G A U T H I E R  A N D S H A Ï N A
There is nothing new under the sun ★★★

Je ne l’avais pas revu depuis cette fameuse soirée. Son corps hantait mon esprit et pour la première fois, elle s’était offerte à moi cette nuit là. Je l’avais baisé, je lui avais fait l’amour, je l’avais sauté. Je ne sais pas quelle était le meilleure terme pour définir ce que j’avais ressenti mais une chose est sûr. J’avais pris mon pied. Mon regard se perdaient vacillant entre mon plafond et la porte de ma chambre. J’avais du mal à me l’enlever de la tête et notre dernière échange n’avait pas été celui que j’avais espéré. Elle avait prit la fuite écoutant et dévorant les putains de mot que j’avais pu avoir au téléphone à son reveil. « Je l’ai baisé ! Le pari est terminé ! j’ai gagné.» le parfait connard dans son ensemble. La discrétion n’avait jamais été mon fort et pourtant je m’entêtais à continuer sur ce terrain sinue et boueux. Son non raisonnait dans mes pensées. Elle m’avait jeté aussi vite qu’elle m’avait fait rentrer et pour la première fois j’avais souhaiter qu’elle reprenne une de ces putains de pilule pour me laisser le temps de réagir. Elle m’avait littéralement stopper m’empêchant de la laisser filer. Elle s’était retournée contre moi sans ciller. Ma mâchoire se crispa et se resserra. Il était hors de question que je reste ici à ne rien faire. Non ! Les semaines s’étaient succédées. Deux semaines que je n’avais pas de nouvelle d’elle. Plusieurs de mes sms restaient sans réponse. Elle prenait un plaisir fou à me torturer. Penser et relater cette nuit ne m’aidait pas. Je me redressais et prit mon téléphone avant de voir apparaître ma page instagram. Mon regard vaguaient à la découverte de nouveau scoop. J’aimais me tenir informer des histoires qui m’entouraient. C’était une façon pour moi de mieux anticiper les coups qui ne demandaient qu’à tomber. Mon regard s’arrêta sur le profil de Shaïna. Profil qu’il m’arrivait de scruter par pur curiosité. Un vêtement en main, elle s’était prit en photo dans ce putain de centre commerciale qu’il y avait à quelque minute de notre hôtel. Elle était là bas ! Elle était là bas et j’étais ici. Mes sourcils se froncèrent et sans plus attendre je me redressais pour enfiler mon vieux jean et mon tee shirt noir de la veille. Pas le temps de s’apprêtait. Il était temps de parler ! Je sortie de ma chambre à la hâte et ne mit que quelques minutes à rejoindre le fameux magasin que j’avais reconnu sur la photo. Ce n’était pas difficile, toute les meufs du summer camp allaient faire leur emplette là bas. Une fois arrivé dans le magasin, plusieurs regard féminin se retournaient vers moi. Quoi vous avez jamais vu un homme dans un magasin de femme ? Mon regard cherchaient celui de la blonde. Elle était là, non loin de moi. Son regard concentré sur ses vêtements. Elle ne m’avait même pas remarquer. Je m’approchais d’elle pour me mettre de l’autre côté des vêtements, face à elle. « Tu comptes m’éviter pendant combien de temps shaïna ?!» dis-je sur un ton assez lasse et sérieux. Mes sourcils étaient légèrement fronçé alors qu’elle relevait son visage vers moi. « Pas très malin de ta part de mettre une photo sur instagram.» dis-je sans savoir quoi rajouter de plus.

“True love is usually the most inconvenient kind.”  

Les mains de Shaïna déplaçaient les cintres d'un geste mécanique et peu concerné. Elle ne regardait même pas les vêtements qu'elle déplaçait de gauche à droite. Perdue dans ses pensées, son regard était vide et un peu triste. Sa mère avait fait le déplacement depuis Boston pour lui pourrir la vie mais heureusement pour elle, elle prenait l'avion dans quelques heures. Elle était venu pour s'assurer des fréquentations de sa fille, pour rassurer son esprit tordue et maniaque. Contrôler la vie de Shaïna était devenu sa priorité depuis qu'elle avait prit conscience du potentiel de la descendance Braster. Le succès de la première collection de sa fille lui rappelait étrangement ses désirs et ses rêves de gloire. Elle fondait énormément d'espoir dans la Cabot, qui n'en pouvait plus de sa mère. La voir débarquer ici ne faisait pas partie du programme et franchement, Shaïna s'en serait bien passé. La blondinette soupira bruyamment en voyant sa mère s'affairer dans les rayons de vêtements. Elle était désespérante. Cette boutique n'apporterait rien de plus à cette artiste en herbe. Néanmoins, histoire de tuer l'ennuie, elle prit son téléphone et fit un petit selfie avec un vêtement qu'elle trouvait plutôt pas mal. Le premier depuis des heures. Oui parce qu'il faut savoir que sa mère la traînait dans les magasins depuis un moment déjà. Persuadée de passer un bon moment mère-fille, Éléonore y mettait tout son petit coeur. La Cabot posta la photo sur sa page Instagram avant de repartir à la recherche d'un truc descend à se mettre. Sa mère n'allait certainement pas la laisser repartir de là les mains vides. Son regard se posa sur ses longs doigts fins. Ces mêmes doigts qui avaient caressés le corps parfait de Gauthier. Elle soupira de plus belle. « Ah Shaïna mets-y un peu du tien, s'il te plait ! Et ça, qu'est ce que tu en penses ? » demanda alors Éléonore, sur un ton sarcastique. Shaïna leva les yeux avant de se pincer les lèvres. Elle en avait marre mais marre d'être là ? Sa mère vint lui montrer une veste jaune et bleue. « J'aime pas ! » répondit-elle sur un ton désabusé. Voyant que sa génitrice ne semblait pas d'humeur à plaisanter, la Cabot prit la veste et la leva pour la mettre en évidence. « Sincèrement ? C'est affreux ! Cette veste n'a aucune tenue, elle est difforme. Elle n'est même pas cintrée à la taille, les couleurs sont trop vives et cette matière rétrécit au premier lavage. Je n'aime pas mais j'suis certaine qu'elle t'ira parfaitement. » conclut-elle d'un ton sec et tranchant. Les prises de bec étaient habituelles entre les deux Braster. Shaïna ne supportait plus du tout la présence abusive de sa mère et ne demandait qu'une seule chose : qu'elle parte de là. En bonne casse couille, Éléonore reprit la veste et partit à la recherche d'un vêtement un peu plus descend. C'est ça, dégage, pensa-t-elle bien fort. La blondinette fit quelques pas dans sa direction opposée, histoire de s'éloigner au maximum d'elle. Les parcourus les rayons et s'arrêta au niveau des robes. Elle fit pivoter les cintres pour faire défiler les robes devant ses yeux. Elle s'arrêta sur une magnifique robe blanche. Un léger sourire vint orner son visage. Il n'y avait rien à faire, tout la ramenait à Gauthier. Sans chercher plus loin, elle sortit la robe pour la poser sur le portant. Elle pencha la tête sur le côté en l’examinant dans les détails. Avec de petites bottines marrons, le résultats pouvait être magnifique. Alors que Shaïna retourna la robe pour voir l'arrière, son sang se glaça lorsqu'elle entendit une voix. Cette voix. Gauthier. Une vague de stress vint l'envahir immédiatement. Voilà deux semaines qu'elle avait prit soin de l'ignorer et de l'envoyer balader. Voilà qu'il se trouvait à présent devant elle. Elle inspira silencieusement avant de lever les yeux vers lui. Un chaud frisson vint lui parcourir tout le corps. La Cabot déglutit en croisant son regard, il était dur et accusateur. Gauthier vint la provoquer sur sa photo Instagram. Elle leva les yeux au ciel, comme pour se donner du courage pour l'affronter. « Tu pensais quand même pas que j'allais rester dans ma chambre à me morfondre sur ton comportement digne d'un enfoiré de première ? Franchement Gauthier, je vaux mieux que ça. Je ne t'évite pas, j'ai juste pas envie de te voir. » répondit-elle sur un ton sur d'elle, malgré sa voix fébrile. Le revoir lui faisait énormément d'effet, elle avait pensé à lui jour et nuit. C'était un soulagement mais également un déchirement de le voir. Ce mec était fou à lier et elle ignorait totalement la réaction qu'il pouvait avoir. Être dans un lieu public ne lui faisait pas peur et c'était bien le soucis. « Qu'est-ce-que ça peut te foutre ? Si ça m'éclate de poster des photos de mes seins sur Instagram, c'est mon problème ! » C'était pas vraiment malin de sa part de ressasser le passé mais Shaïna l'avait vraiment mauvaise et ne digérait toujours pas ce qui s'était passé. Même si elle ne l'avait pas fait exprès de poster cette photo, elle était forcé de constater que Gauthier la suivait sur Instagram. « Je vois que tu n'as pas mis longtemps à débarquer ici. Qu'est-ce-que tu veux ? T'as eu un autre pari c'est ça ? » demanda-t-elle sur un ton sarcastique. La blondinette fronça les sourcils et se tenait prête à une nouvelle attaque du jeune homme. Elle savait pertinemment qu'il ne pourra pas s'empêcher d'être cru et vulgaire. Et alors que Gauthier venait de balancer une réplique digne de lui, Éléonore débarqua en mode furie. La Cabot écarquilla les yeux en la voyant proche de Gauthier. Sa respiration s'accéléra légèrement, elle sentait l'adrénaline monter elle. « Vous êtes qui, vous ? » demanda-t-elle sur un ton plutôt agressif. Shaïna déglutis avant de rougir allègrement. Fallait qu'elle trouve quelque chose, qu'elle réponde avant Gauthier. C'était une question de vie ou de mort. « C'est un vendeur ! » répondit-elle sur la précipitation. Éléonore tourna sa tête vers Gauthier et l'examina de haut en bas, elle leva un sourcil en signe de dégoût. « Et ben, ils ne sont pas très regardant sur le style vestimentaire de leurs employés. » lança-t-elle sur un ton hautin et superficiel. La blondinette regarda Gauthier dans les yeux avant de laisser échapper un petit rire. Elle dû se mordre la lèvre inférieure pour éviter d'éclater de rire. Il faisait une gueule le Bushnell ! Elle mit sa main devant sa bouche et joua avec sa lèvre pour cacher un fou rire qui ne demandait qu'à sortir. « Tenez, rangez ça et aidez là à lui trouver une tenue descente ! » dit-elle en balançant limite les habits au visage Gauthier. La Cabot regarda sa mère partir et reporta son attention sur lui. Shaïna explosa de rire. « T'as entendu la dame, va remettre ça en rayon ! Et ne te sens surtout pas obligé de rester, t'as fait assez de dégâts comme ça ! » dit-elle sur un ton amusé avant de tourner les talons pour faire semblant de se replonger dans sa recherche de la robe parfaite. Elle savait pertinemment qu'il ne partirait pas.

G A U T H I E R  A N D S H A Ï N A
There is nothing new under the sun ★★★

« Tu pensais quand même que j’allais rester dans ma chambre à me morfondre sur ton comportement digne d’un enfoiré de première ? Franchement Gauthier, je vaux mieux que ça. Je ne t’évite pas, j’ai juste pas envie de te voir.» Son ton était sec et tranchant. Son assurance avait prit des volupté que je ne soupçonnais même pas. Mon regard se plissa et se fronça ne sachant pas vraiment quoi dire. Moi, Gauthier bushnell, je ne savais pas quoi dire. Son regard était assassin, sa douceur s’était envolée. Ma machoire se resserra comme pour retenir mes paroles tranchantes. Elle m’enfermait dans une situation qui m’échappait complètement. Cette fille, je la désirais et même après cette nuit folle de baise mon corps la réclamait encore. Je n’en avais pas assez et comme pour me torturer un peu plus. J’examinais les vêtements qu’elle portait. Son look était parfaitement soigné tellement loin de mon look désordonné que j’aimais arboré. Nous étions tellement différent l’un de l’autre. Tellement qu’il était presque impossible d’imaginer quoi ce soit entre nous, pas même cette relation étrange qu’il était impossible de nommer. Rien ne nous réunissait à part peut-être ce désir et cette passion incontrôlable. Je restais silencieux avant qu’elle ne décide de dire. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Si ça m’éclate de poster des photos de mes seins sur Instagram, c’est mon problème !» un sourire s’afficha sur mes lèvres. Un sourire que je n’avais pas pu contrôler. Une fine grimace s’afficha sur mon visage et je lui fis en m’approchant d’elle pour me mettre en face. « Entre nous, soit-dit, tu fais ce que tu veux avec tes nichons Shaïna mais en attendant tu n’as rien d’une gloria !» non. Shaïna n’avait rien à voir avec toute les filles aguicheuses que j’avais pu fréquenter. Même saoul et droguer, elle restait simple et humble. Ces seins étaient parfaits. Tellement parfait putain. Je me souviens de mes doigts sur ses seins. Palpant fermement ses tétons pendant que la pénétrait. Cette image me projecta à cette soirée. Cette soirée ou j’avais essayé de résister pour finalement céder lamentablement face à temps de perfection. Shaïna ne s’en doutait peut être pas mais tout était aussi désirable qu’énervant chez elle. Elle était parfaite loin de l’abruti que j’étais. Tellement loin. « Et arrête de parler de tes nichons ! J’ai des souvenirs malsaine qui me viennent en tête.» dis-je avec un sourire coquin sur les lèvres rien que pour la gêner un peu. Elle avait beau avoir ce regard noir, son regard s’appaisa légèrement à ces mots alors que je pensais l’avoir calmer un peu. Elle me fit : « Je vois que tu n’as pas mis longtemps à débarquer ici. Qu’est-ce-que tu veux ? T’as eu un autre pari c’est ça ?» mes sourcils se froncèrent et mon visage se ferma aussitôt. Je l’avais blessé et ce pari n’était qu’une merde. Une vrai merde que j’avais voulu éloigner le plus d’elle. Elle ne se doutais pas que si je n’avais pas été là, ces enfoirés seraient à ces genoux à lui lécher les doigts de pied pour pouvoir la niquer et gagner un peu d’argent derrière son dos. Son image aurait été piétiné d’un revers de la main. Alors que je m’apprêtais à rappliquer en lui demandant de la fermer. Une vieille s’approcha de nous. Mon regard la regarda froidement. Qu’est-ce qu’elle voulait celle là ? Mes yeux s’attardèrent sur les traits de son visage. Elle ressemblait étrangement à Shaïna en plus vieille, plus fripé et plus prout prout comme dirait l’autre. Cette femme puait l’argent à plein né. Excentrique jusqu’au bout des ongles. Elle lâcha « Vous êtes qui, vous ?» mon regard se fronça un peu plus face à ces paroles. Elle se prenait pour qui elle ! Ma mâchoire se resserra une nouvelle fois et l’étudiant s’empressa de répondre à ma place « C’est un vendeur !» Je haussais mes sourcils, surpris par la réponse de la jeune femme. Un vendeur sérieux shaïna ? putain regarde moi. Je serais même pas capable de rhabiller un pauvre plouc des bas quartier. L’apparence était importante mais j’avais toujours eu un gout très simple pour la simplicité et le naturel. La femme m’examina de haut en bas avec dégoût. Ramène ta fraise la vieille et je te trucide pensais-je. Je l’observais attendant qu’elle lance la phrase de trop. « Et ben, ils ne sont pas très regardant sur le style vestimentaire de leur employés.» Elle était sérieuse la meuf. Shaïna se mit à rire et sans pouvoir me contenir, je lui fis « On pourrait dire pareil des clients ! Sa devait être interdit de porter du bleu avec du jaune !» dis-je en affichant un grand sourire hypocrite avant de me mettre à rire. Prend toi sa dans les dents la vieille. Son regard était aussi noir que celui de Shaïna. Mes yeux se plissèrent faisant l’aller retour entre l’étudiant et l’ancêtre qui s’éloignait petit à petit de moi pour revenir à la chargeur. Les mains pleines de vêtement. Elle me les tendit et fit « Tenez, rangez ça et aider la à lui trouver une tenue descente !» aussitôt partie, je me mis à soupirer. Quelle connasse putain. Impossible que cette femme soit la mère de shaïna. C’était un vrai démon. Mes mains étaient rempli de vêtement et mon regard recroisa celui de l’étudiant. Elle semblait ravie et conquis par la position que venait de me donner cette femme. J’avais l’air d’un putain d’abruti et ma fierté venait tout juste d’être attaquer. La blonde se mit à rire de bon coeur et un grognement s’échappa de ma gorge. J’avais envie de la tuer, de lui enrouler une putain de manche autour du cou pour se foutre autant de ma gueule. « T’as entendu la dame, va remettre ça en rayon ! Et ne te sens surtout pas obligé de rester t’as fait assez de dégâts comme ça.» mes sourcils se froncèrent et d’un geste vif. Je laissais tomber les vêtements par terre. La merde ! Allez vous faire avec vos conneries. La plupart des clients se tournaient vers moi surpris de voir autant de remue-ménage autour d’eux. Fermement j’attrapais le bras de shaïna et lui fis : « Tu as entendu la dame ?! j’ai une tenue à te trouver !» dis-je en l’emmenant avec moi vers la cabine d’essayage. Je pris la robe blanche qu’elle regardait avant mon arrivé. J’entrain précipitamment dans la cabine prenant soin de ne pas attirer l’attention sur nous. Elle était devant moi et d’un geste rapide et sauvage je venais de la pousser dans la cabine. Refermant derrière moi le rideau. Nous étions enfin seule ! Parfait ! « On en était ou avant que cette connasse ne débarque ?! » dis-je en posant le vêtement sur le porte manteau qui se trouvait à l’intérieur de la cabine. Je ne bougeais pas. Mon regard s’attarda sur ces courbes. « Tu oublies beaucoup de chose Shaïna !» dis-je en m’approchant vers elle. Mon regard était insistant et sauvage. « Tu oublies que c’est toi qui m’a fait bander, c’est toi qui voulait que je te prenne avant même qu’on arrive dans ma piaule, c’est toi qui voulait que je te caresse. Tu voulais beaucoup chose, je ne t’ai forcé à rien du tout !» dis-je en ignorant encore le pari qui trônait au dessus de nos têtes quand nous avions baisé ensemble. Ce pari était une vrai merde, une merde dont je voulais me débarrasser le plus rapidement possible. Elle recula et se colla contre le miroir. « Essaye cette robe ! Elle t'irait bien » dis-je en changeant de sujet et en m’arrêtant à quelque mettre d’elle. Retient toi putain Gauthier !

“True love is usually the most inconvenient kind.”  

Shaïna savourait sa petite victoire. Elle savait pertinemment qu'elle n'allait pas rire bien longtemps donc autant en profiter. Voir Gauthier aussi démuni n'était franchement pas désagréable, pour une fois elle semblait avoir l'avantage sur la situation. Bon, il avait parlé comme une merde à sa mère mais elle le méritait amplement. C'était bien fait pour cette vieille mégère. La blondinette était satisfaite de cette scène. Ses pommettes étaient rosées et un doux sourire ornait son visage. Elle lui tourna le dos pour partir à la recherche d'un autre vêtement. Elle savait qu'il allait revenir à la charge, finalement, ça lui plaisait. Comme un prédateur ne quittant pas sa proie des yeux, elle jubilait à l'idée qu'il avait cherché à la retrouver durant ces deux semaines. Avait-il pensé à elle ? Pas mal de questions se bousculaient dans sa tête. La Cabot semblait déjà oublier le comportement immonde qu'il avait pu avoir envers elle. En fait, c'était bizarre. Elle lui en voulait énormément mais dans un sens, elle était flattée de le voir débarquer pour la retrouver. Gauthier avait vu sa photo Instagram et n'avait pas mit longtemps avant de venir la rejoindre. C'était aussi flippant que séduisant. Son regard se posa sur quelques habits, elle n'osa pas le regarder. Mais bon, c'était sans compter sur un Bushnell en pleine forme. Le jeune homme lui attrapa le bras et la força à avancer. « Eh ! » râla-t-elle avant d'essayer d'enlever son bras de son emprise. Mais Gauthier serrait trop fort et avec sa force de mouche, elle n'irait pas bien loin. La belle blonde fronça les sourcils et n'eut pas d'autre choix que de marcher en direction des cabines. « Qu'est-ce-que tu fais ? » grogna-t-elle entre ses dents. Elle ne voulait pas ameuter les snoobinardes présentes dans le magasin, elle ne voulait pas non plus que sa mère les suive. Non, Shaïna ne pourrait pas expliquer le comportement de Gauthier. C'était pas plus mal qu'il l'emmène à l'écart, ils allaient pouvoir parler, loin des regards indiscrets. « Mais tu m'fais mal ! » chouina-t-elle en espérant qu'il la lâche une fois arrivé devant les cabines. La belle blonde s'arrêta de marcher mais, poussé dans son élan, Gauthier la fit entrer brusquement dans une cabine avant de fermer le rideau derrière lui. Shaïna lui lança un regard noir. Il voulait faire son malin, son dominateur, il ne savait faire que ça. Il lui balança un premier pique, évidemment, elle s'y attendait un peu. Il n'allait pas lui parler tissu et vêtement. Elle leva les yeux au ciel et croisa les bras. « Tu m'saoul Gauthier ! » lança-t-elle sur un ton neutre. Hors de question qu'elle lui dise qui était réellement cette femme, non. Ce type était complètement cinglé et risquait de foutre la merde dans sa famille. Déjà que Shaïna avait du mal à supporter Éléonore, elle vivrait très mal une énième crise d'autorité de sa part. La Cabot essayait de soutenir son regard mais c'était difficile. Il la perturbait et le savait pertinemment. Elle dû plisser les yeux pour éviter de détourner son regard. Bordel qu'il était beau. Une vague de chaleur vint soudainement l'envahir lorsqu'il prononça ces quelques mots. Elle se pinça les lèvres et vint rougir allègrement, en oubliant presque l'effet que ses paroles crus avait sur son organisme. Sa gorge se noua et elle déglutit avec difficulté. Machinalement, Shaïna se recula de quelques pas pour échapper à sa manipulation mais étant dans une cabine close, c'était peine perdue. Elle ne répondit pas. Son dos vint effleurer le miroir glacial, la ramenant à la réalité. La blondinette ouvrit les lèvres pour parler mais aucun son de sortit de sa bouche. Finalement, elle détacha son regard et baissa légèrement la tête. « Tu mens ! » répondit-elle faiblement. Elle avait honte d'elle car c'était la vérité. Gauthier avait amplement raison sur ce coup-là. Elle l'avait cherché et s'en souvenait très bien. Elle gardait en mémoire la liberté et l'envie qu'elle avait pu ressentir ce soir là. C'était indescriptible. Dommage que tout ceci ne soit l'oeuvre que d'un pari débile entre mecs. Shaïna releva la tête en le voyant s'approcher, elle ferma les yeux en le sentant de plus en plus proche. Il s'arrêta non loin d'elle. La Cabot semblait avoir arrêté de respirer, elle voulait et refusait qu'il la touche. C'était tellement contradictoire. Lorsque Gauthier lui demanda d'essayer la robe, elle ouvrit les yeux avant de froncer les sourcils. Non, hors de question. Elle décroisa les bras et pencha la tête légèrement sur le côté. C'était trop facile de changer de sujet et d'ordonner qu'elle se déshabille devant lui. « Et puis quoi encore ? Tu vas me prendre en photo pour la montrer à tes potes ? » dit-elle plutôt faiblement. Shaïna ne voulait pas que sa mère les entende, elle avait peur que quelqu'un les surprenne. Mais elle était en rage. Comment osait-il la prendre une deuxième fois pour une conne ? Ce mec était minable et son comportement obscène. « T'es un vrai malade ! T'en as pas eu assez, c'est ça ? » grogna-t-elle, hargneuse. « Très bien Gauthier, puisque de toute façon tu ne me lâchera pas tant que je ne l'aurais pas mise, je vais l'essayer ta robe de merde. » lança-t-elle sur un ton mauvais. Shaïna attrapa la robe et vint la défaire du cintre. Elle posa la robe sur le banc derrière elle et vint défier Gauthier du regard. La blondinette posa le bout du cintre sur le torse du beau mâle et appuya de toutes ses forces pour le faire reculer. « Depuis quand les vendeurs matent les clientes dans les cabines d'essayages hein ? Tu attends dehors ! C'est ça ou rien. » dit-elle sur un ton autoritaire mais amusé. L'objet en ferraille ne plia pas et face à une telle pression, il recula. Ravie de voir que ça marchait, Shaïna afficha un large sourire et vint se mordiller la lèvre inférieure. Elle reporta son attention sur le visage dur et fermé de Gauthier. Un frisson lui parcouru le corps. Une fois hors de la cabine, elle posa le cintre en entier contre son torse et recula d'un pas. « Si tu triches, je hurle ! » dit-elle avant de rougir. Elle laissa échapper un petit rire entre ses lèvres et ferma le rideau au nez de Gauthier. Elle attendit quelques secondes en s'assurant qu'il n'entrait pas dans la cabine et commença enlever sa propre robe pour essayer le modèle, plutôt pas mal qu'elle avait trouvé un peu plus tôt. Pour bien le faire languir, Shaïna prit tout son temps pour enfiler la robe blanche. Malheureusement pour elle, la fermeture se trouvait derrière et impossible pour elle de la fermer. Merde. La blondinette sortit une main du rideau et claqua des doigts. « J'ai besoin d'un vendeur pour m'aider à fermer ma robe ! » dit-elle en rigolant. Ouais, elle se foutait clairement de sa gueule. Rapidement, elle enleva sa main et tourna le dos au rideau. Avec un peu de chance, Gauthier remontera juste la fermeture et ne lui causera aucun soucis. De toute façon il était prévenu, au moins geste de travers, elle hurlait.

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Rempli de malice, ce lieux lui donnait des ailes. Elle était agaçante et terriblement excitante quand elle ne se donnait aucune limite. Cette fille était aussi compliqué que moi. Il était difficile de la cerner dans son ensemble. Ce mystère qui l’entourait me rendait accroc. J’avais toujours envie d’en savoir plus sur elle. C’était comme sa, elle m’attirait et son corps n’était pas la seule chose qui faisait que j’étais devant elle aujourd’hui. Courir derrière une fille ne me ressemblait pas. Putain de bordel noooon. Je refermais le rideau derrière moi et la fusilla du regard. Elle croisa les bras contre elle. Mon regard s’arrêta sur sa poitrine qu’elle venait de remonter délicatement sans s’en apercevoir. Son décolleté était sublime. Mon regard se reporta sur son visage et elle fit : « Tu m’saoul Gauthier !» un soupire s’échappa de ma bouche. Ne s’était-elle pas regarder un simple instant ? Etais-je vraiment le seule casse couille dans cette pièce. Son regard soutenait le mien vascillant de gauche à droite. Elle n’arrivait pas à me regarder. Je la gênais et son corps m’appelait presque. Je le sentais. L’air était devenue un peu plus chaud, ces lèvres s’étaient entrouverte comme pour m’appeler à les goûter. Ces nichons s’étaient resserrer dans son étreint, m’offrant la poitrine du siècle et ces jambes flageolaient. Toute ces choses n’étaient pas anodines et ne me trompaient pas. J’étais un putain de prédateur, je ne pouvais pas passer à côté de ces choses. Elle plissa le regard en voyant que je la dévisageais contentant de combler le peu de chose qu’elle me permettait de combler. Mon regard s’arrêta sur ces lèvres qu’elle pinça délicatement. Mon regard se tourna pour éviter de regarder. Qu’elle était chiante à toujours ce pincer les lèvres. J’avais envie de le lui mordre pour qu’elle comprenne le putain d’effet qu’elle me faisait. Ma respiration commençait sérieusement à déconner. Rester enfermer trop longtemps ici et il n’allait plus être possible de me retenir. Plus rien ne me retenait et ne me séparait de mes idées perverses. Elle était devant moi, sobre et clair d’esprit. Aucune pilule ne pouvait entacher son esprit saint. Cette nuit avait été parfaite et même si elle m’en voulait pour cette histoire de pari. Elle le savait. Elle avait prit son pied et son détachement l’indiquait. Son regard vrilla sur le côté et elle fit faiblement. « Tu mens !» mentir ? vraiment. Son regard était baissé. Putain comment pouvait-elle avoir honte quand on repensait au putain de plaisir qu’on avait eu. Elle m’avait fait jouir comme jamais. Elle m’avait fait bander comme jamais. Elle m’avait rendu fou et accroc. Je fronçais les yeux face à son désarroi et sa timidité. Je m'approchais et son visage se releva immédiatement comme pour m'indiquer de rester loin d'elle. « Arrête de te cacher Shaïna ! Tu as kiffer cette soirée, tu l’as kiffer autant moi» dis-je sur un ton plus doux. Bien sûr qu’elle l’avait kiffer cette séance de baise. Elle avait prit son pied autant que moi. Mon regard continuait de la détaillait et son corps était en alerte. Prêt à anticiper le moindre de mes gestes. Elle était tendu comme un string et je me mis à sourire. Pour apaiser un peu cette tension, je lui demandais de mettre cette robe m’offrant pas la même occasion le spectacle dont je rêvais depuis cette fameuse nuit. Elle décroisa les bras « Et puis quoi encore ? Tu vas me prendre en photo pour la montrer à tes potes ?» je me mis à soupirer et lui fis sur un ton tout à fait normal. Ne faisant pas attention au monde qui nous entourait. « même pas en rêve ! J’aimerai pas leur donné envie de te baisé.» dis-je naturellement. Un petit raclement de gorge s’en suivit. On avait du m’entendre mais je m’en fichais. Shaïna rougissait à vue d’oeil et un sourire malin s’afficha sur mes lèvres. Elle était discrète et silencieuse. Elle s’adaptait au condition que je venais de lui infliger. « T’es un vrai malade ! T’en as pas eu assez, c’est sa ?» je me mis à grogner avant d’arborer une grimace. Putain Shaïna ferme ta gueule et enfile cette robe. «Très bien Gauthier, puisque de toute façon tu ne me lâcheras pas tant que je ne l’aurais pas mise, je vais l’essayer ta robe de merde.» un nouveau raclement de gorge se fit entendre et la je ne pu retenir ce superbe sourire. J’avais gagné et en plus de sa j’avais eu le droit à un juron comme pour marquer ma petite victoire. Je lui fis : « Te voilà enfin raisonnable et ceci dit, j’aime quand tu jures comme sa.» Je m’approchais une nouvelle fois d’elle avant d’être arrêter par la ceintre qu’elle appuya sur mon torse. Mon sourire se dissipa et elle fit : « Depuis quand les vendeurs matent les clientes dans les cabines d’essayages hein ? Tu attends dehors ! C’est ça ou rien.» Je lui fis tout aussi rapidement : « Depuis que le vendeur se tape la cliente ! Rhaaan rien de ce que tu caches la dedans» dis-je en montrant son corps « ne m’a échapper. Je connais tout les moindres recoin de ton corps.» dis-je avec un petit sourire et je finis par coopérer en la laissant me pousser en dehors de cette petite espace confiner. Elle était chiante et je fis en râlant : « Franchement putain t’abuse !» Une vieille se tourna vers moi en m’entendant. Quoi ? vient pas me faire chier toi. J’étais frustré. Frustré d’être tenu à l’écart de son corps et de ne pas assouvir le peu de plaisir qu’elle me laissait toucher ou regarder. Elle se plaignit et le temps passait. Tout était très loin et je lui fis : « Bordel qu’est-ce tu fou shaïna ? tu te touches ou quoi ?» dis-je en rigolant légèrement sachant pertinemment que mon langage allait la déranger. Elle avait beau prétendre détester ma manière de parler j’étais persuadée du contraire. Une main sortie du rideau et claqua des doigts. « J’ai besoin d’un vendeur pour m’aider à fermer ma robe !» un sourire d’abruti se dessina sur mes lèvres. Voilà qui était bien plus intéressant et sans me faire attendre. J’entrais de nouveau dans la cabine refermant à la va vite le rideau. « A votre service mademoiselle !» dis-je sensuellement. Elle était dos à moi. Ma respiration se coupa face à beauté qu’elle m’offrait. Ma gorge se serra. Je la contemplais. Je sentais le regard de la blonde à travers le miroir. Elle me dévisageait. Elle était parfait putain. Je m’approchais d’elle pour finalement n’être qu’à quelque centimètre délicatement mes doigts frôlaient la peau de son dos. « Tu m’en voudras pas si je prend autant de temps que toi.» non et à vrai dire il ne lui demandait pas sa permission. Mon pénis me démangeait putain. Ma main remontait le long de colonne vertébrale avant d’arriver à son soutien gorge. Un sourire malin s’afficha sur mes lèvres et mon regard se releva pour la contempler à travers le miroir. Son regard croisa le mien et je lui fis : « Il n’y a pas besoin de soutien gorge avec cette robe.» dis-je avec un petit sourire coquin. Mes doigts desserraient la pression de son sous vêtement. Elle n’avait pas de bretelle, parfaiiiiiiit. Ma main vagabonde se fraya un chemin sur son ventre pour remonter jusqu’à ces seins. Mon corps s’était collé au sien et ma bouche frôlait son oreille. « Regarde comme ton corps me veut shaïna.» dis-je en chuchotant alors qu’elle se cambrait et frottait son postérieur contre ma queue sans s’en apercevoir. « Arrête de bouger ton cul putain sinon je vais finir dans mon caleçon !» Elle fermait les yeux et tout bon raisonnerait s’était envolé. Je lui retirais son sous vêtement prenant soin d’effleurer ces seins. Ses tétons durcissaient contre sa robe. « Tu ne peux pas dire que tu n’as rien ressenti ce soir là.» dis-je en l’embrassant délicatement dans le cou et en ramenant ma main sur son dos. Mes doigts attrapaient la fermeture de sa robe et délicatement je remontais sa fermeture. La robe se referma et je lui fis en restant toujours autant coller à elle. « retourne toi que je te regarde» dis-je en m’écartant d’elle pour pouvoir l’admirer. Elle était sublime putain.