J'avais les boules. Mais tellement, vous pouvez pas imaginer. Affalé dans le canapé, j'avais passé ma soirée entre zapper les chaînes à la télé et aller fumer des joints sur le balcon pour essayer de calmer mes nerfs. A priori, c'était ce soir que Briony devait rentrer de son voyage au Seychelles. Et j'avais tout sauf envie de lui réserver un accueil tout mignon, comme le ferait le parfait petit copain. Sauf que j'étais pas un mec parfait, c'tait bien connu hein. Et ouais, je lui en voulais de s'être barrée pile au moment où on se réconciliait, et qu'on venait d'apprendre qu'elle était potentiellement enceinte. J'avais même pas pu assimiler la nouvelle que madame c'était barrée à l'autre bout de la planète, loin de moi, au moment même où j'étais peut-être le plus démuni de toute ma vie. Et le pire c'est que comme d'hab, elle arrivait à tourner la situation en son sens. Ouais, j'tais le mec casse couille qui l'empêchait de passer du temps avec son meilleur ami. Sincèrement ? J'en avais rien à foutre. Qu'elle reste là bas à se dorer la panse au soleil, j'en avais rien à foutre. Mais c'était faux bien sûr. J'étais énervé, et ce simple fait montrait à quel point son absence dans un moment si spécial pouvait me bouleverser. Elle en avait rien à foutre d'être enceinte ou quoi ? C'était mieux d'être enceinte d'Andy c'est ça ? Ouais, c'était du grand n'importe quoi mes pensées là. J'avais tellement fait la gueule cette semaine que c'tait même pas sûr que mes sourcils parviennent à se défroncer là. Il était tard, vingt-trois heures passées et j'étais à moitié en train de m'endormir devant la télé en caressant le chat devenu grand quand j'entendis le son de la porte qu'on déverrouillait à l'entrée, annonçant l'arrivée de Briony. Sauf que je ne lui accordais pas un regard, mes yeux volontairement fixés sur la télé.

Seigneur, plus de dix heures de voyage, c'était vraiment beaucoup trop pour moi. Bon, après, comme à l'aller, on avait trouver de quoi s'occuper avec Alexander, profitant de nos derniers moments ensemble juste tous les deux. Ca allait me faire très bizarre de ne pu être avec lui au quotidien, car je m'étais habituée à être toujours à ses côtés ces derniers jours. Mais je ne pouvais pas nier que Wade me manquait atrocement, même si il avait l'air de croire le contraire au vu des seuls sms qu'on s'était échangés durant mon voyage où en gros, il me disait d'aller me faire foutre. En fait, même si j'y mettais toute la bonne volonté du monde, jamais je ne pourrais comprendre son point de vue, car pour moi, c'était juste un cercle infini où la vie se moquait de moi cette grossesse. J'étais pas enceinte, c'était pas possible et je croyais sincèrement que les sciences avaient toujours raison, et de ce fait le docteur. S'attendrir sur mon ventre, chercher des photos de bébé ou imaginer notre futur, je pouvais juste pas en ce moment, sachant que ça me mettait bien devant les yeux mon incapacité à procréer. Je prenais un taxi pour rentrer à l'appartement, ignorant totalement dans quel état je retrouverais Wade. Je finis par entrer dans notre maison et je le vis aussitôt à la tv, sans m'accorder le moindre regard, avec le chat. Cette scène aurait pu être attendrissante si y avait un mur de miroir entre nous et que je regardais une pièce de théâtre. Ce qui n'était pas le cas. Il m'avait vu arriver, m'avait entendu, mais il en avait rien à battre. Je suis rentrée. dis-je quand même en retirant ma veste et mes chaussures. Je regardais vite fait le programme qu'il matait. Mon vol s'est bien passé, pas de turbulences, c'est gentil de t'en inquiéter. Je prenais ma valise jusqu'à la salle de bains pour aller laver mes vêtements sales.

J'avais pas envie de lui faire un bon accueil. J'avais pas envie de lui demander comment elle allait, si elle avait fait bon voyage ou si elle avait bien profité de cette semaine au soleil. En vérité, bien sûr que j'avais été inquiet. Parce que moi et l'avion désormais, ça faisait deux, et que j'étais pas tranquille tant que je ne savais pas qu'elle avait bien ses deux pieds sur la terre ferme. Surtout maintenant qu'il n'y avait plus sa seule vie en jeu. Enfin, rien n'était sûr, mais je ne pouvais m'empêcher d'y penser. Elle se manifestait en entrant dans l'appart, mais je gardais les yeux résolument tournés vers la télé alors que le chat lui, m'abandonnait de manière ingrate pour, je le savais, aller se frotter contre ses jambes. Mon vol s'est bien passé, pas de turbulences, c'est gentil de t'en inquiéter. Je laissais échapper un soupir en entendant l'ironie dans sa voix, agacé. Cool répondis-je sans pour autant bouger d'un poil. Je l'entendais traîner sa valise jusqu'à la salle de bain, allant faire sa vie comme si elle s'en foutait pas mal qu'onsoit en conflit elle et moi.. et ça faisait monter la pression un peu plus en moi petit à petit. La colère me gagnait alors qu'un tas de pensées traversaient mon esprit. Elle c'était sûrement bien éclatée aux Seychelles tiens. Ca se trouve, elle c'était même tapé un mec là bas. Et ça me rendait complètement fou. Finalement, je me levais d'un seul coup du canapé pour la retrouver dans la salle de bain, accroupie, occupée à remplie la machine à laver. Je suis quoi au juste pour toi ? Le mec bon pour s'occuper de toi quand t'en as besoin et qu'on jette une fois qu'on veut aller prendre l'air ? Celui qui est bon qu'à te baiser et te foutre accessoirement en cloque ? demandai-je sèchement, laissant la colère et le manque d'elle parler pour moi.

Heureusement que notre chat était là pour venir me faire un accueil digne de ce nom, parce que si je devais attendre que Wade vienne ou m'accorde rien qu'un regard, je peux aller voir ailleurs ou même retourner aux seychelles hein. C'est pas la peine de faire la gueule à ce point putain. J'avais le décalage horaire dans les pattes, plus toutes les heures en avion et j'étais fatiguée. Alors fallait pas me faire chier maintenant, surtout qu'il était conscient que les hormones ça faisait vraiment pas bon ménage avec moi et mon caractère déjà merdique au départ. Cool Oh vas te faire foutre Wade, voilà tout. J'abandonnais toute tentative de conversation avec mon copain, l'abandonnant à sa télévision chérie tandis que j'allais, en compagnie de notre chat ouep, à la salle de bains. J'avais déjà lavé une bonne partie de mes fringues mais il en restait quand même un petit paquet. Faire cette tâche m'évitait de penser à Wade dans la pièce d'à côté. Ca me tuait qu'on en soit à ce stade, vraiment. Je m'étais attendue à un autre type de retrouvailles. Il m'avait tellement manqué pendant ces quelques jours de l'autre côté de la terre, et lui il sen balek. Oklm. Je suis quoi au juste pour toi ? Le mec bon pour s'occuper de toi quand t'en as besoin et qu'on jette une fois qu'on veut aller prendre l'air ? Celui qui est bon qu'à te baiser et te foutre accessoirement en cloque ? Omg. Je venais de recevoir une baffe dans la gueule puissance dix milles là. Un poignard, non dix poignards dans le doigt. Ca me brûlait. Je ne bougeais pu, sentant sa présence derrière moi, essayant de me calmer, mais là c'était peine perdue tellement il avait été violent dans ces mots. De belles retrouvailles hein, faut croire qu'on était loin d'être le couple parfait. Bravo Sherlock, t'as mis le temps mais t'as enfin compris. Je me relevais. T'as vraiment cru que je t'aimais ? Que je voulais construire quelque chose avec toi ? sifflais-je. J'avais mal à cause de ces fuckin mots et j'y pouvais rien, mais je devais répliquer. Le jour où lui et moi on saura se parler correctement sans qu'on laisse notre manque de l'autre prendre le dessus.. bah il est pas arrivé heiin. T'es rien pour moi Wade. Maintenant casses toi, je termine ma lessive. dis-je en me retournant pour terminer de tout mettre en route.

Je bouillonnais. J'arrivais pas à me contrôler tellement je ressentais ce manque au fond de moi, et cette possessivité qui me bouffait. A croire que ce que je ressentais pour Briony était trop fort. C'était peut-être trop pour moi, ça me dépassait complètement et je n'arrivais tout simplement pas à trouver ce contrôle sur moi-même pour rester calme. Tout était décuplé, comme ce sentiment d'abandon que j'avais en moi. Je l'avais toujours eu, même si je l'enfouissais. Et à présent il explosait juste sous mes yeux. J'avais été violent dans mes paroles, mais tout ça ne faisait que refléter mes craintes. Que Briony me remplace, qu'elle aille voir ailleurs comme elle l'avait fait la dernière fois que nous avions été ensemble. Parce qu'après tout j'étais quoi moi ? Pas grand chose. Je le savais. Bravo Sherlock, t'as mis le temps mais t'as enfin compris. Elle se relevait alors que je sentait toujours cette colère au fond de moi qui menaçait d'exploser. T'as vraiment cru que je t'aimais ? Que je voulais construire quelque chose avec toi ? Ces mots me firent mal comme jamais. J'aurais dû deviner que c'était faux, qu'elle ne faisait que répliquer à mon attaque. Mais je la crus. T'es rien pour moi Wade. Maintenant casses toi, je termine ma lessive. Elle ne m'aimait pas. Et en même temps, comment j'avais pu croire qu'elle m'aimait hein ? J'étais blessé, et j'avais les nerfs, ayant cette impression d'avoir une fois de plus été pris pour un con. Ok, très bien. T'étais pas obligée de te barrer aux Seyshelles pour me fuir, t'aurais pu me le dire avant de te casser ça t'aurais épargné un billet lâchai-je sèchement. Et j'vais pas me casser non, j'en ai ras le cul que tu me prenne pour un bouffon. Tu veux plus voir ma gueule ? La porte t'es grande ouverte. Je la laissais avec son linge à la con, me dirigeant directement vers la cuisine pour aller chercher me chercher un verre, les mains tremblant de colère.

Cette vague d'émotions était en fait une succession de rouleaux qui s'écrasait contre mon coeur. Un coup rage, un coup rancoeur, un coup dégoût, un coup tristesse. C'était un enchaînement qui me brisait et qui avait le don de me mettre hors de moi. Et entre ça et ma fatigue, ça faisait un mauvais mélange, ça me faisait sortir de mes gonds. Et les mots sortaient. Violents. Toujours avec nous. Trop violents pour que ça ne puisse pas blesser, malgré la carapace de colère qui se créait sous la manque de l'autre. Ok, très bien. T'étais pas obligée de te barrer aux Seychelles pour me fuir, t'aurais pu me le dire avant de te casser ça t'aurais épargné un billet J'essayais de me calmer, de contrôler ma respiration mais comme prévu, c'était plus que prévu. L'équilibre en moi entre l'envie de lui et l'envie de le castagner me rendait juste folle. Et j'vais pas me casser non, j'en ai ras le cul que tu me prenne pour un bouffon. Tu veux plus voir ma gueule ? La porte t'es grande ouverte. Je déglutissais difficilement. Ses mots me faisaient mal, encore. J'le prenais pour un bouffon, il le pensait vraiment ça ? Ca me tuait qu'il songe à ça, que dans son esprit il faisait cette relation. Je lâchais mon linge et je le rejoignais dans notre cuisine. COMMENT.. Je me rapprochais de lui. Comment tu peux imaginer que j'te prenne pour un con ? MAIS PUTAIN, mais t'es sérieux ? J'avais la colère en moi qui prenait le dessus. Il me tuait. Je finis par lâcher prise totale et de l'embrasser. Fougueusement. Laissant la rage tout diriger. La rage qu'il nous juge comme ceci, qu'il veuille m'abandonner, qu'il veuille que je parte. Je le poussais contre son évier, je le lâchais pas, j'avais trop besoin d'être avec lui là.

Je tremblais, littéralement. Et les mots que Briony m'avaient jeté à la tronche résonnaient en moi comme des coups de massue. Je ne représentais rien pour elle. Elle ne m'aimait pas, elle ne voulait pas de moi. Et cette situation me rendait fou. J'avais l'impression qu'un truc avait disjoncté dans mon cerveau, que ça ne tournait définitivement pas bien là haut. Mes mains agrippaient le bord du plan de travail de la cuisine avec force pour m'empêcher de cogner n'importe où, quand soudain alors que je ne m'y attendais pas une seconde, Briony revint à la charge. COMMENT.. J'avais même pas envie de l'écouter. Le simple fait d'entendre sa voix me donnait envie d'hurler en fait. Comment tu peux imaginer que j'te prenne pour un con ? MAIS PUTAIN, mais t'es sérieux ? Quoi ?! Non mais elle se foutait de ma gueule là ? Je me tournais vivement vers elle, hors de moi, pour le regarder droit dans les yeux alors qu'elle se tenait juste à quelques centimètres de moi. C'était ELLE bordel qui venait clairement de me dire qu'elle me prenait pour un bouffon ! PUTAIN MAIS T.. Et là, elle vint m'embrasser. D'un seul coup. Avec cette colère qu'elle avait, mais aussi une passion qui me submergea complètement. J'en avais marre putain, pourquoi est-ce qu'elle me rendait comme ça ?Elle me poussa contre le plan de travail, continuant de m'embrasser avec force alors que d'un seul coup, tout le désir que j'avais pour elle était décuplé, autant que la rage. Sans réfléchir, mes mains vinrent agripper ses cheveux avec une intensité brute, rapprochant son visage du mien alors que je lui rendais son baiser avec fougue. J'avais envie d'elle autant que j'avais envie de la pousser loin de moi. Besoin de sentir son corps contre le mien, et à la fois de lui hurler dessus en lui montrant toute la colère que j'avais en moi. J'attrapai ses poignets avec force, avant de l'entraîner à mon tour et de la plaquer contre la porte du frigo sans ménagement, emprisonnant de ma main ses poignets au dessus de sa tête. Tu me saoule putain grognai-je, avant de revenir capturer ses lèvres à m'en couper le souffle, aussi paradoxal soit-il. De mon autre main libre je tirais d'un coup sec sur son chemisier, faisant sauter quelques boutons au passage pour dévoiler la courbe de son soutien-gorge. Je savais qu'elle avait envie de moi que j'avais envie d'elle, et c'était terriblement excitant.

Il m'énervait. J'avais des envies de meurtres, des putains de pulsions qui me rendaient folles, qui étaient en train de tout briser en moi. Ce voyage m'avait fait énormément de bien et Wade était encore une fois en train de tout gâcher. Comme d'habitude. Il me rendait folle. J'avais envie de lui, je le voulais, je le désirais. Embrasses moi Wade, prends moi. PUTAIN MAIS T.. Rien à foutre. Ta gueule Wade. Je laissais le désir que j'avais en moi prendre le dessus sur la colère ou non, y a avait une combinaison des deux, c'était intense, c'était puissant, ça consumait absolument tout ce qu'il y avait en moi. Tout n'était que violence. Aussi bien dans nos baisers que la façon dont on se comportait avec l'autre. Je sentais la force de Wade dans la façon de m'approcher contre lui et puis de me pousser contre le frigo. J'aurai pu laisser échapper un petit bruit de douleur mais tout était oublié face à ce que je ressentais à l'intérieur de moi, c'était fini on m'avait perdu. Tu me saoule putain Mes poignets étaient toujours au dessus de moi et ça ne servait à rien du tout que j'essaie de me libérer. Je sentais la main de mon copain passer sur ma poitrine avant d'arracher ce que je portais avec une violence incroyable. Mais j'étais loin d'avoir peur. Finalement, je me libérais de son étreinte pour le retourner histoire qu'il soit contre le mur, passant mes mains sous son haut pour le lui enlever avant de lui sauter dessus (ouai comme un singe qu'est-ce que tu crois), entourer sa taille de mes jambes pour l'embrasser. J'avais même pas envie de préli, j'le voulais juste lui. Arrêter de parler. réussis-je à dire, le souffle coupé.

Pourquoi est-ce que c'était toujours comme ça ? Pourquoi est-ce qu'elle me rendait aussi fou de rage, mais fou d'elle en même temps ? J'avais envie de la bouffer, de lui faire mal et de la faire gémir de plaisir. C'était très paradoxal mais à cet instant, j'avais l'impression de ne plus rien contrôler. Mon corps agissait tout seul, poussé par cette espèce de bête qui sommeillait en moi. Mes mains parcouraient son corps dans des gestes précipités, loin d'être doux et délicat, mais ça m'excitait encore plus. J'étais taré. Mais elle semblait aussi tarée que moi. Elle profita de ce moment pour se dégager et pendant un instant, je crus qu'elle allait me frapper d'être aussi brutal, ou quelque chose dans le genre. Mais au lieu de ça, elle me plaqua à son tour contre le mur derrière moi, ôtant mon t-shirt avant que je n'aie pu dire quoi que se soit. Et elle me sauta dessus, littéralement, ses jambes s'enroulant autour de ma taille alors que j'agrippais ses cuisses avec force. Arrête de parler dit-elle entre deux baisers. Je la déposais alors sur le plan de travail de la cuisine et d'un geste vif, je me débarrassais de son jeans et de sa petite culotte. Mes lèvres frôlaient les siennes alors que je m'occupais de ma propre ceinture, pressé d'enfin la sentir entièrement. C'est moi qui donne les ordres dis-je le plus sérieusement du monde. J'attrapais fermement sa taille et sans attendre davantage, nous partions en route pour le septième ciel.

C'était brutal et putain c'était tellement bon de pouvoir extérioriser de cette façon. Nos retrouvailles auraient pu se passer vraiment autrement mais y avait un trop plein d'émotions qu'on ne pouvait pas nier. Il me rendait folle, il faisait sortir le meilleur comme le pire de moi. Il me faisait faire n'importe quoi. J'avais tellement envie de lui. C'était.. incontrôlable, indomptable même. Alors je faisais que suivre la pulsion qui m'animait. Je me retrouvais rapidement sur le plan de travail encore une fois mais les choses devenaient beaucoup plus sérieuses. Mes vêtements finissaient les uns après les autres sur le sol. C'est moi qui donne les ordres Lol. J'suis partie une semaine et monsieur prend le contrôle ? Bah bien sûr. Mais j'avais pas tellement envie d'argumenter, pas maintenant. Rapidement, la symbiose fut retrouvée et oh mon dieu. Juste oh mon dieu que c'était bon. C'était brutal et y avait absolument aucune tendresse dans les mouvements, mais c'était.. gosh. J'adorais ça. Le septième ciel ? Ah ça oui qu'on l'avait atteint c'était certain. J'avais le coeur battant à la fin, pu aucune énergie également. On avait déjà couché un sacré paquet de fois Wade et moi, mais là, ça avait eu définitivement une autre saveur. Tu m'as manqué. Je ressentais pu aucune animosité face à lui. Wade j'en savais rien par contre. Il pouvait être rancunier quand il le voulait. J'avais l'impression que j'allais être courbaturée demain, en tout cas, la sensation que j'avais en me levant me laisser penser cela. Ugh.