Après midi entre amies

Madisson et Athéna

Les cabots étaient arrivées au Maroc depuis déjà un jour quand Madisson et Athéna ont décidé d'aller faire un tour pendant leur temps libre sans pour autant décidé si ce serait plutot jacuzzi, piscine ou un tour autour des jardins. Ce serait dans tous les cas l'occasion de discuter un peu et d'admirer le paysage. En cure de désintoxication, Athéna qui n'avait jamais rien a faire avait commencé à s'intéresser aux plantes et aux végétaux en général. Une occupation que personne ne comprenait même pas elle. Son père avait été choqué lorsqu'ils avaient fait elle et lui un tour dans le parc de l'hopital et qu'Athéna avait passé son temps a lui nommer le nom des plantes qui étaient auprès d'eux très fière d'elle.

Madisson et Athéna se connaissaient depuis un moment. Madi venait souvent en vacances au ski chez elle à Zurich avec ses parents qui étaient amis avec les parents d'Athéna. En réalité la mère de Madisson était une Soeur cabot de sa mère, elle avait d'ailleurs été présente à son enterrement. Athéna se disait souvent que si ses amies savaient qu'elles avaient pleuré pour rien ça leur ferait vraiment mal au coeur.

L'air était chaud au Maroc et c'était agréable, il y avait du soleil si bien qu'Athéna en avait sorti ses lunettes de soleil. Agadir était une très belle ville et l'hôtel était magnifique lui aussi. La jeune femme avait rendez-vous avec Madisson et en l'attendant elle avait envoyé un message à sa femme de ménage qui devait prendre soin de Princesse Chiwa pendant ses vacances. "Bonjour Cécile, comment va Princesse Chiwa aujourd'hui ? Si elle n'a pas mangé mettez lui les croquettes qu'elle adore celles aux légumes elle n'aime pas trop... Bonne journée !" Princesse Chiwa lui manquait, elle n'avait pas l'habitude de la voir tous les jours mais elle se disait qu'en plus qu'Alexane allait lui tenir compagnie.

Voyant que Madisson n'était toujours pas là au bout de 10 minutes, Athéna a décidé d'aller frapper à sa porte pour voir ce qu'elle faisait. "Mad' c'est Athéna t'es là ?" avait-elle dit à travers la porte.

Après midi entre amies

Athéna et Madisson

Le Maroc. Je n'aurais jamais cru pouvoir y aller un jour. Cette idée ne me serait sûrement jamais venue à l'idée. Non pas parce que ce n'est pas une destination touristique de rêve, mais plutôt parce que le continent américain me semblait assez vaste pour être visiter entièrement en premier, avant d'en changer. Néanmoins, je ne regrettais pas d'être venue. Bien au contraire ! Je savais que j'allais m'amuser et profiter de mes amis et amies ici. Je n'avais rien planifié de grandiose, ne voulant pas que tout soit réglé à la montre comme à Harvard. J'avais simplement été d'accord avec ma meilleure amie d'enfance, Athéna, pour passer le premier moment ensemble après notre arrivée. C'était important à mes yeux de la retrouver et je ne comptais pas la laisser seule. Elle semblait s'être bien intégrée aux autres Cabots et j'en étais tellement heureuse. L'avoir dans la même maison que moi me comblait. Cela voulait dire que l'on pourrait passer beaucoup de moments ensemble, et aller au même fête. Et avec elle, la fête sera forcément plus folle ! Je l'aurais bien vu à notre soirée Candy Crush avec les Winthrops.. Elle aurait été la première à se jeter à l'eau. Souriant à ses pensées, ce fut les dernières de ma première soirée au Maroc avant de m'endormir paisiblement.

Le problème, c'est que vacances = réveil éteint. J'avais donc dormi loooonguement et ça avait été si plaisant que je ne voulais pas me lever de sitôt. Cependant, j'entendais taper à la porte. Gigotant dans le lit, j'allais m'agripper à mon voisin de lit, mais.. Personne. Lâcheur de frère, râlais-je intérieurement alors que je soupirais de mécontentement. La voix d'Athéna me fit sursauter alors que je me levais en vitesse pour lui ouvrir. J'avais un pyjama assez léger – débardeur / short, Lucas me réchauffant largement assez sous la couette (enlevez-vous toute idée de la tête !) – alors que je tombais nez-à-nez avec mon amie. « J'suis là, mais.. j'dormais » dis-je avec un petit sourire désolé. « Ok, j'avoue, j'ai oublié de mettre un réveil, et j'ai trop bien dormi alors.. » Je lui ouvrais plus grand la porte de ma chambre. « Entre, assieds toi sur le lit et je me dépêche de me préparer » dis-je rapidement en la laissant faire alors que je me dépêchais d'aller dans la salle de bain. Je détestais le fait d'être attendu, parce que ça voulait dire que j'étais en retard et ça me stressait au plus haut point.

Une douche, mon maillot de main, des habits légers et colorés, un peu de maquillage et mes cheveux en chignon, hop ! J'étais prête ! Sortant de la salle d'eau, je souriais, plus réveillée, à mon amie. « Tu as déjà petit déjeuner ? » lui demandais-je poliment. Parce que moi, j'avais la dalle, mais sinon je prendrais un truc en passant dans la ville. Après tout, je n'étais pas à cinq minutes près et.. c'était un peu rappé pour trouver un Starbucks. Une cure sans cette enseigne et sans McDo. Ça allait me changer de d'habitude ! Mais avec le thé et la délicieuse nourriture d'ici, je sentais que mes kilos en trop des fêtes de début d'année allaient disparaître, pour mon plus grand bonheur ! « Oh et tu as prévu quelque chose ou.. on regarde ensemble ? » lui souriais-je en prenant mon sac à main avec de l'argent et deux-trois trucs de filles. « Je suis prête ! » Enfin, oui !

Après midi entre amies

Madisson et Athéna

Athéna attendait Madisson pour aller faire un tour où une sortie et pour une fois qu'Athéna était à l'heure Madisson ne l'était pas. A force d'attendre, Athéna avait fini par monter à l'étage pour frapper à la porte de Madisson inquiete pour voir si elle allait bien. Elle a bien mit dix bonnes minutes a se rappeler du numéro de la chambre. Etais-ce 180 ? ou bien 108 ? A moins que ce ne soit le 152 ? Elle ne se rappelait plus de ce que Madisson lui avait dit. Elle a soupiré avant de s'en rappeler le 152 c'était bien cela. Elle a donc chercher le numéro de la chambre et a frappé attendant que Madisson arrive.

La porte s'est ouverte et Athéna a vu Madisson en pyjama elle a reprit "T'es réchauffée toi ! Ah d'accord je t'attends alors !" Athéna est entrée dans la chambre et a regarder la décoration de celle de Madisson qui était nettement moins belle que la sienne trouvait la jeune femme le tableau en face du lit était absolument atroce, comment dormir avec une croute pareille en face de soi ? Et la tapisserie n'en parlons même pas une horreur. Athéna se trouvait heureuse d'avoir une chambre plus jolie, après c'était chacun ses gouts. Athéna a reprit en même temps de tous scruter "Pas de soucis pour une fois que c'est moi qui suis à l'heure !" Elle lui a sourit et lui a laisser le temps de se préparer. La lampe ! Voilà quelque chose qui était vraiment beau dans la chambre, la lampe était quand à elle splendide mais le décors tout autour était vachement hideux pour un hôtel de luxe, leur décorateur devait être vachement saoul lorsqu'il a dessiner cette chambre. Mais Athéna n'en dirait rien.

Elle a regardé Madisson et reprit à la suite de sa question "J'adore ta coiffure ! Et ce haut il est magnifique ! ... Non j'ai pas mangé et toi ?" A vraie dire Athéna ne ressentait jamais une sensation de faim très prononcé, elle avait souvent des problèmes a manger c'était toujours assez difficile pour elle depuis qu'elle avait prit beaucoup de drogue tous son système digestif était perturbé mais elle ne le montrait pas et mangeait à l'heure des repas quand il y avait du monde sinon elle s'en passait sans problèmes dans son appartement. C'est aussi pour cela qu'Athéna avait sa femme de ménage qui lui faisait régulièrement les courses, ayant en horreur de gaspiller la nourriture elle faisait la cuisine se débrouillant pas mal. Elle a reprit à l'intention de Madisson "On peut faire ce que tu veux on peut même aller manger là si tu veux ?" elle a ensuite attendu que son amie ait fini de se préparer pour partir "Let's go !"

Après midi entre amies

Athéna et Madisson

Mon sommeil me semblait parfait. J'étais tellement bien dans mes rêves qu'être réveillée ne me plaisait pas du tout. Heureusement, en ouvrant la porte, c'était ma meilleure amie qui était en face de moi. Une autre personne – à part Luke, Lucas ou Adélaïde – je l'aurais envoyé chier. Même si c'était la présidente ou vice présidente. Non mais j'aimais dormir et c'était les vacances quoi ! Le début de ses mots me faisait sourire de plus belle. « J'ai un chauffage à côté de moi alors.. c'est cool » riais-je en allant dans la salle de bain. C'est vrai que c'était rare que ce soit elle à l'heure.. mais bon, là, j'étais en mode larve alors je n'étais pas super motivée. Maintenant qu'elle était là, je me grouillais quand même pour sortir ! Je n'allais pas la laisser attendre des longues minutes. Dans la salle d'eau, je mettais la quatrième pour être la plus rapide possible. Je ne passais pas à côté de la mise en beauté parce.. j'étais une fille quoi et je n'allais pas me laisser aller, peu importe notre activité du jour. Un maillot de bain Victoria Secrets et hop, des habits et on y va ! Je souriais en croisant mon reflet. Même si la nuit avait été un peu trop courte à mon goût, je sortais de la pièce pour rejoindre mon amie.

À peine sortie, les compliments d'Athéna me donnait chaud au cœur. « Tu sais très bien que tu es la plus belle de nous deux » confiais-je sans cesser de sourire alors que je prenais mon sac avec tout mon bordel dedans. Elle n'avait pas mangé, moi non plus. Donc le déjeuner était de mise. Enfin, petit déjeuner je crois. Je me fichais de l'heure complètement. Je pouvais manger n'importe quoi – sucré ou salé. Du moment que j'avais à manger dans l'heure à venir, ça allait. Je réfléchissais en souriant. « Vu qu'il fait beau, on peut aller à la plage et manger au bord de l'eau.. je crois que j'avais vu un restaurant qui faisait des sortes de brunch, version marocain quoi » dis-je avant de sortir de ma chambre en sa compagnie. Enroulant un châle autour de mon cou, je prenais doucement la main de mon amie pour partir de notre hôtel, direction la ville. Et sur la route.. j'aimerais bien discuter avec elle, mais j'avais un peu peur de me lancer. Je ne savais pas trop quels sujets sont tabous entre nous ou pas mais.. qui ne tente rien n'a rien.

Avant d'arriver au centre de la ville, j'avais lâché la main de mon amie sans pour autant cesser de sourire. « Dis, Athéna.. » commençais-je en douceur. « Tu.. enfin.. pourquoi tu m'as ignoré au bout d'un moment ? » disais-je posément. Je ne voulais pas la brusquer, mais je n'allais pas tourner autour du pot pendant mille ans. « Je ne t'en veux pas, mais.. je me suis dit que tu avais trouvé une amie qui était plus présente que moi, deux semaines par an, mais bon.. j'étais un peu triste de ne plus avoir de tes nouvelles » murmurais-je en souriant un peu, forcée. Elle m'avait énormément manqué. J'essayais de ne pas montrer que j'avais été blessé, parce que c'était passé mais.. ça restait un peu là quand même. Enfin, j'essayais de ne pas montrer que ça m'affectait encore. Comme quoi, le fait que mon ex m'avait rendu presque trop forte comparée à avant, ça avait du bon dans ce genre de situation..

Après midi entre amies

Madisson et Athéna

Athéna avait normalement rendez-vous avec Madisson sa meilleure amie. Les deux femmes se connaissaient depuis toujours leurs mères étant très proches elles se voyaient souvent au ski en Février Madisson venait souvent chez eux et les deux filles partaient skier ensemble. Athéna avait d'ailleurs de très bons souvenirs du ski notamment une fameuse fois ou Madisson avait foncé droit dans un arbre. C'était très drôle Athéna s'en rappelait encore de Madisson qui criait qu'un arbre approchait d'elle appelant Athéna avant de se le prendre en pleine face... Quelle douée quand même !

Athéna a sourit a son amie et a reprit "Toi tu as toujours chaud de facon !". Athéna avait mit un maillot de bain de marque et avait mis un short et un débardeur par dessus faisant attention que rien ne jure. Elle avait ensuite sourit à son amie la complimentant sur sa tenue et ses cheveux qu'elle trouvait vraiment top, si seulement elle pouvait avoir les mêmes.. elle a sourit a ses paroles et a reprit "N'importe quoi toi !" pour lui mentionner qu'elle avait vraiment tord.

Athéna a ensuite sourit mentionnant qu'elle non plus elle n'avait pas mangé. Elle a trouvé l'idée de son amie très bonne car aux brunch il y avait surement pleins de bonnes choses. Enfin Athéna espérait qu'ils auraient du caviar et du saumon. Elle a sourit reprenant "C'est une idée géniale allons y ! J'espère qu'ils auront du caviar j'ai faim de ça !" Elle a sourit à son amie. En effet, Athéna était souvent difficile a manger, elle n'aimait pas trop les plats qu'elle ne connaissait pas même si elle faisait toujours l'effort de gouter.

Une fois arrivée au centre ville Athéna a été très gênée par la question de sa meilleure amie, ça lui faisait mal au coeur de lui avoir fait de la peine. Elle lui a prit la main et a reprit avec du mal "J'ai ... j'ai fais pas mal d'erreur tout au long de cette dernière année et ... j'avais besoin de me faire aider je crois ..." Athéna a marqué une pause puis a reprit après un moment "J'ai découvert une nouvelle qui m'a ... fait touché le fond et j'ai pas mal déconné alors mon père a décidé qu'il était temps pour moi d'aller accepter de l'aide. Je voulais pas mais j'avais pas le choix ... Je suis vraiment désolée mais ... tu m'a manqué tu sais ..." elle l'a regardé vraiment désolée. Durant sa cure elle n'avait pas eu le droit au téléphone ni même de voir du monde pendant un bon moment puis seul son père a eu le droit de lui rendre visite .

Après midi entre amies

Athéna et Madisson

Retrouver Athéna après tout ce temps calmait ma douleur passée. Je n'avais rien laissé paraître lorsque nous étions plus jeunes. Rien à elle, car de toute façon, tous les moyens de communication mis en œuvre ne servait à rien. J'avais étouffé mes sentiments, comme toujours et le fait d'avoir Austin à mes côtés à ce moment-là m'avait bien aidé à le faire. Je devais lui cacher mon amour pour lui, alors si je rajoutais la douleur d'être mise de côté par ma meilleure amie.. J'y arrivais sans aucun mal. Le plus dur fut une fois en couple avec lui. Les longues heures que je passais avec lui, mon sourire ne s'éteignait pas une seule fois, mais une fois seule.. j'étais rongée de l'intérieur. Le diction « un être vous manque et tout est dépeuplé » s'appliquait très bien à ce moment de ma vie. Le pire étant à ma séparation avec Austin, un an avant d'arriver à Harvard. J'avais été ravi de partir à l'autre bout de l'Amérique, très très loin de lui. Et ne pas être non plus en Europe, pour ne pas souffrir du silence d'Athéna. Une période de ma vie que je préférais oublier, même si Austin avait bien ravivé cette brûlure à notre séparation, l'été dernier. J'espérais ne plus jamais vivre de vacances estivales aussi déchirante.

Me trouvant à des milliers de kilomètres de lui, je pouvais me vider la tête et mettre au moins les choses à plat avec ma meilleure amie. Meilleure amie qui me faisait sourire, tout de même. « J'peux être une vraie frileuse quand je commence à avoir froid » lui rappelais-je en lui parlant d'une fois, lorsque nous skions. J'avais eu le malheur d'oublier de remettre mes gants et vu que j'étais tombée, j'avais eu les dites mains dans la neige. Une horreur ! Et j'avais été chiante tout le reste de la journée en me plaignant que j'allais mourir de froid ou d'une pneumonie si nous ne rentrions pas au chalet pour être chaud. Une vraie chieuse, mais ça n'avait pas changé. Tout comme le fait qu'Athéna n'admettait toujours pas le fait qu'elle soit la plus belle de nous deux. Roulant des yeux en souriant, je la laissais dans son défi en quittant ma chambre, puis notre hôtel. Nous retrouver pour un tête-à-tête loin d'Harvard était une opportunité en or que j'allais attraper et ne plus lâcher !

Presque comme sa main.. sauf que je l'avais desserré en arrivant au centre ville. Je ne me sentais pas prête à être aussi tactile qu'avant avec elle, vu tout ce que j'avais sur le cœur. L'entendre parler de caviar me donnait un léger fou rire. « Ma belle, on est au Maroc, pas e n France alors du caviar.. tu rêves » la taquinais-je en souriant de plus belle. La France.. qu'est-ce que j'aimerais y aller. La Suisse, c'était top, mais.. j'avais toujours voulu visiter le pays limitrophe. Pas uniquement Paris parce que c'est la « ville des amoureux » mais tout le reste. Ses monuments, ses musées, ses richesses.. j'étais très curieuse ! Tellement curieuse que je n'y étais pas aller par quatre chemins pour parler à mon amie. Son contact me surprit, mais je ne voulais pas qu'elle relâche ma main. Pour rien au monde, même. Je n'osais rien dire durant son long monologue. Elle me mettait les larmes aux yeux, même si je tentais de faire l'insensible..

Croiser son regard me fit craquer. Des larmes dévalaient mes joues. Ce n'était pas un sanglot bruyant, juste des perles salées qui poursuivaient leur chemin jusqu'à venir mourir sur le contour de ma mâchoire. « Tu m'as tellement manqué aussi » dis-je en m'arrêtant de marcher pour venir la serrer contre moi. « J'ai appelé, envoyé des messages, des mails.. Ma mère ne voulait rien me dire.. Elle me disait de ne pas m'inquiéter, mais j'avais peur que tu sois partie pour toujours, tu sais.. » soufflais-je en l'enlaçant encore plus fortement. Je me fichais des regards curieux sur nous. Deux femmes qui s'étreignent dans ce pays, ça ne devait pas courir les rues. Pour ne pas provoquer de problèmes dans le centre, je me détachais d'elle avant de me dépêcher de rejoindre la plage et.. une fois sur le sable, je revenais l'enlacer fortement contre moi. « Je ne veux plus te perdre » murmurais-je avec un léger sourire, cachée dans son cou. Maintenant qu'elle était là, je priais pour qu'elle y reste pour toujours..

Après midi entre amies

Madisson et Athéna

Après avoir découvert la vérité au sujet de sa mère, Athéna avait littéralement péter un câble et était tombée bien bas dans la drogue et la dépravation le cachant à tous son entourage pour ne pas les inquiétés. Elle avait aussi rencontré Arès et cela n'avait pas arrangé ses affaires, dans un couple quand les deux se droguent ils s'entrainent sans le vouloir mutuellement. Lorsque son père avait découvert pour sa fille et la drogue, il était au travail quand Athéna a débarqué dans l’hôpital le nez cassé à la suite d'une altercation entre deux amis à lui où elle avait voulu se mettre au travers, brillante idée vu que c'est elle qui avait reçu le coup de poing. Elle était complètement sèche quand son père l'a vu et il a péter un câble mais ce dont Athéna se souvenait le plus c'était la douleur dans son regard, un air triste tellement il se sentait coupable. Athéna était vite redescendue sur terre quand elle a vu ce regard et elle s'était promit de ne faire vivre ça a personne d'autre. 10 mois de cure de désintoxication et de la prise de drogue pendant près d'un an voilà ce qu'elle cachait à Madisson. Elle savait très bien que son père avait prévenu sa mère même si il prétendait du contraire. C'était encore une période douloureuse pour Athéna qui avait tant bien que mal sortie la tête de l'eau. Athéna s'en voulait quand même de ne pas avoir pu être présente dans la vie de Madi elle n'avait aucune idée de ce par quoi elle était passée, enfin si elle le savait à causes des messages qu'elle a reçu qui l'avaient d'ailleurs fait pleuré plus d'une fois, elle aurait tellement voulu avoir la force d'être présente.

Etre au Maroc était le rêve pour Athéna, elle était loin d'Arès et elle pouvait commencer une nouvelle vie, elle pouvait s'amuser et être plus heureuse, en plus Madi était là donc ses vacances seraient forcément géniales elle a sourit aux paroles de son amie "C'est vrai qu'en y réfléchissant je suis peut être moins frileuse que toi !" Athéna a sourit amusée quand elle repensait au ski où dans la neige elle était plus vaillante qu'elle parfois il lui arrivait même de ne pas mettre ses gants pour aller skier ce que Madi ne pouvait pas faire. Et lorsque Madi avait froid c'était fini elle n’arrêtait pas de se plaindre et de dire qu'elle allait mourir d'une pneumonie Athéna en avait déjà eu mal aux oreilles il fallait le dire mais bon Athéna n'était pas mieux. Surtout pour manger, petite Athéna était toujours à dire *J'aime pas* * Non je ne mangerais pas ça !* *Eurk c'est pas bon !* et rester à table jusqu'à ce que son père cède pour qu'elle mange autre chose et Madisson avait déjà été là dans ces moments où elle rendait son père complètement chèvre. Madi le savait, Athéna pouvait être une chieuse quand elle s'y mettait et elle était très butée. Mais cet après midi elle le passerait avec sa meilleure amie pas de quoi être butée ou de mauvaise humeur !

Les deux jeunes femmes étaient arrivées main dans la main dans le centre ville avant de marcher côte à côte, Athéna savait qu'elle ne devait pas trop en demander à Madi et surtout que sans une réelle explication Madi ne pourrait pas comprendre mais comment annoncer à sa meilleure amie qu'on s'est drogué pendant presque un an sans lui dire et qu'en plus on a été en cure de désintoxication pendant environ 10 mois après avoir subit une rhinoplastie suite à une bagarre, le nez d'Athéna était d'ailleurs depuis cette époque légèrement plus fin une légère bosse qu'elle avait auparavant n'y était plus désormais. Elle a sourit à Madi avec son histoire de caviar qu'il n'y aurait pas au Maroc elle a reprit " Roooh ! Ils pourraient être plus ouverts d'esprit et mettre de tous ! Je ne comprends pas chez nous à Zurich on propose bien du tajine dans les restaurants ! Enfin certains ! " elle a sourit même si au fond ne pas avoir son caviar la frustrait.

Mais Madi en est arrivée au sujet qu'Athéna redoutait, son absence. Elle avait essayer de lui expliquer sans pour autant réellement réussir et elle avait vraiment une boule au ventre de lui parler et que ça se passe mal après cela. La voir pleuré était horrible et Athéna est venue l'enlacer ses paroles lui brisèrent le coeur elle devait l'admettre si bien qu'elle aussi s'était mise à pleuré elle a dit simplement " Madi pleure pas je suis vraiment désolée ... " elle voulait lui en dire plus, elle savait que Madi pourrait comprendre mais le fallait-il ? Athéna ne savait pas si elle était prête à en parler, à vrai dire la seule personne au courant que sa mère était en vie et juste partie c'était Dante car elle l'avait rencontré juste après leurs retrouvailles qui s'étaient mal passées tellement Athéna l'avait mal prit. Athéna a suivi son amie sur la plage l’enlaçant aussi et la serrant aussi fort qu'elle pouvait. Elle lui a sourit et a reprit " Moi non plus je te jure, je voulais tellement t'en parler j'y arrivais pas ... Je ne veux plus te perdre ... " elle restait contre elle essayant de ne pas se remettre à pleurer encore sinon les deux femmes n'allaient pas s'en sortir

Après midi entre amies

Athéna et Madisson

Lorsque j'étais plus jeune, ma première réaction en n'ayant plus de nouvelles d'elle fut qu'elle avait probablement cassé son portable. Un problème assez récurant dans le monde actuel. J'avais tenté d'être patiente et de m'occuper pour ne pas tourner en rond. Seulement, ce que je pensais être quelques heures ou quelques jours se transformèrent en semaines et ensuite en mois. Je lui pardonnais de m'avoir mise à l'écart de sa vie car je savais qu'elle avait ses raisons.. sauf que ça me faisait toujours mal de me dire qu'elle n'avait pas voulu partager cela avec moi. Au fur et à mesure que son silence s'était épaissi, je m'étais dit que ça devait être très grave. Entre meilleures amies, même si le sujet est délicat, on doit tout se confier non ? C'était ce que je pensais, à l'époque, mais apparemment ce sentiment n'était pas partagé. Dommage, mais c'était derrière nous. Je ne pouvais plus vivre sans cesse dans le passé. Ressasser toujours le mauvais en regardant par-dessus mon épaule, je n'en avais plus la force. Voilà pourquoi petit à petit, mes souvenirs d'Austin s'effaçaient. Pas tous, malheureusement, mais les bons comme les mauvais s’atténuaient avec le temps. Je ne pourrais jamais omettre sa dernière connerie, jamais. Sauf que, comme je le faisais avec Athéna aujourd'hui, j'avais besoin de parler. Avec lui, nous l'avions fait et le sujet était « clos ». Ma meilleure amie était la suivante à devoir me parler. Je ne lui demandais pas de tout m'envoyer à la figure, sur son absence, mais juste.. la retrouver. À notre manière.

Qu'elle se rappelle que j'étais une grande frileuse me faisait sourire un peu. Comme quoi, malgré le temps et la distance, le cerveau gardait des merveilleux fragments de souvenirs. Quant à elle, c'était la nourriture dont je me rappelais et surtout de la tête de son père. Il y avait bien quelques aliments qu je n'appréciais guère, mais mon amie.. c'était comme essayer de faire manger des légumes verts à un enfant. « Oui.. mais tellement difficile à table comparée à moi ! » souriais-je alors que je me remémorais bon nombre de fois où le repas se résumait à une guerre de « mange » de la part de son père et de « non » venant d'elle. Ça me faisait rire à cette époque et je crois que si nous venions à remanger tous ensemble un jour, je ne pourrais pas me taire et j'exploserais sûrement de rire tant la situation est cocasse. Je crois que si cela pouvait être possible, je retournerais bien en Suisse l'an prochain pour les vacances d'hiver.. voire de Noël si rien ne bougeait dans ma vie sentimentale. Moi qui avais pour traditions d'être avec mon meilleur ami.. désormais ex petit ami, pour les fêtes de 2015, tout était tombé à l'eau. Cela me faisait penser que j'avais encore son cadeau chez moi.. ça m'apprendra à acheter un an à l'avance !

Il fallait que je cesse de penser à lui alors que j'étais loin de lui, tellement loin que tout ce qui allait se passer ici resterait ici ! Alors que nous nous faisions une accolade dans le centre de la ville, les regards posés sur nous me rendaient un peu mal à l'aise. Dire que c'était naturel chez nous, ici, les mœurs étaient vraiment différents. Me séparant d'elle, je riais légèrement à sa remarque. C'est vrai qu'avoir du caviar, ce serait fortement sympathique, mais bon. Personnellement, j'allais survivre sans ! L'ambiance joyeuse entre nous avait chuté alors que j'abordais le point faible de nos retrouvailles : son silence très (trop) long entre nous. Je n'avais réussi à me résoudre à pleurer. C'était tellement dur d'avoir dû vivre sans sa présence, sans ses messages, ses appels et tout ce qui me faisait me dire que oui, elle était toujours là. Pendant un bref instant, j'avais même cru qu'elle était décédée et que personne n'avait le courage de me le dire clairement. Ma mère m'avait rapidement rassuré à ce sujet et je savais parfaitement que je pouvais lui faire confiance. Sur la plage, je la serrais le plus fort que je le pouvais, malgré mes légers tremblements sous l'émotion de nos retrouvailles. « Je ne t'en veux pas.. Si tu as été absente, c'est parce qu'il y avait une raison et.. Je ne te demande pas de me le dire, si tu ne t'en sens pas prête.. » murmurais-je. « Mais si un jour, tu veux te confier, je serais là.. Je serais toujours là » Une promesse. Meilleures amies pour la vie.. pas vrai ?

Après midi entre amies

Madisson et Athéna

Athéna n'avait rien dit à personne sur le fait que sa mère soit en vie. Tous le monde sauf à Dante qui était présent juste après cette rencontre. Il l'avait rencontré dans les rues de Naples alors qu'Athéna était bouleversé il était venu voir comment elle allait et ce qu'il se passait. Elle était très perturbée par cette rencontre et au final Dante et elle étaient devenus amis, il était le frère qu'elle n'avait jamais eu, cet ami toujours présent. Madisson était aussi sa meilleure amie mais Athéna n'avait jamais trouvé les mots pour lui expliquer, ni à elle, ni à son père. A son père ... comment pouvait-elle dire à l'homme qui avait pleuré sa femme pendant des années qu'elle s'était juste barrée ? Barrée pour un autre. Athéna avait donc menti. Elle se rappelait de tous de sa rencontre avec sa mère, du moment où elle a cru la voir à Athènes en Grèce, à ses recherches et à leurs retrouvailles. Elle se rappelle l'aire surpris de sa mère lorsqu'elle a comprit que c'était elle, sa fille qui frappait à la porte. Athéna l'avait regardé et lui avait demandé comment elle avait pu faire ça ? Comment on pouvait abandonné sa famille, la laissé pleurer, être triste et partir ? Sa mère avait essayé de lui expliquer en vain, Athéna était partie en lui disant qu'elle aurait mieux fait de réellement mourir. Elle le pensait sur le moment c'était vrai, et elle voulait qu'elle souffre autant qu'elle elle avait souffert, elle voulait qu'elle sache que sa fille allait passer chaque jours de sa future vie à la détester un peu plus et qu'elle ait mal autant qu'elle. Une vengeance que certains qualifieront de *diabolique* mais pour Athéna il n'y avait pas de fumée sans feu et sa mère avait largement allumé la mèche. Elle avait même rencontré un bref instant sa nouvelle famille, elle aurait bien vomi en voyant ce spectacle sans nom. Le compagnon de sa mère n'avait pas été surprit de la voir ça voulait dire qu'il savait et qu'il l'avait laissé faire et ça Athéna ne le supportait pas. Elle avait passé des coups de fils pour pourrir la réputation de ce restaurateur à Naples, là encore une vengeance mais un faible prix à payer si on demandait à la jeune femme. Athéna avait un long moment été animé par la haine, cette haine la détruisait doucement et peu à peu Athéna avait arrêté de parler, à son père, à ses amis comme Madisson, elle se contentait de se droguer pour passer une journée de plus. En centre elle avait apprit à accepter un peu plus la situation et elle était sortie un peu plus apaisé. Elle avait d'ailleurs régulièrement le droit depuis à des appels de sa mère qui lui demandait de la rappeler si bien qu'Athéna avait fini par simplement bloquer ce numéro et continuer sa vie. Si sa mère voulait des nouvelles elle n'avait qu'à aller voir sur Facebook ou regarder la presse people dans laquelle elle apparaissait de tant en temps au bras de fils de stars ou d'hommes puissant qu'elle côtoyait et connaissait depuis longtemps. A vraie dire Athéna n'avait aucune idée de ce que ses amis avaient traversé durant cette époque, elle avait arrêté d'appeler, elle n'y arrivait pas en réalité et c'est ça qui la faisait le plus culpabiliser, de pas avoir été là. Sa mère avait réussi à lui prendre une partie de sa vie, à l'éloigner de ses amis, cette vérité qu'elle aurait voulu ne pas connaitre et Athéna ne supportait pas cette idée.

Athéna avait une très bonne mémoire et se rappelait souvent de beaucoup de choses du passé, surtout les souvenirs avec Madi qui étaient souvent vraiment drôle ! Madi avait toujours été plus *docile* qu'elle, surtout à table. Même si Madi n'était pas fan elle mangeait quand Athéna elle croisait les bras agrémenté d'un Non ! très claire qui montrait qu'elle ne céderait pas malgré les menaces de son père *Mange où tu es privée de déssert !" *Noooooooon !* un spectacle qui faisait souvent beaucoup rire les gens et Athéna réussissait toujours à faire céder son père qui ne voulait pas qu'elle meurt de faim. Avec le temps et de la persévérance son père avait tous de même réussi a la faire évoluer dans le bon sens, Athéna mangeait maintenant équilibré et goutait avant de dire qu'elle n'aimait pas. La jeune femme a sourit à sa meilleure amie qui disait qu'elle était difficile à table elle a rigolé de bon coeur reprenant " C'est vrai ... le scandale quand même j'étais têtue ! Heureusement je me suis améliorée avec le temps ! " elle a sourit amusée par ses paroles. Elle aurait beaucoup aimé refaire les vacances de Février au ski avec sa meilleure amie. Elles rigolaient toujours bien. Quand elles allaient au chalet de son dans la station de ski les deux femmes prenaient un malin plaisir a balancer des boules de neiges sur tous le monde pour rire. A vrai dire les deux femmes riaient toujours de tous.

L'étreinte en pleine rue fut de courte durée vu la mentalité des gens au Maroc. Vu leur regard il ne valait mieux pas qu'ils aillent en Amérique ils ne s'en remettraient pas les pauvres. Athéna n'en démordait pas, elle voulait manger du caviar, après tous, tous le monde aime ça pas vrai ? Mais Madi l'a ramené sur terre, il n'y avait pas de caviar au Maroc, elle s'était donc dit qu'elle s'en achèterait en rentrant quitte a en faire une bonne overdose ! La bonne ambiance était partie lorsque Madi a abordé le sujet de l'absence d'Athéna. Athéna était mal à l'aise et elle ne savait pas quoi dire. Pas comment expliquer une telle chose. Elle voulait lui dire, elle savait que Madi comprendrait mais les mots n'arrivaient pas a sortir de sa bouche même si elle avait beau essayer, sa gorge se serrait, cette histoire la traumatisait encore c'était plus fort qu'elle. Elle avait honte en réalité. Elle a reprit "Je ... Je suis désolée Madi ... Je te jure je ... je t'expliquerais tous" Madisson était sa meilleure amie depuis tellement longtemps et Athéna ne se voyait pas lui cacher plus de choses.

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Après midi entre amies

Athéna et Madisson

Toute ma vie, j'avais pensé que le pire dans la vie, c'était la haine, la colère ou tout autre sentiment aussi violent. Malheureusement, j'avais appris – à mes dépends – que l'ignorance était pire que tout. Ma meilleure amie me l'avait prouvé de la pire des façons. Je ne le lui reprochais pas, elle devait avoir une excellente raison de m'avoir écartée de sa vie alors.. je lui pardonnais. De toute manière, je doutais qu'un jour, quelqu'un puisse me faire autant ou plus de douleur que mon ex petit ami. Ou alors, la personne serait très forte et probablement me détruira totalement et pour de bon. Si un jour, cela devait arriver, je pense que je ne supporterais plus d'être ici. Trop de souvenirs pour que je ne puisse le supporter mais.. soyons optimiste ! Vu que je m'écartais doucement de mon ex doucement mais sûrement, je devrais aller mieux. Ça semblait déjà être le cas ici, en tout cas. Je profitais du séjour pour être plus proches de mes amis et m'amuser comme bon me semblait. Une chance que ma meilleure amie d'enfance soit arrivée avant ce voyage pour que je puisse me rapprocher d'elle et que l'on parle de notre longue période l'une sans l'autre. Ce n'était ni facile pour elle, ni pour moi, mais je ne pouvais pas le garder pour moi plus longtemps. Nous avions beau parler du passé, nous ne frôlions même pas ce qui nous séparait depuis tant de temps.

Une fois le sujet provoqué, c'était le drame. Je pleurais comme une madeleine, c'était horrible. Ma sensibilité ne pouvait être atténuée sans explication, mais.. je comprenais qu'elle avait besoin de temps et même si ce n'était pas pour aujourd'hui, je lui laisserais tout le temps qu'il lui faut. Des heures, des jours, des semaines, des mois voire des années s'il le fallait réellement ! Pour être honnête, j'espérais que cela ne soit pas si long, mais s'il doit en être ainsi.. je prendrais sur moi. Cela n'empêchait pas que je voulais renouer avec elle, aller dévaliser des boutiques, faire la fête, s'amuser comme des folles et se confier. « Prends ton temps, Nana, vraiment, je peux attendre » lui soufflais-je en calmant doucement mes pleurs alors que je détachais un peu d'elle pour tenter un léger sourire. Je restais contre elle, trop heureuse de l'avoir retrouvé pour la lâcher si vite. Je voyais que cette histoire la chamboulait aussi et je ne voulais pas la faire mouliner trop longtemps pour profiter tout de même de notre repas et de notre après-midi ensemble sur la plage où nous nous trouvions déjà.

La serrant encore contre moi, je la relâchais doucement.. avant de lui poser un petit bisou sur la joue. Mon sourire était plus franc et je terminais de frotter mes joues et mes yeux pour enlever les dernières traces de mes larmes. Je ne devais pas continuer à pleurer comme ça ! « Bon ! Même sans caviar, on va leur dévaliser leur buffet, moi je dis ! » souriais-je avant de rire un peu alors que je prenais sa main dans la sienne. Même si elle était difficile quand nous étions plus jeunes, je comptais bien m'empiffrer en sa compagnie. Doucement, je la tirais en direction du restaurant pour profiter enfin de notre brunch. Mon sourire était totalement revenu et je ne voulais plus qu'il disparaisse en sa présence. Ma meilleure amie. ♥