Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityHeureusement, que tu es là. James&Clay
I LOVE HARVARD
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    Heureusement, que tu es là. James&Clay
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    Lien du postJeu 16 Juin 2016 - 20:47
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    Help me.
    Je me dégoûte. Je suis épave dans ce bar. Je reluque à peine les gens qui passent derrière moi, et surtout le regard insistant de la serveuse qui ne cesse de me demander si je vais bien. J'ai l'air d'aller bien connasse ? Est-ce que tu as la moindre idée de ce que je peux ressentir ?! Je m'efforce de garder la tête haute, malgré les cernes des plus voyant, mes joues creusées et piquantes. Nevada, m'a quitté. Depuis bientôt deux semaines. Je ne sais quoi faire, à part nouer ma peine à travers les verres que je m'enfile. Rien ne va, rien ne va plus. Ma soeur ne me parle plus, mes amis ne sont même pas prévenu que j'habitais avec un homme, et ce, depuis trois mois. Mais à quoi désormais ? À rien. Puisqu'il n'existe plus, puisqu'il a quitté ma vie sans même se retourner. Je me remue, dans mon siège. Les yeux injectés de sang, et la sensation que mon coeur tambourine contre mes tempes. La sensation d'alcool qui s'étale dans mon système, et sans même par un miracle, j'accueille cette douleur, je l'accueille à bras ouvert, et je la laisse détruire ce qu'il en reste de ma personne. À force, je ne compte plus les verres, un, deux, quatre, six, dix ? Peut-être que j'ai dépassé ma limite, puis-qu’encore une fois. Je ressens cette envie de me battre, je ressens se désir de me faire casser la gueule par un gars qui fait le double de moi. C'est insensé ? N'est-ce pas, mais ce n'est pas insensé de perdre l'amour de sa vie ? Ce n'est pas insensé d'avoir construit tant de choses, pour finalement arriver à un stade où il n'existe plus rien ? Foutaise. Je grogne intérieurement en me faisant violence pour ne pas céder à cette tentation. Mais je m'en fous, si je crève, personne ne viendrait pleurer sur ma tombe. Je me redresse, à peine ai-je le temps de poser mes pieds sur le sol, que je sens l'alcool m'agripper et m'entraîner au sol. Je me retiens à l'aide de ma main, qui se plaque contre mon siège désormais vide. Bordel de merde. Cela faisait si longtemps, que je ne m'étais pas mis dans un état pareil. Je souris, affreusement. Je prends mon portable, et la première chose que j'arrive à écrire c'est " tu m'retrouves à la morgue, poto ? " J'envois, à Clay. Mon vieil ami, mon ami de toujours. Peut-être que lui, ressentira du chagrin ? Je me mets à rire nerveusement en m'approchant d'un groupe de gars, ils sont plutôt minces, plutôt rebelles, le style de Nevada.. Je secoue la tête pour chasser ces pensées qui s'entremêlent dans ma mémoire, et je coupe mon coeur, je coupe mon cerveau. Avant d'arriver, je me stoppe, et j'envois juste une photo à mon pote où on peut voir les trois idiots devant moi, et surtout le lieu où j'étais. Bon ça, évidemment je ne l'ai pas remarqué immédiatement. Après tout, vu l'état horrible dont je suis, je suppose que je ne dois rien ressentir, et éprouver, même niveau mental, et physique.

    < Hé ! Bande d'enculés ! J'suis sûr qu'un de vous êtes gays. Toi, là. Avec ton tee-shirt blanc, et ton jean moulé, j'suis sûr que tu te prends une bite dans le cul, mais que t'as pas l..L'courage d'le dire ! > Je déploies un rire violent et sonore. Mais bien vite, je reçois se que j'ai quémandé depuis le début de la soirée. Un coup sur le visage, deux coups, ils me mettent au sol et m'entraînent en dehors de l'établissement. Je me laisse faire. Jusqu'à que j'entende l'un d'eux, cracher son venin en me regardant dans le blanc des yeux. " C'toi le pd ! " Un déclic, rien qu'un déclic, je me lève dans une vitesse à m'en faire tourner le cerveau. Je cogne, je cogne aussi fort que je le peux. Je l'immobilise au sol, et je l'entoure de mes jambes pour lui infliger des coups des plus durs. Mais je sens, je sens ces potes me tirer, et là, je vois à peine jour. Je vois et j'entends que des sifflements. Je suis au sol, soumis aux coups. Et je souris, je souris de plaisance.
    claude gueuse
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    Lien du postSam 18 Juin 2016 - 0:24
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    Heureusement, que tu es là.
    JAMES & CLAY

    Loin d'être affairé sur une pile de dossiers aussi pompeux les uns que les autres, j'ai pris ma soirée pour une fois histoire de rester vautré dans le canapé aux cotés de celle qui est dorénavant tout pour moi. Elle est allongée sur le dos, sa tête posée sur ma jambe, légèrement exténuée faute de l'état dans lequel elle se trouve depuis quelques temps et nous regardons ensemble ce genre de documentaires sur les interventions musclées de notre armée. Bon ok.... çà c'était plutôt mon souhait. Le titre exacte est, si ma mémoire est bonne, au cœur des SEALS, cette branche spécialisée qui protège au mieux notre nation dans les pays étrangers. Américain corps et âme, j'ai tenu à regarder cette émission même si cela ne semblait emballer Annalynne.  Visiblement, elle a un tout autre point de vue en ce qui concerne le patriotisme et je ne peux lui en vouloir vraiment puisqu'elle se trouve le cul entre deux chaises, si je puis dire. Nous n'avons jamais abordé le sujet, de crainte d'un énième litige entre nous. Elle est de part ses origines indienne mais de part sa culture américaine alors qu'est-ce que tout cela fait d'elle? Tout ce que je sais, c'est qu'elle n'affiche aucune préférence, peu pratiquante et ni croyante, qu'elle n'a jamais fait le moindre geste religieux en ma présence et ne s'est jamais présentée à mes cotés sur les bancs un dimanche. Quoique, il y' a bien cette statuette étrange en forme d'éléphant et au corps humain que j'ai pris pour un porte encens la première fois dans son appartement.

    Après les avoir vu se faire maltraiter lors d'un raid, je délaisse pour quelques instants l'écran au détriment d'un autre spectacle: ma compagne qui étreint, presque complètement assoupie, ma main de ses phalanges serrées sur son ventre dénudé. La caresse est avortée au même moment où mon téléphone se met à vibrer. Et pour ne la voir s'éveiller au bruit d'un appel qui pourrait survenir, j'empoigne l'appareil laissé de coté. J'en soupire de soulagement à la vue de la notification. Il ne s'agit que d'un mms et presque aussitôt il est ouvert et minutieusement observé.  " James..."  Dans quel bordel il s'est fourré? Pour avoir bourlingué dans presque tous les bars de Boston, je reconnais le décors dans lequel a été pris le cliché mais le petit groupe sur la photographie ainsi que le message qui l'accompagne n'est pas pour me rassurer. Ambitieux avocat à la réputation qui n'est plus à refaire, c'est pas son genre que d'envoyer çà. Putain... il est bourré et s'apprête à faire une connerie pour couronner le tout. C'est sa réputation qui risque d'en prendre un sérieux coup.

    Ma main libre se pose sur le coussin à coté, le glisse sous la tête de ma brune avant de me décaler et récupère ce qu'elle a agrippé pour librement m'éclipser. Je quitte donc le sofa pour aller chercher de quoi la couvrir, mets la télé en guise de bruit de fond, en sourdine, et téléphone de l'autre coté dans la cuisine. Mais rien, une tonalité sans fin. Un rapide coup d'oeil sur les reflets qui zèbrent le visage d'Anna et la décision est prise. Je reviendrais un peu plus tard auprès d'elle sans qu'elle ne se rende compte de rien. Veste, papiers d'identité et carte bleue, c'est tout ce dont j'ai besoin pour me rendre sur les lieux. La porte se referme doucement sur mes pas et me voilà en chemin, au volant de mon pickup dans le but de lui épargner une cuisante humiliation. S'il tombe ce soir, s'il est arrêté pour agression, il sera rayé du barreau et certaines affaires classées doivent le rester. Puis, il est avant tout un ami de longue date.

    Alors une fois devant ledit bar, je ne prends pas spécialement le soin de me garer comme il convient, limite une roue sur le trottoir. J'en claque ma portière avant de débouler à l'intérieur mais le temps du trajet, quelques minutes, lui ont suffit pour mettre en pratique son petit délire. Cependant.... Maintenant c'est une guerre organisée: les verres volent et j'en esquive un dès mon arrivée qui vient se briser contre le mur. Dur de faire croire à Anna que je suis resté tout ce temps à ses cotés si je m'en prends un. Une main devant le visage, j'approche du barman qui vient de sauter de son comptoir pour séparer le petit groupe à l'origine de tout ce joyeux foutoir. A peine en a t'il repoussé un qu'un autre s'amuse à revenir à la charge sur la silhouette avachie, le brillant avocat allongé par terre. " Dégagez! Je vous avais prévenus, j'ai appelé les flics ! " Il réussit néanmoins à intimider le plus gros de la troupe pendant que j'empoigne par le col le dernier qui se défoule sur le champion du droit et le jette un peu plus loin. Les flics? Non, certainement pas. Ce n'est qu'une ruse pour les faire fuir, effet raté puisqu'ils ne se défilent pas mais vont s'assoir à une table à l'opposé. Quant à moi, je retourne vers mon ami et le relève par le bras. " T'es con ou quoi? " Naturellement ce sont les seuls mots qui me viennent à l'esprit lorsque je le soutiens jusqu'au comptoir pour le laisser s'y affaler. " Tu pensais à quoi? " Et la jeune femme qui en parfaite dualité servait jusque là les verres avec son compère nous tend des serviettes en papier, histoire qu'il puisse un peu s'essuyer, avant d'aller nettoyer ce qui a été brisé.

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    Lien du postSam 18 Juin 2016 - 3:01
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    Je me sens totalement partir, ailleurs, dans un monde des plus sombres. Je suis à peine conscient des événements, je sens simplement les coups que les gars m'infligent. Comme s'ils s'en foutaient de qui se trouvait sous leurs mains dégueulasses. J'ai prévenu Clay, j'aurai du le supplier de venir, lui seul était capable de non seulement me comprendre, mais aussi d'être présent à n'importe quelle l'heure. Bordel de merde. J'essaie de redonner, de vaincre l'un d'eux en le jetant à quelques mètres de ma personne d'un coup de jambe élancée. J'ai provoqué, mais ciel, je ne veux pas être défiguré pour autant. D'un seul coup, sans même que je m'y attente. La voix grave et puissante de mon ami surgit. Mes épaules s'abaissent, et par un miracle inconnu, je reprends ma respiration, petit à petit. Même si mes poumons sont dans un état pitoyable. J'entends des choses vagues, le mot flic résonne dans ma tête, et c'est un déclic. Putain, non.. Non, on ne peut pas appeler les flics, et ma réputation ?! Et mon argent ?! Et Nevada.. Des mains m'aident à me redresser, avec une peine considérable, je passe un bras sur les épaules de mon ami fidèle, en lui souriant malgré les blessures qui promettaient des marques à longues durées. Je sais que je suis con, je sais également qu'il va m'en faire passer de toutes les couleurs, mais je sais aussi, qu'il me soutiendrait. Ou peut-être ? Il n'est pas au courant de ma relation avec un homme, il ne sait même pas, que je suis fou amoureux de lui, que j'aime les hommes autant que j'aime les femmes. Moi-même, j'ai du mal à me regarder dans la glace le matin, je me répugne, et pourtant.. Je ne peux contrôler ça, c'est en moi, et j'estime que lorsqu'on aime, ce n'est plus une question de sexe, mais une question de coeur.

    Je le fixe, silencieusement. Mon rythme est retombé, et mes yeux injectés de sang, essayent temps bien que mal, de suivre les traits de mon complice. Je vais sans doute le perdre en cette soirée. Perdre une amitié unique, et perdre une personne qui mérite d'être proclamée en haut de l'échelle. Je le mérite sans doute, après tout, qui suis-je réellement ? Un homme, perdu dans le néant de l'amour, et qui n'accepte pas sa différence. Foutaise, foutaise.. Mon faciès se baisse sur mon jean déchiré, et mes converses salis. Mon haut à des tâches de sang, de moi, ou des autres gars qui sont désormais tranquillement installés à une table. Je prends mon courage, je me lève. J'essuie les coins de ma bouche ouverte, et je m'exprime. J'appuie chaque lettre, pour ne pas devoir répéter ensuite, non, cela en serait bien trop douloureux. < Je suis amoureux d'un homme Clay. J'ai été en couple avec lui durant trois mois, et là, ça fait trois mois, qu'il est parti. J'aime les hommes. Et j'aime les femmes. > Le silence devient lourd, le monde cesse aussitôt de tourner, et mes pensées dérivent sur d'autres choses. Est-ce qu'il va avoir pitié de moi ? Un gars qui se lamente dans l'alcool, ne peut être aussi fiable qu'il ne le prétend. < Je suis retombé dans l'alcool. > Je suis retombé comme une merde, à me retrouver chaque soir dans un bar, et mon unique but, et de savoir combien de verre en cette soirée, j'arrive à boire, sans vomir, ou de me mettre dans un coma. Passionnant, n'est-ce pas ? Il n'a aucune idée, de qui je suis réellement. Il me connaît, il connaît mes détournements de lois, que j'étais un courant de jupons, que je détenais une réputation des plus clignes. Mais mais connaissait-il aussi bien que ça, dans le privé ? Je soupire, les douleurs me perforent le corps, à tel point que je me surprends à placer ma main droite sur mon torse, afin de calmer ce coeur, qui s'accélère à la moindre pensée négative.

    < Je te dégoûte. Pas vrai Clay. Tu dois penser que.. > Merde. < Que je te regarde différemment. ou autre connerie insupportable. > Je pense que Clay, est l'unique personne à m'avoir vu dans un était aussi faible, quasiment soumis à l'alcool, je ne réalisais pas à quel point je pouvais être émotif, mais à ce moment, je m'en foutais, je m'en foutais, parce que l'unique raison qui me faisait encore resté dans ce lieux de merde, c'était lui, mon ami. Je n'avais jamais été très entouré, malgré mes efforts à communiquer. Dos à lui, je fixe intensément la table des garçons qui rigolent à m'en faire pâlir Comme si rien ne c'était passé finalement, comme si c'était une banalité de casser la gueule à un mec, et de le laisser en paix ensuite. Je souris, idiotement, sans doute. Puis je me retourne pour faire face à Clay qui doit voter dans sa tête, si oui, il reste, ou si non, il part sans se retourner. Je plisse des yeux, c'est infernal. Je ne peux rester ainsi immobile. Je prends mon paquet de cigarettes qui traînaient sur le bar, et je m'empresse de quitter cette salle à l'odeur infect. Je prends l'air. Je m'appuie contre le mur du bâtiment, et c'est avec des doigts ensanglantés, que je pince une cigarette en l'entraînant entre mes lippes, d'un zip, j'allumais l'embout de la clope afin de sentir cette sensation esquisse enivrer ma gorge.

    Il fallait que je lui dise la vérité, je ne pouvais de toute manière pas, vivre dans un mensonge, et surtout avoir une double vie. Ce n'était pas honnête pour Nevada, ni pour moi. Au moment où Clay me rejoint, je ne le laisse pas parler, je prétends que s'il est là, c'est qu'il y a forcément une raison que j'ignore, pour le moment. < Il m'a quitté, et il me manque Clay. Je n'ai jamais été ainsi, avec personne. Cet homme m'a changé. > Les yeux rivés sur le sol tâché, je tiens ma clope entre mon index et mon majeur, avant de faire des gestes dans le vent pour prononcer mes propos. < J'avais une maison avec. Un chien. Des projets aussi. Il est parti avec le chien, et je suis resté avec la baraque qui a 6 putains de chambres, alors que je suis qu'un ! > Hilarant, je déploie un rire fort et sonore. Pinçant ma lippe inférieure, alors que je me calme, dès que mes pensées reprennent de plus belles. Merde, je suis quoi comme ami, qui est là, à se lamenter.. Je suis quoi.
    claude gueuse
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