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I LOVE HARVARD
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    Lien du postDim 3 Avr - 13:24
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    " Il vous a demandé." C'est l'agent Charles qui par l'empâtement de la porte de mon bureau se permet de me déranger en plein travail, le nez sur un dossier de corruption. Il, un simple pronom qui désigne celui qui fait tourner ce commissariat en l'absence du squale, un vieillard respecté qui en à vu défiler des cas tout au long de sa carrière. Déjà à l'époque de ma formation, il commandait d'une main de maitre et je ne comprends toujours pas pourquoi il s'est vu affublé d'un adjoint qui de surcroit a été formé à l'étranger. En toute logique, il aurait du repasser l'équivalent dès son arrivée sur le territoire américain, histoire de se remettre à niveau. Et même si je l'ai apprécié fut un temps alors je n'étais qu'un blanc de pine dans ce métier, je commence sérieusement à me poser des questions quant à son dossier. Sans même lui adresser un regard, mauvais, je continue la lecture des faits en protestant: " Depuis quand les flics d’État font chier la DEA? " Il se racle un peu la gorge en détournant le regard, se permet même pour palier à sa gène soudaine de passer un doigt afin de desserrer le nœud de cravate qui l'étreint. "  Je t'ai déjà dit. Dans mon périmètre pas de costard obligatoire. " Rien à foutre du règlement lorsqu'il s'agit de mon territoire. Mon équipe ne se compose que de quatre agents mais tous sont chevronnés à juste titre contrairement à d'autres qui ont gagné on ne sait comment leurs galons.  " C'est au sujet de Yates ". Mes mains rapidement claquent le dossier en le refermant et bien que pensif mais très irrité pour le coup, je le dévisage à présent. Putain, va falloir encore une fois s'expliquer sur l'incident survenu lors de notre dernier partenariat avec le service de Declan. Il ne s'agissait à la base que d'une interpellation lors d'une livraison de stupéfiants, mais tout avait très vite viré au cauchemar et Declan avait été gravement blessé lors de l'intervention. Mal préparés, peu de renseignements échangés, nos deux services n'avaient pas pleinement coopéré ce qui expliquait un peu ce fiasco.

    La chaise sur laquelle je reposais jusque là émet un son strident lorsque ses pieds ravalent le lino et nous quittons tous deux mon bureau, traversons d'un pas lourd le couloir réservé à notre agence tout en éclaircissant certains points de cette délicate affaire. Charles est bien plus grand, plus large mais n'a jamais osé passer les concours pour monter en grade, sa spécialité étant la recherche d'informations....Dommage. Il se baisse et me murmure ce qui va d'avantage m'agacer tandis que nous continuons à avancer." Pourquoi veut-il revenir là-dessus? Vos rapports ne lui suffisent pas? " Pour me faire chier pardi. Il sait qu'il n'a aucun pouvoir sur notre département ni droit de regard sur nos agissement, nous ne sommes que locataires d'une bonne partie du bâtiment. " Il n'a pas fait de grandes études, vocabulaire trop compliqué pour lui . Il est vrai qu'il a arrêté, d'après ce que j'ai entendu dire, son cursus un peu trop tôt pour être en toute logique devenu Adjoint, surtout aussi jeune. En général, faut un Master, une certaine culture pour pouvoir prétendre à un poste au commandement et surtout....être naturalisé et vivre sur le sol américain depuis au moins 5 ans. Je n'invente rien, c'est la loi. Ce gars est à lui seul un paradoxe, preuve que n'importe qui peut devenir flic de nos jours.

    Après quelques minutes nous pénétrons dans la partie leur étant attribuée, longeons le corridor non sans saluer élégamment sa secrétaire à qui nous nous présentons. Mais Charles, un peu trop curieux, le seul trait de caractère qui pourrait un jour d'ailleurs lui faire défaut, s'évertue: "  Vous avez remarqué. Quand il parle du bâtiment. Il emploie toujours un mot, caserne. " La secrétaire elle aussi sourit alors qu'elle nous laisse le temps d'émarger la feuille nous autorisant à nous rendre un peu plus loin dans le bâtiment. Il ne s'agit pas d'un petit commissariat de banlieue. Tout y est scrupuleusement surveillé, filmé vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et la dévorant du regard, je me laisse aller à une blague vaseuse avant de lui tendre ce qui lui revient de droit. " Il doit se croire chez les pompiers... P't'être un certain complexe de tuyauterie qu'il rêve d'oublier. " La porte annexe s'ouvre d'ailleurs sur son bureau: c'est son dernier rendez-vous qui détale la queue entre les jambes... Et ne la laissant se refermer d'une main ferment posée sur la poignée, je dévisage mon agent pour lui donner quelques recommandations " Évite de poser trop de questions sur lui. Et ressors-moi le dossier Weyland. J'en ai pas pour long," espérons.  

    Son cabinet est d'une décoration spartiate bien qu'au gout raffiné et quelque chose me dit qu'il en a fallut des biffetons pour l'embellir de cette façon. Sans perdre de temps, je vais donc me présenter, fais quelques pas surs et rapides jusqu'à me figer devant son bureau. " Vous me cherchiez il parait. " Vous.... Reste assis Esteban, je ne voudrais pas entrevoir l'étendue du plaisir que ce mot t'apporte.





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    Lien du postVen 15 Avr - 17:55
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    clay & esteban
    Une cigarette pour faire plaisir à mes poumons écorchés, à ma tête bourrée de conneries plus grosses les unes qu'autres, à mes sensations merdiques. Je sais, je sais, ce bâtonnet blanc que l'on tient du bout des doigts n'est vraiment pas bon pour la santé. C'est surement pour cette raison que je n'en fume pas plus de deux par jour, et encore. Il peut se passer deux semaines sans que je n'en touche une. Je ne suis vraiment pas accro, mais des fois je sens que ça va m'aider pour la journée à venir. Et je tire une dernière fois avant d'écraser le tout dans le cendrier de l'entrée. Ce grand bâtiment qui se tient devant moi, ce bâtiment dans lequel je travaille depuis quelques années maintenant. Oui, c'est vrai que j'ai pris en grade assez rapidement. J'ai bien conscience que cela éveille certaines questions dans la tête des autres gens qui composent l'équipe complète, mais qu'est-ce que j'y peux? J'ai montré de bons résultats, j'ai su me faire une place, et quand je suis arrivé ici, j'ai tout simplement bien agi pendant des catastrophes dans la ville. Mais bon... Je ne vis pas mal le fait que des personnes n'acceptent pas forcément mon statut. Je n'en profite pas non plus pour avoir la grosse tête. J'ai suffisamment conscience que de nombreux officiers mériteraient mon poste. Ce n'est pas quelque chose qui se joue à l'intelligence. Au QI.
    Le QI, c'est quoi ce truc . Attribuer une note a l'intelligence… une note ! C'est horrible, comment juger de l'intelligence d'une personne avec quelques questions ? L'intelligence est subjective, intelligente, peut-être, mais par rapport à quoi . L'autre jour en me baladant sur Internet j'ai fait un test de QI, résultat : J'ai 139 de QI. Ok… Mais je continue à utiliser une calculatrice pour faire une multiplication parce que je ne suis toujours pas foutu de savoir effectuer un calcul mental correctement. Alors qu'on me dise que j'ai un très bon QI, je vous remercie Monsieur le test, mais honnêtement, ce chiffre, il ne sert à rien. Alors oui, peut-être ça peut nous aider à apprivoiser plus ou moins notre intelligence.
    Honnêtement je pense qu'il est impossible d'évaluer précisément l'intelligence d'une personne, tout simplement car l'intelligence est quelque chose de subjectif, il y a tellement de façons de l'être. Cela peut-être par maturité, par réflexion personnelle ou grâce à une mémoire exceptionnelle… Mais me dire que quelqu'un est un génie parce qu'il a répondu correctement à 30 questions, j'ai du mal à le croire. Je privilégie la culture plutôt que des choses qui paraîtraient plus utile comme les maths, physique… J'adore savoir des choses inutiles, mais honnêtement, est-ce que connaître le mot hexakosioihexekontahexaphobie ou alors de savoir que le mot le plus long au monde est composé de 189.819 lettres me rend moins intelligent que celui qui connaît par cœur la formule de la vitesse nécessaire à la libération d'un corps ? Je ne pense pas. Et là est la raison pour laquelle un test de QI n'indique pas la réelle intelligence d'une personne, mais seulement une infime partie. Il est impossible d'établir un test qui mettrait les capacités d'un individu à l'épreuve, pour la simple et bonne raison que l'intelligence est une notion trop complexe pour qu'on la réduise à un test aussi simple. Pour conclure je dirais de ne pas faire un test de QI pour évaluer votre intelligence, vous êtes intelligent, à votre manière. Et comme ma mère le dit souvent 'quand on n'a pas de tête, on a des jambes.'

    C'est dingue tout ce qu'il peut y avoir dans ma tête pendant le trajet qui me mène à mon bureau. Une fois dedans, ma tasse sous la machine que j'ai installée à mes frais, se voit remplir par du café. Une pointe de lait et un sucre. Je viens m'asseoir sur mon fauteuil en regardant la pile de dossiers sur mon bureau. Je soupire d'avance, et j'allume mon ordinateur. Rapide aujourd'hui. Mes yeux sur l'écran, je lis des mails quelque peu sans importance. Sauf un qui retire mon attention. Il parle du rapport de l'agent Cooper. Je deviens alors plus attentif, et je dévore chaque ligne avant de saisir le téléphone et de demander à l'agent Charles de me faire venir Clay. Je sens que la journée va encore bien commencer. Surtout qu'avant de le recevoir, je dois faire quelques remontrance à un officier. Je sais que personne n'est parfait, mais avec moi il y a des certaines limites a ne pas atteindre. Malheureusement pour lui, il va prendre une petite foudre qui se trouve en moi. Une foudre présente parce que j'ai conscience que je vais bientôt voir la tronche monsieur torse gonflé.

    Ce que j'aime, malgré tout, chez lui, c'est sa rapidité. Il ne me faudra pas énormément de temps avant de le voir pousser la porte de mon bureau, et de venir se planter devant mon bureau. " Vous me cherchiez il parait. " Je me replace correctement avant de l'inviter d'un geste de la main à prendre place sur la chaise placée à côté de là où il se trouve. " Oui, j'ai un mail d'un supérieur concernant le dossier Weyland. " Ma souris revient cliquer sur ledit mail en question, et je tourne l'écran en sa direction pour qu'il puisse voir de quoi il s'agit. " J'ai préféré te faire venir et voir ça avec toi directement. " J'aurais envie de le faire enrager, mais pour le moment je veux me concentrer sur le boulot. Les querelles arriveront bien plus rapidement que prévu. Autant se montrer efficace, et vaquer à nos plaisirs plus tard. " Je te sers un café? " Vu que logiquement, il sera ici pour quelques minutes. Le temps d'éclaircir le petit souci. Et de se balancer des saloperies. C'est d'ailleurs un sourire en coin, que je me prépare a la suite, amenant mon mug avec l'insigne de la police à ma bouche pour prendre une gorgée du mien.

     
    electric bird.

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    Lien du postVen 15 Avr - 22:13
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    Il m'invite donc à prendre place face à lui et curieusement, pour le moment, je préfère ne rien en faire, restant debout le temps qu'il déblatère. " Oui, j'ai un mail d'un supérieur concernant le dossier Weyland. " J'en tique légèrement, fronçant les sourcils à l'entente dudit dossier puisque c'est une affaire clôturée depuis quoi.... 3 ans déjà. L'adjoint doit se planter, un peu trop dépassé par les récents événements, puisque ce n'est pas du tout ce que Charles m'avait annoncé. Declan Yates a été blessé lors de la confrontation avec Siegel il y a deux mois alors que nous nous apprêtions à choper sa marchandise sur les docks de Boston, se faisant passer pour de nouveaux dealers. Mais il est vrai que c'est Jimenez qui, à la base et par ordre de ses supérieurs, m'avait envoyé sur New York pour coincer Weyland. Alors même si les rapports sont à présent dans les archives de Quantico aux mains du service duquel je dépends, il peut tout de même - je suppose - en avoir une copie également.

    Mes doigts malaxant ma barbe sous l'effet de la surprise, méfiant, je vais donc prendre place juste pour lui faire plaisir avant qu'il ne tourne l'écran pour me montrer le contenu du mail en question. Il y a bien quelques références à l'inspecteur Yates et à son arrêt occasionné suite à la tournure dramatique qu'ont pris les évènements. Je sais que Jimenez doit s'occuper de pas mal de sous-officiers incompétents, ce qui doit l'accaparer une bonne majorité de son temps d'où son petit égarement ... J'en lis rapidement les premières lignes:

    Objet : Perquisition et interpellation du 6 février 2016.
    Référence:
    A l'occasion du contrôle des dossiers, il est apparu un léger manque de précisions concernant celui-ci. J'ai donc l'honneur de reporter à votre connaissance les faits suivants:
    Dans la nuit du 5 au 6 février 2016, les agents Cooper Et Yates, respectivement de la DEA et de votre département, ont fait l'objet d'une enquête conjointe en vue d'une interpellation aux dépôts de Harborside Dr de Boston à 1h30 du matin.
    Il s'avère que d'après le rapport rédigé du Lt Cooper daté du 8 février, suite à leur infiltration quelques heures plus tôt, les deux agents se sont rendus à l'heure et au lieu indiqués de la transaction. Hors, une courte fusillade s'ensuivit entre eux et les trafiquants ce qui aurait entrainé la blessure de votre agent.
    Au total, 313 kilos de drogue importée ont pu être saisis grâce à la collaboration de nos services. Cependant, nous espérerions un peu plus de clarté quant aux évènements qui ont conduit l'Inspecteur Yates à son état inquiétant.

    M. Braun, assistant administrateur et chef des opérations.
    C'est un mail de haut lieu et je reconnais bien là la marque et le nom de celui qui tire les ficelles de notre direction. " J'ai préféré te faire venir et voir ça avec toi directement. " Encore ce tutoiement qui n'a lieu d'être puisque je ne nous considère plus comme des alliés depuis un certains temps. Je me recale donc dans mon dossier, soulagé qu'il ne s'agisse que de çà. Que ce ne soit pas de cette vieille affaire ressortie d'outre tombe et qui ferait ressurgir de bien vieux souvenirs gênants. Il ne sait rien des habitudes que j'ai pris là bas, ne connait pas le nom de tous les dealers et contacts que j'ai eu et qui n'ont été balancés. Alors les yeux rivés sur l'écran qu'il retourne vers lui, je souffle, apaisé. Pas ma faute si Declan ne sait pas viser juste, il serait peut-être temps que les flics de cette institution s'entrainent et se bougent un peu plus le cul. Enfin, faut dire qu'ils n'ont pas non plus un modèle d'exemple puisque Jimenez ne se contente que d'aller sauver les jeunes mères célibataires en détresse les nuits ....pour rien en plus. " Je te sers un café? " Que c'est généreux de sa part mais ce sera non, d'une main levée lorsque j'ajoute comme pour me justifier non sans une pointe d'ironie " Non, je ne le prends qu'avec une larme de cognac. Et j'crois pas qu'ici ce soit autorisé. " On est une fiotte ou on ne l'est pas... C'est un mensonge évidemment mais comme dirait l'un de mes hommes les plus belliqueux envers les siens: " On ne mélange pas torchons et serviettes ". Et pour moi, à mes yeux, nous sommes à présent de deux univers bien différents. Je prendrais même plaisir là, à cet instant, à me comparer à un Malcolm, bien trop différent, supérieur à ce qui ose me faire face malgré le galon qu'il arbore. " Et? Sur quoi dois-je revenir? Sur l'incompétence de l'un de vos hommes? " A défaut de dire de tous parce que l'un des miens vaut largement dix des siens.
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    Lien du postSam 14 Mai - 17:09
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    clay & esteban
    L'animosité qui anime nos deux êtres m'est un peu étonnante. Pourquoi est-ce qu'on en ait venus à se tirer dans les pattes ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Quoi qu'il en soit, je tente d'être le plus professionnel que je le peux quand il entre dans mon  bureau. Fort heureusement pour lui, je n'en suis pas à ma première tasse de café, d'ailleurs je commence déjà à ne plus les compter. Il ne faut pas me parler tant que je n'ai pas bu mon café le matin, à moins de vouloir s'attirer mes foudres ou me foutre de mauvais poil pour le restant de la journée. Tout le monde le sait, de la secrétaire à mes officiers en passant par le chef qui se moque souvent de moi sur cet aspect d'ailleurs. Je ne compte plus non plus, le nombre de matin où j'arrive au bureau encore endormi et que mon chef, me voyant avec ma tête des mauvais jours, me propose un café avant même de me dire qu'il faut qu'on fasse le point sur certains dossiers. Un café, un sucre et un nuage de lait. C'est tout le temps lui qui le fait, sauf quand il n'est pas là, ou que j'arrive avec le sourire et qu'il n'a pas besoin de moi pour faire le point. Mon addiction au café est quand même drôlement handicapante. Un peu plus que mon addiction à la cigarette puisque je ne peux pas me passer de la caféine, quitte à être énervé pour le reste de la journée et ne plus parvenir à dormir le soir. Mais au moins, au contraire de la cigarette, je  n'entretiens pas une maladie qui pourra me faire clamser dans les prochaines années. Et je pourrais encore pourrir la vie aux officiers qui ne me supporte pas. Ou même les personnes qui me haïssent sans que je ne sache la raison du pourquoi.

    Mes officiers peuvent avoir une raison de me détester, je ne suis pas le plus gentil ni le plus adorable des officiers adjoints, je veux juste que le travail soit bien fait. Je n'ose pas imaginer ce qu'il pourrait advenir de la réputation du commissariat si jamais un jour, un de mes hommes faisait un faux-pas. Je ne veux pas m'imaginer les réactions de la presse qui jetterait la première au premier venu, leur supérieur en somme. Donc, soit ma réputation serait ternie soit celle de la seule et unique personne au dessus de moi, le chef de la police. Et je pense surtout qu'il ne comprendrait pas pourquoi cette réputation ou cette erreur a été faites, puisque depuis deux ans, je n'ai pas commis la moindre erreurs. Et il en fallait beaucoup pour qu'Esteban Jimenez fasse des erreurs, tout le monde le sait, ce n'est un secret pour personne. Et ce n'est pas demain la veille que cela commencera. Et quand on m'apprend que des rapports ont été mal rédigés, et quand on me demande des explications supplémentaires, je me dois de réagir au plus vite. Par politesse, je lui propose un café, mais sa réponse, ponctuée d'ironie et d'attaques très peu déguisées. Je déglutis pour m'éviter de l'envoyer balader assez séchement et de lui rappeler qu'il ferait mieux de ne pas faire le malin, mais je me contente de lui sourire avant de répondre ironiquement à mon tour “Effectivement, la consommation d'alcool est prohibée sur son lieu de travail. Bien joué Lieutenant Cooper.” Mon ton est presque trop sec, ce que je ne voulais pas d'ailleurs puisque j'ai l'impression de lancer les hostilités d'une guerre qui menace d'éclater du jour au lendemain, sans que je ne sache pourquoi. Enfin si, je sais. Je le devine aisément. Mais je peux me tromper. Ce qu'il vient de me dire ne fait faire qu'un tour à mon sang et dans le plus grand des calmes, dans un ton qui me paraît bien trop simple et léger sans pour autant être amical je lui répond « Incompétence de l'un de mes hommes ? Pourquoi obligatoirement l'un de mes hommes ? Jusqu'à preuve du contraire vous étiez deux, et cela ne m'étonnerait même pas que le manque d'informations conséquents soit une erreur de ta part. Après tout, c'est mon homme qui a été blessé. Pas toi. Ce qui pourrait montrer ta grande implication dans cette affaire Cooper.” Plus de lieutenant qui tienne, je n'ai pas envie de lui passer de la pommade dans le dos si c'est pour me confronter à un homme imbu de sa personne. Je le fixe alors après avoir terminé ma tasse de café d'une seule et unique traite “Donc, je te prierais de revenir sur ce foutu dossier et de m'expliquer avec plus de clarté ce qu'il s'est passé lors de cette intervention. Et ne m'oblige pas à prendre les mesures nécessaires. Même si tu es lieutenant, je te rappelle que je suis tout de même ton supérieur. Alors je serais toi, je ne ferais pas le malin.” Des menaces ? Certainement. Mais il n'y aura sûrement que cela qui marchera. Ou pas. Je n'en sais rien en vérité.

     
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    Lien du postSam 14 Mai - 20:19
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    « Incompétence de l'un de mes hommes ? Pourquoi obligatoirement l'un de mes hommes ? » Parce qu'à preuve du contraire, Jimenez se croit au-dessus de tout ce qui peut grouiller dans les couloirs d'un bâtiment dont il n'est même pas le patron. Assurément, y'a comme un besoin inexplicable chez lui de s'affirmer faute de n'avoir aucune personnalité. « Jusqu'à preuve du contraire vous étiez deux, et cela ne m'étonnerait même pas que le manque d'informations conséquents soit une erreur de ta part. » J'en détourne le regard vers la vieille toquante, œil de bœuf  suspendu un peu en amont contre le mur de droite, amusé quant à la logique dont il fait preuve. Il est vrai que je joue de malchance depuis un certain temps: la balle perdue lors de mon infiltration sur un flic, Kieran un peu trop jeune pour ce job qui n'a pas supporté la pression, Yates blessé au combat et maintenant Dunkan qui se fait de plus en plus absent au poste. «  Après tout, c'est mon homme qui a été blessé. Pas toi. Ce qui pourrait montrer ta grande implication dans cette affaire Cooper. »

    Et là subitement, c'est vers lui que je me retourne, agacé par ses insinuations à la con. S'il connaissait son dossier et les enquêtes sur lesquelles ses hommes ont bossés, il saurait que c'est l'équipe de Yates qui nous a débriefés sur cette affaire juste avant que nous n'intervenions sur les docks. Si j'ai effectivement manqué de précisions dans mon rapport, c'était uniquement pour couvrir un coéquipier qu'aprioris je ne pouvais pas blairer mais avec qui j'avais plaisir à coopérer. Double vie, double aspect de personnalité, c'est ce à quoi lui-même il m'a formé en m'envoyant là bas seul et sans avoir été longuement préparé. Faut pas qu'il s'étonne si j'ai choisi de rejoindre un autre corps juste après. Jimenez pète plus haut que son cul à longueur de journée et c'est à se demander qui il a bien du sucer pour grimper. Faudrait qu'il se mette au jus de groseille, c'est ce que boit Clea quand elle a ses règles. Le manque du grade est bien noté alors qu'on ne me dise pas que je manque de professionnalisme quand je lui dirais de bien se le carrer où je pense son putain de dossier. « Donc, je te prierais de revenir sur ce foutu dossier et de m'expliquer avec plus de clarté ce qu'il s'est passé lors de cette intervention. » J'en néglige un peu l'aspect officiel de la chose quand j'agrippe un trombone sur son bureau stylé et si soigneusement ordonné, à croire qu'il n'a que çà à foutre de ses journées....

    « Et ne m'oblige pas à prendre les mesures nécessaires. Même si tu es lieutenant, je te rappelle que je suis tout de même ton supérieur. Alors je serais toi, je ne ferais pas le malin. » Et tels deux outsiders qui se contemplent en chiens de faïence, j'espère qu'il va très clairement imprimer dans sa cervelle de batracien que je ne suis nullement sous sa coupe, qu'il n'est, à mes yeux, strictement rien. Il aurait été femme, je lui aurais expliqué que nous sommes comme deux drugstores dans la même galerie marchande. Un exemple pourtant facile à comprendre. Mais il n'en est pas une malheureusement bien qu'on ne sache si ça queue fonctionne réellement faute d'avoir pris femme depuis le temps. Faut nous comprendre, beaucoup de rumeurs circulent mais rien de très concluant puisqu'il n'y a aucune preuve contrairement à nous qui sortons entre potes, officiers subalternes et plus gradés dans les bars et les soirées, clichés à l'appui lors des réveils matinaux aux cotés de brunes ou blondes encore assoupies. Nous n'avons rien en commun. Je ne dirais rien à ce rat, à ce... ce putain de mangeur de fromage qui se croit en mesure de me faire de chantage. Et me redressant, le trombone entre les lèvres, mes coudes sur son plan de travail si soigné avant d'extirper le bout de métal pour pouvoir causer:  « Je croyais que c'était pourtant clair. Vous n'avez pas d'ordre à me donner. Je ne suis plus un petit flic depuis déjà plus d'un an, faudrait pas l'oublier ». Autrement dit fais gaffe à tes paroles qui risquerait d’aggraver la situation, elle pourrait dégénérer plus vite que tu ne sembles l'espérer et ce n'est pas mon administrateur qui viendrait m'en blâmer. Au contraire même puisque s'il m'a envoyé ici, c'est parce qu'il savait que j'en avais une paire assez grosse pour pouvoir le supporter. Mais cet entretient risque de durer de façon interminable s'il n'obtient le fin mot de l'histoire et personnellement, j'ai des hommes et des affaires à traiter, et une petite amie à sauter. Alors je me recale posément dans mon siège, jouant de ce trombone du bouts des doigts avant de le dévisager. « Si tu veux tout savoir, on a pas pris le temps de prendre l'thé avec eux pour savoir combien ils allaient être. On s'est fait griller. C'est le jeu et Yates y était préparé. »


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