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I LOVE HARVARD
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    The sound of Africa
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    The sound of Africa
    ft. ANNALYNNE & CLAY
    Après presque un an à se haïr, à s'aimer, à vouloir se dominer tour à tour tout en apprenant de nos défauts et qualités, aujourd'hui nous avons pris la décision de nous envoler quelques jours loin de Cambridge pour nous adonner pleinement à l'un et à l'autre. Loin, très loin, à des heures de vol plus précisément puisqu'hier nous avons finalement posé pieds sur les terres arides de la Tanzanie pour prendre possession de nos quartiers. C'est un bungalow tout équipé au cœur même de terrains privés où errent en toute liberté mammifères de toutes espèces. L'endroit me rappelle vaguement notre appartement au Chili, spacieux et luxurieux dans un décors laissant songeur, et cette période de ma vie durant laquelle j'ai implanté en elle ce qui lentement grandit.

    Les paumes rivées sur le garde corps boisé de notre terrasse à fixer les antilopes à une centaine de mètres de la propriété que nous occupons, je songe encore à cette gaffe, à cet oubli inconsidéré qui nous a amenés jusque là. Une seule fois aura suffit comme quoi, parfois, je me demande si ce n'était pas déjà écrit. Mes  doigts viennent percuter la poutre dans un mouvement latent, calculant depuis combien de temps déjà elle est dans cet état... Deux moi et quelques jours seulement. Elle pourrait, si il lui prenait l'envie dans un coup de folie, encore d'avorter mais je doute que soit maintenant dans ses priorités. Et inclinant la tête pour fureter par dessus mon épaule, je l'imagine encore assoupie dans des soieries feutrées où là même je l'ai laissée encore un peu se reposer. Il est encore tôt et pourtant le soleil est déjà bien levé et baigne la savane de ses couleurs chaudes et musquées. Mais pour la première fois depuis bien longtemps déjà, rien de ce séjour n'a été programmé: ni les activités, ni les soirées animées au cœur de la réserve à quelques kilomètres qui nous ont été proposées. Nous avons décidé de vivre au jour le jour pour pleinement en profiter, sans la moindre présence à nos cotés. Je me décide finalement à délaisser ce paysage surprenant au détriment d'un tout autre qui mérite d'avantage mon attention et retourne dans le salon, en traverse silencieusement la longueur pour parvenir jusqu'à la porte de la chambre où je m'accoude afin de la contempler, sereinement endormie malgré la chaleur qui règne ici, son corps alanguis à demi couvert par un simple drap moiré, ses cheveux torsadés courant telle une rivière de boucles sur son lit sillonnés de vallées, souillé par une nuit impudique à souhait. Durant quelques minutes encore mon regard la dévore, image d'elle presque sage mais délicieusement obscène dans sa quasi nudité. Bientôt, un ou deux employés du parc viendront apporter discrètement sur la terrasse de quoi nous sustenter bien que je ne connaisse plus qu'une seule soif à présent: celle que je ne peux étancher que lorsqu'elle m'accepte à sa source et pour laquelle, corps et âme, je me damnerais volontiers.

    Dans mon regard, le léger reflet du tissus froissé sur elle devient muleta. Et affublé d'un simple short puisqu'il doit faire au bas mot 25° à l'intérieur déjà, bien plus que ce à quoi nous nous confrontons d'ordinaire, je quitte mon reposoir pour aller silencieusement m'allonger à coté d'elle et reprendre cette place qui est dorénavant mienne. Ses boucles obsidiennes sont soigneusement arrangées contre sa peau parfumée pour que je puisse venir m'y reposer, dans le trouble magnétique qu'elle a, même profondément assoupie, su engendrer et contre lequel je ne peux lutter.
    Contre son derme je me love, embrassant de mon aine ses reins d'un noir ciselé. Voilà pour quel genre d'intimité nous nous sommes exilés, un couple dans sa parfaite normalité. Mais elle n'a pas encore daigné bouger malgré mes doigts qui vont et viennent sur ses hanches dénudées. Alors de mes lèvres sur sa nuque déposées,  délatrices de mes envies d'indécence, je la mords tendrement pour qu'enfin elle s'anime très lentement et susurre à son oreille un simple " Bonjour " pour me faire faussement pardonner d'avoir voulu lui faire quitter d'autres bras que les miens, ceux de Morphée.
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    Lien du postMar 31 Mai - 23:29
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    Partir, essayer d'oublier. D'arrêter la course infernale que ne cesse de prendre mes pensées. Tiraillée entre Clay, notre futur bébé, mon mariage que je peine à annuler, la force qui me manque, et l'argent qui me hante. Je ne sais plus réellement qui a eu l'idée en premier, qui a amorcé notre escapade improvisée. Mais ce n'est pas suite à de grandes réflexions que nous nous sommes laissé séduire par ce voyage, non, c'était l'évidence même. Se redonner ce que le Chili nous avait offert, mais en mieux. Juste à deux. En même temps. Comme un couple, comme ce qu'on fait dans une histoire d'amour, normalement. On ne songe plus à rien, si ce n'est à l'autre, au fait d'être bien. Il est la meilleure partie de mon âme, celle pour laquelle sans remord je me damne, il est mon autre, ma perfection, ma moitié dans le tumulte de mes obligations. Et lorsque nous sommes arrivés, hier, ce n'est pas tant le paysage, l'accueil des habitants qui m'a chamboulée, mais c'est cette lueur, celle qui s'est retrouvée, dans ses pupilles azurées, dardant mon cœur d'un coup de poignard maîtrisé, une traîtrise extrême de sa part, lui auquel j'avais fait juré de ne jamais battre à ce oint, de ne jamais aimer. Parce que ce n'est pas très beau, c'est plus très laid, parce que dans mon monde on ne perd pas de temps avec ce qui en fait perdre. Parce que les sentiments, amoureux, ça n'en vaut pas la peine, qu'il faut – et de beaucoup – préférer le mépris et la haine.

    Mais j'ai flanché, et cette nuit encore, après notre arrivée, je l'ai laissé m'adorer, comme je peux le faire. Voulant de lui, comme il peut vouloir de moi. Bercée et galvanisée dans une luxure qui ne connaît de justification que dans son prénom. Qui n'a de goût que depuis ce mois d'août, nuitée où l'alcool m'a faite céder à des envies que depuis toujours chez moi, il savait attiser. Et même malgré la fatigue que provoque mon état, cette nuit a été égale aux autres, ou mieux encore portée par le lieux dans lequel nous avons pécher aux yeux de dieu. Pour finalement m'endormir dans ses bras, qui a eux seuls savent me rassurer, et me permettre d'omettre le moindre de mes doutes, le temps d'un aparté délicieux. Toujours assoupie, j'ai du mal à relever les paupières ainsi qu'à profiter de la sensation minime que laissent doigts, épousant mes formes et titillant mon corps. Cherchant à me tirer de ce sommeil dans lequel je suis pourtant si bien plongée. Ce sont alors ses dents qui viennent, sur mon être laisser une marque carnassière affectueuse et qui m'arrachent un « Mhm » plaintif lorsque j'ouvre les yeux pour tourner quelque peu mon visage vers le sien. " Bonjour " mon amour, c'est une longue inspiration que je prends, relevant l'une de mes mains afin d'aller frotter avec lenteur mes paupières, à plusieurs reprises, et de l'autre je vais chercher cette main intrusive qui avait commencé à me caresser afin d'entrelacer mes doigts aux siens, et de les caler, sur cette hanche dénudée. De mon mouvement je me replace sur le côté, m'entourant à moitié de son bras, lorsque nos phalanges glissent lentement jusque mon ventre, son souffle dans mon cou, l'appréciant. Avant de lui préciser, faussement râleuse ; « Une femme enceinte doit se reposer. » parce que de ses réveils j'en aurai bien du mal à m'en passer, m'en lasser. « Et avec toi, dormir, c'est compliqué. » J'avoue avec un sourire, les yeux clos, parce que je fais référence à notre nuit, évidemment, mais le connaissant, il serait bien capable de penser que je parle de possibles ronflements, juste pour l'enquiquiner, puisque c'est si souvent notre manière de fonctionner.

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    Lien du postMer 1 Juin - 18:26
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    Elle s'étend, se frotte les yeux machinalement et prend délicatement mes doigts qui pianotent sur sa peau gorgée de soleil, zébrées en ce mois de juin par les persiennes ajourées, pour y laisser l'empreinte des siens venus finement s'y entremêler. Dans l'angélisme de ses mouvements, elle les fait rouler, et par conséquent les miens aussi, jusqu'à son ventre où ils communient et me contraint délicieusement à un corps à corps, épousant de mon droit d'amant peu vertueux la chute de ses reins. Je l'observe un instant, pose un regard envieux impunément sur la géométrie variable de ses courbes irisées pour finalement reposer à ses cotés, humer les effluves magnétiques qui s'étiolent de sa crinière parfumée. « Une femme enceinte doit se reposer. » Elle est belle ton excuse et contre celle-ci je ne peux discuter, mes doigts s'étendant sur sa peau tendrement. « Et avec toi, dormir, c'est compliqué. » Sourcils froncés, les yeux clos, cette remarque parachève la page sur le sensuel que je m'étais suggéré pour un réveil improvisé. Après quelques instants d'errance, je me décide finalement à punir cette insolence. " Alors quoi? Grasse mat toute la journée? " Ce n'est pas pour çà que j'ai signé même si dormir avec elle suffirait à me combler. Je me redresse sur le flanc pour une fois encore l'admirer en pleine insouciance, libertine dans son expression de femme faussement blasée à la croupe qui redonde de plaisirs insoupçonnés. Ma paume vient sur sa hanche derechef et la presse vigoureusement à s'allonger, la voute de ses reins calés sur le tissu complice de mes besoins.

    Instant sauvage auquel cette nature nous encourage et qu'il me plait de dominer, son corps à ma merci dans les draperies tourmentées, vestiges d'une nuit à l'image du décors qui nous entoure. Sous son regard de femme accomplie, je ploie encore une fois à mes envies pour venir entre ses cuisses me caler, cambre de mes mains ses reins d'une parenthèse souhaitée et viole son derme de mes lèvres dans un nuancier de morsures dardant sa féminité. Elle est... d'une rare beauté qu'il m'ait peu été donné d'admirer, encore plus radieuse que lorsqu'elle était venue ce soir là me chercher et cela sans doute parce que je la sais pleine par mes soins. Ma volonté se rompt au charme de ses intimes atours, de ses courbes habillant ses hanches, déposant ma langue sur ses sphères de sensualité qu'elle arbore avec tant de fierté. " Une femme enceinte mérite une attention particulière," murmuré entre deux succions aimantes avant de relever mon visage vers le sien, me hissant de quelques centimètres pour plonger mon regard dans l'éclat de ses opalines. Dans la chaleur de ces draps, aux prises de son entrecuisse, je nage à contrecourant de mes envies pour ne seulement qu'apposer quelques lents baisers sur cette bouche gavée de sensuel et pour laquelle nombre d'hommes sont tombés. Fortuné vainqueur à qui elle a offert son cœur, je me recueille contre elle, la contrains à mon tour de mon poids étreignant son corps, acte délibéré que je n'oserais plus dans quelques mois. Le temps de soupirs, de complicité et je suis à présent le visage posé contre le sien, serein, ne réagissant plus à rien hormis à ce bruit qui ronronne un peu plus loin. Les employés ne vont pas tarder, mais qu'à cela ne tienne, je serais ravi qu'ils nous aperçoivent tous deux assoupis partageant ce moment d'intimité en toute liberté. Pour la première fois de ma vie, j'aspire vraiment à être surpris en sa compagnie, nus - ou presque -,  à l'antipode de cette journée passée dans cette cavité où je lui ai fait don de ce collier.  


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    Lien du postDim 12 Juin - 22:49
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    Les paupières encore closent, les sensations sont alors décuplées, comme si tout avait un goût de première fois, et en un sens c'est le cas. C'est un moment magique, presque trop unique, une escapade improvisée, un instant volé pour apprendre plus à l'aimer. Ses phalanges qui frôlent la peau sur laquelle je les ai posées, et son souffle dans mon cou, qui a ce don divin de me faire frissonner, de rendre fou, intimement inclinée, totalement aliénée. " Alors quoi? Grasse mat toute la journée? " Non, bien sur que non, mais il doit me savoir experte dans l'art de me faire désirer, c'est d'ailleurs pour cette raison, que mon sourire n'en devient que plus sincère, et s'impose à mes lèvres en une douce prière. Je feins un nouveau soupir, quand sa main lâche la mienne pour aller retrouver les esquisses de ma hanche, j'en tremble, je le sais.

    Je me délecte et maudis à la fois cet effet incommensurable qu'il impose à mon être par le sien fasciné. Et de sa force il commandite mes prochains mouvements, m'impose à me retourner, quand j'essaie tant bien que mal de m'empêcher de rire, et d'ouvrir les yeux sur les siens que j'imagine inventer quelques jeux luxurieux. Mais ma volonté s'étiole parce que déjà je le contemple se positionner au dessus de moi, ses paumes allant se glisser dans mon dos, me redressent de moitié quand c'est sa bouche qui vient en un délicieux refrain violer certaines parts de mon derme dénudé. Mon regard posé sur son visage qui s'affaire, avec délectation, j'en mords mes lèvres, appréciant le moindre contact, les infimes réactions nerveuses qu'éprouve mon être assujetti. J'appréhende les morsures en de faibles soupirs, prise au piège, souhaitant voir perdurer cette torture. Et mes mains qui vont se loger sur ses épaules, lorsque ses baisers remontent, lorsque sa langue s'aventure, quand mon cœur bat une chamade, une étrange mesure.

    Il sublime, il dessine, il éternise … " Une femme enceinte mérite une attention particulière." Entre coupé, j'en exulte un « Mhm. » juste avant de le voir se redresser, venir un peu plus à moi. Il bloque toute fuite possible ou envisageable, comme si je voulais le faire réellement, être prisonnière de ses bras est plus galvanisant que n'importe quelle prison doré qu'un jour mon père a voulu m'offrir sur un plateau d'argent démodé. Il vient m'embrasser, à plusieurs reprises, et je réponds, respiration coupée, désirs muets. Le sexe aussi n'a plus la même saveur, c'est depuis longtemps bien plus qu'une question de baises partagées, une joute perpétuelle de perversité, de besoins lubriques, et d'une luxure démesurée, c'est une véritable relation, un avenir tout entier. Un monde qu'on met à terre, à nos pieds. Et son visage qui se cale sur le mien, ses inspirations si sereines, c'est un bien être si inhabituel, une normalité à laquelle je voudrai pouvoir m'habituer.

    Une seconde, ou peut-être deux, je reste dans la même position, acceptant qu'il soit encore un peu le seul dictateur de ce moment, avant que l'une de mes cuisses ne se replie, contre lui, l'enserrant plus, et avec souplesse cale ma jambe contre lui, dans le bas de son dos. Échangeant ou presque le rôle de chasseur avec celui de proie. Mes doigts vont se loger dans son dos, mes ongles s'y plantent, possessive, quand mes lèvres l'embrassent à nouveau, quand je m'embrase, continue ce qu'il a si savamment commencé, usant de la même insolence qu'il dont il a bien voulu me gratifier. J'en viens à sa joue, suis les courbes, jusque son cou, son oreille qu'amoureusement je mordille, pressant mon emprise de mes jambes, quand je demande, implorante. « Et si je demandais la même attention que cette nuit ? » Lovée dans tes bras, prise et exaltée par les orgasmes que tu sais tirer de moi. Comme aucun autre avant ça, ai-je encore besoin de le préciser, à ce point là ? La passion et l'amour à la fois. Seconde cuisse relevée, accolant à son flanc. Paume glissant sur lui, inlassablement. Dos, hanche, bas ventre. Lèvres contre lèvres, mon rire qui se mélange à son souffle. « Mais tu vas dire, non ... » Pour me faire enrager, parce que ça te plaît. « Parce qu'on est pas en Afrique tous les jours. N'est-ce pas, mon amour ? »  


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    Lien du postLun 13 Juin - 17:05
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    Elle commence alors à s'éveiller lentement bien que toujours emmurée par mes bras de part et d'autre de son corps alangui, tente sereinement une tentative que je la laisse terminer parce que je sais pertinemment qu'elle se conjuguera à mes attentes. D'une cuisse repliée sur mon flanc, c'est à mon dos qu'elle s'attaque et imprègne ma peau de ses mots silencieux et enivrants. Talentueuse de déraison, elle pianote sa propre partition et m'incite à la passion, refrain dans lequel je me perds depuis que nous nous sommes entrouvert cette faille qui au début ne semblait que temporaire. J'en glisse la tête sur le coté, appose ma joue contre la sienne, déclinant dans une langueur avant d'en revenir à ses lèvres pulpeuses qu'elle me fait partager. Elle sait depuis le temps comment m'attiser, conjuguant plaisir évanescent et affection mordante, offrant avec réserve sa silhouette élancée à mes sens affûtés. Ma cuisse lourdement vient se replier sous la sienne, épouse de ses courbes l'un des plus beaux attributs qu'elle me renvoie: la rondeur de sa croupe qu'elle a la licence de m'exposer sur les plissures des draps désordonnés. Elle aime ces instants au seuil de nos ébats, ceux qui se pâment d'une intime complicité lorsque lui faire l'amour découle d'un besoin régulier. J'ai su la dompter, la sublimer de par mes morsures qui l'ont tatouée, chose qu'elle me rend lorsque de ses dents elle effleure mon lobe que je tente de lui soustraire vainement d'un geste lent avant qu'elle n'expire cette phrase : « Et si je demandais la même attention que cette nuit ? »  Le souffle de ses mots est du plus bel effet, tout comme sa seconde cuisse qui vient à la symétrique de sa jumelle pour m'étreindre au creux de ses charmes, à l'intime précieux parce qu'unique dans chacune de ses poses, mon échine encore confuse de la ressentir si exigeante. Son entrecuisse brille dans la pénombre complice du mien qui sommeille sur son bassin, pourtant séparés par quelques millimètres d'élastane et de coton.

    La ballade audacieuse de ses doigts, aveugles éclaireurs, ne fait qu'attiser d'avantage ce que ses jambes ont éveillé en moi.  Et alors qu'autrefois j'appréciais nos luttes animales, nos nuits aux mœurs surannés, aujourd'hui je sais faire preuve auprès d'elle d'une attention insoupçonnée, plus tendre et plus sincère que jamais. Et tandis que je ne dis mot parce que je consens à la faire mienne à sa simple demande, elle répond à ma place dans un rire fugace. « Mais tu vas dire, non ... » Pourquoi donc... « Parce qu'on est pas en Afrique tous les jours. N'est-ce pas, mon amour ? »   Elle s'adonne au vice des pronoms suggestifs, m'arrachant par la même occasion un rire tout aussi bref que fut le sien. Et me redressant de mes bras tendus, mes yeux frôlent un instant la douceur féconde de ses seins, vice - je le sais - malsain mais contre lequel je ne peux rien. " Mon amour? " Enchainement de mots interdits que je ne l'aurais jamais cru capable de souffler.

    Mais un bruit de semelles martelant la terrasse boisée m'incite à la quitter du regard, m'apercevant que, bien trop tard, je n'ai pas eu la présence d'esprit de refermer la porte de la chambre lorsque je suis venu la contempler, assoupie et étreinte par les premières lueurs du jour. Je n'ai pour l'heure aucunement le désir de quitter l'étau de ses déviances sensuelles et l'idée d'être épié pendant que je la profane de mes impulsions charnelles n'est pas pour me déplaire. Ils s'en iront si tôt fait qu'ils auront déposé ce pourquoi ils sont venus et advienne que pourra s'ils perçoivent par l'embrasure obscure nos deux corps confondus.   " Justement. C'est pour abuser de toi que je suis venu. " Ma main décline sans somation vers le sillon de son con pour la sentir dépendante de mes doigts venus enflammer son antre d'où s'écoule bientôt l'excitant poison.  Son corps à ma portée que j'embrume sans complexe de mes élans, j'y dépose des notes plus sauvages, réclame son pulsionnel, l'ivresse de nos désirs qui se conjuguent au présent pour me stopper lentement et lui avouer, suspendu au tison de ses lèvres, me jouant d'elle sur cette trêve: " Mais j'ai un aveu à te faire." Au doux loisir de la voir s'insurger - car mes amantes, je les préfère insolentes et insoumises au lit plutôt que disciplinées - j'en menotte durant un instant mon propre plaisir. " J'ai regardé d't'a l'heure un documentaire sur la vie animale. Et j'ai trouvé çà d'un tel érotisme que j'ai.... " usé de ma paume sur un besoin que tu n'as pu apaiser.
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    Lien du postSam 25 Juin - 20:13
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    Si simplement taquine, c'est naturelle que mes prunelles vont se perdre dans les siennes. Et si je prends les devants sur ses prochains mots, j'aspire à amorcer l'une de nos querelles qui sont si souvent prélude au charnel. Ce n'est aussi, c'est vrai, que pour l'entendre énoncer le contraire. Qu'à ses dires s'en décuplent nos futurs plaisirs. Et qu'on se redécouvre sans fin, à notre manière. C'est un duel perpétuel, une histoire qui comme le surnom qui vient d'achever ma phrase est à la lisière de l'irréel. Son rire m'attise, me provoque, mes dents forcent sur ma lèvre quand pratiquement derechef il me reprend, en écho, brave salaud. " Mon amour? " Si mal la prendre, sa douce moquerie, serait un chemin si simple à emprunter, je me contente de faire perdurer mon regard dans le sien sur fond d'un « Ça te plaît ? » muet. Lui plaire de me rappeler toutes mes faiblesses, comment il a su faire éclater ma forteresse, avec prouesse. Mon défi silencieux est soudainement interrompu par un bruit sourd à l'avant de notre semblant d'appartement. Clay en détourne son regard quand moi malgré le fait que des employés doivent se trouver là, je resserre mon étreinte de mes cuisses sur ses reins. Parce qu'encore plus ici, comme de plus en plus ailleurs, j'en viens à me moquer qu'on me voit à ses côtés. Aime de moins en moins le cacher comme si je pouvais avoir honte de l'homme qu'il est.

    " Justement. C'est pour abuser de toi que je suis venu. " Alors abuses, suis ton intuition. Avec violence, provoque mon errance. Son attention m'étant de manière totale revenue, et je me retrouve suspendue à ses moindre paroles, celle la même qui me comptent des desseins lubriques auxquels je veux bien m'adonner. J'ai des envies orgasmiques que seul lui peut combler. Si doué … Et il me le prouve de façon nouvelle, lorsque sa main caresse en prémices et que je sais ses doigts détenteurs de mes pervers supplices. J'en crache un soupir, contre sa bouche, mes lèvres entre ouvertes, en haut comme plus bas, c'est si malsain et bon à la fois. A reprise cambrée, j'appelle à le sentir venir se loger au plus profond, le défaire de son caleçon. Apprécier le fait qu'il s'en viendrait à me pénétrer. Et lorsque mes propres mains n'en finissent pas de redessiner ses traits, de glisser avec langueur vers les courbes de ses fesses auxquelles je m'agrippe un instant, et envisagent d'abaisser le tissu afin d'aller moi-même le caresser sur le même tempo qu'il est en train de dicter, il stoppe ses mouvements, m'arrache un râle mécontente de le voir arrêter ses lascifs agissements. " Mais j'ai un aveu à te faire." Une seconde je cherche mon côté magnanime, je mords même ma langue pour me feindre en plus de patience. Au paroxysme de mon niveau de clémence, tandis que je contrôle si bien que je le peux mon appétence. Sourcils froncés, dans l'attente de ce qu'il souhaite m'avouer. " J'ai regardé t'a l'heure un documentaire sur la vie animale. Et j'ai trouvé çà d'un tel érotisme que j'ai.... " Pardon ? C'est cuisant à quel point j'en reste con. Outrée, et subitement blessée.

    Et mes paumes relâchent leurs emprises sur son corps quand l’écœurement me dévore. Je n'avais pas eu de nausée, depuis notre arrivée, c'est maintenant – grâce à lui – chose changée. Avec une lenteur mesurée mes jambes reviennent à leur placement initial, c'est à dire sur les côtés, le désir m'ayant sans parcimonie quitté. Éprouvant le besoin de le voir se relever et de ne plus être par lui, pour un moment, touchée. Le temps d'avaler, ouais, c'est ça, de digérer. « Excuse-moi ? » Tu te paies ma tête, n'est ce pas ? J'avoue que je l'espère, parce que savoir qu'il s'astique devant des animaux n'est vraiment pas pour me plaire. Sous la douche, comme je l'ai déjà surpris en train de le faire, passe encore, mais face à ça … Bien que j'aime me faire chienne, s'exciter sur des mammifères à quatre pattes, ce n'est pas mon plus grand délire. Pourtant je tente de maîtriser le dégoût qui a sa place est en train de me violer. Si on ajoute à cela le fait que depuis qu'on est ensemble, à ses aspirations je ne me suis jamais refusée, au contraire, je n'ai toujours que penser à le contenter. Satisfaire ses besoins sauvagement humains. Un millième de seconde je me demande si je me dois de jouer les femmes aimantes et de lui dire que je suis prête à accepter ce drôle de vice caché. La vérité est qu'il sait combien mon seuil de tolérance est faible, si facile à démanteler. Soit, non, je ne peux pas, c'est dingue, parce que je m'irrite alors que je sais qu'il se fout de moi, depuis tout ce temps il est clair que je n'aurai pas pu passer à côté de cela. Mais c'est l'énervement qui prend le dessus, la fierté encore et toujours heurtée. Offensive un peu trop incisive. « T'as qu'à aller te taper une antilope pendant que je vais déjeuner, je suis affamée, faut bien compenser. » Puisque  mes volontés sexuelles ne peuvent présentement être comblées, à cause de sa connerie qui m'a clairement sciée. Qu'elle soit fausse ou vraie. Au jeu de la force, je me sais perdante d'avance, alors je me contente d'une maigre pression sur ses épaules dans l'espoir de le voir se lever et pouvoir concrètement, de lui, me dégager.
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