Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility“A friend is someone who knows all about you and still loves you.” • BIDDIE&GAUTHIER&SLOAN
I LOVE HARVARD
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  • “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” • BIDDIE&GAUTHIER&SLOAN
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    Lien du postDim 21 Aoû - 11:43
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    Without friends, no one would want to live, even if he had all other goods
    Le joint délicatement posé au bout de mes doigts, son regard était vide de sens. Adossé contre un poteau électrique du centre ville, les pas de Sloan l'avaient guidés jusqu'ici sans qu'il ne puisse s'y opposer. Voilà trois jours qu'il était rentré de la Nouvelle Ecosse et franchement, c'était le gros bordel. Déjà au départ il y a deux mois, sa vie n'avait pas vraiment de sens mais là, c'était l'anarchie la plus complète. Rien ne s'était passé comme prévu. A la base, il aurait dû passer ces vacances avec sa princesse, ils auraient dû partager une grande chambre à deux et vivre d'amour et de baise. Mais au lieu de ça, une vieille salope avait squatté leur chambre h24 et ne leur avait pas laissé un seul répit. Le Summer Camp fut mouvementé pour l'Eliot. Sa consommation de drogue ne cessait d'augmenter, il avait fait la connaissance de son demi-frère et avait pourri sa relation avec Charline. Le beau brun avait fauté et il en était parfaitement conscient. La weed, l'alcool et sa bipolarité eurent raison de lui et lorsqu'un mec s'approcha d'un peu trop prêt de sa belle, il péta un câble. Une bavure qui n'avait, bien sûr, pas échappé au beau-père. Qui, dès le lendemain, imposa à celui qu'il considère comme son propre fils, une discussion tendue. Sloan n'avait plus le choix, il devait se séparer de Charline pour pouvoir avoir une chance de réaliser ses rêves et reprendre l'affaire de Georges. Le jeune homme ne dormait presque plus, obnubilé par sa vie plutôt chaotique en ce moment. Il avait beau retourner la situation dans tous les sens, il ne voyait pas de solution se dessiner. Il aimait Charline mais ne pouvait pas rester avec. Sa mère aurait su le conseiller mais malheureusement, elle n'avait laissé derrière elle que des interrogations et un vide impossible à combler. L'Eliot lui en voulait de lui avoir caché la vérité, de lui avoir menti toutes ses années. Pour l'instant, il ne réalisait pas encore que son vrai père était encore en vie et qu'il avait un demi-frère, Gauthier. Il n'était pas encore prêt à rencontrer son géniteur. A défaut, il apprenait à connaître son frangin qui, bizarrement, lui ressemblait beaucoup. Lui aussi avait ce petit côté autodestructeur. Machinalement, Sloan apporta le joint à sa bouche et inspira profondément dedans. La soirée se voulait calme dehors, la rentrée était dans tous les esprits et un quotidien pénible attendait tous les étudiants d'Harvard. Mais pas pour lui, les cours semblaient être sa dernière préoccupation. Ses joues se creusèrent pour venir extraire un maximum de drogue. Ce n'était pas son premier de la journée et il assistait, impuissant, à sa descente aux enfers. Le beau brun ne savait plus vers qui se tourner, rendre une petite visite à Gauthier semblait être une bonne idée. Il baissa la bras et leva le regard vers la fenêtre. Il y avait de la lumière dans l'appartement, au moins, il y avait quelqu'un. Sloan terminait tranquillement son joint, profitant d'une solitude bien trop pesante. Lorsqu'il eut terminé, il se décolla avec difficulté du lampadaire et balança le reste de son cône par terre. Il s'avança vers la porte et profita qu'un vieux sortit de l'immeuble pour y entrer. L'Eliot prit l'escalier et se rendit rapidement devant la porte de l'appartement. Il tapa légèrement avant de se reculer et de mettre ses mains dans les poches. Il se racla la gorge. Il ne savait pas du tout à quoi s'en tenir en faisant appel à son demi-frère. Après tout, il connaissait presque rien de lui et pourtant, il était là. C'était la première personne vers qui il se tournait. Sloan haussa un sourcil lorsqu'il entendit des voix s'émaner de la porte, il rigola tout seul en entendant une remarque de Gauthier. Merde, il était pas tout seul. Lorsque la porte s'ouvrit, il afficha un large sourire en voyant son frangin. « C'est animé chez toi ! » dit-il sur un ton plutôt amusé. Le beau brun tendit une main amicale à son frère, ils échangèrent une poignée de main virile. « Désolé vieux de débarquer à l'improviste mais j'suis en galère. Si t'es occupé, j'repasse plus tard. » lança-t-il un peu bêtement. Non mais le ton qu'il venait d'employer, il faisait presque pitié le petit Sloan.
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    Lien du postLun 22 Aoû - 13:22
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    Ce bordel ! Putain ce bordel. La valise de Biddie trônait encore dans le couloir. Cela ne faisait même pas deux jours que nous étions rentrer du summer camp que j’avais déjà envie de l’égorger. Il m’arrivait d’imaginer mes doigts autour de son cou si fin. Cette fille était insupportable, le genre de nana qu’il était impossible d’ignorer. Non, trop envahissante. Elle ne laissait absolument pas de place au calme. Je la détestais dans tout son ensemble. Une bièrre à la main, mon regard la toisa alors qu’elle sortait de la salle de bain. Une serviette autour de son corps, elle s’arrêta devant moi et m’assassina de son regard hautain. « T’aurai pas cette tronche et caractère de merde ! je crois que j’aurai pu te niquer.» dis-je sur un ton nonchalant comme si je venais de sortir qu’il ne pleuvait pas. C’était une constatation. Biddie avait le mérite d’avoir un corps plutôt pas mal avec des courbes généreuses. Mon regard détailla un peu plus son corps et je m’approchais d’elle. « T’en veux ?» dis-je avec un sourire diabolique sachant pertinemment qu’elle n’allait pas prendre ma bière. Ma main se tendit vers elle lui proposant une goutte de mon breuvage. Elle me regarda et finit par me prendre violemment la bouteille des mains. Merde ! Elle l’avait prit, la garce. Mes sourcils se froncèrent et je lui fis alors qu’elle commençait à ce barrer. « Et putain ! c’était une blague, va t’en chercher une et rend moi la mienne !» dis-je sur un ton sec avant de lui rattraper le bras. Elle tendit son bras pour que je ne puisse la récupérer. Chieuseeee ! « Arrête de faire ta gamine !» dis-je en plissant les yeux et en la rapprochant pour rapprocher l’objet que je convoitais. Rend moi ma bière connasse. Elle me fixa et apporta le goulot à sa bouche. A sa putain de bouche. Ma main se resserra autour de son bras. Elle me provoquait aisément et elle y arrivait. Alors que je m’apprêtais à lui voler la bouteille quelqu’un frappa à la porte. Mon regard se tourna vers la porte et je me mis à soupirer. « Va y garde là ! Hors de question de passer derrière toi !» dis-je avant de partir tout attrapant sa serviette. D’un geste vif, je venais de lui enlever la serviette. Nu devant moi. Elle se mit à crier. « Fait pas genre ! Je connais ta chatte par coeur !» dis-je sur un ton neutre avant de me diriger vers la porte de l’entré. Persuadé qu’elle allait répliquer. J’ouvris la porte et afficha un sourire lorsque mon regard croisa celui de mon demi frère. Sloan. « C’est animé chez toi !» mes sourcils se levèrent et un soupire s’échappa de ma bouche. Je l’invitais à rentrer et lui fis : « Putain t’imagine même pas ! Toute des reloues ces femmes mais je crois que j’ai gagné le gros lot» dis-je en faisant un signe de tête derrière moi pour parler de ma colocataire. Une hystérique. Une folle. Il tendit sa main et mes doigts s’enroulaient fermement autour de sa main dans un geste amicale. « Désolé vieux de débarquer à l’improviste mais j’suis en galère. Si t’es occupé, j’respasse plus tard.» Mes sourcils se froncèrent. Mon frangin semblait perturbé. Je refermais la porte d’un coup ferme derrière moi pour ensuite me diriger vers le frigo de l’appartement. J’en sortis deux bière et lui fis : « Arrête ! Tu déranges pas, c’est juste le bordel fait pas gaffe.» Je m’approchais du bar avec les deux bières et en retira la capsule. Je tendis une bières à Sloan et lui fis : « Qu’est ce qui t’arrive ?» dis-je légèrement curieux de le voir venir ici pour me parler de ces problèmes. S’était une première. Mes sourcils se froncèrent en attendant Biddie dans la salle de bain. « Attends deux secondes !» dis-je en levant mon petit doigt et dire : « HEEEEY VIENT NOUS MONTRER TON CUL BIDDIE ! SLOAN IL AIME BIEN LES BLONDES » même si mon intuition me disait qu’il préférait les brunes. Je m'en fichais. Si Sloan pouvait l'emporter avec moi perso sa m'arrangeait. Je me mis à rire et lui fais : « Va y c’est bon je t’écoute cette fois ci !»
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    Lien du postLun 22 Aoû - 15:00
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    La jeune McFly était sous la douche, profitant du calme environnant et de l’eau ruisselant sur son corps pour se relaxer. Elle ferma les yeux et souffla un bon coup, laissant l’air s’échapper de ses poumons. L’eau chaude martelait son corps de petites taches rouges, mais elle n’y prêtait guère attention, trop concentrée sur sa respiration. Deux jours seulement s’étaient écroulés, mais aux yeux de la jeune femme ça semblait faire une éternité. Elle était fatiguée, et énervée. (comme la plus part du temps) La cause principale étant son colocataire. Il avait ce pouvoir, plutôt malédiction d’absorber la moindre goutte de son énergie . La moindre parcelle de son corps éprouvait du dégoût à son égard, et chaque jour que Dieu faisait, ce sentiment s’intensifiait. Parfois il lui suffisait simplement de croiser son regard pour qu’elle ait envie de gerber. Elle ne pouvait malheureusement pas l’éviter plus longtemps.  Au moment où sa main ouvrit la porte de la salle de bain, Biddie savait déjà à quoi s’attendre. Tout ce qu’elle voulait c’était rejoindre sa chambre, mais une chose aussi simple semblait impossible dans cette appartement. Il fallut moins de deux secondes à Gauthier pour rappliquer et s’écrier comme le gros connard qu’il était.  « T’aurai pas cette tronche et caractère de merde ! je crois que j’aurai pu te niquer.»  Elle a presque envie de faire semblant de pleurer, de lui faire savoir que ses mots ont eu le même impact qu'un coup de poignard dans son cœur palpitant. Qu’elle va le défenestrer, bouleversée par ses paroles trop dures à entendre. Trop d’efforts pour rien, alors elle préfère choisir l’option la moins fatiguante. La demoiselle ne pipe mot au début du moins. Non, bien au contraire elle lui affuble d'un joli doigt d'honneur, articulant simplement le mot "connard" du bout des lèvres. Elle le toise de toute sa hauteur, ce déchet de la nature ne méritant pas mieux. « C’est pas grave chou t’as l’droit d’avoir des goûts de merde. Et tu sais quoi ? Ne fais pas le fier, ta vie est plate comme ton ex et courte comme ton sexe. »  fini-t-elle par rajouter dans un ricanement. Elle ne pouvait pas le laisser s’en tirer aussi facilement, c’était plus fort qu’elle, elle devait absolument le remettre à sa place. Elle espère que quand elle lui sourit, il voit à quel point elle le hait, et à quel point il va le regretter. Point déconcentré par la froideur de Biddie, qui au regard qu’elle lui lançait lui disait dégage de là, Gauthier s’approcha un peu plus, allant jusqu’à lui demander si elle voulait de sa bière. La jeune McFly hausse un sourcil septique, se demandant où est le piège, car c’est bien le problème avec Gauthier, il y en a toujours un. Crevard. Les yeux de Biddie scrutent son interlocuteur avant de s’arrêter à nouveau sur la boisson.  Apathique elle lui arracha cette dernière des mains, sans ménagement. Un sourire rusé apparaissant le long de ses commissures.   « Et putain ! c’était une blague, va t’en chercher une et rend moi la mienne !» Gauthier était tellement drôle à se tortiller dans tous les sens, qu’elle prit un malin plaisir à le tirailler levant tant tôt la bouteille au-dessus de sa tête, tant tôt à une autre extrémité de son corps. Le jeune homme lui faisait pitié, et une grimace d’aversion sur son doux visage trahissait ses pensées. « Arrête de faire ta gamine !» La belle blonde se mit à ricaner à nouveau, trouvant hilarant qu’il ose traiter ELLE de gamine, alors que c’était lui qui dès le début se comportait comme un enfant. Le plus simple pour le faire taire et obtenir sa tranquillité était d’agir. Il pouvait lui tirer le bras autant qu’il le souhaitait, elle ne lâcherait pas l’affaire, elle, contrairement à lui n’était pas faible. Elle approcha le goulot jusqu’à ses lèvres, s’emparant à l’insu de Gauthier de quelques gorgées de bière. Tout comme celui qui l’avait acheté elle était dégueulasse. Il n’avait décidément aucun goût. Biddie s’apprêtait à l’enterrer plus bas que terre quand un bruit provenant de la porte vous dérangea. « Va y garde là ! Hors de question de passer derrière toi !» Une main toujours entourée autour de sa serviette, elle leva le poing en l’air, car à ses yeux c’était belle et bien une victoire. Si elle venait de gagner cette bataille, elle comprit rapidement, surement trop rapidement qu’elle n’avait pas gagné la guerre.  Elle fut même surprise de la réactivité du jeune homme, qu’elle ne pensait point aussi vif. Voilà qu’elle se trouvait à nouveau en tenue d’Eve devant lui. On pouvait clairement lire dans ses yeux de l’admiration mêlée à une très bonne dose de colère. C’était un putain de pervers, de voyeur eeerk. A croire qu’il aimait voir les courbes de son corps.   « Fait pas genre ! Je connais ta chatte par coeur !» Putain casse toi et va ouvrir la porte que criait la conscience de Biddie. Elle maudissait intérieurement le nouveau arrivant, car s’en lui, elle l’aurait probablement étranglée.  « Dans tes rêves connard. Moi j'ai peut-être pas de couilles, mais tu donnes une érection à mon majeur. » beugla-t-elle alors qu’il lui tournait le dos pour bien comprendre que son doigt du milieu lui disait bonjour.  Prenant même pas la peine d’attraper un coussin pour se cacher, elle se rua dans sa chambre.

    Elle espérait que l’intrus n’avait pas assisté à ce joli spectacle. Gauthier pouvait la traiter  de tous les noms, la rabaisser, la salir…mais tant qu’elle ne lui ressemblait pas ça lui allait très bien.  Au moins entre les quatre murs de sa chambre elle se sentait protégée, obtenant enfin un moment de répis. Elle recouvra simplement son corps d’une petite culotte en dentelle, et attrapa le premier t-shirt qui lui passait sous la main. On pouvait y lire ‘j’irai bitcher sur vos tombes.’ Pas la peine d’enfiler de soutif, ça c’était pour les filles qui ont des pectoraux à la place d’une poitrine. Biddie allait se refoutre dans son lit pour fumer une cigarette quand la voix de gros débile retenti dans ses oreilles.  « HEEEEY VIENT NOUS MONTRER TON CUL BIDDIE ! SLOAN IL AIME BIEN LES BLONDES » Putain qu’elle allait le tuer. Elle lui ouvrirait le corps, et le donnerai à manger à des cochons. Cette seule pensée la rasséréna et au prix d’un trèèèès sérieux effort elle  sortit de sa chambre sa cigarette à la main. C’était seulement pour être polie et dire bonjour à l’autre, elle sait plus son nom. «  PUTAIN GAUTHIER TU SAIS RESPIRER PAR LE NEZ ? OUI ALORS FERME LA. » renâcla-t-elle en trainant les pieds. Pas de surprise jusque là se tenait devant elle la morue de l’appartement, Gauthier, mais l’homme a coté était bien plus attirant. « Salut. » Elle lui fit un signe de tête avant de se diriger vers le lavabo pour prendre un verre d’eau histoire de faire passez la migraine, avant de s’asseoir mollement sur le bar. « Alors les mecs vous parlez de quoi ?  Du fait que vous avez chialé devant le dernier bridget jones ? » demanda-t-elle d’un air moqueur en allumant sa cigarette.

    ps: désolée pour le pavé. “A friend is someone who knows all about you and still loves you.” • BIDDIE&GAUTHIER&SLOAN 1365124802


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    Lien du postLun 22 Aoû - 23:23
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    C'était complètement dingue de s'imaginer qu'il y a un mois à peine, Sloan ignorait l'existence de son demi-frère et qu'aujourd'hui, il se rendait chez lui pour obtenir un peu d'aide. Il ne savait pas vers qui se tourner et s'était rendu là sans grandes convictions. Ces deux Bushnell avaient plus de point communs qu'ils voulaient bien l'admettre. Un côté destructeur plus ou moins développé. Gauthier semblait aimer foutre le bordel autour de lui, il donnait l'impression d'être doué dans ce domaine. Sloan, lui, était plus dans sa propre destruction. Sa bipolarité témoignait un besoin accru d'apprendre à gérer sa vie et ses émotions. Il en était incapable et cherchait un peu d'aide extérieure. Le soulagement fut énorme en voyant son demi-frère ouvrir la porte. Il ne connaissait rien de lui ou presque. Mais le peu qu'il avait entendu à son sujet, n'était pas forcément bon. De ce personnage, se dégageait des rumeurs de parties de baises, de filles et de paris débiles. Gauthier ne semblait pas parler de lui par ses études, c'était le moins que l'on puisse dire. Le demi-frère se décala sur le côté pour le laisser passer. Sans chercher à comprendre plus loin, l'Eliot avança dans l'appartement. Il posa son regard sur les valises encore présentes dans le couloir. Un léger sourire vint orner son visage face à la remarque de son frangin. « T'inquiète ! » lança-t-il avant de se retourner vers Gauthier. Il haussa les épaules avant d'examiner la pièce dans son ensemble. « T'as pas réussi à te trouver une colocataire pour faire ta bonniche ? Ça m'étonnes de toi ! » dit-il en rigolant légèrement. L'appartement était grand, vraiment pas mal et pourtant, il s'en dégageait une atmosphère assez pesante. Gauthier s'avança jusqu'au bar et ouvrit deux bières. Il en tendit une à Sloan qui vint la saisir sans se faire prier. Il avait bien profité du Summer Camp et était sobre depuis son retour à Cambridge. Un peu d'alcool n'était pas de refus. Alors qu'il s’apprêtait à répondre à son demi-frère, ce dernier hurla littéralement sur la fille présente dans l'appartement. Gauthier ordonna à la nana de venir montrer ses fesses. Le sourire de l'Eliot s'élargit en l'entendant parler. « Mec tu me caches quoi là ? Un cageot que tu veux me refiler c'est ça ? » dit-il en rigolant légèrement. Sloan leva sa bière en direction de Gauthier et ensemble, ils firent claquer le verre pour trinquer. Inévitablement attiré par la bière, le beau brun apporta la bouteille à ses lèvres et bu une grosse gorgée. Putain, une bière bien fraîche, il n'y avait rien de mieux. Il déglutit pour absorber le liquide froid. Il garda la canette dans ses mains avant de pointer furtivement son frangin du doigt. « J'suis plus brune mais j'suis pas contre une belle blonde à l'occasion. » dit-il, le sourire aux lèvres. Tiens, il semblait aller déjà mieux, quel petit con. Parler de fille et de bière, il n'y avait que ça de vrai. Contre toutes attentes, une voix assez roque s'échappa du bout de l'appartement. Sloan se retourna pour voir apparaître la fameuse Biddie. Il haussa un sourcil en la voyant marcher d'une démarche nonchalante. Elle lui balança un vulgaire salut, auquel il répondit bêtement « salut » sur un ton amusé. Par pure réflexe, il l'examina de bas en haut avant d'hausser l'autre sourcil. Elle était en culotte mais genre normal, sans se soucier de la présence d'un deuxième Bushnell. « Eh bah, pour l’élégance je repasserai. » lança-t-il avant de rigoler. Ce petit trou du cul n'a jamais été doué avec les femmes, il agissait stupidement et maladroitement. Un boulet puissance mille. Quoiqu'il en soit, Sloan apporta une nouvelle fois sa bière la bouche et manqua de s'étouffer à la remarque de Biddie. Elle avait du répondant cette petite, ça lui plaisait. L'Eliot se tourna vers Gauthier et lui fit un petit signe de la tête. « Tu l'as trouvé où celle-là ? » le questionna-t-il, le sourire aux lèvres. C'était sympa ici dis donc. L'ambiance semblait être au rendez-vous, ça aurait été dommage de rater ça. Sans chercher à comprendre, Sloan s'avança vers le canapé, la bière à la main et s'y affala de tout son long. Il se redressa et posa sur la table la canette ainsi que son portable. Machinalement, il checka qu'un message de sa belle n'était arrivé entre temps. Il leva les yeux au ciel et balança le portable sur la table basse. Les deux étudiants se balancèrent quelques amabilités à la gueule, faisant rire l'Eliot au passage. il allait compter les points si ça continuait. Le beau brun attrapa de nouveau sa bière et vida son contenu d'une traite. Les effets de la drogue mettaient de plus en plus de temps à imprégner son corps. C'est donc d'une main tremblante qu'il posa sa bouteille vide sur la table. Une fois qu'ils eurent terminés de se chamailler, Gauthier lui demanda la raison de sa présence ici. « Mon gars, j'ai fait le con, j'ai pété un GROS câble. J'ai défoncé un mec, j'ai faillit frapper Charline. Georges l'a su et j'suis menacé d'être expulsé de la Eliot House ! » balança-t-il le plus naturellement du monde. Parler n'a jamais été un problème pour lui et la présence de Biddie ne le gênait pas plus que ça. « Si je ne suis pas les conditions de Georges, il va me couper les vivres et il me restera plus qu'à vendre mon corps pour survivre. » Sloan passa sa main dans son cou avant de poser son regard sur son frangin. « Vas-y, si on monte une petite affaire familiale, j'suis sur qu'il y'a moyen qu'on se fasse la blinde de tune. » conclut-il en rigolant à sa propre connerie. C'était plus nerveux qu'autre chose.
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    Lien du postMar 23 Aoû - 21:21
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    « Dans tes rêves connard. moi j’ai peut-être pas de couilles, mais tu donnes une érectin à mon majeur.» Elle était folle mais un sourire amusé s’afficha sur mes lèvres. Cette fille n’avait rien à voir avec la nouvelle bourgeoisie des quartier huppés de Boston. Elle avait au moins le mérite de s’assumer pleinement. Une aubaine en soit. L’argent ne la rendait pas ridicule. Alors que j’ouvrais la porte à Sloan. Je l’imaginais encore entrain de me faire un doigt. La faire chier était devenu une petite partie de plaisir. Sa présence m’emmerdait et cette appartement me revenait. Mon comportement ne s’arrangeait pas avec elle et comme le parfait connard que j’étais. Je ne lui laissais aucune minute de répis. Sloan s’avança dans le salon pour s’appuyer sur le bar « T’as pas réussi à te trouver une colocataire pour faire ta bonniche ? ça m’étonnes de toi !» je me mis à rire aussi et tourna ma tête vers mon frangin. « Je pensais avoir trouver la bonne mais putain ! A part laisser trainer ces culottes n’importent ou, elle me sert pas à grand chose.» dis-je sur un ton assez tranchant. Biddie était aussi chiante qu’agaçante. Bonne à rien, elle ne foutait pas grand chose dans l’appartement et s’était sans doute sa façon à elle de me faire chier. J’avais beau être un sale con, j’aimai avoir un certain confond de vie. Vivre dans la merde ne m’avait jamais vraiment plus. Biddie n’était pas une crasseuse mais quand elle le voulait putain elle s’y approchait. Une vrai casse couille. Je lui tendit sa canette avant de trinquer avec lui. Une bière bien fraiche n’allait pas faire de mal, bien autre contraire. L’alcool se dissipa dans ma gorge avant de me mettre à gueuler après Biddie. Trop silencieuse la cocotte. Sloan pointa son doigt vers moi et me fit : « J’suis plus brune mais j’suis pas contre une belle blonde à l’occasion.» belle brune ? ne parlait-on pas de Charline. Je me mis à soupirer et je lui fais doucement : « On s’en fou putain ! Un trou reste un trou ! » dis-je en hochant la tête. Baisé avec une même fille pendant des années et des années ne me disaient rien même si j’essayai à cet instant même de ne pas penser à cette jolie blonde. Cette jolie blonde qui faisait de moi un parfait petit esclave. En réalité, je me voyais bien baisé avec cette seule et unique fille. Elle était belle, attachante, rafiné et chiante. La combinaison parfaite pour faire de moi le plus heureux des hommes. Shaïna avait ce pouvoir même si je ne le soupçonnais même pas encore. Aussitôt ma colocataire sortie de son trou en petite tenue. Tellement pas surprenant de sa part, habitué. Je n’y prêtais même plus attention. « PUTAIN GAUTHIER TU SAIS RESPIRER PAR LE NEZ ? OUI ALORS FERME LA » son regard était noir comme d’habitude me direz-vous. Mon regard la fusilla et je tendis ma canette de bière vers elle pour boire ensuite. Elle salua ensuite Sloan, il répliqua par la même occasion avant de dire : « Eh bah pour l’élégance je repasserai.» je me mis à sourire et comme si elle n’était pas là. Je fis de grand geste montrant qu’elle cherchait à faire respirer sa chatte en se promenant en petite culotte. Je me mis à rire suivit de prêt par Sloan. « Elle aime ventiler, tu vois.» dis-je pour bien appuyer mes mimiques. Mon frangin s’éloigna et s’affala sur le canapé tandis que je prenais une grande chaise pour pouvoir m’asseoir. « Tu l’as trouvé où celle-là ?» dans les poubelles avais-je envie de répondre avant de me faire fusiller par le regard de Biddie. Alors on fait moins la maligne petit... merde ! Je haussais les épaules et finis par soupirer en signe de réponse. Vivement qu’elle se casse d’ici pensais-je. Mon regard scrutait la réaction de Sloan, il semblait étrange du moins c’était ce qu’il laissait transparaître. Difficile de savoir la moindre chose, je commençais seulement à le connaitre. Biddie commença « Alors les mecs vous parlez de quoi ? Du fait que vous avez chialé devant le dernier bridget jones ?» je bus une autre gorgé de ma bière et me racla la gorge. « Dit-elle ! je suis sûr que tu pleurer toute les larmes de ton corps et je suis persuadée que tu caches la même culotte de cheval dans ton placard !» dis-je en haussant de haut en bas les sourcils. Sloan était silencieux spéctateur de cette petite mise en scène. Insupportable. Nous étions insupportable et étrangement les vacances me manquaient déjà. Je reportais mon attention sur mon frangin qui venait de s’enfiler la canette de bière. Machinalement, il commença dans son long discourt. « Mon gars, j’ai fait le con, j’ai pété un GROS câble. J’ai défoncé un mec, j’ai faillit frapper Charline. Georges l’a su et j’suis menacé d’être expulsé de la Eliot House !» et bien s’était peu dire, Sloan n’avait pas chaumé pendant son summer camp, accumulant merde sur merde. La partie avec charline me passait au oubliette et je lui fis : « T’es menacé d’être expulsé ? mais pourquoi pour avoir défoncé un pauvre connard ?» dis-je comme si il n’y avait que sa de grave. Charline était canon, je devais l’avouer. Cette fille devait envoyé du lourd mais je ne comprenais pas l'obsession qu’il pouvait avoir pour elle. Naturellement beau, il pouvait satisfaire bien des meufs pourquoi se limitait-il à cette simple fille. « Et avec Charline ? t’es plus avec ?» dis-je légèrement curieux. George ne vallait pas mieux, connard ingrat. Il faisait de sloan son parfait petit pantin. « il fait chier le vieux !» dis-je naturellement. Rien ne me reliait à ce ga même si Sloan et Cléo semblaient l’apprécier plus qu’un père. Je ne voyais en lui qu’un parfait petit connard rempli de pognon. Je me mis à rire lorsque Sloan proposa de monter une petite affaire familiale. « On a la fille de joie ! On peut la monter tout de suite l’affaire !» dis-je en désignant Biddie. Elle était restée relativement silencieuse. Ma tête se pencha en arrière pour boire la dernière gorgé de ma bière. « Et c’est quoi le plus gros soucis ? que ton beau père soit un con ou que tu ne puisses plus baisé avec cette Charline ?! Au pire tu sais Biddie se console avec ces doigts, elle serait contente d’avoir quelqu’un à se mettre sous la dent. CROIIIIIIIS MOI.» dis-je en haussant les sourcils.
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    Lien du postMer 24 Aoû - 8:32
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    Without friends, no one would want to live, even if he had all other goods
    Biddie est lasse de la vie. Blasée des autres et de leurs façons de faire. Depuis ce matin elle se sent attaquée de toutes parts, les remarques à son égard fusant de tous les cotés. Pourtant la jeune étudiante n’avait rien fait de mal, demandant simplement à être tranquille.  C’était surement un complot contre sa petite personne. Alors elle devient froide, distance, vraie garce parce qu’au fond ça fait moins mal comme ça. Si elle ne souhaitait la mort de personne, elle regrettait la naissance de beaucoup. « Eh bah, pour l’élégance je repasserai. »  Elle toisa du regard l’inconnu. Le mec était là depuis deux secondes et il se permettait déjà de juger. Dire qu’en plus Biddie avait essayée d’être polie et courtoise. Fuck off. « oh mon dieu je ne savais pas qu’on recevait la reine d’Angleterre. » répliqua-t-elle avec sarcasme presque non dissimulé en même temps que Gauthier, un sourire toujours aussi mielleux aux lèvres. Tous ses vêtements étaient dans ses valises qui comme lui avait très justement fait remarquer Gauthier un peu plus tôt  trônait toujours dans le couloir. Elle s’habillerait plus tard, pas grave. « Elle aime ventiler, tu vois.» « Et toi t’aimes avoir mon poing dans la gueule. » siffla-t-elle toujours de mauvaise humeur quand il s’agissait de son colocataire et de son égo surdimensionné. Il pensait être un lover, mais aux yeux de Biddie c’était un branleur. Elle attrapa sa clope du bout des lèvres, expirant la fumée goudronnée de ses poumons. Putain que ça faisait du bien. Dans cette pièce elle semblait être sa seule amie, fidèle compagne de la vie.  « Tu l'as trouvé où celle-là ? »  demanda le beau brun. La réponse de Biddie fut immédiate « dans ton cul » S’il pouvait arrêter de parler d’elle comme si elle n’était pas là ça serait pas mal. Biddie passa une main dans ses cheveux et alla s’asseoir sur le comptoir attrapant une boite de céréale, un bol, une cuillère et la brique de lait. Elle sentait de tout son être que ce matin elle allait sérieusement avoir besoin de prendre des forces. Une tâche rude l’attendait, les faire partir tous les deux.  « Dit-elle ! je suis sûr que tu pleurer toute les larmes de ton corps et je suis persuadée que tu caches la même culotte de cheval dans ton placard !»   Oh mon dieu que sa réparti était triste, sans saveur, fade.  Biddie roula les yeux au plafond proférant au créateur du monde des insultes bien senti sur son colocataire. A croire qu’il n’avait jamais entendu le dicton tourner plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Elle préféra donc l’ignorer tout simplement. « T’es qui toi ? » fini-t-elle par demander sèchement en pointant du doigt le nouveau arrivant aka le mec qui se croyait drôle. Quitte à l’entendre chialer sur sa vie pendant trente ans, autant savoir le minimum d’information à son sujet. « Mon gars, j’ai fait le con, j’ai pété un GROS câble. J’ai défoncé un mec, j’ai faillit frapper Charline. Georges l’a su et j’suis menacé d’être expulsé de la Eliot House !» Ce mec lui faisait pitié. Pas la pitié que lui procure quelqu’un qui a perdu une jambe, plus celle qu'elle gagne en voyant un sdf se rouler dans la merde des chiottes vous voyez ? Il parlait mais tout ce que la demoiselle entendait c’était ouin ouin ouin. Pourtant l’inconnu semblait vraiment être dans tous ses états.  « T’es menacé d’être expulsé ? mais pourquoi pour avoir défoncé un pauvre connard ?» « Et avec Charline ? t’es plus avec ?»    Biddie se croyait dans un épisode douteux d’amour gloire et beauté. Elle fronçait les sourcils tentant de mettre un sens aux paroles qu’elle venait d’entendre, mais malheureusement elle ne savait ni qui était cette Charline ni qui était ce George. Rien de pire que d’entendre des ragots, et être incapable de les situer dans l’espace-temps. Elle grogna préférant reporter son attention au bol de céréale soigneusement préparée par ses soins. « Le mec est toujours en vie ? Tu l’as tué ? » demanda-elle avec sa curiosité morbide légendaire. « Si je ne suis pas les conditions de Georges, il va me couper les vivres et il me restera plus qu'à vendre mon corps pour survivre. »  Biddie ricana en entendant les propos du jeune homme. Le mec avait aucune chance de survivre dans la rue du moins d’après son expérience. « il fait chier le vieux !»« Vas-y, si on monte une petite affaire familiale, j'suis sur qu'il y'a moyen qu'on se fasse la blinde de tune. »  « On a la fille de joie ! On peut la monter tout de suite l’affaire !» Il a dit quoi le connard là ? Biddie attrapa le rouleau de sopalin se trouvant à coté d’elle et le balança sur la tête de Gauthier.  . « Et c’est quoi le plus gros soucis ? que ton beau père soit un con ou que tu ne puisses plus baisé avec cette Charline ?! Au pire tu sais Biddie se console avec ces doigts, elle serait contente d’avoir quelqu’un à se mettre sous la dent. CROIIIIIIIS MOI.» qu’il enchaina comme ça normal. Putain mais il a cru que le corps de biddie lui appartenait et qu’il pouvait sérieusement en faire ce qu’il voulait ? Biddie était dans une colère noire. « Arrête de faire le caïd, le seul Q que tu as touché c’est celui de ton clavier, connard. » siffla-t-elle entre ses dents comme un prétadeur prêt à bouffer sa proie. « Et j’aurai pas besoin de me mettre quelqu’un sous la dent si tu savais te servir de ta machine, mais comme tout le reste chez toi ton pénis est inexistant. » C’était triste parce qu’au fond Gauthier ouvrait la bouche que pour parler de sexe, du sexe de Biddie de manière générale. Le mec il était obsédé par son corps de déesse voilà tout, et il ne se l’avouait même pas à lui-même. Vivre dans le dénis c’était moche. « Dans les cas allez-vous faire foutre plutôt mourir que baisez avec un vous deux. »  C’était un truc à se prendre le sida ou une maladie contagieuse.
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