Friend one day Friend always

Ça faisait des heures que j'étais à la bibliothèque de l'université. J'avais ce travail des plus énorme à remettre le lendemain et je savais qu'il manquait quelque chose. C'était toujours comme ça. J'avais terminé mon travail depuis au moins une semaine mais je continuais de rajouter des détails, de changer la forme des phrases. Je voulais m'assurer que le travail serait parfait. Comme à chaque fois. J'aurais eu ma place chez les Dunsters, c'est évident. Mais j'avais préféré l'ambiance chez les roses. Le fait que tout le monde se considérait comme des soeurs. J'avais une grande soeur et deux petites donc j'avais l'habitude d'être entourée de soeurs sur qui je pouvais compter la plupart du temps.
Le travail enfin terminé, pas le choix, je dois le remettre demain, je quitta la bibliothèque pour retrouver ma chambre chez les cabots. Les deux endroits n'étaient pas loin l'un de l'autre. Je pouvais donc m'y rendre à pied. En entrant dans la résidence des roses, je salua les filles qui se trouvaient dans le salon commun avant de monter à ma chambre. Je voulais y déposer mon sac à dos avant de redescendre retrouver les filles. Rien de mieux que de papoter un peu avant le souper. J'entre dans ma chambre, y dépose mon sac et repars aussitôt. C'est à ce moment-là que je tombe face à face avec une autre cabot. "Athena?"  

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Athéna venait de finir son cours de Français. Encore un cours bien trop long si on lui demandait. Etant bilingue Athéna avait tendance à s'ennuyer mais elle était obligée de suivre les cours pour avoir son semestre c'était essentiel et ça lui rapportait des points même si ce n'était pas sa matière principale Athéna aimait bien faire les choses, mais quand tu tombes face à quelqu'un qui n'y comprend strictement à ce que tu racontes, c'est un peu plus compliqué il faut le dire. Athéna n'en disait rien essayant d'être tolérante. Et a supporter ce cours en prenant tous de même des notes, les révisions ne faisaient jamais de mal.
Après son cours, la jeune femme a décidé d'aller à la sororité, elle dormait là bas cette nuit. Athéna alternait entre sa chambre à la résidence et son appartement près du campus. La jeune femme est montée poser son sac de cours et en profiter pour s'observait dans la glace, son maquillage avait coulé alors s'est empressée de corriger ça. C'était un réflexe pour Athéna, quelque chose de normal si on lui demandait. Une fois sa retouche maquillage effectuée, Athéna a regarder rapidement ses mails en supprimant la moitié avant de brancher sa tablette et la laisser charger. Elle a prit son téléphone avant de sortir et là ce fut le choc. Athéna a relevé la tête face à cette Cabot en face d'elle, décollant les yeux de son portable. Elle reconnu de suite son accent et son visage lui parlait tout autant. Elle a sourit avant de reprendre "Marika ! Qu'est ce que tu fais là ? Tu es à Harvard chez les Cabots toi aussi ?" question conne certes mais Athéna était tellement choquée et bouche bée qu'elle n'avait pas trop réfléchis à vrai dire.

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Pourquoi le demander? Il était évident que c'était bien elle. Je la reconnaîtrais parmi des millions. Athena était le genre de fille qui restait toujours pareille. Je veux dire, même en grandissant, elle avait le même visage qu'auparavant. "Oui. Oui, ça fait quelques années." Pour ne pas dire six ans. J'en était à ma sixième année à l'université. La biochimie était une matière complexe. Et plutôt longue à apprivoiser. J'avais plus que hâte de terminer pour pouvoir aider mon père dans la création des cosmétiques. C'était bien beau être mannequin et secrétaire pour la compagnie, j'aspirais à plus que cela.
Quoi qu'il en soit, je me retrouvais maintenant devant une amie que je n'avais pas vu depuis un sacré bout de temps. "Je suis tellement contente de te voir!" m'exclamai-je alors que je l'entourais de mes bras. J'étais comme ça. Je faisais des câlins à tout le monde, j'avais l'habitude de toucher aux gens lorsque je leur parlais. J'étais très tactile, comme on dit. 

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Athéna était quelqu'un qui avait toujours beaucoup voyagé et qui aimait rencontrer du monde il fallait le dire. Elle adorait faire de nouvelles connaissances et parfois c'était assez simple, c'était grâce à son père. Son père était un chirurgien plasticien reconnu dans le monde pour ses publications et les opérations complexes qu'il avait pu réaliser. Le docteur Campbell avait même finit par s'acheter un hôpital, celui de Boston et il y dirigeait le service de chirurgie plastique ayant embauché quelqu'un à temps plein pour la paperasse qui était quelque chose qu'il détestait. C'est vrai, il était quelqu'un de passionné par son travail si bien qu'au final il avait passé très peu de temps chez lui laissant sa fille à la charge d'une nourrice étant donné que sa femme était morte depuis longtemps. Il s'est donné corps et âme dans son métier et Athéna n'a jamais pu lui reprocher tous cela car au final elle ne manquait de rien sauf de lui le soir pour lui lire ses histoires. Mais, il paraissait que c'était un faible prix à payer lorsqu'on était pour ainsi dire *riche*.

Les connaissances de son père avait permis à Athéna de connaitre Marika, à vrai dire elle avait tous de suite accroché avec elle, c'était une fille très sympa avec qui elle parlait souvent de beaucoup de choses il fallait le dire mais la jeune femme n'a jamais su qu'elle était à Harvard, une telle chose ne lui serait pas sortie de la tête et encore moins si elle était chez les cabots. Elle a sourit à son amie absolument ravie de la revoir c'était sure. Elle lui a sourit "Ah oui ? C'est vrai que souvent on ne parlait jamais de nos études parce que je ne le savais pas ! Même mon père n'a jamais capté ça ! Mais c'est super j'en suis ravie en tous cas ! Tu es une cabot depuis longtemps ? Je ne t'ai pas au Maroc sinon on aurait fait pleins de trucs ensemble !" avait-elle reprit super contente de la voir. Lorsque Marika s'est approchée pour l'étreindre, Athéna en était ravie et lui a rendue son étreinte en disant très contente "Moi aussi je trouve ça franchement énorme je dois le dire ! Tu vas bien ma belle ?" Athéna lui a sourit vraiment heureuse de la voir.

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C'était assez surprenant que je croise Athena ici. C'est vrai. J'étais à Harvard depuis six ans, probablement comme elle. Et toutes les deux faisions partie des cabots. Comment on avait fait pour ne jamais se croiser.? C'était presque impossible mais faut croire que ça nous était arrivé. Quoi qu'il en soit, nous nous retrouvions finalement une devant l'autre en plein milieu du corridor. Athena me bombardait de questions. "J'y suis depuis mon arrivée à Harvard. Mais souvent, je venais plus pour dormir qu'autre chose." Je passais le plus clair de mon temps à travailler pour la compagnie de mon père, à la bibliothèque ou à sortir. Il était difficile d'étudier dans une maison où il y avait toujours de l'action. Puis Athena me parla du voyage que la cabot house avait fait au Maroc. "Non, je n'y suis pas allée. Trop de travail ici." Avec le retour de ma mère, mon père avait eu besoin de temps pour lui. Normal quand ton ex femme se repointe après dix ans d'absence. Du coup, j'avais décidé de rester pour l'aider. La famille avait toujours été quelque chose d'important pour moi.
Alors que nous étions encore en plein milieu du corridor, je proposa à Athena de venir avec moi. "Est-ce que tu avais quelque chose de prévu? Je m'en allais au salon commun me prendre un petit café." J'aimais bien passer du temps au salon commun. On pouvait discuter avec tout le monde qui s'y trouvait. C'est dans des moments comme ça que je me sentais dans une grande famille.

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Athéna venait d'arriver à Harvard avant d'intégrer les Cabots. A vrai dire avant elle était à Providence puis elle a eu besoin de changement. Sa mère était une cabot, ses deux parents étaient allés à Harvard et elle voulait qu'ils soient fiers d'elle même si seul son père pourrait lui dire étant donné que sa mère était disparut depuis qu'elle avait 6 ans, l'avion s'est crashé et elle était dedans, les enquêteurs avaient conclu qu'il n'y avait pas de survivant et Athéna avait touché la totalité de l'assurance vie de sa mère même si elle n'était pas en reste avec le travail de son père qui gagnait plus que bien sa vie. Enfin, Athéna n'avait jamais eu à se focaliser sur des problèmes d'argent, elle n'en avait jamais eu et en avait même de trop.

La jeune femme venait de retrouver une vieille amie qu'elle n'avait pas vu depuis un petit moment déjà. Marika était déjà à Harvard et déjà une Cabot depuis un moment si elle comprenait tous. "Ah d'accord, c'est vrai que j'ai pas dormi ici tous les soirs, j'ai aussi un appartement pas loin du campus quand je veux du calme." Athéna essayait de passer du temps chez elle mais aussi à la résidence après tous ça servait à ça d'être dans une maison. La jeune femme a demandé avec un sourire a son amie si elle était venue au Maroc et Marika lui a répondu que non. "Ah je comprends, c'est dommage car c'était vraiment génial comme voyage, j'ai adoré ! Comment va ton père ?" le père d'Athéna était ami avec celui de Marika et cela faisait longtemps que la jeune femme ne l'avait pas vu. Marika lui proposa ensuite de descendre en bas, Athéna a reprit "Non je n'avais rien de particulier je vais venir avec toi !" le salon était la pièce commune, celle où tous le monde se réunissait un lieu conviviale qu'Athéna aimait beaucoup.

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J'avais entendu les filles parler de ce fameux voyage. Elles étaient revenues, il y a pas très longtemps. La plupart m'avait montré leurs photos et raconter tout ce qui s'était passé sur place. J'avoue que j'aurais aimé y aller. Mais avec tout ce qui se passait dans ma famille, je ne pouvais m'en aller et laisser mon père comme ça. Le retour de ma mère à New-York l'affectait beaucoup plus qu'il ne voulait l'avouer. Avec mes deux grands frère, nous avions pris soin de l'entreprise alors que mon père avait la tête ailleurs. C'est pourquoi je n'avais pas pu aller au Maroc avec mes soeurs cabots. "Ça avait l'air super d'après ce que les filles m'ont dit. Je suis vraiment déçue d'avoir manqué ça." Je me reprendrai sûrement au prochain.
Comme j'avais prévu d'aller au salon commun après avoir déposé mes livres dans ma chambre, je proposa à Athena de venir avec moi si elle n'avait rien de prévu. Ainsi, nous pourrions continuer de discuter sans avoir l'air de faire le piquet dans le corridor. Elle accepta avec plaisir. En nous rendant au salon, elle me demanda comment allait mon père. Sujet plutôt sensible pour le moment. "Il fait de son mieux. Il n'est pas du genre à nous montrer quand ça ne va pas mais je sais qu'il a de la difficulté en ce moment. Ma mère s'est repointée, il y a quelques semaines. Après dix ans d'absence, t'imagine!" Athena connaissait l'histoire de ma mère, que cette dernière nous avait abandonné alors que j'avais 14 ans pour un autre homme et une autre vie.

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Athéna avait vraiment aimé le voyage au Maroc, Agadir était une ville superbe et il avait fait beau tous le long de leur séjour. Athéna avait pu faire une balade en dromadaire, ils avaient été dans un bar à chicha et elle avait pu découvrir de nouvelles personnes comme Mecky leur vice présidente ou encore renouer avec des personnes qu'elle connaissait en étant à Zurich. Dana son ancienne correspondante allemande ou encore sa meilleure amie Madisson. Dante celui qu'elle considérait comme son frère qui lui avait même mit de la farine dessus elle en avait eu partout. Ou même leur soirée en bivouac où elle et Madisson s'étaient prises une cuite sympathique. Elle regrettait que Marika n'ait pas pu venir ça aurait été génial. "Il y en aura d'autres j'en suis sure et là tu pourras venir ! Tu auras peut être moins de travail!" oui après tous il fallait positiver !

Athéna a suivi Marika en bas pour aller dans le salon, c'est vrai que ce serait plus confortable qu'au milieu du couloir le salon était un lieu chaleureux qu'Athéna aimait beaucoup. Elle a posé une question à savoir comment allait le père de Marika, elle a été choqué d'apprendre que la mère de cette dernière avait osé se repointer après 10 ans d'absence et avoir fait une nouvelle vie avec un autre homme. Athéna s'est dit que sa mère à elle avait au moins eu la décence de ne jamais revenir et de se faire passer pour morte même si Athéna avait apprit depuis plusieurs années que c'était faux, elle ne l'avait jamais dit à son père, ça l'anéantirait, elle comprenait que ce dernier n'allait pas vraiment bien après ce retour inattendu "C'est pas vrai, après 10 ans elle est revenue ? Elle est gonflée ! Ton père l'a laissé revenir ? Ca doit être affreux pour toi et tes frères .." avait-elle reprit vraiment choquée

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Avec Athena, je descendis au salon. Il y avait deux ou trois filles mais elles semblaient toutes absorbées par leur conversation. Jedécida que j'allais m'installer sur un divan un peu plus loin pour ne pas les déranger. Et les histoires de ma famille ne concernait pas tout le monde non plus. Je pouvais en parler à Athena puisque son père connaissait bien le mien. Elle connaissait donc ce qui s'était passé avec le départ de ma mère et l'anéantissement que mon père avait ressenti. En fait, que toute la famille avait ressenti. "J'en revenais pas non plus. Je ne l'ai pas vu encore. Elle m'a seulement envoyé un mail pour m'informer qu'elle aménageait à New-York. Je peux pas croire qu'elle soit revenu avec cet homme en plus." Elle avait quitté mon père pour un autre homme et avait le culot de revenir se pavaner devant nous avec ce dernier en plus de son fils et sa fille. J'avais fini par m'habituer à la vie sans mère. Mais là, un beau-père, un demi-frère et une demie-soeur? C'était trop d'un coup. Je ne savais pas si je pouvais accepter cela.

Avant de m'installer, je me dirigea vers la machine café. Ce dernier semblait encore chaud. "Tu en veux un?" demandai-je à mon amie alors que je prenais une première tasse pour faire le mien. J'avais plusieurs travaux à faire en soirée. Un peu de café pour rester réveiller plus longtemps ne me ferait pas de tort.

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Athéna avait retrouvé Marika une vieille amie. Le père d'Athéna connaissait celui de Marika et ils s'entendaient même bien il faut le dire. Athéna elle s'entendait très bien avec Marika et elle était heureuse de la retrouver à Harvard. Les deux femmes sont descendues dans le petit salon. Il y avait quelques filles qu'Athéna a salué en passant avant de s'assoir à l'autre bout du sofa où s'était installée Marika, enfin il n'était pas grand non plus il était fait pour trois personnes alors Athéna pouvait étendre ses jambes ou même les croisées sans mal. La surprise d'Athéna fut grande quand Marika lui a dit que sa mère était retournée à New York, franchement c'était vraiment atroce, le père de Marika avait été dévasté après son départ et cette bonne femme revenait le narguer, non vraiment ce n'était pas des choses qui se faisaient. Elle a répondu "Elle est gonflée ! Avec son compagnon en plus ? Non mais elle n'a vraiment aucun respect, ton père doit vraiment pas être bien et je comprends que ca vous perturbe aussi tes frères et toi parce qu'honnêtement je pense que je réagirais mal aussi." tout le monde pensait que la mère d'Athéna avait disparut dans un accident d'avion, en réalité cette dernière vivait sa vie en Italie et Athéna était la seule à le savoir, elle ne voulait pas briser le coeur de son père qui avait déjà trop souffert. Celle de Marika c'était pire, elle avait assumé partir et revenait, certains sont vraiment sans gênes. "Tu sais que je suis là pour toi si tu veux parler ?" une remarque sincère, elle ne voulait pas laisser son amie seule dans un tel moment.

Marika s'est levée pour se prendre du café, elle en a proposé à Athéna, ce devait-être son troisième depuis le matin mais que voulez vous elle était accro. Elle a reprit "Oui je veux bien s'il te plais. Comme toi" pour lui signifier de lui en mettre autant qu'à elle même.

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