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I LOVE HARVARD
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    Sanctum
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    Lien du postDim 6 Mar - 22:56
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    Sanctum × ft. ANNALYNNE & CLAY

    Cette virée entre deux eaux, je l'ai faite accompagné d'un groupe d'étudiants il y a quelques jours sans pouvoir vraiment en apprécier les moments faute de devoir les suivre un peu partout. C'était le genre d'expédition organisée, à la découverte de grottes inondées pas vraiment dangereuse mais néanmoins réservée à des initiés. Plonger en bouteille n'est pas à la portée de tous, encore moins lorsqu'il faut se faufiler entre les draperies et stalactites des boyaux conduisant aux salles partiellement immergées. Celle que nous avions visitée était un aven, cavité ouverte sans le moindre moyen d'y accéder mis à part par ce chemin submergé. Le guide nous avait calmement expliqué une fois à la surface qu'une partie de la grotte s'était, il y  a très longtemps de cela, effondrée sur elle-même, créant un trou béant dans le maquis à une cinquantaine de mètres en hauteur et surplombant cette piscine géante aux reliefs affilés. Des blocs ici et là recouverts d'un végétation aquatique luxuriante reposaient dans les profondeurs depuis des dizaines et des dizaines d'années. Un havre de paix, no man's land, bercé par la houle dans un monde de silence et de rayons argentés.  

    C'est ce même endroit que je souhaite aujourd'hui redécouvrir en sa compagnie bien qu'il ait été difficile de trouver une embarcation à louer après le tremblement de terre. Beaucoup de paysans du coin ont perdu leur seul et unique moyen de survie: les navires échoués sur la berge nécessitant quantité de réparations en cette saison touristique, c'est une perte financière conséquente pour ce pays. Payé gracieusement pour la demi-journée, nous mouillâmes le long de la côte pour délaisser le semi-rigide là où j'avais de tête plongé. Légère brise, pas de clapot et l'entrée de la grotte se laisse deviner par une marque un peu plus sombre et une cavité plus profonde se profilant à la surface. Alors que je commence enfin, combinaison déjà revêtue, à m'équiper, vérifiant comme on me l'a montré ma bouteille ainsi que la sienne par mesure de sécurité. Je ne sais si c'est son baptême mais elle ne semble pas plus à l'aise que moi à la pensée de devoir respirer par un détendeur de l’oxygène comprimé pour la première fois. Alors pour détendre l'atmosphère, je le prends en main avant de sourire " Ça va le faire. Suffit d'le mettre entre tes lèvres et de ne plus le lâcher... sans mordre. Tu sais faire..." Çà, j'en suis persuadé.
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    Lien du postMer 9 Mar - 1:22
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    Je n'ai jamais envisagé de me noyer, non sérieusement, c'est un truc que j'ai jamais fait, pourtant aujourd'hui, je dois avouer que l'idée dans mon esprit se fait son petit chemin, et ça n'a rien d'attrayant, étrangement. Je ne saurai déterminer ce qui réellement à réussi à me convaincre de le suivre dans cette excursion. J'imagine que la raison première est cette terre qui s'est mise à trembler, putain qui comme moi, aime dévaster, puis avec elle, cette impression de me risquer à le perdre pour de bon, trop tôt et susceptible de m'ôter toute raison. Sans même pouvoir lui dire des adieux de ce nom. Bordel, ce que c'est con. Mais le fait est que bien que je ne sais pas franchement ce qui m'a conduite jusqu'ici – jouant inlassablement les aveugles au sujet de mes sentiments – immanquablement j'y suis, à ses côtés, sans vouloir le quitter, sous peine de me demander s'il n'y est pas resté bloqué, sous ses foutus rochers. Je m'exaspère de cet effet permanent qu'il a de m'angoisser, et pour le coup, je lui en veux, c'est vrai. Amoureusement maudit. Puisque le problème n'est pas vraiment le fait de jouer les sportives, non ça je sais faire, appréciant m'entraîner et courir plusieurs jours par semaine, c'est plutôt le fait de me plonger sous la roche et l'eau qui tend à me faire fulminer. Et j'espère qu'il réalise à quel point je me fais docile pour ne pas trop râler. C'est un exploit, il a plutôt intérêt à le noter. Le voilà donc en train de bidouiller les bouteilles qui vont – je crois, vive mes connaissances, n'est-ce pas – nous aider à respirer sous l'eau. J'en déglutis à l'idée, de plus, je suis mal à l'aise dans cette combinaison, ayant franchement l'impression de passer pour une con. Alors quand il s'approche de moi avec son machin, dont je ne connais pas l'appellation et dont je me fous par la même occasion, j'ai un semblant de mouvement de recul avant de l'écouter me dire " Ça va le faire. Suffit d'le mettre entre tes lèvres et de ne plus le lâcher... sans mordre. Tu sais faire..." Même si je devine qu'il tente de me détendre, et que ma bouche se dessine à un minime sourire, je n'en suis pas moins renfrognée, et soupire de façon bruyante pour le lui démontrer. Je serre les dents, gardant irrémédiablement mes mâchoires serrées, me refusant à l'idée de mettre dans ma bouche ce qu'il me montre, je le jauge une minute, suspicieuse – pour des broutilles que je fabule, je sais – avant de les desceller pour l'accuser « Me noyer ne te donnera pas de passe droit sur mon héritage, tu le sais ? » Bon je sais que j'abuse, que je sais nager, que je m'épouvante pour un rien, puisqu'avec lui, je me sens foutrement en sécurité, totalement protégée, et que c'est d'une telle naïveté ... alors je lève les yeux au ciel, dépité, non sans rajouter tout de même. « Ok, sans mordre, je rongerai autre chose cette nuit, pour me venger. » Toute sourire, lui qui aime tellement me qualifier de fauve, il est servi et prévenu d'ailleurs, je lui prends des mains, patientant pour ses prochaines directives, en me disant, forcément, que je n'ai pas fini de souffrir aujourd'hui. Cet homme, c'est dingue, il prend son pied à me torturer.
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    Lien du postMer 9 Mar - 3:11
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    Elle hésite encore à le prendre, pas vraiment rassurée malgré mes recommandations mais je peux le comprendre. Après tout je n'ai plongé qu'une seule fois mais pour ma défense, en ce qui concerne toute règle de sécurité, je peux me venter d'avoir une bonne mémoire. Je l'entends alors fulminer de son coté lorsque nos regards se croisent encore une fois : « Me noyer ne te donnera pas de passe droit sur mon héritage, tu le sais ? » J'en soupire déjà et contemple ce que je détiens dans les paumes avant d'ajouter non sans une pointe d'ironie: " Je le sais. Pour çà, il faudrait que l'on soit marié, " une façon comme une autre de lui rappeler que le temps nous est dorénavant compté. Peut-être est-ce à cause de cette réflexion concernant ses futures épousailles et à la pensée d'Alan qu'elle abdique et succombe dans l'un de ses soupirs qui en dit long quant à sa résignation. « Ok, sans mordre, je rongerai autre chose cette nuit, pour me venger. » Inutile de tergiverser très longtemps sur la nature de l'os qu'elle veut pour son bon plaisir amocher, j'ai déjà ma petite idée sur le sujet. Et c'est naturellement que sa petite réflexion me fait sourire. " SI d'ici là je me suis réchauffé..." Parce que l'eau dans laquelle nous allons nous immerger n'est pas des plus tempérées et qu'Annalynne risque d'être désagréablement surprise à l'arrivée. C'est un fait. Pas la peine de polémiquer sur les effets des changements climatiques sur le corps humain, j'pense qu'elle est allée assez loin dans ses études. A peine le détendeur déposé dans ses mains que je m'attèle à tout autre chose, refermant définitivement ma propre combinaison pour me détourner vers les bouteilles et vers plus précisément celle qui lui est réservée. Le gilet équipé de son bloc dans mes mains, poids conséquent d'ailleurs puisque qu'il doit soupeser dans les 15 kilos au bas mot, je l'aide à l'enfiler, vérifie minutieusement l'arrivée en prenant sournoisement son détendeur de ses doigts avant d'en prendre une bouffée, histoire de me foutre d'elle et de ses craintes infondées une dernière fois.

    Un dernier sourire et je la laisse s'acclimater à ce poids nouveau et handicapant en allant de l'autre coté finir de m'habiller, chausse les palmes, le masque et complète ma tenue par la bouteille qui vient se fixer à son tour dans mon dos. Un dernier détail que j'allais oublié... Je profite d'un moment d'inattention de sa part pour aller chercher une pochette hermétique et opaque dans un sac à coté qui est directement glissée dans ma combinaison. Et une fois que mes yeux supplantent les siens avec cette même ruse, je perds subitement toute envie de sourire et d'une paume arrête le moindre de ses gestes. " Attends. Tu...tu ne les as pas en ce moment... Sinon, j'aimerais que tu restes un peu à distance."  Je sais très bien que non, qu'elles ne débarqueront que dans une semaine. Ce sont des petits détails qui depuis un certain temps rythment notre quotidien et surtout nos besoins. Alors oui, ces dates là, je les ai enregistrées malgré moi. Et avant qu'elle ne prenne la mouche pour trois fois rien, assis sur le plat-bord de l'embarcation, je bascule en arrière. Ce n'est qu'une fois dans l'eau que j'ajuste mon masque et l'attends entre deux courants chauds, décomptant avec curiosité les secondes qu'il lui faudra pour se foutre à l'eau quand un bouillon de bulles se disperse à coté de la coque immergée.
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    Lien du postDim 13 Mar - 13:04
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    Evidemment, je sais qu'il ne me fera jamais rien, que même si cette excursion tournait mal ou à la catastrophe, il me sauverait avant de penser à lui, et il le ferait non pas parce qu'il est flic et que c'est son devoir de protéger, mais parce qu'il m'aime bien qu'il ne l'ait jamais prononcé. C'est un truc que je me contente de savoir, ressentir, et retrouver dans ses sourires, autant les doucereux que les mesquins, égaux à ce soupir qu'il me lance, lorsqu'il prononce avec dédain. " Je le sais. Pour çà, il faudrait que l'on soit marié. " C'est assassine que je le regarde, et presque je le félicite de m'avoir autant scié les jambes avec ses mots qui en veulent à mon destin. Alors je m'interroge, ô pas vraiment longtemps, envisage de lui répondre, qu'il n'a qu'à me demander de l'épouser et peut-être que je pourrai le considérer. Mais la peur de le blesser gagne en grandeur, parce qu'incertaine d'être capable de lui balancer un « oui » qui nous foutrait sûrement autant mal à l'aise l'un que l'autre, de ce fait, je ne m'avance pas sur ce chemin, et lui préfère celui de la luxure et de notre manière d'exister, lui promettre une nuit de vengeance au prix de quelques soupirs lascifs que je suis capable de lui arracher. De ma petite réflexion, en résulte un sourire sur ses lèvres, et j'en réprime un de miens pour ne pas me montrer avec lui trop complice. " SI d'ici là je me suis réchauffé..." Un rire traverse finalement mes lèvres, et ses doigts laissent alors au mien son machin, truc dont j'ai déjà oublié l'appellation. Tandis qu'il s'active tout à côté, je jongle un instant avec le je ne sais quoi entre mes phalanges, et crache à son dos une vérité qui traduit toute la confiance que je peux avoir en moi, au sujet de l'effet chaleureux que je peux engendrer sur son corps et cœur. « Sois pas vexant. » Railleuse, mes prunelles le détaillent alors que mes paroles continuent. « Doute pas de mon habilité à t'exciter. » Depuis le premier soir, jamais son désir ne s'est tari, je le sais. Je le voyais dans ses iris, dans ses gestes, dans les phrases qu'il pouvait me lancer, par nos entrevues qui prenaient trop souvent des sentiers érotiques pour nous mener à cette finalité, des parties de jambe en l'air tellement grandioses qu'elles ne peuvent être qualifier. Non, le côté charnel de notre relation ne s'est jamais amenuisé. Et j'en esquisse un sourire lorsqu'il revient vers moi, m'aide à enfiler ce qu'il manque à mon équipement, non sans une pointe d'arrogance lorsqu'il s'octroie le droit de me voler de mon oxygène et par ce biais se payer clairement ma gueule. On va tous les deux crever, et ça le fait rire, putain. De plus, faut forcément que ça pèse le poids d'un animal mort, tout son merdier. Et laissant mes prunelles s'aventurer sur l'eau qui nous entoure, je me demande si c'est trop tard pour reculer. Si j'ai réellement envie de passer à ses yeux, pour la première fois durant tout ces mois de relation, pour une dégonflée. Clairement non, je veux pas, et s'il m'a amené jusqu'ici, ça signifie que c'est avec moi qu'il veut partager ce moment, donc c'est pour cela, que je rumine toujours mais que je ne bouge pas, me prépare mentalement au fait de plonger. Il me tire cependant de mes pensées, et donc de ma motivation que j'essayais d'étayer, avec un sourire qu'il perd trop vite, qui me fait deviner par avance qu'il va être suivi par une de ses conneries. " Attends. Tu...tu ne les as pas en ce moment... Sinon, j'aimerais que tu restes un peu à distance." Je fusille du regard cette main qu'il a tendu entre nous, et rumine ma langue dans ma bouche, avant de relever ma vision en direction de la sienne, contact visuel que je perds rapidement, vu qu'il plonge dans l'eau sous un « Ah ah. » blasé de ma part à son égard. Il ne l'entend pas, mais lorsqu'il remonte à la surface, je l'accueille avec une pique qu'il va apprécier. « Si je les avais, je ne serai pas venue. » Je ne suis là que pour me faire baiser, sous entendu. Après tout, c'est ce qu'il avait proposé au téléphone en premier lieu pour me voir le rejoindre, alors autant encore jouer sur ses propres mots. A mon tour de me jouer de lui et d'un peu jubiler, non parce que je trouve que son insolence se doit d'être un tantinet – par moi et juste moi – maîtrisée. Et puis, j'en cache encore une fois le fait, que sans lui je ne peux pas vivre, indisposée ou pas. Que je ne suis pas là que pour le sexe, mais pour tout le reste. M'enfin, j'en lève finalement les yeux au ciel, et soupire encore. « Donc je dois sauter ? » Dans l'eau, de la même façon que lui, je sais que cela va de soi, mais il faut croire que psychologiquement, j'ai besoin de prononcer les choses, pour mieux assimiler ce à quoi je vais me frotter. Et j'arrête ses paroles avant même qu'elles naissent. « Ok, ok. » J'en balance mes mains en l'air, et me déplace difficilement, avant de reproduire ses gestes à l'identique. A peine mon corps engloutit par le liquide turquoise de son reflet, j'essaie de trouver mon équilibre et remonte pour me positionner à ses côtés, battant des pieds afin de rester à la surface mes prunelles s'entrechoquent aux siennes et le questionnent silencieusement sur la suite des festivités. Entremêlant un instant, mes doigts aux siens, je tente d'afficher un air serein, de lui traduire ma confiance en lui en ce mouvement furtif, prête – pour ce que ça vaut – à plonger comme j'ai pu le faire cette nuit où entre nous tout a changé. « Je te suis, mais t'éloignes pas. » Je tente, autoritaire. La peur qu'on se perde, et celle de l'égarer, présente plus que jamais, bien que ça me donne la nausée.
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    Lien du postVen 18 Mar - 16:24
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    « Ah ah. Si je les avais, je ne serai pas venue. »  J'ai juste le temps de refaire surface pour l'entendre prononcer cette phrase, sa voix légèrement déformée par l'eau résiduelle qui colmate partiellement encore mes tympans. C'est une annonce? Parce que je ne vois pas sur le coup le rapport. Sauf peut-être si elle n'est venue que pour être réchauffée durant les nuits qui pourtant restent très agréables en cette saison. Balayant les eaux pour rester à la surface et la comprendre, je tente encore de me répéter ses mots. Elle ne les a pas mais çà je le savais déjà depuis quelques jours pour avoir procédé avec elle à quelques jouissives expériences. « Donc je dois sauter ? » D'habitude j'aurais répondu complètement à coté puisqu'à question idiote, réponse idiote. Mais elle risquerait de mal le prendre d'autant plus qu'elle serait capable de prendre le contrôle de notre embarcation et de me faire mariner là jusqu'à je ne sais quand. C'est le mieux qu'elle ait à faire si elle ne veut que je vienne moi-même la chercher. Mais je n'ai le temps de lui souffler cette idée qu'elle dépose les armes déjà. « Ok, ok. »  Je l'observe, alors que je m'épuise déjà sous le poids de mon attirail, en train de se mouvoir avec une maladresse qui ne lui ressemble pas. Il est clair que je préfère de loin la voir derrière son comptoir le soir, aguichante dans ses mini-shorts étriqués et ses bas résilles qui voilent partiellement le reste de son corps dénudé. Elle s'assoie et finit par disparaitre, comme je l'ai fait avant elle, imitant à la perfection la technique. C'est un don que je dois dire inné chez elle: reproduire et imiter tout ce qu'elle a pu voir et observer....et même parfois expérimenter. Chieuse et chienne parfois lorsqu'elle se joue de cet art contre moi avec dextérité.

    Elle disparait de ma vue sous la surface argentée pour en émerger à nouveau quelques secondes plus tard, et cherche réponses aux questions auxquelles je n'ai pas répondu lorsque nous avons embarqué plus tôt. Où? Pour quoi faire?  Non. Il s'agit d'une surprise qui va lui plaire, assurément. Mais pour cela, il faudra qu'elle se donne un peu de mal avant. Quoiqu'il en soit je serais là, présent à ses cotés - pour le moment - si jamais d'aventure elle à besoin d'une main pour la relever ce qui me fait sourire puisqu'accepter de l'aide n'est pas dans ses mœurs habituellement. Ses doigts se livrent à une douce torture entre les miens que j'ai aujourd'hui le bonheur de partager ailleurs que dans une chambre. Personne, pas un visage, pas un regard connu de Cambridge ou de Boston qui ne puisse nous déranger dans notre intimité. « Je te suis, mais t'éloignes pas. » Elle s'est essayé au bluff mais mal joué ce coup-ci, mal interprété. J'ai cette fois l'impression d'avoir été un peu loin, de lui demander un peu trop bien que je la sache pourtant sportive. Le problème auquel je n'ai pas véritablement pensé, c'est qu'elle va devoir pour une fois lâcher prise, que sa vie ne va plus non seulement dépendre de sa seule volonté mais aussi de ce tube par lequel elle pourra respirer. Ajoutez à cela le fait de s'engouffrer pour la toute première fois dans des gorges inondées, je pénètre ses pensées et imagine l'appréhension qu'elle doit, pour la toute première fois de sa vie, essuyer. Mes doigts quittent les siens pour agripper ce que je m'apprête à mordre mais pas avant de lui avoir glissé une dernière demande:  " Fais mine au moins d'apprécier et profite de la vue ", pas que de mon cul, svp. Suite à quoi le détendeur entre les lèvres, je m'immerge lentement, attends quelques secondes de la voir en faire de même avant de prendre la direction d'une faille dans la falaise où en quelques coups de palmes je m'engage.

    C'est simple: il n'y a qu'un seul chemin, une seule artère à suivre qui parfois se rétrécie beaucoup trop pour les novices en manque d'assurance. C'est un peu pour cette raison d'ailleurs que je préfère l'attendre mais passer devant, pour qu'elle puisse être certaine qu'avec sa carrure plus petite que la mienne, elle puisse s'y risquer sans y rester coincée. Le début de la progression se fait en toute tranquillité, les parois bien trop lointaines pour nous inquiéter. Puis vient le moment où il faut se frayer un chemin entre la pierre, au bruit des bouteilles qui percutent la roche selon nos mouvements. Chacun à notre tour, nous le passons cet instant perturbant avant d'apercevoir en hauteur à quelques mètres de là une cloche d'air: la surface et l'aven. Mais puisque je suis le premier à m'extraire de ce boyau, j'attends a coté que sa majesté daigne elle aussi s'en échapper quitte à la tirer de là si la panique venait à la submerger.


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    Lien du postLun 21 Mar - 20:53
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    Autant que les vagues et courants qui nous entourent, mes pensées se mélangent et mes sentiments tanguent. Je m'accroche comme une petite fille à ses doigts, à la limite de la perdition quand il semble encore et toujours afficher son air fier de petit con. Celui là même qui m'a charmé et le fait encore aujourd'hui, parce que je suis certaine que c'est grâce à cela qu'il a réussi à me traîner jusqu'ici. Ma parfaite adoration envers sa personne, putain. Je me renfrogne quelque peu alors qu'il me regarde et m'enferme dans ce monde où rien d'autre n'importe et où je n'ai plus réellement peur de me noyer. Je soupire quand il me délaisse, quand il va pour glisser dans sa bouche ce qui va lui permettre de respirer. " Fais mine au moins d'apprécier et profite de la vue " et mord finalement, arrachant un sourire à mes propres dents. Apprécier, le contexte, je ne sais pas, la compagnie, cela va de soi. La vue, des cailloux et de l'eau, je tends à penser que je serai plus gagnante si mes prunelles restent sur lui fixées. Mais cela importe peu dans le fond, puisqu'il plonge sous l'eau trop bleutée, et qu'encore une fois, à son identique, je le suis. En immersion en essayant d'oublier du mieux que je le peux mon oppression, mes pieds battent le rythme de ma nage pour tenir celui de la sienne. Il a tout de même le mérite de se placer en tête de liste de mes premières fois, puisque de moi-même je ne me serai jamais aventurée à cela, bien trop peureuse sans le soupçonner réellement, je ne croyais pas que lâcher prise à ce point pourrait perturber mon entière façon de fonctionner, de le laisser me guider, et de fait, lui laisser – donner – ma vie entre ses mains. On avance, lui beaucoup plus assuré, moi lentement, sans trop savoir je suis capable d'autant, je n'en reste pas moins docile, cependant. L'embranchement à passer rétrécie au fur et à mesure, si bien que mon assurance en perd de sa démesure, à deux doigts de lui en vouloir, d'étouffer alors que le tintement de ma bouteille d'oxygène me donne la nausée. Il est clair que je n'en sortirai pas vivante, c'est en ce refrain que je m'octroie le droit d'hystérie profonde, j'en plisse les paupières, comme si cela pouvait m'aider, appuie mes mains contre la roche pour m'en extirper, quand je m'aperçois que son propre corps s'est stabilisé dans l'idée de m'attendre, et j'en prie pour que cela soit aussi ce qui marquera le point final de notre plongée, pas certaine de pouvoir supporter encore longtemps cette cage qui bloque ma poitrine, mon battant qui me semble ralentis, et un instant j'hésite quant à mes prochains gestes, l'envie de le voir m'aider, qu'il me sorte de mon élan de détresse, qu'il vienne attraper ma main et me sortir enfin de se bourbier. Mais déjà que je n'en mène pas long parce que je suis mal à l'aise, je n'ose me réduire à cela, assume parfaitement d'avoir voulu le suivre, ou plutôt de m'être prêtée au jeu sans en connaître l'enjeu. Si d'aventure il me refait le coup, au moins je saurai, que je réfléchirai à deux fois avant de me laisser convaincre par ma pure et simple curiosité. A force de fierté, j'arrive à m'extraire, et me hisse à ses côtés. Derechef je crache ce que j'avais dans la bouche, retire mon masque, avant de lui dire aussi intelligiblement que je le peux, malgré mon essoufflement flagrant. « C'est la première, et la dernière. » Je me veux autoritaire, décidée, alors que je sais qu'il pourrait très bien me persuader de recommencer. Putain, l'amour, ça me fait péter les plombs, j'en suis consciente et autant que son idée, ça me fout le bourdon. Et m'asseyant c'est de manière vive que je retire mes palmes sans même avoir pris le temps de regarder autour de moi, concentrée sur le fait de pallier à mon manque de liberté. Ce n'est qu'une fois que je me suis délestée de la bouteille que je m'octroie le droit de regarder autour de moi, de nous. Mon côté terre à terre hurle en moi, le fait que c'est juste de l'eau, de la roche, que ce n'est aussi grandiose que cela, que pour voir des cailloux, il aurait suffit de me faire sortir de l'hôtel et de me mener dans un sentier. Mais il y a cet autre trait de caractère, celui qui s'est tant accroché à lui, qui pue le romantisme de films à l'eau de rose qui rendent tant de films moroses. Et mélangeant ces deux là, j'en viens à lui lancer un sourire innocent, allié à de la provocation, à de la fascination. « C'est joli. » C'est mieux que ça, il le sait, ça sort de toutes les banalités, c'est magique, bon sang ça m'écorche, c'est parfait.

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    Lien du postMar 22 Mar - 11:41
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    Nul besoin d'aide, elle s'y refuse d'ailleurs lorsqu'elle décide de faire surface en me passant devant et palme jusqu'aux reflets en amont. Lui emboitant le pas, j'immerge aussi dans cette clarté qui baigne la grotte éventrée, respirant à nouveau par mes propres moyens un air qui n'est en rien comprimé. Quelques brasses encore et c'est sur une roche plate que je me hisse pour désosser la carapace que je me suis trainé jusqu'ici. Le bloc tombe de mon dos  tandis qu'elle fait de même, cherche refuge sur la sédimentation millénaire qui s'est formée à partir des gravas d'un plafond ébranlé par les âges. Elle précipite un peu trop son geste et rejette vivement son détendeur, ce qui trahit un peu sa panique pourtant en baisse, tout comme je l'avais fait lors de ma première excursion.   « C'est la première, et la dernière. » Je la regarde un long moment se défaire de son équipement de plongée, attends patiemment qu'elle ne termine par se détacher de son faux poumon et du bloc qui y est accroché pour lui lancer, faussement emmerdé lorsque que je me déleste de mes palmes moi aussi. « C'est con. Parce qu'il n'y a pas d'autre sortie. » Tu devras donc reprendre le même chemin que celui que tu as emprunté pour repartir.  Tu vois Annalynne, tu n'as vraiment pas le choix ce coup-ci que de refréner un peu ton sale caractère et tes craintes pour t'en sortir, et de me faire aveuglément confiance ce qui n'est pas peu dire.

    Une fois la totalité de l'équipement rangé de coté sur un amoncellement de caillasses empilées, elle se permet à un instant de contemplation, observe les strates et la végétation ayant repris ses droits sur l'obscurité depuis que les rayons lumineux ont percé la cavité, c'est-à-dire il y a des dizaines années. « C'est joli. » C'est mieux que çà. L'endroit est à la fois paisible et reposant, d'un calme apparent que seul le chant de la faune sauvage vient troubler de temps en temps. Un bruit au dehors et la caverne s'emplit des cris stridents des chauve-souris qui y ont trouvé abri, des oiseaux venus se perdre dans cet archipel souterrain de conifères et de bruyère.

    A mon tour, mes yeux s'égarent sur cet environnement si rarement considéré par l'homme pour ressentir cette étouffante gêne qui commence à m'opprimer: le col de la combinaison décidément trop serré. Une main glissée par dessus mon épaule et le scratch est habilement dégrafé pour ouvrir la fermeture éclaire. Voilà qui est déjà mieux mais attention à ne perdre ce qui repose discrètement sous la couche de néoprène. Et puisqu'elle ne veut céder de façon formelle à l'inquiétude devant moi ou du moins n'en laisser paraitre qu'une infime trace, je m'approche pour faire de même avec la sienne, étaye sa chevelure pour faire glisser de quelques centimètres la fermeture et souffle discrètement derrière elle :   " Je me suis renseigné." Le mécanisme coulisse dans un bruit feutré pour dévoiler son grain de peau halé.  " Y'a pas de visite guidée aujourd'hui. " Autrement dit nous seront les seuls à fouler du pied la grotte cet après-midi.

    C'est la première fois que nous nous retrouvons si proches au-dehors et dans le secret. J'en viens même à sourire à l'idée du nombre de kilomètres qu'il a fallut parcourir et des contrées qu'il a fallut traverser pour le réaliser. J'espère seulement que si loin de l'emprise d'Omnicom, elle va enfin pouvoir se relâcher.  Et bien que personne ne devrait s'aventurer jusqu'ici, je préfère de loin que nous nous éloignons de l'entrée pour nous retirer un peu plus au loin, là où chaleur se fait de quelques degrés un peu plus ressentir. Je la contourne pour avancer, gravis les monticules pour écraser les premières traces de végétation tout en inspectant la légère grosseur sur mon flanc d'une main sereine.

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    Lien du postSam 26 Mar - 23:01
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    « C'est con. Parce qu'il n'y a pas d'autre sortie. » Je ne me fais pas prier pour lui lancer un regard noir sur le côté, signifiant sans aucun doute un « Sans déconner ? » je ne suis pas parfaitement idiote, et je me doute bien qu'il va falloir y repasser afin de nous voir sortir d'ici. Mais plus je pourrai faire reculer ce moment, mieux ce sera. Parce que perdre le contrôle de cette manière là, n'est tellement pas de moi. Cependant, je ne m'étends pas sur le sujet de notre futur départ, et préfère pour le coup, délaisser mon équipement, et permettre à mes pupilles de contempler ce qui nous entoure, décors un peu trop unique, et différent, de ce que m'offrent depuis toujours mes parents. Je suis habituée, aux palaces, à la beauté, celle qui sied si bien à la superficialité. Celle qui est factice, qui n'existe pas, une seconde je me dis que c'est pour cette raison là, que je n'arrive pas à profiter du paysage. Que je me contente d'être moi, de ne rien aimer, et râler, comme à chaque fois. Je me fond dans ce personnage qu'ils ont mit tant d'années à façonner, tout en essayant – maigrement – de le contrer, lorsque je lui dis, malgré ce côté blasé que c'est joli même si je ne compte pas m'étaler en compliments qui se voudraient surfaits. L'adjectif « joli », lorsqu'il vient de moi, ça équivaut à magnifique, que l'on ne se trompe pas. Sauf que très vite, il me sied de m'attarder sur un acte intensément plus capable de me captiver que plusieurs rochers. Et mon oppression, ma peur m'échappent quand ses phalanges surprennent mes cheveux, ils m'arrachent un frisson et me permettent de façon discrète de recommencer à un peu mieux respirer. De façon muette, je le remercie, d'un sourire tout en étant incertaine qu'il le perçoive vraiment. " Je me suis renseigné." J'en arque les sourcils, intriguée, recevant contre ma peau qu'il dénude son souffle apte à lui seul à me réchauffer. " Y'a pas de visite guidée aujourd'hui. " La saveur de cette phrase ne possède – j'en suis intimement persuadée – aucune égale. Une journée, après midi, ensemble, au dehors, sans être confrontés à la réalité, à mon mariage imminent, à ces personnes desquelles il faut cacher notre relation étriquée. J'en mords mes lèvres qui étaient en train de s'étirer encore une fois mais ce n'est pas la peine de lui montrer que je suis heureuse simplement à cette idée. Celle que lui aussi peut ressentir ce besoin de nous voir nous retrouver ailleurs qu'en terrain connu. Juste nous, et ça me plaît. Même si mon amour me fait toujours gerber, je suis de plus en plus encline à l'accepter, et comme on dit, il vaut mieux tard que jamais. J'aurai pu, il est vrai, le faire des le début, ça m'aurait évité certains maux, je ne peux le nier. Mais se laisser aller, c'est une chose qui se veut comme nous, des plus compliquées. Et je le regarde s'éloigner, me passer une nouvelle fois devant, il ouvre le chemin vers ce qui peut se trouver dans cet endroit, et mon mal être s'étiole, au rythme de ses pas. Ma paume va se perdre une seconde sur ma nuque, la frictionne, je prends du courage dans ce que je peux, en me convainquant que rien ne va s'écraser, ni les roches, ni les cieux. Qu'on saura le temps de quelques heures, être heureux. Alors je me résigne, et avant qu'il ne prenne trop d'avance, je me mets aussi en route pour explorer l'endroit, laissant mon regard s'attarder ça et là. Non sans risquer de tomber, j'arrive à me positionner, de lui, tout à côté, avant de ne le regarder de biais, je m'octroie alors le droit, de laisser tomber un peu plus de la combinaison, dénude mes bras, buste et ventre, et noue autour de ma taille ce qui retenait précédemment mes bras, pour ne pas le voir en train de valser autour de mes hanches, une fois ça fait j'écrase une pierre que je fais rouler sans y penser. « Je vais finir par me casser la gueule. » Je suis sportive, lorsqu'il est question de plein air, courir pour oublier ou de salle de sport bien trop guindée. Là c'est différent, je me bats avec mon étouffement. « Et si je m'abîme, ce sera ta faute. » Je l'accuse clairement, bien qu'intérieurement je me dis que me casser un membre pourrait être la solution, pour ralentir la sentence et Omnicom. Je déraille, tellement je voudrai pouvoir profiter de plus de temps. Plus de moments à ses côtés. A se donner et partager. Et même si je pensais l'avoir accepté, qu'est-ce que c'est laid, de me voir, de cette manière, réfléchir et agir. Inutile de tomber pour le faire, il est évident que je le suis déjà abîmée et c'est bel et bien parce que je ne sais pas fonctionner, que je fini par lui lancer. « Tu comptes me dire pourquoi on est là ? » Le but de la manœuvre, l'intérêt, peu habituée à ce que les choses soient faites sans arrière pensée. Et les surprises, c'est souvent, très peu pour moi. Alors je me jure intérieurement que s'il ne me répond pas, je vais m'assoir par terre, juste là.

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    Lien du postDim 27 Mar - 12:01
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    Quelques pas encore et certains éboulis au derrière m'indiquent qu'elle ne doit plus se trouver bien loin ce pourquoi je ralentis un peu le rythme de ma course pour la voir débouler à mes cotés. J'ai comme le curieux sentiment soudainement qu'elle souhaite tenter une diversion pour stopper notre progression lorsqu'elle se déshabille un peu plus, ôte la partie haute de sa combinaison pour dévoiler ce que je ne peux quitter des yeux. Maligne, elle l'a toujours été et sait parfaitement comment me détourner de mes objectifs, de mes principes aussi. Maligne mais pas très habile sur les roches dont elle fait rouler l'une de ces légats jusqu'en contrebas. « Je vais finir par me casser la gueule » ce qui m'arrache un rire. Ce serait plutôt embrassant de se péter une jambe dans un tel endroit sachant qu'il lui faudra palmer pour ressortir de ce piège souterrain dans lequel je l'ai entrainée. Et ne lâchant pas du regard - qu'elle a su capturé - ce qu'elle vient de me présenter, je donne un souffle à mes mots " Mlle Malcolm qui jure. Je pensais que ça m'était réservé. "  Que dirait son paternel... Mais c'est aussi pour cette raison que je l'ai invitée. Non pas seulement pour nous retrouver une fois la nuit tombée mais aussi pour la voir évoluer dans un tout autre monde que le sien. Ici, nul strass ni paillette mais de la terre parsemée de glaise. C'est un environnement complètement différent du sien et je l'admire secrètement de s'adonner à cette expérience malgré la crainte qu'elle doit ressentir. « Et si je m'abîme, ce sera ta faute. » C'est étrange mais même lors de ce fiasco l'année précédente chez ses parents, ça l'était également. Quelque soit la raison, l'idée ou la situation, c'est toujours de la mienne et non de la sienne. Encore un trait de sa personnalité forgée par une éducation très guindée de son milieu. Tu vois, tu veux, tu prends... J'aurais pu leur proposer cette devise l'été dernier avant de tout ruiner en insinuant à l'époque qu'elle et moi partagions le même lit. Diffamations qu'elle aurait put me faire chèrement payer. Mais au lieu de cela, elle avait permis à l'un de mes fantasmes la concernant de se réaliser. « Tu comptes me dire pourquoi on est là ? » Je vois à son regard qu'elle commence déjà à s'impatienter à peine après 10 min passées dans cet endroit si particulier. Elle ne saura jamais apprécier le moment présent comme je l'entends, se laisser aller, vivre sans savoir de quoi sera fait l'instant d'après. J'en détourne d'ailleurs mon regard en soufflant, blasé mais qui continue de contempler les saillies des roches d'où perle continuellement l'humidité. " Omnicom te manque déjà... " et le monde qui gravite autour de ta petite personne par conséquent.

    Alors à nos corps malmenés par tant de distance que l'on a du observé jusqu'à présent, je leur permets une trêve irrégulière en me rapprochant d'elle lentement, me déshabille également mais d'un bras seulement pour recueillir se qui se trouvait tapi sous ma seconde peau, contre mon flanc: un écrin dans un sac étanche. Pas tant que çà finalement puisque quelques gouttes s'y sont infiltrées mais ça ne fait rien, ce n'est pas tant le coffret qui importe mais ce qu'il contient. Et je vois à ses yeux déjà les questions la gagner à la vue de cette étrange boitier et tends à la rassurer sur un fait. " Panique pas. Ce n'est pas une bague de fiançailles. " Ce n'est pas l'envie qui me manquerait mais ce serait déplacé de ma part que de lui offrir ce genre de présent qui déjà trouve place à son doigt et qu'elle n'a pas cru bon d'ailleurs de se parer à mon grand soulagement pour ce voyage. L'écrin desserti de son emballage de plastique, je me déplace derrière elle et joue encore une fois de mes doigts sur sa nuque, lui laissant entrevoir mes desseins clairement établis puisque de ses mains elle soulève son ondoyante chevelure. " Ça ne vaut pas un diamant... Mais ça faisait longtemps que je voulais te l'offrir. " Et le collier est passé délicatement autour de son cou, repose une fois fermé sur sa nuque que mes doigts n'ont encore délaissée et où mon désir s'épanche, enfiévré par mes yeux déposés au creux de ses charmes. Ce n'est qu'un vulgaire ras du cou en or qui se décompose en trois chaines de longueurs inégales, parsemées de quelques améthystes et de feuilles d'or. En son centre et peut-être plus symbolique, un anneau qui seul réside en guise de pendant. J'avais dit pas d'alliance, je sais...


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    Lien du postLun 4 Avr - 10:48
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    Bien évidemment j'aurai du m'y attendre, à sa réaction, avant même de prononcer mes quelques mots sur cette fichue possibilité de voir mon joli visage rencontrer le sol. Un rire franc, tandis que toujours de biais je lui lance un regard défait, me contrant au sien occupé à contempler ce qu'en quelques mouvements j'ai découvert. Et à sa petite réflexion au sujet de ma manière de m'exprimer, je ne réponds rien, ne lui offre qu'un soupir succinct et termine le fond de mes pensées. Le fait que si je tombe, si j'ai quoi que ce soit qui pourrait détonner dans mon futur mariage parfait, ce sera sa faute. Bien que si j'étais honnête, je lui avouerai, que c'est déjà le cas. Non pas à cause d'une blessure physique, je parle d'une autre chute, de celle qu'on fait en faveur de quelqu'un. Qu'on fait à deux sans même le voir. Une fêlure qui poignarde les coeurs, à l'usure. Sa faute … j'en baisse les yeux, concédant que c'est la mienne aussi. Qu'on est deux dans ce bateau prêt à faire naufrage. Et pour me sortir de ce traquenard autant mental que physique, je gagne en contenance et affronte à nouveau ses iris bleutés, lui demande ce qui nous amène jusque là.

    Le problème c'est sa réaction, il en baisse à son tour sa vision, et pour le coup, c'est vrai, j'en reste con. " Omnicom te manque déjà... " Ce n'est pas ce que j'ai dit, fais pas ça. Croire que je n'aime pas passer du temps avec toi, loin de tout ça. Mais je suis mal à l'aise, pas dans mon élément, je me sens opprimée, en plus de ne pas être très superbe à regarder. Prise au piège d'un endroit dont on ne pourrait sortir, et contrairement à notre histoire, y rester bloquer à l'intérieur ne fait pas partie de mes premières envies. Cependant je m'en veux, et c'est dérangeant, comme sentiment. Si perturbant de pouvoir penser à une autre personne que moi, de ressentir ce qu'elle peut éprouver. Et ma main qui se tend à l'intention de son bras est un synonyme d'un « désolée » qu'en l'effleurant je pourrai murmurer. Finalement il me fait face, et à mon égal, commence à retirer sa combinaison, nous offre un trêve dans notre excursion. Alors si mon regard s'attarde tout d'abord sur les traits de ses omoplates, son torse, et ce corps d'albâtre que je me plais à penser mien, mes prunelles sont finalement intriguée par ce qu'il rattrape et tient dans sa main. Un écrin. Et j'en fronce les sourcils, avant d'en déglutir. " Panique pas. Ce n'est pas une bague de fiançailles. " Bizarrement, j'en lâche un soupir avant de me permettre seulement maintenant de cracher un soupir. Je prends conscience du lieu, de ce côté spécial, de l'importance que ça peut avoir à ses yeux. Derrière moi, il déplace quelques mèches de ses doigts avant que je ne l'aide à terminer l'acte à demi réalisé, très vite, la fraîcheur de la chaîne sur mon cou me fait frissonner, ou sa présence, qu'est ce que j'en sais. Mon esprit est un tantinet embrumé. " Ça ne vaut pas un diamant... Mais ça faisait longtemps que je voulais te l'offrir. " Ca ne vaut pas ? Si c'est pour dire des bêtises du genre, tais toi. J'en secoue le visage, légèrement, et mes phalanges dessinent les courbes du collier tandis mes yeux vont se poser sur ce dernier. Je déplore le fait de ne pas avoir de miroir, pour mieux le regarder. Mais j'en apprécié la moindre perle, dorure, et l'anneau. Ca me prend le coeur, plus que je ne saurai l'exprimer. C'est peu commun … non pas d'avoir des présents, mais de les aimer autant. Ma main délaisse finalement le bijoux, pour aller caresse l'une des siennes encore posée sur ma peau, et espère qu'il en devine mon sourire, des plus sincère. J'amène en une maigre pression, cette paume que je tiens, jusqu'à mes lèvres desquelles je me permets de l'embrasser. En guise de première réaction, d'hésitation, parce que fébrile à cause de ce qu'il vient de faire. On ne m'offre jamais quoi que ce soit avec pour seule justification un mélange savant de tendresse et inclination.

    Et bien que cela m'effraie, je ne peux nier cette évidence ; J'en suis tombée amoureuse, de celui qui est venu se saouler dans mon club il y a un an, de mon voisin ayant foutu le feu à mon appartement, mon colocataire que j'ai apprécié malmener, qui a su tenir tête à mon paternel, celui qui m'a prise en pleine nuit en sortant de soirée, qui ne voulait pas me voir le quitter une fois les travaux terminés, m'a fait rencontré sa famille alors qu'il les avait abandonné, le même qui un soir après des confidences m'a promit cette étrange exclusivité, cette histoire embrouillée, à laquelle je ne peux – et ne veux – m'empêcher de me raccrocher. Et mon souffle me rattrape, lorsque je commence en un murmure. « Fais gaffe, Cooper. » Un sourire, tandis que mes doigts rendent leur liberté au x siens, non sans les baiser à nouveau, et s'en vont effleurer encore une fois ce qui se trouve autour de mon cou, me brûle et me marque de façon détournée par son affection, son amour en toile de fond. « Ca y est. » Mon cœur bat bien trop vite, et je manque de m'effondrer tant c'est enivrant de l'aimer, sauf que ce n'est plus à cause de la grotte, plus en raison des efforts, de cette oppression, je l'aime ce collier, sa signification, bien plus beau que tout ce que pourrait m'offrir Alan pour Omnicom, je me retourne, finalement, et fais face à cet homme que j'affectionne bien plus que de raison. « Tu vomis des fleurs. » J'en craque un sourire - adore tellement le provoquer, en parole et de mes yeux qui n'ont de cesse de le défier - avant d'aller embrasser un des siens, ne lui permets pas de répondre tout de suite, de sa bouche, je profite.


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