Sa tuque sur la tête, son sac à dos de jour sur le dos, son camel pack bien rempli, Alejandro était fin prêt pour la randonnée. Comme tous les intéressés à cette activité, il grimpa dans l'autobus et vit alors Aryana, tranquillement assise à un banc. La jeune femme semblait d'humeur à lui donner tord on dirait. Le jeune homme approcha, demanda s'il pouvait s'asseoir et puisqu'elle acceptait, il prit place. Les deux ex' discutèrent durant le trajet et décidèrent de faire la randonné ensemble. Fallait voir Alejandro jouer les petits sergents et demander à la blonde si elle avait bien emmené une gourde, si elle avait de bon souliers, si elle avait emmené un imperméable au cas-où. Sinon, il pourra lui prêter son puncho.

Une fois sorti de l'autobus, tout le monde se prépara pour le départ et se mit à la marche à travers cette chaîne de montagne et de volcans. L'Espagnol était admiratif devant les paysages, prenait des photos avec son appareil. La marche ne semblait pas le gêner le moins du monde, mais il avait un peu froid, il avoue. Heureusement, il s'était habillé chaudement. Il y avait maintenant deux heures que le groupe dans lequel ils étaient marchait quand ils s'arrêtèrent pour prendre une pause.

-Ça va, tu tiens le coup?

Avant de partir à cette petite excursion, j'avais pris soin de regarder les conditions météorologiques pour cette journée, car j'avoue que je n'avais encore aucune idée de comment m'habiller, chaudement? Ou quelque chose de plus léger? Apparemment, le temps ne serait pas très clément, c'est donc couverte que je décide de partir pour cette journée. Un t-shirt et une veste par-dessus, le temps est si incertain parfois que je préfère tout prévoir. La protection de pluie, la gourde, dernière vérification dans mon sac que je n'ai rien oublié, j'ai même les bonnes chaussures pour tout ça. Direction le bus, ça me fait sourire, car ça me rappelle ces sorties scolaires du passé. Alejandro fait son apparition, évidemment qu'il allait y participer, j'aurais dû m'en douter après notre conversation de la dernière fois. J'esquisse un sourire, l'air de dire, tu vois Ortega... même pas peur! Bien décidée à lui prouver que parfois, il peut avoir tort lui aussi. Il s'installe à côté de moi et il prend le soin de vérifier que je n'ai rien oublié, comme si j'allais lui laisser une chance de se foutre de moi! Non mais, j'ai pensé à tout moi (a) Du moins il me semble. On descend du bus et c'est parti pour la marche. Le paysage est en tout cas à couper le souffle, je ne résiste pas à mitrailler le tout de photos souvenirs, on ne vient pas ici tous les jours Ça fait un bon moment qu'on marche quand même, mais non, je ne fatigue pas, je suis costaud et pas chochotte pour un sous, moi! C'est ce que je cherche à lui prouver, j'avoue. Une pause, oh oui! Je viens directement m'asseoir quand tout le monde en fit de même, limite, j'attendais que ça Ça va, tu tiens le coup? J'étais en train de m'hydrater avant de détourner mes yeux sur Alejandro Oui. En pleine forme! C'est quoi? Une crampe au mollet? Mais non tout va bien, RAS. Et toi? Pas trop fatigué? Genre ce serait lui qui serait susceptible d'être plus crevé que moi.

De son côté, Alejandro se souvenait vaguement de la conversation qu'ils avaient eu sur l'alpinisme avant le Spring Break, mais il voulait que la randonnée se passe bien pour Aryana. Dans sa tête, il pense que le plein air n'est pas nécessairement le domaine où elle est le plus à l'aise quoi. C'était beau de la voir faire l'effort et jusqu'ici, tout allait bien. À la première pause par contre, il remarquait qu'elle s'empressait de s'asseoir. De son côté, il restait debout, l'air frais comme une rose.

-Fatigué? On ne fait que commencer, on doit être au tiers de la montagne, quelque chose comme ça.

Son regard s'attarde un brin sur son ex', puis il dit, un peu comme ça, sans trop vouloir faire le donneur de leçon non plus:

-Tu sais, si tu as mal aux pieds, ce que je te suggère, c'est quand on arrête, détache tes souliers, enlèves-les et garde tes pieds à l'air libre. Ça les fait respirer, ça évite les ampoules et tu peux même les masser si tu as envie. Bon, c'est un peu chiant de remettre ses bottes, mais ça vaut le détour parfois.

Le jeune homme enlève son sac et vient s'asseoir à côté d'elle, la laissant libre de suivre son conseil ou non.

-Faut que je te montre mon camelpack. Regardes, c'est un sac rempli d'eau, avec un espèce de tube et une suce au bout. De cette façon, je n'ai pas à sortir, ouvrir une gourde, j'ai la suce qui est directement relié à mon eau. L'autre avantage, c'est qu'il prend moins d'espace qu'une gourde une fois vide. Quand j'ai fait de la randonnée avec une amie et que j'ai vu ce truc, je me suis tout de suite dit, il m'en faut un!

Les gens se levaient, la pause prenait déjà fin. Il ne faut pas en prendre des trop longues de toute façon, sinon les muscles se détendent trop. Le jeune homme se lève, remet son sac et tend sa main à Aryana si elle veut la prendre. Après, il inspecte un brin les bretelles de son sac et les serre, sans lui demander la permission.

-Comme ça, tu vas être mieux. Le bas de ton dos va moins forcé.

Je veux faire mes preuves, prouver que je peux moi aussi tenir bon lors d'une journée de marche à crapahuter un peu partout. Je ne suis pas qu'une fille de boutiques. Alejandro est là et c'est tant mieux, il pourra me voir à l'oeuvre! La marche commence à la première pause, je me précipite pour m'asseoir un peu, jambe tendue afin de les étirer un peu. J'ai mal au mollet droit, ce qui pourrait ressembler à une crampe, mais je ne dis rien, je préfère garder ça pour moi, pour éviter d'être moquée par Alejandro. Je le vois venir, me dire un je te l'avais dit et rire de ma situation, je ne veux pas de ça. Je garde le sourire et assure que tout va bien. Alejandro commence à me donner tout un tas de conseils, je l'écoute, mais ne fait rien, je suis une grande fille, je sais m'occuper de moi. Je n'ai pas besoin de retirer mes chaussures, mes pieds vont bien, j'ai acheté les bonnes chaussures pour cette journée et je me les suis faites aux pieds avant aujourd'hui. J'observe son sac, sans un mot, c'est vrai que ce n'est pas bête de faire comme ça, mais ça ne me dérange pas d'avoir une gourde ou une petite bouteille d'eau aujourd'hui. Il est temps de repartir, je me redresse en grimaçant, une pause trop courte, mais ce n'est pas grave, je vais quand même assurer, tu vas voir Ortega, je vais t'épater! Et là, alors que j'allais m'avancer pour suivre le petit groupe, Alejandro se met devant moi pour s'occuper de mon sac, le resserrer. Comme ça, tu vas être mieux. Le bas de ton dos va moins forcé. Je fronce les sourcils et me recul un coup Arrête! Je n'ai pas cinq ans! Je tire sur les bretelles de mon sac Tu me prends vraiment pour une incapable ou quoi? Soufflai-je en fronçant le nez avant de continuer mon chemin.

Alejandro voulait aider Aryana pour sa journée de randonnée, mais la belle blonde ne donnait pas l'impression d'être très réceptive. Elle restait stoïque et Alejandro la connait assez pour savoir quand elle écoute, quand elle n'écoute pas et quand elle est énervée. Du coup, le beau brun essaya une approche plus directe qui ne plut pas à l'Eliot fière.

-Aryana, mais non, j'essaie juste de te faire profiter de mon expérience, c'est tout.

N'empêche, message reçu. Alejandro empoignait son bâton de marche et se remettait à marcher, un peu comme tout le monde. C'était un peu son tour de bouder. Ce n'était pas la peine d'être bête quand même. Cette fois, il marchait à un bon rythme. Il faut dire qu'ils avaient encore pas mal de marche à faire avant d'atteindre le sommet.

En cours de route, il se retourna pour apercevoir Aryana, pas très loin derrière lui. Il ralentit un peu et quand la belle blonde arrive à sa hauteur, il lui adresse de nouveau la parole.

-Tu sais ce qui est chouette avec cette tuque?

Un vrai gamin, têtu en prime... Que son ex' semble intéressée ou non par sa question, il prend un des pompoms et se met à "attaquer" le visage angélique de la blonde avec. Il frappait doucement, c'était juste pour rire quoi. Elle semblait si tendue...

Je ne sais pas ce qu'il a, s'il pense que je suis incapable de faire les choses comme il faut ou s'il cherche à m'aider. En tout cas, ça suffit pour m'énerver. Je sais que je ne suis pas la meilleure alpiniste qu'il soit, mais je veux lui prouver certaines choses par rapport à notre conversation de la dernière fois. Je peux le faire! Après m'être énervée après lui, il passe à mon côté sans un mot pour continuer sa route. Est-ce que j'y suis allé un peu trop fort? Mais non, pas du tout, enfin je ne crois pas. Je suis à la traîne, mais ça ne fait rien, j'arrive toujours à suivre, c'est ce qui compte. Aujourd'hui je ne suis pas là pour être en tête du peloton, mais une simple réussite de me dire que je peux tenir jusqu'au bout comme les autres et ne pas abandonner parce que je ressens quelques douleurs dans les membres. Je passe mes journées sur des talons hauts, mes mollets c'est du béton! Je vois Alejandro ralentir pour venir marcher à mon côté. -Tu sais ce qui est chouette avec cette tuque? Je tourne mon visage, m'apprêtant à lui demander quoi donc, mais au même moment je me fais attaquer par son pompoms. Je fronce le nez et plisse les yeux tout en riant, c'est que ça chatouille aussi! Je fais un pas en arrière tout en continuant à rire puis je tend la main pour me saisir de sa tuque et la retirer de sur sa tête pour la mettre sur la mienne Ça me va comme un gant Dis-je en souriant avant de lui tirer la langue.

Le jeune alpiniste n'avait pas envie qu'Aryana s'énerve après lui, ni que le cas inverse se produise, alors il prit ses distances un peu, le grand air faisant du bien. Alejandro passe vite à autre chose et il décide de se remettre à marcher à côté d'Aryana et de la taquiner au passage, la forme de vengeance la plus inoffensive qui soit. Cette fois, il arrive à la faire rire, avant qu'elle ne réplique et ne lui enlève sa tuque pour la porter.

-Je la trouve un peu grande pour ta petite tête.

Alejandro la reprend alors d'un geste vif et la remet sur sa tête.

-Comment tu as dit l'autre jour? Que j'ai une tête pour porter ce genre de choses? Hey bien toi, ce n'est pas ton cas.

Après cette remarque, il rigole, preuve qu'il ne se prenait pas au sérieux. Puisqu'ils en avaient encore pour un bon bout de marche et que parler permet de penser à autre chose qu'à nos muscles qui nous élancent, à ce temps qui passent, au froid qui va en grimpant, à la pente qui se raidit, il continuait de converser avec celle que tout le monde reconnait comme son ex'.

-Comment se passe ton Spring Break jusqu'ici?

Pas question de parler de l'école, il en a tellement marre. S'il s'écoutait, il prendrait une année sabbatique. Puis, un coup de téléphone à son grand-père et il se ressaisit. À discuter ainsi, de tout et de rien, du paysage et etc., le temps passait vite et le sommet se rapprochait.

-Je ne sais pas si tu savais, mais 80% des accidents en alpinisme surviennent durant la descente. On ne penserait pas, mais pourtant, ça fait du sens. Les gens sont plus fatigués, plus négligents et dans leur tête, c'est comme si le pire était fait et que la descente était une balade dans le parc. Or, crois-en mon expérience, il faut toujours être prudent.

Paroles prophétiques...

Alejandro revient à côté de moi, décidé de ne plus bouder? je le regarde du coin de l'œil avant qu'il décide de reprendre la parole et de m'attaquer avec son pompon. Je rigole et lui vole sa tuque pour la mettre à mon tour. Je bats des cils, prenant la petite pose comme il faut et lui, il me remballe? Je rêve! Je la trouve un peu grande pour ta petite tête. Comment tu as dit l'autre jour? Que j'ai une tête pour porter ce genre de choses? Hey bien toi, ce n'est pas ton cas. Et il me remet dans la figure ma réflexion de la dernière. Je vais le zigouiller! Non, en vrai ça me fait rire, mais je me retiens de rire. Je grimace en le laissant récupérer son bien Tu es jaloux, car je le porte bien mieux que toi Et toc. C'est mieux de discuter que d'être seule derrière à me chanter tout un tas de chansons dans la tête pour faire passer le temps. Comment se passe ton Spring Break jusqu'ici? Je tourne la tête vers lui, un sourire au coin des lèvres, je hausse les épaules Plutôt bien, je profite bien Eliot ou pas, cette année, je fais la fête Et toi? Je ne doute pas qu'il s'amuse très bien de son côté et en charmante compagnie, comme toujours, évidemment. On arrivait bientôt au sommet et j'étais plutôt impatiente de voir la vue d'en haut Je ne sais pas si tu savais, mais 80% des accidents en alpinisme surviennent durant la descente. On ne penserait pas, mais pourtant, ça fait du sens. Les gens sont plus fatigués, plus négligents et dans leur tête, c'est comme si le pire était fait et que la descente était une balade dans le parc. Or, crois-en mon expérience, il faut toujours être prudent. Il me dit ça pourquoi? A titre informatif sûrement, mais quoi de plus? Et donc? Par crainte de me voir me tordre les chevilles, tu comptes me porter sur ton dos? Oh, pourquoi pas! Non, mais non, je veux prouver que je peux marcher comme une grande.

Elle était jolie Aryana quand elle faisait la pose, même avec une tuque trop grande sur sa tête. Sourire sur les lèvres, le beau brun la lui enlève quand même et enchaînait avec une petite rhétorique à laquelle la blonde répliquait. Pour toute réponse, il se mit juste à rire. Cause toujours Aryana.

Et le Spring Break? Elle disait en profiter et le jeune homme hocha de la tête. On pourrait penser que de son côté, il y avait eu des nuits interminables et en bonne compagnie, des journées bien remplies et des soirées festives mais... non, rien de tout ça. Enfin presque.

-Bof, plutôt tranquille à dire vrai. Je me repose, ce qui est bien et je peux vraiment découvrir le pays. Je pense que je vais louer une moto et faire une balade durant une des journées libres.

Quant à être seul, aussi bien rentabiliser. Ceci dit, il ne se plaignait pas. Tandis qu'ils approchaient du sommet, Alejandro mettait en garde Aryana sur les dangers de la descente. Le beau brun se mit à rire à la réponse de son ex'. La portée?

-Désolé de te dire cela, mais tu serais un peu lourde à la longue.

Oh, attention, avec ce genre de remarque, elle serait capable de le pousser en bas de la falaise! Quelques minutes plus tard, ils arrivaient au sommet de la montagne et le groupe décidait d'y prendre un lunch. La vue était magnifique, ce fut encore l'occasion de faire des photos. Alejandro demandait à Aryana si elle pouvait le prendre avec son téléphone. Il y avait une sorte de panneau qui indiquait différente distance à partir du sommet et où se trouvait d'autres pics avoisinants, c'était idéal comme photo. En échange, il était bien prêt à faire pareil. Après quoi, ils prirent un bon petit lunch typique de randonnée, un truc qu'on fait chauffer avec de l'eau chaude et qui ne goûte pas grand chose... Alejandro guettait la tête d'Aryana quand elle mangeait. Le beau brun profita de la longue pause pour enlever ses souliers comme il l'avait dit.

Le truc, un détail à ce moment de l'histoire, mais moins plus tard, c'est qu'il les rattacha un peu rapidement, sans les serrer autant qu'il aurait dû et le groupe se remit en marche pour la descente. Tout allait bien, il continuait de discuter de temps à autre avec Aryana, savoir ce que les Eliots avaient organisé comme truc durant le Spring Break par exemple. À un moment, le sentier longeait une pente assez abrupte. Quand on marchait sur le bord, des roches glissaient en contrebas.

-C'est le moment de faire attention où on met les pieds.

Plus loin justement, le sentier se mit à descendre, plutôt inévitable quand on descend une montagne. Alejandro marchait, mine de rien, quand la roche sur laquelle il mit le pied céda. Son pied glissa alors, lui avec tomba et on put entendre un crunch avant de le voir rouler et se retrouver le dos contre un arbre. Heureusement, son sac avait encaissé le gros du coup.

-Aïe... Ça va, je vais bien!

Puis, tandis qu'il essayait de se relever, des gros mots d'espagnol jaillirent de sa bouche. Ah bon sang, sa cheville lui faisait un mal de chien. Péniblement, le visage rouge et crispé, il se levait et boitait avec l'aide de son bâton de marche.

A un moment, je boudais et là je me mettais à jouer avec sa tuque avant qu'il ne la reprenne en main. Je rigole en le voyant faire et dire surtout. Je sais que j'ai raison, comme souvent (a) Je m'intéresse ensuite sur son voyage, savoir comment se passe son srping break. Evidemment, je me met à penser qu'il doit certainement très bien en profiter et s'amuser avec ses 36000 sexfriends, c'est comme ça que je me l'imagine là Bof, plutôt tranquille à dire vrai. Je me repose, ce qui est bien et je peux vraiment découvrir le pays. Je pense que je vais louer une moto et faire une balade durant une des journées libres. Et pourtant, il se montre vague, comme s'il n'y avait rien à raconter. Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce qu'il me raconte chacun de ses plans cul, à vrai dire, non merci, je préfère m'empêcher de m'imaginer toutes ces horreurs. Une ballade en moto en projet Ça m'a l'air intéressant Qu'il profite donc de son voyage au Chili. Un petit conseil sur la descente et pourquoi pas ne me porterait-il pas sur son dos pour m'empêcher de marcher là où il ne faudrait pas et éviter un accident? Désolé de te dire cela, mais tu serais un peu lourde à la longue. Je fronce les sourcils, wow, wow, ça veut dire quoi ça? Tu me trouvais lourde les fois où il t'arrivait de me porter? Un regard coquin, oui j'ai des pensées précises là quand je viens à lui demander cela! C'est une manière de plaisanter.. et aussi de repenser à nos moments, pourquoi j'ai dit ça? Une pause s'impose, l'heure de manger. Une petite grimace sur mon visage lorsque je commence à manger, mais je ne fais pas mon bébé et mange comme une grande sans rien dire. La pause fait du bien, je peux bien détendre mes jambes, même si me relever s'avérera compliqué. Je suis fière d'être montée jusqu'en haut, mais maintenant, il faut descendre... c'est plus facile normalement... ouais, j'ai un doute là-dessus quand même. Je me rêve d'un bain, d'un massage, de toutes les bonnes choses que mon corps pourrait apprécier et là... Un grand bruit se fait entendre, je vois Alejandro chuter. Impuissante, je le regarde s'écrouler, pour finir sa route contre un arbre. J'accours en sa direction, inquiète Aïe... Ça va, je vais bien! Je le vois boiter, il a le visage rouge, il est loin d'aller bien Tu rigoles! T'es tout cassé! On pouvait entendre l'inquiétude dans l'intonation de ma voix. Je l'observe de la tête aux pieds et essaye de l'aider du mieux que je peux, j'ai mal pour lui Finalement, c'est moi qui aurais dû te porter sur mon dos! Trop tôt pour un peu d'humour?