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I LOVE HARVARD
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    Lien du postSam 18 Juin 2016 - 15:08
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    Les mauvaises idées ont tendance à se ramener à deux heure du matin, quand tu as les yeux grands ouverts et comme seule vision le plafond immaculé. Je tournais et me retournais dans un lit bien trop grand pour une seule personne, dans un manoir bien trop vide et silencieux pour m’empêcher d’être parano. Esprit tordu, mémoire sadique, le bruit des coups de feu résonnait dans ma tête comme un soldat qui avait tourné taré après la guerre, parce que ouais, bordel … j’avais eu ma guerre à moi. Je me redressai avant de saisir mon téléphone et que sa lumière ne vienne m’exposer les yeux m’arrachant une légère grimace. J’avais ce besoin irrépressible de savoir, de comprendre et de me venger et il était hors de questions que je reste seule avec mes questions sans avoir de réponses. Mon doigt glissa sur l’écran avant de s’arrêter sur un nom « Fitzgerald » ouais bon, il n’aimait que je l’appelle comme ça et c’est exactement pour cette raison que je le faisais. J’hésitai un moment, entre la raison et l’inconscience avant de laisser tomber l’idée de l’appeler, sachant d’avance ce qu’il allait me dire, qu’on devait s’en tenir au plan qu’on avait convenu, à savoir attendre de trouver un meilleur plan … sauf que j’en avais marre d’attendre.

    La suite se passa assez vite, je m’habillai expressément, pris un couteau comme si cela suffirait à me protéger et avant de pouvoir contrôler mon impulsivité ou que ma conscience me ramène à la raison, j’étais déjà assise dans un taxi. Je me souviens de la tête du chauffeur quand je lui ai indiqué le quartier ou je voulais aller et je me souviens aussi de mon agacement quand je lui ai signifié de se mêler de ses affaires. Le centre-ville de Boston est étonnant par sa mixité et je me dirigeais vers un endroit qui faisait partie des moins fréquentables de la ville. Je mentirais si je disais que qu’à cet instant mon cœur n’explosait pas ma poitrine mais j’étais déterminé à savoir ce qui s’y tramait, puis un des types qui avaient été abattu par la police le jour de la mort de mes parents avaient pour habitude de trainer ici. Je descendis du taxi en tendant quelques billets au taxi, sans me soucier du prix exact bien trop préoccupée par l’endroit et sa faune. Je soufflai un coup et j’entrepris de me diriger vers un des bars qui, je savais, abritait pas mal de trafic. Je me rendis compte de mon erreur une fois que j’eu passé les portes, ma tenue n’était pas des plus adaptés et il fallait dire qu’avec mes vêtements qui devaient bien valoir le salaire minimum américain j’étais loin de passer inaperçu.  Néanmoins confiante, je me dirigeai vers la caisse du bar avant de m’appuyer sur celui et de glisser au type « Je cherche un certain Tiseo … tu sais où je peux le trouver ? », il s’agissait du type qui me permettrait de remonter la chaine, enfin je l’espérais. Le type me regarda avec un sourire dédaigneux aux lèvres, qui me donna envie de lui cracher tout mon mépris au visage. Niveau infiltration j’étais franchement nulle et pas du tout crédible. Il ouvrit les lèvres et allait enfin parler quand un type à coté l’interrompit, me fixant en plissant des yeux "hey … gamine, je t’ai déjà vu quelque part".

    Merde !

    Le con, je reculai doucement quand le type attrapa mon bras et j’eu la chance de pouvoir me dégager de lui dans la précipitation. Je couru vers la sortie comme si ma vie en dépendait, ou peut-être qu’elle en dépendait, une fois à l’extérieur je tourne à droite et manque de me ramasser écorchant légèrement mes mains mais entendre l’autre con acquêter derrière moi m’empêche de m’y attarder. Le peur donne des ailes, putain je vous assure que c’est vrai. Je trouve refuge dans une cage d’escalier ou j’arrive à me cacher et je vois le type passer devant. Les mains qui tremblent, je saisis mon téléphone et appelle celui que j’aurais dû appeler avant de me ramener ici.
    Aller … aller répond fitzgerald.
    « Ouais heu … Fitzgerald, tu dormais je sais … pas grave» je marquai une pause pour me pencher un peu et vérifier que le type avait bien poursuivit sa route « heu … ouais, j’ai fait une connerie je crois, faudrait venir me chercher je suis à … enfin vers North End, tu sais dans le quartier dont on avait parlé la dernière fois, pas la peine de partir dans une tirade … ramène toi » je marquai un pause avant d’ajouter « s’il te plait. Je t’envoie un message pour te dire ou je suis exactement ». Je raccrochai avant de pianoter rapidement sur mon téléphone et lui décrire les alentours
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    Lien du postSam 18 Juin 2016 - 23:24
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    Assoupi depuis presque trois heures faute d'avoir trimé plus que prévu au gymnase, je me réveille péniblement et écrase de la paume ce qui m'a sorti de ma léthargie. Geste imprécis, et surtout par manque d'envie, le téléphone tombe à terre pour rebondir sous le lit. Et ce sont les vibrations sur le parquet qui continuent de battre à mes tympans tandis que je tente à nouveau de sombrer dans ce que le commun des mortels appelle sommeil. Mais cela n'en finit pas et une idée me traverse je ne sais pourquoi l'esprit: et si c'était Anna? Elle est au travail cette nuit. Peut-être est-ce encore ce Winthrop qui cherche à la coincer pour se venger de s'en être pris plein la gueule au bal de fin d'année. D'un geste maladroit, je me redresse pour tenter d'apercevoir les chiffres illuminés de mon réveil: 2h44 qui viennent tout juste de s'incrémenter.  Alors soit, mon corps tout entier se traine dans les draps jusque sur le coté pour tâter à l'aveugle sur le bois et trouver après quelques secondes ledit appareil qui continue de chanter. Bordel c'est, d'après l'écran, Gabrielle. Je laisse donc sonner encore un peu lorsqu'il me traverse l'esprit qu'elle ait pu enfin découvrir ma part de responsabilités dans le tragique accident dont son père a été victime, meurtre prémédité qu'elle tente par tous les moyens d'élucider. Putain ... Pas maintenant, pas lorsque tout semble prendre un agréable tournant.

    Mon doigt s'écrase sur la lampe qui baigne soudainement la chambre d'une clarté chaude et ambrée et je continue d'observer avec une appréhension grandissante le nom qui ne cesse de clignoter.  J'étais à deux doigts de pouvoir m'en tirer... Voulant en avoir la certitude, je décroche pour la laisser à l'autre bout s'exprimer après avoir un peu grogné, pour ne pas changer: " Tu sais l'heure qu'il est? " « Ouais heu … Fitzgerald, tu dormais je sais … pas grave» Pas grave.... tout dépend pour qui parce que personnellement j'étais bien endormi. " Clay. " Pas compliqué à retenir pourtant, merde, depuis le temps que je le lui répète, elle devrait l'avoir imprimé même inconsciemment. « heu … ouais, j’ai fait une connerie je crois, faudrait venir me chercher je suis à … enfin vers North End, tu sais dans le quartier dont on avait parlé la dernière fois, pas la peine de partir dans une tirade … ramène toi » Faudrait qu'elle sache un peu se démerder seule à quoi? 23 balais passés. Mais même si elle a osé m'intimer un ordre que je ne suis pas prêt à exaucer là sur l'instant, j'en souffle soulagé et me revautre en soupirant. Elle n'a donc rien trouvé et ne sait strictement rien de cette histoire même si elle continue de gratter. Petite fouine... « s’il te plait. Je t’envoie un message pour te dire ou je suis exactement ». Quelques secondes marquées de silence et mes lèvres laissent viscéralement s'échapper un " Ok." Tu m'as qualifié de quoi au fait Annalynne un jour? Ah oui, d'altruiste. Pourtant, si je vais me lever là et prendre mon courage à deux mains pour aller la chercher dans un quartier qui je sais n'est pas des plus fréquentables, c'est justement pour me - nous - protéger.  

    La conversation est aussitôt coupée et sans attendre son message, je me traine jusqu'à la salle de bain histoire de me.... soulager. Et sifflotant une mélodie tout en apaisant ce besoin, c'est mon téléphone qui me donne la répartie de l'autre coté. Soit. Il me faudra peut-être cinq minutes pour me préparer et retourner vers l'appareil pour en découvrir le message... le nom d'un bar.  J'empoigne les clefs de ma cylindrée car il est hors de question d'y aller avec le coupé ni le pickup que tout le monde connait... trop risqué.

    Boston est ses bas-fonds, arrières décors que seuls les oiseaux de nuit connaissent pour y copuler, y trafiquer. Le moteur ronfle une dernière fois avant d'expier sous mes doigts et relevant la visière, j'observe un bon moment la devanture du bar. C'est bien l'endroit décrit mais pas d'ange déchu dans les parages. Gabrielle a parlé d'une cage d'escaliers mais le seul problème, c'est qu'il y en a partout, des deux cotés. Béquille déployée, je délaisse ma monture motorisée pour m'aventurer dans la ruelle de droite, jetant un coup d'œil de temps à autres sur mon téléphone. Pas une nouvelle de Gab. Mais je n'ai pas de temps à perdre alors question discrétion je repasserais puisque c'est sur son nom que mes doigts amorcent un appel qui résonne déjà dans la rue et trahit sa position.
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    Lien du postDim 19 Juin 2016 - 19:53
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    Le cerveau fonctionne d’une drôle de manière, surtout le mien, qui à cet instant est ou en train de se foutre de ma gueule, ou se retourner contre moi, parce que je vire parano. Je faisais attention à tout ce qui m’entourait, aux bruits environnants et autant dire que dans ce putain de quartier, ça bougeait pas mal. J’étais assise dans la cage d’escalier, regardant les passants, scrutant leur visage comme si l’un d’entre eux allait tout d’un coup se tourner vers moi et me sauter dessus. Pour la petite histoire, le type m’avait reconnu parce que précédemment j’avais trouvé le moyen de lui voler son téléphone, rien de bien compliqué, on avait pris un verre … plus ou moins … il était saoul et j’étais parti avec.  Pas que j’eus spécialement besoin de ce truc archaïque qui ne ressemblait à rien mais …. J’espérais y trouver quelque chose. Je poussai un soupire, me rendant compte que lorsque j’avais ce genre d’initiative rien ne se passait comme prévu … ou plutôt que je faisais tout foirer.  

    Puis Fitzgerald qui n’arrivait pas, il le faisait exprès ou quoi ?! Si j’étais en train de crever j’aurais toujours pu attendre sur lui pour me sortir de là ! Je devrais me démerder toute seule … comme d’habitude, parce que monsieur ne veut jamais se le bouger pour faire un peu avancer les choses. Alors que j’élaborais un plan tordu pour me sortir de là, sans que ma rencontre d’un soir ne me surprenne une sonnerie me fit sursauter. … Celle de mon … téléphone. Quelle conne ! Mais quelle conne ! Pourquoi, Gabrielle, as-tu laissé ton téléphone sur sonnerie ? Et ce n’était pas comme s’il sonnait de la plus discrète des manières.

    Gestes imprécis et paniqués, il tomba sur le sol ce qui par ailleurs explosa mon écran. Je soupirai d’exaspération fermant furtivement les yeux, histoire de me calmer et de ne pas finir de l’exploser par pure colère. Ça ne pouvait pas être vrai … tout … tout ce soir-là était fait pour me faire péter un plomb ! Je pousse un petit cri étouffé et rageur avant de m’arrêter un moment, réflexion faite, il se pourrait que ce soit Fitzgerald qui soit le responsable de tout ça, à savoir l’écran de mon magnifique téléphone hors de prix, complètement hs. Je me levai, avant de marcher doucement vers la porte de la cage d’escalier et de l’apercevoir, le téléphone à la main….

    Comment décrire toutes les images que j’avais en tête ou je m’imaginais le trucider.

    Je sortis de ma cachette, jetant quand même un bref coup d’œil derrière moi avant de me diriger vers lui. « Évidemment Fitzgerald … tu fais toujours autant preuve d’efficacité à ce que je vois » ton ironique, pour changer « Vous êtes tous aussi rapides dans la police ? Parce que vu la compétence dont tu fais preuve, si tous tes collègues sont comme toi … il y a de quoi faire flipper ». J’avais déjà fait plus agréable, je devais le reconnaitre mais cette soirée pour le moins exaspérante ne me donnait absolument pas envie de faire un effort de courtoisie. Je levai les yeux vers lui, du haut de mon mètre soixante-cinq avant de décider de lui expliquer la situation « J’ai pris le téléphone d’un type la dernière fois que je suis venue ici et en revenant justement pour approfondir ce que j’avais trouvé dans ce dit téléphone, parce que monsieur Fitzgerald n’a pas envie de m’aider,  je tombe sur qui … » je poussai un léger soupire en roulant des yeux « enfin voilà, pas la peine de faire un dessin ». Je lui souris ensuite, ce sourire que peu de personnes arrivaient à apprécier, parce qu’il était souvent plein de condescendance, d’insolence et de  moquerie « Donc si ça ne te dérange pas trop, j’aimerais qu’on parte … avant qu’il ne décide de passer par là ». Comble de la malchance, quelques secondes après ma phrase inutile de préciser la voix que j’entendis au loin, me crier de rester ou je suis. Je pris le bras de Fitzgerald avant de le tirer d’une force anémique par apport à la sienne et de lui dire « Genre il faudrait qu’on parte maintenant ! »



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    Lien du postLun 4 Juil 2016 - 0:19
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    Naturellement, mon premier geste est de me défaire de mon casque pour en déterminer l’origine. Quelques pas encore et c’est sa silhouette à l’ombre décharnée qui s’extirpe de l’obscurité d’un couloir où nul ne s’anime. La seule personne qui vienne à ma rencontre de petite taille, stature noble avec ses vêtements endimanchés… Sérieusement, j’en ai un mouvement de surprise à sa simple vue. N’importe qui saurait qu’il ne fait pas bon d’afficher sa fortune une fois la nuit tombée dans ce quartier. C’était assurément chercher les emmerdes alors qu’elle ne vienne surtout pas se plaindre d’avoir été abordée. Ce n’est pas un endroit pour elle, tout simplement, d'autant plus que la raison de sa présence m'agace à un point qu'elle ne peut imaginer. Alors quand elle s'insurge en plus, prétentieuse comme d'habitude, je n'ai qu'une seule envie: dégager. «  Evidemment Fitzgerald… » Et de deux. «  Tu fais toujours autant preuve d’efficacité à ce que je vois. »  Mais je t'emmerde si ca ne te plait pas...  « Vous êtes tous aussi rapides dans la police ? Parce que vu la compétence dont tu fais preuve, si tous tes collègues sont comme toi … il y a de quoi faire flipper ». Dans ce cas là, apprends donc à te débrouiller et ne pas nous faire chier. Nous, on a rien demandé et si des filles comme toi ont besoin de nous appeler, c'est qu'elles ont forcément à un moment donné dérapé.

    Puis finalement elle enchaine avec un silence en levant vers moi son joli petit minois. Comment lui en vouloir... Surtout que si je suis venu ce soir, c'est surtout pour me couvrir moi, protéger Anna et l'enfant qu'elle porte depuis quelques mois. « J’ai pris le téléphone d’un type la dernière fois que je suis venue ici et en revenant justement pour approfondir ce que j’avais trouvé dans ce dit téléphone, parce que monsieur Fitzgerald n’a pas envie de m’aider,  je tombe sur qui … » J'écoute attentivement la majeure partie de sa phrase jusqu'à ce qu'elle ne termine et ne soupire pour en faire de même également lorsque je pige enfin ce qu'elle a insinué par "pris le téléphone "." Tu l'as volé..." Et moi je deviens complice d'un délit qu'elle a commis connement pour une petite enquête qui ne connaitra jamais de fin. « Enfin voilà, pas la peine de faire un dessin. » Non, parce que là ce n'est plus la page A4 mais un mur de cellule qu'il te faudra. Je détourne la tête blasé parce que si je n'arrive plus vraiment à la regarder en face, c'est que je suis en grande partie responsable de ses écarts. « Donc si ça ne te dérange pas trop, j’aimerais qu’on parte … avant qu’il ne décide de passer par là ». Bonne idée et tu tireras un trait pour me faire plaisir sur tes prises de risques insensées. Ses yeux reflètent la sincérité mais j'ai encore bien du mal à la croire déterminée à laisser tomber. Pourtant à l'autre bout de la ruelle sous un réverbère, un homme vient de lui gueuler de ne pas bouger d'où elle est. J'ai juste le temps de le dévisager qu'elle vire à la panique, la gamine, en m'intimant que c'est maintenant ou jamais. " Un ami à toi? "

    Gabrielle  se met à m'agripper par la manche pendant que je le regarde s'approcher et plus ses pas le conduisent jusqu'à nous, plus sa silhouette gagne en proportions et ses traits en netteté. Et sans la regarder, un peu hébété parce que j'ai perdu un peu de mon assurance faut bien l'avouer, je susurre: " T'as toujours eu le don pour les choisir. " Elle n'aurait pas pu faire les poches d'un efflanqué? Ce n'est pas que je n'ai pas l'envie de le cogner puisque c'est un peu ma profession, mais Anna n'apprécierait certainement pas de découvrir quelques nouvelles ecchymoses sur une peau qu'elle ne connait que trop. Un pas en arrière et c'est l'attraction de Gabrielle qui entame ma vaillance, me retrouvant à faire chemin inverse à ses cotés d'un pas rapide pour enchainer sur des petites foulées. L'autre continue de nous suivre de loin mais lorsque nous arrivons enfin devant le bar où je mettais garé, c'est une odeur de pétrole, de gazole qui m'irrite le nez. Putain les enculés, je le savais pourtant que c'était une mauvaise idée. Un détour rapide autour de la cylindrée et c'est une marre aux reflets polychromes qui zèbre l'asphalte à peine éclairée. Merci Gabrielle pour le réservoir éventré, çà je m'en souviendrais... Inutile d'espérer, il nous sera impossible de repartir de la même manière que je suis venu. Alors j'agrippe la main de Gaby et la traine de force jusque dans la pénombre d'une venelle, un peu plus loin avant que nous ne soyons vus. Mon doigt vient pointer à hauteur de sa poitrine et je jure que si je n'étais pas si crevé ce soir, elle finirait la tête la première dans la benne à ordure." J'veux plus t'entendre. Tu fermes ta gueule. Vous m'faites chier... toi et ton père ", pour me plaquer contre le mur à l'approche d'un piéton, client du bar vite rejoint par ses congénères. La suite, je la vis avec une frustration intense lorsque je les entends terminer le travail, des bruits de métal froissé, frappé, de verre brisé... Bravo Gaby, j'ai grâce à toi gagné ma soirée, alors que je ne t'entende pas te plaindre parce qu’inconsciemment, plus ils s'excitent sur ma bécane et plus mes doigts se resserrent sur ton bras.
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    Lien du postMer 10 Aoû 2016 - 19:52
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    Je ne savais pas ce qui m’avait pris, j’ignorais qu’elle partie de moi faisait preuve d’autant d’insouciance et d’audace au point que je ne me rendais même pas compte des conséquences de mes actes. Mes parents avaient été tué, une bande d’enfoiré était entré chez moi et avait pointé une arme sur la tête de mon père avant de tirer … ma mère avait tenté de s’interposer et elle avait été un dommage collatéral. Moi j’étais à l’étage, incapable de bouger, alors que j’avais assisté à la scène du haut de l’escalier. Peut-être que mon insouciance venait de là, d’une culpabilité que je n’ose pas assumer, parce que c’est plus facile pour moi, de me cacher derrière de l’arrogance et de faire semblant d’être forte. C’était surement pour cette raison que je prenais autant de risques, que j’agissais de façon presque désespéré pour retrouver ceux qui ont fait ça, parce que je ne peux pas accepter que l’affaire n’avance pas … et se faisant, j’entraine Fitzgerald dans mes conneries. Je n’ai aucune culpabilité à le faire parce que lui … n’a aucunement l’air de me prendre au sérieux. Parce que selon moi il ne m’aidait suffisamment, j’avais pris les devants … bon oui, ce n’était pas la chose la plus intelligente que j’avais pu faire, mais j’étais désespérée alors j’avais pris une décision désespérée j’avais pris le téléphone d’un type. Et voilà que Fitzgerald me reprochait de l’avoir volé, remarque qui me fit rouler des yeux « Tout de suite les grands mots », je souris légèrement en coin avant d’ajouter « vu le model que c’était on peut même appeler ça un service … sérieusement, je ne savais même pas que ce genre de téléphone existait encore ». Remarque superficielle, légère, alors qu’en fait la situation était bien plus sérieuse que ça, mais c’était une façon pour moi de me rassurer, de dédramatiser et surtout de mettre en avant cette carapace de fille arrogante qui me permettait de me tenir debout. La malchance continuant de me poursuivre, la voix de l’autre connard que j’avais réussis à semer me fit légèrement sursauter et c’est avec empressement que j’agrippai le bras de mon compagnon d’infortune pour lui signifier que ce ne serait pas bon pour nous … surtout pour moi, de rester ici très longtemps. « Ouais … j’ai un paquet de pote, je suis une fille très populaire dans le coin … » Lui dis-je avec ironie en continuant de le tirer, jusqu’à ce que monsieur se décide enfin à bouger. Et on accélère, mon cœur s’emballe, les stigmates du meurtre de mes parents remontent et ouais … ouais, putain j’avais peur, je ne le dirais pas, trop orgueilleuse pour l’avouer mais je tremblais à l’intérieur, je commençais à avoir la nausée et je sentais la crise d’angoisse se pointer.

    On s’approche du bar et l’idée de me barrer d’ici le plus vite possible et me retrouver sous ma couette pendant 2 jours réussi à m’apaiser quelque peu. J’espère arriver vite au véhicule de Fitzgerald, j’espère qu’il conduira assez vite pour que je ne puisse exploser pendant qu’il est là, me décomposer devant lui, parce que je suis trop fière, parce que je suis Gabrielle et que je ne montre pas mes faiblesses. Cependant, pour cette nuit, la chance semblait m’avoir définitivement quitté puisque c’est l’odeur du gazole qui vient me ramener sur terre, agressant mes narines et me faisant grimacer en même temps. Je regarde le véhicule de Fitz puis le regarde furtivement, un regard à la fois inquiet et légèrement coupable, l’anxiété recommençant à me gagner. Et il m’agrippe le bras, me trainant sans délicatesse dans une ruelle alors que j’entends la vermine continuer à massacrer sa bécane. Plaquée contre un mur, essayant de reprendre mon souffle comme je pouvais je sentais sa main se serrée sur mon bras et sa voix chargée de colère vint me souffler quelque chose qui vint rajouter à mon état plus que fragile. Sans que je ne comprenne vraiment ce que faisait mon corps, mon autre main arriva sur son visage, le giflant avec une force relative à mon état fébrile. Le souffle court, les mains tremblantes et mon regard complètement déphasée, je la sentais … elle était, l’angoisse. Je détournais le visage, évitant son regard, évitant la honte. J’articulais difficilement, ma voix tremblant légèrement, malgré tout le contrôle que je pouvais y mettre « Tu vois Fitzgerald, ce n’est pas juste que je sois là, planquée, à me torturer alors que ceux qui m’ont tout pris s’en tire sans une égratignure ». Mélange de colère et de panique, mon cœur semblait déchirer ma poitrine, dieu que j’avais envie de gerber … la même putain de sensation à chaque fois, celle que le monde s’écroule, que la terre me lâche, que mon âme quitte mon corps … comme si l’angoisse voulait simuler ma mort pour mieux prendre le contrôle de ma personne. M’appuyant complètement sur le mur, je fermai mes yeux avant déglutir, essayant de contrôler la crise comme je pouvais. « Dégage … je vais me débrouille seule. Je vais les retrouver seule, t’as plus à t’emmerder avec moi ». Les dents serrés, les yeux fermés, mes mots étaient sincères, lui ne savait à quel point ma vie s’était effondrée depuis ce jour.



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