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I LOVE HARVARD
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    You should be scared of me - Noaline
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    Lien du postMer 20 Juil 2016 - 23:14
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    Cigarette à la main, lumière éteinte. Elle reste assise dans le pénombre, seul le rougeoiment de l'objet meurtrier trahissant sa présence. Elle attends, sagement. La suite de Noah. Elle vomit à la gueule de tout ça, déteste cet endroit. Puis elle l'a bien saccagé en l'absence de l'hautain. Furie incontrôlable qu'elle est. Retourner les meubles, vider les placards, casser les objets. Tornade ambulante qu'elle est. Repue, c'est dans le calme le plus total qu'elle guette son arrivé. A double tranchant. Pétage de plombs à l'horizon. Princesse enlève l'élastique qui lui retient les cheveux, les laissent tomber en cascade sur ses épaules dénudés. Come on Noah, viens voir ce qui t'attends. Elle écrase la cigarette sur la moquette, laisse l'empreinte noircit de ses méfaits et sourit. Folle ? Peut être qu'elle l'est. Sûrement en fait. Elle se réjouit d'avance de la venu de l'idiot. Se plaît à imaginer ses mots, sa colère, sa violence. Princesse se redresse, glisse à travers la suite, allume la boîte à musique laissant un air rock envelopper la pièce. Fredonne, tournoie sur elle même, rit de ses actes. Princesse à des problèmes, tout le monde le sait. Et elle sort le pochon, fait tomber la poudre sur la table, tasse le tout pour faire des lignes. Cocaïne mon ami. Le déclic de la porte résonne à ses oreilles et elle sourit de plus belle. Admire les dégâts qu'elle fais dans tes lieux, c'est les même qu'elle fera chez toi. Princesse se bouche une narine, inspire la poudreuse et se redresse tout sourire. Y a eu un petit incident qu'elle glousse tournant autour de lui. Un petit qu'elle dit, minimise les choses comme toujours. C'est drôle, ça l'amuse. Elle découvre son visage, tente d'y déceler quelque chose. Tout, n'importe quoi. Elle s'en fiche au fond. Faudra appeler le service d'étage. C'est à ça qu'ils servent de toute façon.

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    Lien du postVen 22 Juil 2016 - 19:51
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    ✧ Suite d'enfer. ✧Méline & Noah


    On s’habitue à l’orage. Je crois qu’on s’y habitue. Quand il s’installe là, sous votre toit, qu’il ne laisse aucun répit. Quand il devient si soutenu que son mouvement vous parait être la normalité. On s’habitue. A ses tornades, ses coups de fouet, vos membres liquéfiés quand il vous défie de frapper encore. Quand il se lève, mange et dort dans votre lit. On s’y habitue. Avec une morosité terne, comme un coin d’enfer au milieu du désert, un secret inavoué tant il fait honte à regarder. On s’habitue, on finit par se complaire. De cette situation singulière, de son visage blafard, de sa voix rouillée. Je n’avais toujours aucune idée de son prénom. Une intuition soutenue de la voir porter celui du diable. Aucune idée de qui elle est.  Ni de comment j’allais m’en débarrasser. Ni duquel de nous deux finirais par fléchir. Je la détestais. Et je commençais à la connaitre par cœur. Ses gestes, son air malicieux, ses yeux quand elle s’énerve, même l’odeur de son parfum. Tout d’elle empestait ma suite et mon crâne et je me pliais aux exigences du jeu sans me plaindre à voix haute. Hors de question de lui faire sentir ma lassitude, mon agacement, ma colère.  Hors de question de la laisser gagner. Elle était là, tout le temps. Et la seule chose qui me rassurait était de savoir que c’était réciproque. Moi aussi, j’étais là tout le temps. Alors mes yeux sombres, mon sourire narquois, mon parfum sucré, tout ça aussi commençait par l’habiter. Des hauts le cœur et des ratés, néanmoins, on poussait avec une acuité subtile les barrières du dégout. Comme si le pathos était mort, que l’horreur elle-même s’embrassait de ses lèvres ensanglantées. L’horreur se masturbe quand elle nous regarde, c’est certain. Elle me dégoute de plus en plus et je la dégoute de plus en plus. Pour autant, on ne lâche pas. Pauvres sots lancés dans leur querelle stérile, onanisme des égos. Et ce soir encore, je rentre chez moi avec la certitude de la trouver encore et toujours plantée là. Quelques verres dans le nez, allons, c’est l’été, il faut bien décompenser. Une fille à mon bras. Juliette, Julia ? Je n’en sais rien, je m’en fiche. Sage ne donne plus aucune nouvelle depuis la ballade nocturne, et moi, insipide et lâche fragment de chaire, je comble les heures de plaisirs aussi futiles qu’ennuyeux. Je baisse la poignée, pousse la porte, la blonde à mes côtés rit à voix haute. Ce qu’elle m’agace, elle et ses manières de pimbêche inutile. J’entre dans la suite et m’arrête un instant. L’ouragan, encore. Je m’arrête pour ne pas hurler, pour ne pas m’arracher les cheveux, pour ne pas l’étriper. Je m’arrête pour calmer la boule de nerf en fusion qui me brûle la gorge, mes dents qui grincent et mes muscles qui se contractent. Je m’arrête pour balayer d’un coup de poing l’image affreuse de mon aversion à l’égard de la poupée. Je m’en fous, je m’en fous, allez Noah, répète, je m’en fous. Y’a eu un petit incident qu’elle me dit. Je ne bouge pas. « Oh, je peux en avoir aussi ? », dit tout enjouée la pauvre gamine ramassée dans le bar en se précipitant vers poupée, « Toi, attends-moi dans la chambre ». Elle boude, trépigne, et je lui lance un regard sévère. Vulgaire objet, obéis quand je te parle. Elle s’exécute. Je reste encore figé. Mes membres ne répondent pas. Elle ose taper de la coco ici, je méprise la drogue et les droguées. Et mon œil droit ripe sur un cadre photo au sol éclaté. Je m’en fous, je m’en fous, dis le encore Noah, plus fort : « Je te laisse t’en occuper, j’ai du pain sur la planche ». Voix taciturne, faux sourire narquois, forcé, pour faire comme si de rien n’était. J’enjambe un tas d’affaire à mes pieds avant de balancer ma veste sur la table basse. Là même où la poupée dessinait ses lignes de blanche. Pouf. Tout valse dans l’air, farine vaporeuse. Je dénoue ma cravate en chemin, retire ma chemise d’une traite. Comme un guerrier prêt au combat. Et je vais rejoindre la pimbêche dans la chambre. Pauvre conne, punshing ball, tu n’imagine pas l’erreur que t’as fait d’être là à cet instant précis.




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    Lien du postSam 23 Juil 2016 - 15:43
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    Réparer les dégats, ramasser les pots cassés. Et c'était une experte dans ce domaine princesse, puis fallait dire qu'elle n'avait rien laissé de côté. La suite n'était qu'un immense champs de bataille qu'elle avait elle même organisé. Casser, renverser.. Tout était sans dessus dessous et elle jubilait de la tête de l'hautain à ce moment précis. Beaucoup moins de la pétasse botoxé à côté de lui. C'était qui ça ? Une trainée ramassé au bord de la route ? Sûrement. Aucune classe, laide à en gerber. Princesse l'aurait fait passer sans problème par dessus le balcon la pimbêche. « Oh, je peux en avoir aussi ? » Méline lui jette un regard noir. Le genre de regard dissuadant n'importe qui. Touche à rien ici où j'te fais la peau. C'était pas drôle maintenant, c'était pas amusant qu'il ait quelqu'un. « Toi, attends-moi dans la chambre » Princesse elle laisse son regard dévier de la blonde au prétentieux sans rien dire, se pinçant les lèvres de mécontentement. Et pauvre marionnette obéit, les laisse en tête à tête. La brune elle croise les bras sur sa poitrine, un air de défi dans le regard. « Je te laisse t’en occuper, j’ai du pain sur la planche. Comme quoi ? Te taper l'autre jouet ? Un rire nerveux filtre de la bouche de princesse. Comme si elle allait te distraire. Sois réaliste Noah, l'autre là bas, c'est pas grand chose. Elle ferait vomir n'importe qui et surtout toi. Et voilà que le prétentieux renverse la table, laisse la poudre s'évaporer dans les airs. C'est pas bien grave, elle en a encore en réserve princesse, ce que tu fais ne l'atteint pas. Et il s'en va. Il la laisse planté là pour l'autre sans intérêt et ça, elle n'accepte pas. Pousse un soupir, enroule une mèche de ses cheveux autour de ses doigts. Princesse elle prend la marche jusqu'à la chambre. Pas de répit. Elle le laissera pas faire sa vie comme si elle n'était pas là. La blonde est sur le lit, l'autre se déshabille et princesse, sans perdre une seconde, s'approche du matelas et empoigne le jouet par ses cheveux. Toi, tu t'en vas. Elle tire sans se préoccuper des protestations, l'oblige à glisser du lit, sourit comme si tout ça ne la perturbait pas. Tu te casses d'ici ou je te démembre sans même hésiter une seule fois. Et son regard ébène se pose sur Noah, la furie dansant dans ses prunelles, la colère émanant de chaque pore de sa peau. Oh Noah, ne la pousse pas.

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    Lien du postDim 24 Juil 2016 - 1:11
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    ✧ Suite d'enfer. ✧Méline & Noah


    Défaits, déconstruits, sans dessus dessous. Un boucan pas possible, un capharnaüm infernal.  L’enfer est pavé de mes affaires détraquées. Elle a osé, la garce. Elle a osé encore. Toucher à ce qui ne lui appartient, comme la photo de ma mère, comme la dernière fois. Mettre ses sales mains dans mon intimité, se rire de mes souvenirs, brûler mon ordinaire. Mes chemises en soie éparpillées, mes papiers déchirés, mes tableaux au sol, mes vases brisés, mes boitiers de CD éclatés, mes vinyles étriqués,  mes photos face au sol comme si elles n’avaient plus le droit de voir la lumière. Elle a osé. En moi le déluge. Tornade atroce, de mes viscères à la pointe de mes poils hérissés. Je voudrais la tuer. Vil, perfide, ordure. Raclure de l’humanité, tu ne mérite même pas d’exister. Je voudrais la broyer, la rôtir, la démembrer, l’écarteler, elle et son ignominie, elle et son manque de respect. Tu n’es rien, tu ne représente rien, chaire putride, viande faisandée, tu te débats à l’idée d’être et quand je te regarde, c’est le néant. Dégout blafard, vomissements intempestifs. Néant. Trou noir. Désespérante. Même ton ivresse est inconsciente, inconstante, incomplète. Tu cherches quoi ? M’atteindre ? Me toucher ? Gardes toi bien de tes pensées médiocres si à quelconque moment tu as cru pouvoir me faire frémir. Je ne frémis pas. Je ne fléchis pas. Je soutiens tes tempêtes, me délecte de ta mauvaise fois. Debout là, je regarde le sol, je te regarde toi. Toi amorphe, fumée opaque, cellules déliées. Je te regarde et je fais comme si de rien n’était : « Tes ondulations ou les siennes, ça ne fait pas grande différence. Je ne cherche pas à me distraire mais à tuer le temps.». Regard imposant, provocateur sans l’exprimer, ma voix ferme dévie et je suis la pimbêche dans le lit inconjugable. Regarde, poupée, même baiser cette merde sur patte me donne plus envie que de te regarder essayer de me battre. Désintérêt total. Plébiscite intempestif dans mon rouge encéphale. Presque nu, je regarde l’énergumène sautiller sur mon lit, défaire son soutien-gorge : « Elle n’a pas l’air contente. C’est ta copine ? », « Oh mais ferme ta gueule », et je me jette sur elle sans aucun préavis, l’embrassant comme on vomit. De toutes ses tripes. De tout son être. Elle n’est rien, ne représente rien. Défouloir de circonstance. Ma main glissée sur sa cuisse la défait de son sous-vêtement sous sa jupette. Sa jupette, je la relève jusqu’à son ventre. Je ne fais pas les choses bien, je n’ai pas envie de les faire bien. Taper dans la viande. Je me redresse, à peine quelques secondes, le temps d’enlever mon pantalon, d’attraper un préservatif dans ma table de chevet. Paquet que je défais avec les dents, quand je vois la poupée entrer. Encore. Là. Toujours. Là. Tu me débecte. Mon regard noir la fusille. S’amuse de ses élucubrations. Je prends ça volontiers pour de la jalousie, une aversion pour le manque d’attention que je lui prête, pour la putain que je lui préfère. Et je souris. Narquois, je souris, en la regardant faire. J’esquisse un rire nerveux à son « toi tu t’en vas », avant de la regarder : « Il y a de la place pour trois », clin d’œil à l’appuie. Et je me lève du lit, baisse mon caleçon, enfile mon préservatif. Pour bien lui montrer que ça fonctionne, la blonde là, la pimbêche, elle me fait bander.  L’énergumène hurle, « Non mais ça ne va pas ? Aïe ! Mais arrête, tu me fais mal. Nolan, elle me fait mal ! ». Elle se plaint. A moi, de surcroit. Elle ne connait pas mon prénom, évidemment, je ne donne jamais le vrai. Et la blonde se retrouve par terre, prise aux pièges des griffes de la poupée : « Allons, allons », fis-je mine de temporiser avant d’avancer, nu comme un verre, vers la poupée. Elle et moi debout, face à la blonde agenouillée : « Ton tour viendra … », dis-je faussement suave, le noir dans mes yeux, mon index qui caresse sa joue dans un faux geste d’affection avant de désigner la blonde à nos pieds : « Quand j’en aurais finit avec celle-là. ». Et la blonde qui se débat finit par se relever. Peinée, humiliée, enragée : « Vous êtes complètement tarés ! », scande-t-elle la voix tremblante, les larmes au bord des yeux, avant de ramasser son peu d’affaire et de prendre la fuite d’un pas pressé. Je l’entends dans le salon qui chute contre un tas de décombre en un gros fracas. Et j’éclate de rire, la main sur le ventre, à gorge déployé. Jusqu’à ce que la porte claque nous rendant, poupée et moi, à nos solitudes partagées. Je la regarde, méprisant, sans laisser transparaitre la moindre émotion qui pourrait lui paraitre satisfaisante. Comme la blase de voir mon quatre heure s’échapper. Je débande, le préservatif tombe au sol. Je baisse les yeux pour le fixer quelques fraction de seconde avant de relever la tête vers elle : « Tu me dois un gouter ». L’air de rien, désintérêt total dans la manière d’être, je renfile mon caleçon et vais au salon complètement renversé me servir un verre de whisky. Même ma carafe est au sol, éclaté. Je frémis. Je frémis vraiment, et je le contiens. Avant d’aller au dressing. Dans le dressing, dévasté, il y a le coffre. Le même qu’on trouve dans toutes les chambre de luxe. Ça, elle ne peut pas l’atteindre. Ni les lettres de mon frère, ni la déposition de viol de ma sœur, ni le Colt 45, ni mon passeport, ni ma liasse de billet, ni les photos les plus précieuses de ma mère, ni la bouteille de Vodka qu’avait offerte Boris Eltsine à mon père. A la guerre, comme à la guerre, aujourd’hui je l’ouvre. Cherche désespérément un verre, que je ne trouve pas. Et me rabat dans la salle de bain sur le verre à brosse à dent. Quel gâchis. Avant de revenir au milieu du salon, l’air de rien, je m’en foutiste absolu, enjambant mes affaires méticuleusement, comme pour bien lui montrer mon manque de réaction vive : « Je te sers un verre ? », bouteille dans une main, verre en plastique dans l’autre, en caleçon, bras tendus, au milieu de l’enfer.




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    Lien du postMar 2 Aoû 2016 - 18:59
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    « Tes ondulations ou les siennes, ça ne fait pas grande différence. Je ne cherche pas à me distraire mais à tuer le temps.» Et voilà qu'il parle l'idiot. Princesse se contente d'un regard aussi noir que son âme, prête à lui sauter à la gorge dans la seconde qui suit. « Elle n’a pas l’air contente. C’est ta copine ? », « Oh mais ferme ta gueule » C'est à ce moment que princesse pousse la porte. Que croyait-il ? Qu'elle attendrait sagement dans le salon que le temps passe ? C'était pas son mode de fonctionnement. Elle avait choisit de lui pourrir la vie et le ferait autant de fois que nécessaire. Il y a de la place pour trois » Il joue encore, comme toujours. Mais elle plaisante pas princesse, elle a pas envie de rire ni même de prêter son corps à la mocheté ambiante traînant sur le lit. Plutôt mourir que lui donner cette satisfaction. « [i]Non mais ça ne va pas ? Aïe ! Mais arrête, tu me fais mal. Nolan, elle me fait mal ! ». Nolan ? Elle rit à gorge déployée devant la bêtise de la situation. « Allons, allons » Il ne lui faudrait pas longtemps avant de laisser la tornade prendre place. Princesse, elle était sanguine. Elle aimait faire mal et à aucun moment elle ne tentait de contrôler la rage qui dansait en elle. Alors si la poupée ne déguerpissait pas sur le champs, elle n'aurait aucun scrupule à lui faire connaître ce qu'était la douleur. Et quand la superficialité était autant présente chez une personne il était plutôt aisé de faire mal. Elle n'était pas de la trempe des deux joueurs, l'autre là n'était qu'une pale copie de barbie sans aucun intérêt. La briser mentalement prendrait tout au plus une journée, la détruire physiquement serait l'affaire de quelques minutes. Alors qu'elle prenne donc ses affaires et quitte la pièce si elle ne voulait pas subir la tempête qu'était princesse. « Ton tour viendra … » Qu'il dit avec son sourire qu'elle voudrait tant lui faire ravaler. Mais qui a dit qu'elle le voulait ? Une expression de dégoût traverse son visage quand il la touche. Elle frémit, se mord la lèvre, recule d'un pas. « Quand j’en aurais finit avec celle-là. ». Va te faire foutre qu'elle clame en colère. Blondie proteste, joue la prude éffarouchée. Pauvre fille. « Vous êtes complètement tarés ! » Si seulement elle savait. Taré n'était pas le mot. Elle était loin de se douter du mal qui pouvait les ravager. Et elle prend la fuite ce qui ravit princesse. Un problème au moins dans cette suite morturaire. « Tu me dois un gouter ». Princesse hausse les épaules comme si tout ça était sans importance. Je ne te dois rien du tout. A quoi s'attendait-il après tout ? Il aurait été idiot de penser trouver la tranquillité en revenant ici, elle ne la lui laisserait certainement pas princesse. L'hautain remet son caleçon, quitte la pièce marchant à travers les dégâts provoqués. Elle le suit en silence, les bras croisés. Y a rien qu'elle peut blairer chez lui, tout l'insupporte au plus haut point. Alors pourquoi t'es toujours là ? Elle secoue la tête pour chasser la question et lui revient triomphant. Whisky et verre à la main. « Je te sers un verre ? » Il lui doit bien ça. Après tout, il a gâché une partie de sa consommation. Elle prend la bouteille sans même répondre, l'ouvre et la porte à ses lèvres. Une, deux gorgées. Et princesse le regarde à nouveau lui rendant son précieux. Non merci. Elle balait ses cheveux sur ses épaules, regarde autour d'elle et pousse un soupir. Ton cousin est beaucoup plus attrayant. Nouvelle provocation.

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    Lien du postMer 3 Aoû 2016 - 14:29
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    ✧ Suite d'enfer. ✧Méline & Noah


    A peine désapée, comme un objet dont on ferait peu de cas, ses jambes écartées, infundibuliforme, la sotte attend que je vienne l’habiter. Et je cours vomir à sa bouche la rage rassis dans mon ventre. Se vider, salir, sabrenasser. Pas de cœur à l’ouvrage. Taper dans la viande.  Quand poupée s’interpose. La Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, debout là, face à une Cécile de Volange au rabais, à genoux, salement déshabillée, dont on s’amuserait à foison. Pauvre, pauvre, petit jouet. Je ne suis même pas désolé. Fermé comme une huitre, cénobite mal luné. Pas d’empathie, pas d’humanité. Merteuil et Valmont. Elle sait poupée, comment a finit l’histoire ? Elle sait que c’est la Marquise qui pourrit dans le déshonneur, la solitude, et la laideur ? L’ambiance anxiogène arrache à mes lèvres un sourire satisfait. Si moi, je n’ai fait que peu de cas de ses exactions, voilà qu’elle, à l’inverse, ne résiste pas à la pulsion de venir me confronter. L’indifférence que je feins semble l’animer, je m’en amuse. Je la nargue d’une poussée lubrique, battement de cil frénétique, la mettant volontairement au même niveau que la blonde. Quand j’en aurais finit avec elle, je m’occuperais de toi. Elle me gracie d’un « va te faire foutre », que je fais mine d’attraper avec le cœur, la moue faussement blessée, avant de reprendre un sérieux de glace, la regarder plus stoïque que jamais, droit dans les yeux, lançant un laconique : « C’est TOI qui va aller te faire foutre. Exactement comme elle. Pas de différence. ». Et je la fixe encore, éphèbe ithyphallique dans son costume d’Adam, la trique au caleçon pour corroborer mon propos. La blonde s’agite, se rebelle, m’arrache un rire déployé tant tout est d’un ridicule abjecte. Et elle s’en va, ses impedimenta au bras, manquant de se ramasser à chaque foulée. Et il beugle le laideron quand il quitte la chambre, quand il trébuche dans le salon. Il zinzinule comme une cagole qu’on aurait trop chatouillé, catin des temps modernes à l’encéphale aussi plat que celui d’un amphibien. Tout juste bonne à baigner dans le foutre et la sueur. Je reporte mon attention sur la poupée putride. Coup d’œil vif à ses poignées ravagées, elle me fait penser aux cadavres qu’on aurait trop longtemps exposés. Mornes. Placides. Ternes. Le dégout dans mes yeux, me disant à moi-même en la fixant : pauvre, pauvre coprolithe, figée dans tes miasmes répugnants, même pas belle à regarder tant tu peine à respirer. Je ne réponds rien à son vindicatif « je ne te dois rien du tout », enfilant mon caleçon, partant à la chasse à la boisson dans un élan apotropaïque, boire pour conjurer le sort de ses maléfices obscènes. L’ignorant complètement. Elle me suit comme un spectre, je le sens, là dans l’ombre de la zizanie qu’elle a semé. Au milieu des décombres de mes souvenirs, mes affaires ravagées, je débrouille un chemin dans le lacis sinueux de la pièce dévastée. Quelle garce. Quelle plaie. Quelques secondes à peine et me voilà revenant, fier comme un coq, la bouteille de VODKA qu’avait offert Eltsine à mon père dans une main, le verre à brosse à dent dans l’autre. Ethylophile forcené, je m’apprête à servir un verre, lui en proposant un de bonnes grâces quand la garce gâche la magie de cet instant en buvant directement au goulot. C’est quoi leur problème à ces crèves la faim ? On ne leur a donc jamais appris à respecter les objets précieux ? Et je m’agace dans mon fort intérieur, feins un sourire jaune qui n’arrive pas à déguiser toute l’animosité que je lui porte à cet instant précis. Et à peine eut-elle finit que je lui arrache la bouteille des mains : « Il n’y a pas de quoi », appuyé, bien sarcastique. Je finis par me servir mon verre, dépose la bouteille … là où je peux, m’apprête à faire comme si tout ce foutoire ne me dérangeait pas, quand sa phrase m’interpelle. De quoi est-ce qu’elle parle ? Comment connait-elle mon cousin ? Je reste un instant dos à elle, le temps de rassembler tout mon courage et d’habiller mon visage d’hypocrisie : « De quel cousin tu parles ? Je n’ai pas de cousin qui habite ici ». Piètre mensonge. Et je reviens vers elle : « Qu’on soit bien d’accord. Je ne cherche pas à être attrayant, ni même à te paraitre mieux ou meilleur que les autres. Si t’as envie d’aller cracher ton venin et poser ton corps sale sur d’autre phallus, grand bien te fasse, je t’ouvre même la porte ! ». Un pas de plus, me retrouvant face à elle, vraiment face à face, mon visage tout prés du sien : « Ne t’avise pas de penser que j’en ai quelque chose à foutre de ce que tu pourrais faire. Tu n’es rien. Regardes toi, tu n’as même pas de prénom. Qu’un récipient à foutre à la place du corps et franchement … », je la jauge du regarde, de haut en bas, lentement : « l’autre écervelée était carrément plus alléchante ».




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