Stay calm and cool
— Wadionante

Un long vol pour rentrer le temps d'un week end. C'est l'inconvéniant quand le boulot nous appel même en vacance mais pour Dante Basini c'est un peu une habitude c'est le prix à payer quand on a de la famille dans la mafia italienne, qu'on y est sois même, on s'y fait, on fait juste avec, tout simplement parce qu'on a pas le choix. Dans les familles comme celle là, on avance en famille, on vit avec la famille et on meurt pour la famille. La mafia est le poison de sa vie mais depuis le temps, il fait tout bêtement avec ... Alors le voila. Demain, il doit voir du monde, demain, les affaires reprennent, demain il s'en chargera, mais là, déjà, il a autre chose à faire. Il passe chez lui après être rentrée de l'aéroport avec un chauffeur de taxis incompétent. Une douche rapide, une chemise de marque, un costume d'une marque luxueuse italienne fait par un tailleur sur mesure, des chaussures à la mode italienne, oui Basini porte sur lui le made in italy. Fier de son pays. Fier de sa nation, il a la classe connue des italiens. Un coup de parfum, un coup de rasoir histoire d'être frais, il attrape les roses roses qu'il a acheté pour Briony à l'aéroport et les clefs de sa jaguar, car oui, Dante Basini aime les voitures de luxes et celle là c'est son bijou. Il descend en bas de chez lui et monte dans sa voiture et retrouve son sourire : ah il reprend des habitudes qu'il a depuis toujours, entendre le moteur ronfler, savoir qu'il va pouvoir booster le moteur. Il est tard, 21 heure 30, mais il a prévenu Briony par message qu'il arrivait dans 10 minutes, comme ça, elle sera prête, ils pourront partir tranquille. Finalement, son habitat est proche du sien, qui est vide pour le summer camp, si elle veut y rester longtemps, elle peut, elle y sera tranquille, personne n'y vient, il y a tout là bas, tout ce dont elle peut avoir besoin. Et pour Dante le canapé sera bien assez confortable. En plus, sa colocataire, Kyla est à l’hôpital, donc elle ne risque pas de rentrer maintenant ... Surtout qu'elle a prévu de vivre avec Cole ... M'bref, à peine le temps de penser, que le voila devant l'adresse de la jeune femme et son compagnon, ou ancien compagnon, à vrai dire, il s'en tape un peu, il connait pas ce gars, il s'en fou, surtout qu'il vient de faire un sale coup à sa copine enceinte, alors pour Dante, il n'a pas grande importance, il vient, il récupère Briony et c'est amuse toi bien gars. Il se rend devant la porte, il est calme loin d'être stressé, même si c'est le gars qui ouvre, ça change quoi ? Rien. Absolument rien. Il restera calme et il appellera Briony. Il est serein. Les fleurs dans une main, de sa main libre, il cogne contre la porte et attend patiemment qu'on lui ouvre. C'est une de ses qualités : l'italien est patient. Il reste calme. Il reste impassible, sauf dans certains contexte qui lui fait monter la pression mais là, ce soir, il ne compte pas s'énerver.

@Briony Silver @Wade B. Forbes

Stay calm and cool
— Wadionante

Vivre une semaine avec Wade en sachant qu'il m'avait trompé, ça me faisait du mal, c'était même horrible. Car même si on essayait de traîner ensemble le moins possible dans des moments similaires, c'était obligé qu'on se croise forcément, rien que le soir. Des contacts étaient obligés, tout comme des paroles, des échanges. Il fallait faire comme si tout allait bien pour éviter que ça parte en dispute mais je n'arrivais pas à oublier les images que j'avais en tête suite aux révélations de Wade, mais également aux SMS d'Ivy. Je les voyais en train de s'embrasser, en train de se toucher, en train de coucher ensemble, en train de se désirer, coincés dans cet ascenseur. Ca me rendait folle. J'avais envie de tout envoyer chier, de partir loin d'ici puis ce ventre me ramenait à la raison. Ce bébé qui était encore au chaud, à l'abri de tous les malheurs de ce monde, qui ne se doutait même pas des relations conflictuelles entre ses parents et qui avaient même mené à une rupture. Enfin un break plutôt. C'était compliqué ce que j'avais proposé à Wade comme arrangement. D'un côté, on était ensemble car on allait continuer à vivre ensemble pour que le bébé ait ses deux parents. De plus, je pouvais le surveiller comme ça, il allait pas aller voir ailleurs tous les soirs de cette façon si j'étais dans le coin. Mais de l'autre côté, je refusais qu'il me touche. S'embrasser.. c'était rare. Pourtant, on restait un couple alors autant préserver ce genre de gestes.. bref, c'était bizarre. Anyway, ce soir, j'allais pouvoir me détendre. J'avais des amis présents, des amis qui étaient prêts à tout pour me soutenir. Parmi eux, Dante. Dante avec qui ma relation était très bizarre mais ce qui comptait était le fait qu'il était présent pour me sauver un peu de la toxicité de l'appartement. Et qu'il allait faire rager Wade. Ca aussi, c'était pas mal cool. J'pensais pas que je pourrais rentrer dans ce jeu mais le mather m'avait tellement fait mal et blessée que j'en avais rien à foutre actuellement. J'étais en train de me préparer pour soutenir, avec mon sac déjà posé sur le lit, quand on toquait à la porte. Un sourire en coin se dessinait sur mes lèvres. WAAAADE, tu peux aller ouvrir ? Merci bien. Vas voir qui m'emmène ce soir loin de toi. Regardes ta femme partir avec un autre.

Stay calm and cool
— Wadionante

Assis dans le canapé je faisais quelques accord sur ma guitare, tentant une nouvelle compo que j’avais en tête ses derniers temps, mais sans grand succès. Je raturais ma tablature, recommençai une fois, deux fois, toujours plus insatisfait de ce que j’étais en train de faire. Je faisais de la merde, j’avais la tête ailleurs. Et je savais bien pourquoi. Soupirant un grand coup, je finissais par abandonner ma guitare à côté de moi et attrapai mon téléphone pour m’avachir contre les coussins. J’entendais Bri à l’autre bout de l’appartement, et quand je voyais notre situation actuelle, j’avais l’impression d’avoir encore plus le moral au fond, au fin fond du trou là. Non nous n’étions pas vraiment séparés, on était en « break ». Terme que j’avais toujours trouvé ridicule avant de le vivre. On était ensemble, mais sans l’être. On était là, au même endroit. On parlait, mais la distance invisible qu’il y avait entre nous était palpable. Je m’en voulais pour ce qu’il s’était passé. Mais le pire, c’était que je ne savais pas au fond de moi si j’aurais pu l’éviter. Si j’avais repoussé Ivy, nous nous serions peut-être à nouveau retrouvés dans une situation similaire par la suite et.. et quoi ? Est-ce que j’aurais résisté à ses avances ? A ce désir que j’avais pour elle au fond de moi ? Je savais pas, je savais plus. La seule chose que je savais c’est que j’étais amoureux. J’étais amoureux de cette fille que je voyais passer à côté de moi sans me regarder, dont ses seuls regards me renvoyaient la déception que je lui inspirais. Ce que j’avais perdu aussi. Tout ça avec un simple baiser. Mais c’était déjà trop. Ajoutez à ça le départ d’Emma, et j’étais réellement en pleine déprime. Je n’avais rien dit à Briony, c’était pas la peine. Ca se trouve, ça rajouterait même de l’huile sur le feu. Mais j’étais dégoûté. Et triste aussi. Elle me manquait putain. Comme Briony. Ma Briony me manquait à cet instant présent. Sans vraiment m’en rendre compte, j’étais allé sur un site internet de recherche de prénom pour bébé, pianotant sur mon téléphone pour en sélectionner quelques uns quand quelqu’un sonna à la porte d’entrée. C’était qui ça ? J’étais déjà en train de me redresser quand Briony me gueulait d’aller ouvrir. Sans répondre, je me dirigeais vers la porte et l’ouvrais.. pour tomber nez à nez avec un mec qui tenait un bouquet de fleurs dans ses mains. Wtf ? C’était qui ce gars ? Je fronçai les sourcils en voyant qu’il c’tait limite fait beau le con. Il se trompait d’adresse le gars, pas possible. Ou alors il cherchait vraiment la merde. C’est pour quoi ? demandai-je calmement, bien qu’ayant toujours les sourcils froncés.