Jules Rosie.

La vie est si courte, il arrive souvent qu'elle nous réserve de bonnes surprises mais aussi également des mauvaises surprises qui peuvent tout changer d'une minute à l'autre notamment comme la perte de personnes proches voir aussi que les personnes à qui l'on tiens terriblement se retrouvent à l’hôpital après avoir fait une mauvaise chute. On a tendance à s'imaginer les pires scénarios alors que ce n'est pas utile mais nous sommes à peu près tous comme ça. La vie peut être bouleverser d'une minute à l'autre sans que l'on puisse contrôler tout ça.

Alors que j'étais tranquillement entrain de rêvasser sur mon lit, je pouvais entendre mon téléphone vibrait plusieurs fois ce qui signifiait que quelqu'un avait cherchait à me joindre. Je regarda tout doucement le nom de la personne qui m'avais appeler, on ne sais jamais ça peux être de la pub ou quelque chose d'urgent comme le fait d'apprendre une mauvaise nouvelle. Le nom de Jules s'afficha et il voulait que je le rappelle vite, je me demande ce qui se passe car je n'aime pas ça... C'est une sacré histoire entre lui et moi car c'est un ami de ma soeur, tout va mieux entre nous car c'était pas si simple au départ mais tout s'est arranger quand il a su le lien qui m'unissait à Anastasia.

Après quelques secondes de conversation et avoir raccroché avec lui, je me leva de mon lit précipitamment manquant de renverser des choses sur mon passage mais je m'en fiche royalement car je dois aller le plus vite possible à l’hôpital pour aller le rejoindre car il s'est passé quelque chose au niveau d'Anastasia... Je ne sais pas pourquoi Ana se retrouve à l’hôpital, je le saurais sûrement en arrivant mais quand il s'agit de ma famille, je fonce car je tiens à ma famille comme à la prunelle de mes yeux, ils sont importants pour moi.

Après quelques minutes de route en taxi, j’arrivais rapidement à l’hôpital pratiquement en larmes ou se trouvais Ana. J'allais m'adresser à l'accueil pour savoir ce qui se passe et ou se trouve ma sœur mais j'aperçus au loin Jules qui est le petit ami d'Ana « Jules » je me mis donc à courir vite pour aller le rejoindre et me réfugiais dans ses bras rapidement. Je m'en fiche ce que les patients voir le personnel de l’hôpital peuvent penser de mon attitude mais tout se qui compte à cet instant est Ana. .

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Se lever, se rasseoir. Tourner la tête à droite, puis à gauche. Aller fumer, puis boire un café. Voilà à quoi se résumait les trois dernières - ou peut-être même quatre - heures. Jules était à l'hôpital, pas pour lui, mais pour Ana, qui était en ce moment même au bloc opératoire. Il n'avait aucune nouvelle et de toute façon, puisque techniquement, il n'était rien par rapport à la jeune femme, ce n'était pas à lui que l'on dirait quoi que ce soit. Les Reynolds seraient les premiers au courant et puis après, ce serait à lui d'aller les rencontrer pour en savoir plus. Heureusement qu'il connaissait les deux soeurs de son amie d'ailleurs, parce qu'il ne se voyait pas trop expliquer aux parents qu'il était celui qui n'avait pas su prendre soin de leur fille. Pour le moment, il était seul dans les couloirs à se morfondre sur son sort ou plutôt, celui de la blonde et à revivre la scène dans sa tête, encore et encore. Il n'avait rien d'autre à faire, de toute façon. Le temps lui semblait tellement long et les minutes, interminables. Ana était en vie, c'était tout ce qu'il savait. Mais dans quelles conditions serait-elle à son réveil ? C'était ça, qui lui faisait peur, qu'il redoutait tant. Lâchant un soupire, le mather se releva finalement, ressentant le besoin d'aller fumer dehors. C'était au moins la cinquième cigarette qu'il s'envoyait en si peu de temps, mais peu importe, personne n'était là pour le sermonner, de toute façon. Enfin, peut-être que si, finalement, puisque son regard se posa sur une petite blonde alors qu'il se dirigeait vers la sortie. Le mather n'eut même pas le temps de faire quoi que ce soit que la demoiselle se trouvait déjà dans ses bras. Les câlins, c'était pas trop son truc, pas du tout même, mais il s'agissait de la petite soeur d'Ana, alors il n'allait pas la repousser. C'était lui qui l'avait appelée d'ailleurs, pour le rejoindre ici, mais il n'aurait pas pensé qu'elle le ferait aussi vite. Et s'il ne s'était pas très bien comporté avec elle au début, avant de savoir qu'elle portait le même nom que son amie, maintenant c'était différent. "Elle est toujours au bloc." lâcha-t-il en se desserrant de son étreinte pour la regarder. "Je n'ai pas encore eu de nouvelles." Et pour maintenant, il ne croyait plus en recevoir, de toute manière. À moins que la carte de la petite soeur en pleurs ne fonctionne, peut-être.

Jules Rosie.

Le temps dans le taxi me semblait durer une éternité, je voulais être au prêt des miens le plus vite possible car Ana a besoin de moi. Elle a besoin de sa petite sœur qui l’aime plus que tout au monde et qui lui veut du bien… A peine sortit hors de la voiture que je me mis en marche direction l’accueil mais mon geste fut stoppé par l’apparition de Jules, il m’avait averti de ce qui s’est passé. Je me mis soudain à courir vers lui et me jetais dans ses bras, à ce moment je m’en fiche royalement s’il n’aime pas les câlins car j’ai besoin d’être réconfortée au niveau de l’état de ma sœur.

Des larmes coulèrent sur mes joues de nouveau et quelque part au fond de moi-même si je ne viens que d’arriver, j’ai envie de taper partout pour avoir au plus vite des nouvelles de ma sœur chérie. Il est hors de question que j’attende plusieurs heures bloqué ici pour que l’on me dise au final qu’ils n’ont rien pu faire pour elle… Je commençais à m’imaginer les pires scénarios tout comme mes parents je suppose quand ils ont dû apprendre la nouvelle, je me doute bien qu’ils sont revenus exprès du Japon pour voir Ana, en même temps il s’agit de leur fille, leur petit amour. « D’accord… » Je séchai tout doucement mes larmes même si des petites larmes s’échappèrent un peu, ça ne sert rien de paniquer quand on ne sait rien sur l’état de ma sœur. « Je suppose que mes parents ne vont pas tarder à débarquer… je leur expliquerais ce qui s’est passé si tu veux »

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Ce n'était pas trop le genre de Jules habituellement d'être celui qui rassurait les autres, les prenait dans ses bras et leur disait que tout allait bien se passer. En fait, ce n'était même pas du tout son genre. Mais pourtant, en voyant Rosie débarquer et courir vers lui, son seul réflexe avait été de lui tendre les bras, comme un grand frère le ferait dans une situation comme celle-ci. Depuis qu'il savait que la blonde était la petite soeur d'Ana, le mather s'était donné pour mission de veiller sur elle et de la protéger, comme s'il s'agissait de sa propre soeur. C'était étrange, il ne savait pas trop pourquoi cette idée lui était venue à l'esprit mais pourtant, à la seconde où il avait su qui elle était, le jeune homme avait cessé de la considérer comme une fille parmi tant d'autres. Et ce soir encore plus, alors qu'il n'y avait qu'eux, qu'ils ne pouvaient compter que sur l'autre pour... se soutenir ? Garder le moral ? Non, le moral, Jules ne l'avait pas de toute façon. Mais la douceur et l'innocence de la demoiselle l’apaisait puisque depuis la chute, le calme qui régnait habituellement chez le jeune homme avait laissé place à de la colère. "Ouais, ce serait mieux." lâcha-t-il en remarquant que ses yeux étaient rouges et humides parce qu'elle avait pleuré. Lui ne faisait pas partie de la famille, n'était qu'un inconnu aux yeux des parents d'Ana alors non, il ne ressentait pas tellement l'envie d'aller se présenter aux Reynolds et de leur raconter ce qui s'était passé. Ils le considéreraient sûrement coupable de cet accident en plus de ça, alors pour une première rencontre ce n'était vraiment pas terrible. "Tu veux qu'on aille s'asseoir ?" Bon, il était censé aller fumer à la base mais il n'était pas sûr qu'Ana serait très heureuse d'apprendre qu'il avait initié sa petite soeur à fumer. Peut-être qu'un jour il essaierait parce que cette idée lui semblait assez amusante, mais pas aujourd'hui, ce n'était pas le moment.

Jules Rosie.

La présence de Jules auprès de moi me rassure pas mal, je suis ravie au fond de moi qu’il soit là même si la situation n’est pas facile du tout en ce moment notamment en raison de l’hospitalisation de ma sœur Anastasia…. Avec mes parents ainsi qu’avec Denitsa, nous risquons de parler japonais un peu afin de pouvoir discuter entre nous de la situation et aussi sans doute personne ne comprendrait ce que nous pourrons dirons hormis si quelqu’un parle japonais dans le coin. Je ferais tout pour défendre Jules car au moins, il est resté avec Ana, ce n’est pas comme s’il l’avait laisser sur les lieux voir ici sans rien dire mais aussi, c’est lui qui m’a prévenu de venir à l’hôpital le plus rapidement possible. S’il n’avait pas été là, qui l’aurais fait…sans doute une personne inconnue à la situation qui ne saurais pas comment me rassurer. « D’accord » Il fallait sans doute mieux qui discute avec mes parents après tout je ne suis plus une petite fille, j’ai le droit à la parole comme tout le monde et j’ai mes propres opinions sur certaines choses voire certains faits. Je pouvais voir le jeune homme en train de me regarder tout doucement sans doute pouvait-il voir que j’ai pleuré, je n’ai pas honte en même temps qui serais heureux dans cette situation pareille ?? personne je pense.

C’est sûr qu’Ana n’est pas morte mais elle a bien été toucher pour le moment, nous n’avons aucunes nouvelles des médecins je suis prête à attendre en compagnie de Jules après je comprendrais qu’il veuille partir de cet endroit qui est l’hôpital. « Oui, s’il te plait » je n’allais pas rester debout tout le temps car à mon avis, je n’allais plus tenir debout…. Avec Jules, nous nous dirigions vers la salle d’attente des personnes y étaient déjà présentes mais il restait suffisamment de sièges pour nous deux, je me mis à hocher de la tête en direction des personnes comme pour dire Bonjour. Après s’être assis, je pouvais souffler un peu mais je pense que je pourrais souffler un peu plus quand nous aurions des nouvelles de ma sœur « Je tiens à te remercier d’être là, je pense que je n’aurais pas apprécier la présence d’autres personnes… surtout en ce moment »

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