« Je crois que t’es en effet plus dingue que moi ! » répliqua un Paris aux yeux rieurs mais où persistait une petite flamme sérieuse comme s’il songeait très concrètement à ce genre de futur auprès de Summer. Pouvaient-ils avoir un enfant ensemble ? Cette question le taraudait depuis cette histoire de faux positif et il avait beau tourner le problème dans tous les sens, il n’arrivait pas à se défaire de cette envie, ce besoin presque même d’être père. Pourtant, les mêmes réponses venaient l’arrêter : ils avaient déjà du mal à boucler les fins de mois, à rembourser l’emprunt de leurs études et il y avait les petit, leurs études également. Beaucoup de freins qui les faisaient hésiter et au final, les faire reculer, devenir raisonnable au-delà de leur envie commune de fonder une famille.

« Attends, il faut bien que j’ai quelques armes parce que quand tu agites les miches devant moi, t’étonne pas si je suis au garde à vous hein » bougonna-t-il avant de lui sourire de manière plus malicieuse -expression qui lui donnait vraiment une tête à connerie. « Et puis, si tu veux me punir, arrête de me faire tes pancakes bonhomme, là, tu me puniras bien plus qu’en me privant de sexe » répliqua-t-il avant que Matthew ne revienne et que la conversation prenne une tournure bien plus salace au plus grand dam du plus jeune. « Peut-être parce que tu la sens pas car il en a une petite » rétorqua le cadet en mode effronté. « Hey, je te signale qu’elle la sent bien et que je vais même la faire crier très fort toute la nuit… Bonhomme, tu es pas prêt de dormir cette nuit… Je t’en foutrai que j’en ai une petite » râla aussitôt le Dunster touché dans sa virilité. Le pire, c’est qu’il ne pouvait pas non plus trop râler car Matthew avait seulement quatorze ans et qu’il fallait qu’il se tienne mais tout de même. « N’empêche c’est pas bien de jouer avec la nourriture » ajouta-t-il avec un grand sourire en mangeant les deux frites de bon cœur. « Bon… on se mate quoi ? » demanda-t-il en attaquant son wrap à présent.

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Je boudais comme une gamine face à Paris qui réussissait toujours par me faire remarquer si mes menaces concernant ma privatisation sur le sexe ne marcheraient jamais, et j’en étais même à lui demander carrément ce qu’il fallait que je fasse pour que mes menaces soient sérieuses. Bon apparemment, il fallait que je joue sur la nourriture plus que sur les parties de jambes en l’air. « Bon bah…okay, plus de pancake bonhomme. Et puis, au moment tu te plaindras plus que je te fais prendre du poids ! » Lui lançais-je déterminé à le punir AU MOINS UNE FOIS sans céder avant lui ! « Et je remue pas mes miches d'abord ! » m'étais finalement exclamer en lui tirant la langue.

Matthew revenait dans le salon, et la petite guéguerre familiale commençait de bon ton : bon j’avoue, c’est moi qui avait commencé avec cette histoire de films porno de Matt, mais voilà que je rougissais presque de les entendre se répondre, l’un assurant à l’autre que je sentais plus que bien la petite grosse …euh…comment dire pour pas paraitre vulgaire… « Banane » de mon mec. Je gardais la bouche grande ouverte à les écouter et au bout d’un moment j’osais enfin me manifester « hey ho, youhou, je suis là … vous me reconnaissez ? Celle qui apparemment va crier fort parce qu’elle sent des choses pas si petite que ça en elle ?! » J’en étais même a faire des signes de bras pour en rajouter une couche et signaler ma présence avant de croquer dans une nouvelle frites et de demander « d’ailleurs, je suis étonnée. Ce n’est pas un truc de mec, ça, à la base, de se comparer les tailles ?! Vous devriez être au courant de vos attributs respectifs nan ? » Matthew tentait un peu plus tard un bref sermon sur la nourriture, qui lui valut un troisième frite en pleine tête, et c’est alors que Paris demandait à nouveau quoi regarder comme film « Hey c’est bon, moi je ne choisis pas la dernière fois, que j’ai osé : vous m’avez charrié toute la soirée parce que c’était – je vous cite – « The film de gonzesse pleurnicharde » alors…je passe mon tour, à vous de choisir. Du moment que ce n’est pas un film de grosses voiture et de guerre »

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« Oh si ! Tu crois que je le vois pas ton manège quand je joue à la console et que tu te trimbales en petite culotte, à bien te pencher en avant parce que : oups, j’ai fait tomber mon stylo !... » répliqua un Paris qui n’était jamais dupe quand sa petite-amie cherchait à attirer son attention ou qu’elle voulait un câlin crapuleux. Combien de fois ce genre de choses s’étaient-elles terminées par « pause » pour mieux attraper son ange et l’emmener dans leur chambre. Le jeune homme était très faible fasse aux arguments de sa compagne et elle le savait pertinemment -comme l’inverse était tout aussi vrai.

D’ailleurs, Matthew ne se priva pas de répondre aux taquineries de Summer, allant même jusqu’à attenter à la virilité de son frère. « On se compare le poireau entre hommes du même âge sinon c’est pas du jeu. J’ai pas envie de foutre des complexes à mon petit frère » lâcha Paris tandis que Matthew rougissait à vue d’œil à l’idée de jouer les comparaisons avec son frère ainé. « Non mais ça va pas la tête ! Je me fous pas à poil devant d’autres mecs, je suis pas un pédé » s’écria-t-il tandis que Paris levait les yeux au ciel. « Crétin, c’est pas parce que tu prends une douche avec des mecs après un entrainement que ça va se terminer en gang bang général » le reprit-il aussitôt pour mieux calmer le jeu de la discussion en remettant le film sur le tapis. « Bébé, excuse-moi mais le Titanic, c’est un film de gonzesse pleurnicharde… Sérieux, au lieu de monter sur le truc, le mec se laisse crever comme un con… Donne-moi la logique de l’histoire » lui demanda-t-il avant de prendre un dvd au hasard. « Expendable ? Qui est pour ? La majorité l’emporte ! » s’exclama-t-il avec un grand sourire, se penchant simplement vers Summer pour l’embrasser et murmurer à son oreille. « Prends le plaid, il se pourrait que j’ai les mains un peu baladeuses pendant le film et crois-moi, il remarquera absolument rien »

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Alors là, c’était l’hôpital qui se foutait de la charité ce n’est pas possible ?! « Moi ?? Moi je t’aguiche devant la console » questionnais-je à moitié outrée ! « De un je ne peux pas trainer en petite culotte dans le salon…au mieux en minishort, peut-être ! De deux, je n’ai jamais fait le coup du stylo perdu... »... Mais celui du dépoussiérage de table basse parce que c’est soi-disant un nid à poussin en dessous à cause des magazines ; ça oui je l’ai fait !! Vile tentatrice que je suis. Le problème, c’est que plus j’essayais de me défendre, plus j’affichais un rougissement sur mes joues et un sourire qui en disait long sur ma fausse innocence. Finalement je capitulais « Bon okay, j’ai peut-être une ou deux fois, profiter de « Passer par là » pour attirer ton attention. Mais toi, t’es pas mieux ! Monsieur, je fais exprès de retirer les couettes au-dessus de toi, au moment où je me lève du lit pour que je puisse voire par moi-même qu’il y a quelques chose de bien plus réveillé qui m’attend ! Ou quand tu te pavanes à moitié nu en sortant de la douche jusqu’à la chambre, alors que t’as pourtant bien pris ton petit paquet de fringue pour t’habiller directement dans la salle de bain ! » C’est finalement un jeu entre lui et moi ! On faisait perdre patience à l’autre, et on jouait à ce petit jeu de séduction parce qu’on avait finalement envie de la même chose à chaque fois : se sauter dessus ! Et autant dire que pour ma part, je ne savais pas dire non face à Paris ! C’était tout bonnement impossible de lui résister.

Et la conversation qui avait suivi le retour de Matthew dans le salon, ne volait guère pas plus haut que celle qu’on avait eue à deux ! Moi qui pensais que tous les mecs jouaient au jeu de la comparaison, apparemment je me la foutais dans l’œil (l’idée hein, pas autre chose…esprit mal placé. Et heureusement que j’ai dit « œil » et pas autre chose). Matthew partait déjà dans le délire du je-ne-suis-pas-exhibitionniste-homosexuel, et moi je pouffais de rire dans mon cornet de frites en entendant la réponse de son frère, tout en y ajoutant mon commentaire « c’est clair, c’est comme d’imaginer qu’entre filles, dans les vestiaires ou les soirées pyjama, c’est sexe caresse et compagnie !... » Peut-être que je n’aurais pas dû donner ce genre d’image en parlant avec deux mecs par contre. Je sais pas pourquoi, mais je peux finir par le regretter.

Finalement, Paris pris un film au hasard, et je levais déjà les yeux au ciel en marmonnant un « mais vous voulez me faire payer quoi exactement là ? » Je fis une légère grimace avant de m’emparer de mon soda et de siroter ce dernier à la paille tout en me calant dans le canapé, en croisant mes jambes en tailleur. La tête de dépitée que je faisais avait sans doute du faire pitié à Paris qui venait m’embrasser tout en me parlant de ses mains baladeuse, et je lui répondais, également en murmurant : « Ca à l’air excitant mais…comment dire : j’ai bien peur que Stalone, me coupe dans ma libido là.. » Franchement, j’imaginais déjà la scène : être obligé de garder les yeux rivés sur l’acteur pendant que les mains de Paris s’amusaient à mes dépends ?! C’est un peu comme…rho nan nan: je peux pas le dire à voix haute, sinon je sens que ça va me couper défintivement. Nana il vaut mieux que je m’attarde sur Jason Statham au mieux…là, ça pourrait passé

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Le couple s’adonnait aux joies de : Tu m’aguiches plus que toi et toc. « Je ne vois absolument pas de quoi tu me parles ! Ce n’est pas ma faute si le matin j’ai chaud et que je retire la couette… C’est pour l’aérer et qu’elle ne sente pas le bébé chaud ; Pour ce qui est de la douche… j’avais oublié mes chaussettes, c’est tout. Je plaide coupable… C’est toi, tu as un esprit pervers mon petit ange, pas moi » joua-t-il la carte de la mauvaise foi autant qu’elle avait pu le faire quelques instants plus tôt. Dommage que Matthew fût là au bout du compte car sans lui, ce serait déjà longtemps qu’il lui aurait sauté dessus pour lui montrer combien il pouvait se montrer aguicheur.

« Bébé, tu viens de casser un mythe là… Dire que j’ai toujours rêvé d’assister à ce genre de choses » soupira Paris faussement dépité car il avait vécu bien mieux : un trio avec deux femmes. Seulement ça, voyez-vous, il n’était pas suffisamment suicidaire pour l’annoncer à voix haute car il comptait bien s’envoyer en l’air et non faire mumuse tout seul comme un grand sur le canapé en mode chasse et pêche parce qu’il devait se la mettre derrière l’oreille. Le film fut rapidement trouvé : un film d’actions. Paris ne l’avait pas choisi au hasard car il savait très bien que son frère aurait le nez rivé sur l’écran toute la durée du film, de quoi pouvoir gentiment s’amuser avec son petit rayon de soleil. « Crois-moi mon cœur, tu ne penseras pas à lui quand je serais en train de m’occuper de toi » souffla-t-il avant de planter un baiser sur ses lèvres pour mieux aller préparer le film avant de finir son gobelet de coca. Puis, il se glissa dans l’angle du canapé et attira sa petite-amie entre ses jambes tandis qu’elle les emmitouflait sous le plaid. Une scène qui n’étonnerait pas le moins du monde son cadet car ils avaient souvent pris l’habitude de regarder les films et autres séries de cette manière. La seule chose qui changeait ce soir, c’était l’humeur sensuelle du Dunster.

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Ni Paris ni moi ne céderions à ce jeu du c’est toi qui a commencé à m’aguicher, pas moi. Du coup, c’est l’arrivée de Matthew qui avait mis un terme à l’échange…Enfin ça, c’est ce qu’on aurait pu croire, mais bizarrement, la présence de l’adolescent ne nous gênait pas plus pour parler de sexe. J’espérais juste dans le fond, que l’on n’était pas responsable de la préciosité du jeune garçon sur le sujet ! C’est vrai quoi : je veux bien croire qu’ presque 15 ans, tu puisses avoir la quéquette en feu, mais quand même ??! J’ai bien l’impression que Paris et moi, on ne faisait rien pour aider ce pauvre garçon.
Fallait nous voir, même en étant dans le salon, avec le petit frère de Paris, on en était toujours à se titiller au point de se proposer des plans fous de caresses sous le plaid. Je dois avouer que même si j’étais rebutée à l’idée d’être excitée devant un film de Stalone, Paris y mettait du sien en me susurrant ce genre de phrase à l’oreille. Je sens bien que j’allais finir par feinter le sommeil en fermant les yeux, pour mieux avoir Paris en tête, plutôt que les images du film. D’ailleurs, le Dunster avait mis le film en route et en vue de sa position, je sentais bien que j’allais finir par être frustrée en plein milieu du film parce que moi, je n’aurais pas la possibilité et m’amuser avec Junior pendant le film…et je me demande bien si, dans le fond, Paris ne le faisait pas exprès. « T’amuse pas trop avec moi non plus, parce que tu sais que je suis pas discrète moi ...et on va encore se foutre de moi ! » lançais tout en désignant Matt d'un signe de tête, pointant mon menton en sa direction. Caler contre le torse de Paris, et entre ses jambes, j’avais quand même jetée deux trois coup d’œil vers Matthew au début du film, histoire d’être sûre qu’il était bien à fond dedans…et puis comme une sorte de signal, Paris avait fini par amener sa main devant moi et la laissait glisser de long de ma jambe…Oh bon sang que je sens que ce film allait vraiment, mais alors VRAIMENT être looonnnnnnggggg. Un supplice transformé en doux châtiment. Y’a pas pire pour me rendre dingue moi. Oh diable Stalone et son acolyte, moi, j’avais tapé ma tête contre le torse de Paris, et fermais les yeux en inspirant profondément, sachant que mon heure allait arriver.

Et sinon, quand est-ce qu’il arrive le générique, que je puisse faire une partie de rodéo dans le lit moi ?

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Paris était loin d’éprouver les mêmes remords ou prises de conscience au sujet de la précocité de son frère. Lui-même, à son âge était à quelques mois de perdre sa virginité avec sa professeure de danse de quinze ans son ainée. Dans la famille Maconahey, le sexe était une chose presque banale dans la mesure où même Grace n’avait pas montré le bon exemple. La seule chose qui inquiétait le Dunster, c’est que son frère s’imagine qu’un mec est capable de bander durant des heures et se taper des nanas à tour de bras comme si c’était un marathon ou les 24h du Mans version sexe endiablé. Dans la réalité des faits, c’était tout le contraire. Et puis, il avait bien l’intention de faire en sorte que son petit frère traite bien sa partenaire et non la prenne pour un trou bon à être farcie comme la dinde de Noël. En dehors de cela, le reste lui importait peu – il allait juste finir par lui taxer son argent de poche pour acheter des boîtes de mouchoirs car vu à l’allure où il consommait… il allait finir par les mettre sur la paille.

« Ne t’inquiète pas je resterai très sage » lui dit-il à l’oreille qu’il mordilla quelques secondes sans prendre le temps de jeter un œil à Matthew. Son frère était déjà en plein film vu combien il adorait les films bourrés de testostérones. Lui, il faisait semblant de mater le film tandis que ses mains allaient et venaient sur les cuisses de sa petite-amie, évitant les grands gestes pour ne pas trop bouger le plaide. Puis, doucement, il vint les infiltrer sous son haut pour caresser sa peau satinée, remontant dangereusement vers sa poitrine avant de grogner. « Bébé… Tu peux me chopper une frite stp » lui demanda-t-il avant de profiter qu’elle se baisse pour faire sauter l’attache de son soutif. Voilà beaucoup mieux… C’est qu’il voulait avoir accès à Ben & Nut’s. « Merci bébé » murmura-t-il avant de manger la frite qu’elle lui tendait jusqu’à ce que ses lèvres viennent toucher ses doigts dont il en lécha le bout comme pour ne pas manquer une petite poussière de sel dessus.

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Lui sage ? Là encore, j’avais envie de rire ! « Autant demander à un aveugle s’il veut voir clair...» déclarais-je pour bien lui faire comprendre que je savais que dans ce domaine-là, Paris n’était pas le dernier des participants. Et pourtant, je n’avais pas d’autre choix que de lui laisser le bénéfice du doute…ou tout du moins espéré pour qu’il ne profite pas de mon incapacité à répliquer des caresses. Franchement, j’étais prise entre l’excitation et la nervosité : une boule se formait dans mon ventre, accompagné de quelques fourmillements et je me demandais si cela avait un rapport avec les mains de Paris, ou la crainte de se faire repérer. Le pire dans tout ça, c’est que pendant que moi je restais silencieuse au possible pour me faire oublier de l’esprit de l’adolescent, Paris lui se faisait remarquer en me demandant une frite. Réaction assez déconcertante quand on sait que ses mains s’était faufiler sous mon t-shirt et était déjà bien occupée. Sur le coup, en entendant sa voix claire contre mon oreille, j’avais sursauté. Puis, j’avais tourné la tête en le regardant d’un air intriguée, avant de m’exécuter pour me penchant et prendre une frite dans le cornet sur la table. Et le déclic que je sentais alors dans mon dos, me fit comprendre la supercherie. Soudain délestée de mon soutien-gorge qui ne tenait que par les bretelles maintenant, je me pinçais les lèvres pour m’empêcher de répliquer quoique ce soit trop audiblement et reprenait ma place le dos contre Paris, me tournant tout de même un peu pour pouvoir lui mettre la frite dans la bouche en chuchotant « petit malin ». Et j’aurais pu rester concentrée et tenter de revenir plus ou moi à ma pseudo sieste…si Paris n’était pas en train de me lécher les doigts. Je le regardais alors faire, en scrutant sa langue sur le bout de mon index et de mon pouce. Instinctivement, ma langue sortait à son tour pour venir humidifier mes lèvres alors que je levais maintenant des yeux clairs, mais désireux, jusqu’aux siens pour lui faire passer un message, me mordant la lèvre au même moment. « Mais de rien mon cœur » avais-je dit en simple réponse, pour dissimuler ce que je pensais vraiment.

Quitte à jouer, j’allais jouer aussi : c’est pourquoi – après un bref regard vers Matt par précaution – je partais à la recherche d’une main de Paris pour la déloger de dessous mon T-shirt et la porter à mes lèvres. J’embrassais d’abord innocemment sa paume, une ou deux fois, puis embrassait le bout de osn pouce, avant d’ouvrir la bouche et de le prendre entre mes dents en souriant malicieusement, mes lèvres se refermant tout aussitôt tout du doigt pour venir le sucer, et enrouler ma langue délicatement autour

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La technique de la frite avait eu le don de lui permettre de détacher le soutien-gorge de Summer de façon très discrète. Toutefois, il ne s’attendait pas à ce que sa petite-amie lui retourne la monnaie de sa pièce en se mettant à sucer son pouce. Aussitôt, la partie la plus masculine de son être se réveilla, s’étirant comme après un long sommeil et il grogna avant de se racler la gorge. « Tin faites moins de bruit, je mate le film » grogna son petit frère totalement inconscient du jeu de séduction qui s’instaurait entre les deux adultes, sur le canapé. « Diablesse » murmura-t-il avant de récupérer sa main pour mieux la forcer à s’adosser à nouveau contre son torse. « Tu ne perds rien pour attendre » grommela-t-il avant de se mettre à butiner la peau fine de son cou, la mordillant avant que sa langue, taquine, ne vienne la caresser. Ses mains ne restèrent pas longtemps inactives, plongeant à nouveau sous son T-shirt pour reprendre ses caresses en remontant très lentement vers sa poitrine comme pour la torturer et lui donner envie de bien plus de contact, de bien plus de caresses. Pourtant, ce fut lui qui craqua le premier en venant prendre ses seins au creux de ses mains, les massant, les pétrissant tout en pinçant gentiment leurs pointes hérissées entre son pouce et son index. Il crevait d’envie de plonger l’une de ses mains au creux de ses jambes pour la satisfaire mais il savait combien elle était sensible. Or, la dernière chose qu’il souhaitait, c’était alerté son petit frère.

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Fière de mon petit effet, j’avais le sourire aux lèvres malgré ce pouce que je gardais dans ma bouche. Je voyais la tête de Paris et dans ma tête, c’est limite si je ne lui disais pas tout bas « Tu l’as bien cherché ». Il se raclait la gorge et la seconde d’après Matt me fit sursauté et abandonné le pouce de Paris. Bon sang, je sens qu’on va se faire grillé, je sais pas pourquoi mais je le sens pas ce petit jeu. Je fronçais le regard un peu inquiet mais c’était sans compter sur Paris qui me collait à nouveau contre son torse pour me rapprocher de lui et me prévenir de sa vengeance. Il ne suffisait pas de grand-chose pour qu’un sourire taquin se dessine sur mon visage quand il me parlait ainsi.
Les baisers dans le cou eu raison de mes résistances : Je penchais la tête sur le côté pour lui offrir un meilleur accès, tout en faisant tous les efforts du monde pour ne pas gémir à la simple idée de sa bouche sur ma peau et de la présence connue d’un réveil de Junior dans le bas de mon dos. Pour faire taire au mieux mon envie de gémir, je tentais d’inspirer et expirer longuement en fermant les yeux, mais les mains baladeuses de Paris sous mon T-shirt ne m’aidaient vraiment pas à garder un rythme de respiration réguler. Le pire finalement, c’est quand Paris perdit patience : il s’emparait de ma poitrine à pleines mains et je laissais échapper un hoquet de surprise que je tentais de dissimuler en me mordant les lèvres « Ce n’est pas juste ça…mais alors vraiment pas juste » murmurais-je, mes dents se plantant encore plus dans ma lèvre. Mon regard se perdit dans le vague quelques secondes avant que je ne tourne vers Paris et que je lui répondre en signe de provocation « T’as de la chance que moi, je ne puisse pas m’emparer de ce que tu sais à pleine mains…ou avec autre chose… »

Sérieusement, il voulait ma mort ? Dieu que je crevais d’envie de laisser s’évaporer mes soupirs, de faire clairement comprendre à Paris ce qu’il était en train de provoquer en moi. A défaut, je passais moi-même mes mains sous mon T-shirt pour venir se mêler à celle de Paris. Et mieux encore, je l’encourageais en exerçant une pression pour qu’il resserre un peu plus ses paumes sur ma poitrine. Malheureusement, un léger gémissement réussissait à passer sur le moment ! Signe que vraiment, j’étais à la limite du supportable. La soupape de la cocotte-minute avait lâché, il fallait maintenant atténuer la chaleur qui en émanait ! Et pour ça, rien de telle que je choper une des mains du Dunster pour l’entrainement vilement à mon bas ventre. Je l’y accompagnais de ma main et écartait la ceinture de mon jogging en insérant nos deux moins entre mes jambes.

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