J'avais toujours aimé les animaux, j'étais du genre à donner du pain aux écureuils, à m'émerveiller devant des petits oiseaux, j'étais l'amie des animaux. C'était d'ailleurs ce qui m'avait fait aller dans la Quincy House lors de mon arrivée à Harvard. J'avais toujours eu envie d'avoir un chien, un dalmatien, j'étais fan de ces bêtes là et après une longue réflexion je m'étais enfin décidée. J'arrivais au refuge de Cambridge, heureuse et pleine d'amour pour mon futur nouveau compagnon. J'entrais dans le refuge et déjà les miaulement et aboiement de désespoir me fendaient le coeur en deux, si j'avais pu, si j'avais eu la place, je les auraient tous pris.

Je crois que j'ai toujours voulu avoir un animal de compagnie. Déjà étant enfant, je passais mes journées à parler d'animaux à ma grand mère, mais à coup sur, si j'avais eu un chat ou un chien, mon père l'aurait tué pendant mon sommeil. Alors, aujourd'hui, n'ayant pas grand chose à faire, j'ai décidé d'aller à l'animalerie de Cambridge, histoire d'aller voir un peu ces animaux. A peine entrais-je, que je croisais le regard d'un chaton, qui me fendait le coeur. J'ai toujours été peinée par ces endroits, peu accueillants, et si j'avais pu j'aurais sauvé toutes ces pauvres bêtes. Non loin, une jeune fille blonde semblait aussi blessée que moi en regardant les animaux. Je me risquais à m'approcher, regardant le chien qu'elle observait. « Ca donne envie de tous les sortir de la, n'est ce pas ? » murmurais-je calmement, jetant quelques regards autour de moi pour vérifier si aucun membre du chenil ne me regardait de travers.

J'avais remarqué ce chien, il était beau, c'était le chien de mes rêves, un dalmatien, grand, beau, élancé, je voulais le sortir de cette cage et j'allais le faire quitte à y verser la somme. Une fille s'approchais de moi, elle avait l'air toute aussi touchée par les animaux, je l'avais déjà croisée à Harvard, je ne la connaissais pas mais je savais qui elle était. Le président de ma maison sortait avec elle, « Ca donne envie de tous les sortir de la, n'est ce pas ? » je regardais autour de nous, personne, Tellement, surtout lui, il est tellement beau et à l'air tellement malheureux lui dis-je en pointant le dalmatien du doigt J'comprends pas qu'on puisse les laissés comme ça, faut vraiment être sans coeur

Ce petit dalmatien semblait tellement triste, ça me fendait tout simplement le coeur. Tellement, surtout lui, il est tellement beau et à l'air tellement malheureux me répondit alors la jeune fille, alors que je venais de lui dire que ça faisait mal au coeur de les voir comme ça. Elle pointa le dalmatien du doigt, et je me penchais près de lui, plaquant la paume de ma main sur le grillage. Immédiatement, le pauvre animal vint coller son museau à ma paume, en quête d'affection. J'comprends pas qu'on puisse les laissés comme ça, faut vraiment être sans coeur Je soupirais et hochais la tête. « Hélas, pour eux c'est qu'un gagne pain.. » Dis-je en levant mon regard vers la jeune fille, avant de tourner la tête vers le chien qui nous regardait, une lueur d'espoir dans les yeux.

Je me rapprochais de la cage où le chiots nous regardait avec des petits yeux, je m'accroupissait à côté de la jeune femme blonde et passais deux doigts à travers la grille. Le chiot approchais sa tête, je tentais de le grattouiller tant bien que mal. « Hélas, pour eux c'est qu'un gagne pain.. » cette dernière phrase me retournait le coeur, comment pouvait-on. J'pouvais peut-être passer pour la Brigitte Bardot américaine du 21ème siècle, mais j'aimais les animaux, c'était un fait ! J'aimerais tellement pouvoir tous les sortir d'ici, leurs trouver des maîtres aimant, si j'avais la place je les prendraient tous avec moi.. seulement à Harvard j'avais pas vraiment la place, j'avais seulement une chambre dans la Mather House, c'était tout bonnement impossible.

Le pauvre petit chiot venait tant bien que mal recueillir l'affection que la jeune femme ainsi que la mienne, et ça me fendait totalement le coeur. Jamais je ne pourrais travailler dans un endroit comme ça, sachant que certains chiens ne sont jamais adoptés, et terminent leur vie seuls. J'aimerais tellement pouvoir tous les sortir d'ici, leurs trouver des maîtres aimant, si j'avais la place je les prendraient tous avec moi.. Je soupirais à nouveau en hochant la tête, oh que moi aussi si je le pouvais je les prendrais tous avec moi, hélas jamais on ne me laisserait prendre autant d'animaux dans ma chambre chez les Lowell, et surtout, jamais je n'arriverais à tous les gérer. « Faudrait organiser une journée spéciale pour les animaux à Harvard, un chien par étudiant ça peut le faire non? » Comme si c'était possible ... Je souris tristement. Le petit dalmatien vint placer son museau sous la main de la blondinette, comme en quête de ses caresses.« Je crois que tu lui plais. » Dis-je alors avec un petit sourire en le pointant du doigt.

« Faudrait organiser une journée spéciale pour les animaux à Harvard, un chien par étudiant ça peut le faire non? » cette fille venait d'avoir une idée fabuleuse, j'imaginais déjà ça, de plus je savais que si j'en parlais au quincy avec qui j'avais toujours gardé contact ils seraient partant. J'souriais en la regardant j'pense pas que ça gène quelqu'un si on organise ça avec le refuge, au contraire.. j'sentais des léchouilles sur le bout de mes doigts à travers la grille « Je crois que tu lui plais » j’acquiesçais en souriant, il m'plaisait bien aussi, si j'prenais pas tout les chiens du refuge, j'pouvais au moins prendre celui-ci il est tellement beau, j'crois que j'vais le sortir d'ici, faute de pouvoir tous les sortir..

J'avais balancé cette idée tout à fait au pif, il faut l'avouer, mais apparemment, cela sembla plaire à la jeune femme qui répondit : j'pense pas que ça gène quelqu'un si on organise ça avec le refuge, au contraire.. Je hochais la tête, approuvant ses paroles. Après tout, ce n'était pas un trafic de drogue qu'on voulait organiser, mais aider de pauvres animaux à trouver un refuge pour quitter cet endroit triste. Je reportais alors mon attention vers le dalmatien qui semblait captivé par la blondinette à mes côtés. il est tellement beau, j'crois que j'vais le sortir d'ici, faute de pouvoir tous les sortir.. J'esquissais un sourire en coin. « Excellent choix, vu qu'il y a déjà une certaine alchimie entre vous deux visiblement ! » Je ris légèrement en voyant l'animal remuer du derrière avec un air enjoué. Se pourrait-il qu'il ait compris les paroles que nous venions d'échanger ? Je me tournais vers la jeune femme, me rendant compte que je ne connaissais même pas son prénom. « Au fait, je suis une vraie malpolie d'aborder les gens sans me présenter : Moi c'est Roxanna. »

J'etais toujours partante pour aider les animaux, c'est sand oute pour ça que quand j'étais arrivée à Harvard c'est la Quincy House que j'avais intégré et d'une chose à une autre je m'étais retrouvée chez les Mather, je n'expliquerais pas le pourquoi du comment, c'est pas le moment. L'idée de la jeune femme blonde paraissait être lancée comme ça mais cette idée me plaisait, pouvoir donner un peu de mon temps a des bestioles si mignonne pourrait faire en sorte que je me sente bien, pourrait me donner l'impression de servir à quelque chose même si au fond ça pouvait paraître égoiste. Je fixais le dalmatien en souriant, il remuait la queue, comme si il avait tout compris. « Excellent choix, vu qu'il y a déjà une certaine alchimie entre vous deux visiblement ! » je tournais la tête vers elle en souriant, il n'y a aucun doute, oscar et moi c'est pour la vie, lui dis-je avant d'éclater de rire, je venais tout juste de lui trouver un nom, nom qui lui allait à ravir ! « Au fait, je suis une vraie malpolie d'aborder les gens sans me présenter : Moi c'est Roxanna. » je tournais la tête une nouvelle fois vers elle ne t'en fais pas va, je crois que nous sommes aussi impolie l'une que l'autre, moi c'est Marloes. Dis moi, si je me trompe pas c'est bien toi la petit ami de Jude, l'ancien président des Mather ?