Devinez quoi ? Cela faisait une semaine que tu cherchais un nouvel appartement parce que tu en avais marre de celui que tu avais actuellement, parce qu'il y avait beaucoup trop de mauvais souvenirs et parce que tu avais l'impression qu'il ne te portait pas chance, que c'était plutôt le contraire. Du coup, t'avais fait des recherches sans trouver malheureusement ton bonheur. Seulement, une idée t'avait traversé l'esprit, pourquoi habiter seule ? Pourquoi tout simplement pas demander l'hospitalité de ton meilleur ami ?. Petit un, tu avais beaucoup de temps à rattraper avec lui et petit deux, il pourra profiter de tes talents culinaires. C'est pourquoi sans hésiter, tu avais demandé l'avis de Samaël quant à ton idée d'emménager avec lui. Et vous savez quoi ? Il avait rapidement accepté ta proposition. Non mais tant que Sam pouvait bouffer à l'aise, il était content quoi. Et donc voilà comment tu te retrouvais ce soir devant sa porte avec quelques valises. Les plus importantes parce que tu ne pouvais pas tout ramasser d'un coup, surtout que t'avais tout le temps pour le faire. Après tout, tu ne libérais la maison que dans deux semaines. Ça te laisse donc le temps de tout ramasser sans aucune précipitation. Brefouille, sonnant plusieurs fois à la porte étant donnée que t'étais chiante et que tu voulais le faire chier déjà à peine arrivée, tu replaçais bien comme il faut ton écharpe en dégageant une mèche de ton front. Manquait plus que monsieur ne soit pas encore arrivé, car là, t'aurais l'air bien conne.

Dans la semaine tu as reçue un appel désespéré de ta meilleure amie. Elle te réclame un petit service. Accepté de co-habiter avec elle. Puisqu'elle n'appréciait plus l'endroit où elle habite depuis pas mal de temps. En réalité, cet appel tombait à pic. Puisque tu venais à peine de déménager de Imman Square pour Along Charles River à Boston. Tu as décidé de prendre un appartement un peu plus grand que celui que tu avais. Puis tu as bien trop de mauvais souvenir là-bas. Tu préfères te séparer de celui-là et de couper les ponts avec les bons moments que tu as pu vivre avec Alaska. Aujourd'hui, tu as pris l'initiative d'aller faire les boutiques pour acheter un peu de décoration pour ton nouvel appartement. Tu ne pensais pas que Diamantika arriverait aujourd'hui, ni même qu'elle se trouvait déjà devant ton appartement. Non, toi tu montes tranquillement les escaliers pour arriver dans le couloir où ton appartement se trouve. Tu t'aventures dans le couloir avec tes sacs pleins les mains. Tu finis par te rapprocher doucement de la silhouette de Diamantika avant de mettre mes sacs à terre pour prendre la demoiselle dans mes bras. « Personne ne risque de me tuer parce que je te prends dans mes bras ? » Murmurais-tu à son oreille avec un petit sourire. Ça te fait un bien fou de voir la bouille de ta meilleure amie. Ça fait des mois que tu ne l'avais pas vu.

Plus tu sonnais et plus t'avais l'impression que Sam n'était pas là, ou alors, il était derrière la porte en train de jubiler et de te faire poiroter histoire de te faire chier autant que tu avais envie de le faire chier. Parce que ça te manquait aussi, parce que rien n'allait comme tu le voulais et que tu restais debout sans plaisir, ni même sentiment. T'étais comme Elena de Vampire Diaries lorsqu'elle a perdu son humanité ne faisant que baiser et boire du sang sauf que toi c'était l'alcool et que tu n'étais pas encore arrivée au point de te réfugier dans le sexe. Quoi que tu devrais y songer, ce n'est pas ce que font les filles lorsqu'elles sont au plus bas ?. Enfin bref, au moment où tu allais donner des coups de pieds sur la porte, des bras se refermèrent sur toi et tu aurais pu faire une prise de Ju-jitsu si t'avais pas toute suite entendue la voix de Sam. Tu lâchais ton sac pour glisser tes bras dans son dos et serrer sa chemise du bout de tes doigts. T'étais fragile en ce moment et tout ce dont tu avais besoin, c'est de ça, de l'attention et des câlins. Fourrant ton front au creux de son torse, t'avais envie de pleurer, mais tu te retenais. « Non personne, si ce n'est monsieur ours qui doit être jaloux, mais le pauvre, il est tout serré dans la valise. » Murmurais-tu comme une petite gamine de cinq ans. « J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu durant des siècles. Tu m'as manqué spèce de dindon. » Murmurais-tu de nouveau sans lâcher sa chemise. Vivre avec ton meilleur ami allait te faire beaucoup de bien surtout qu'en ce moment, tu avais l'impression que la terre se rebellait contre toi.

Si tu avais su que Diamantika pointerait le bout de son nez plus tôt dans la journée, tu ne serais pas sorti acheté quelques objets de décoration. Tu serais resté dans l'appartement à le nettoyer de fond en comble. Sauf, que ce ne fut pas le cas. Non, tu as préféré sortir faire quelques petites emplettes pour ton appartement. C'est une fois dans le couloir de l'immeuble que t'aperçois la silhouette de Diamantika s'impatientait devant la porte. C'était assez hilarant comme situation. Tu jubilais de l'intérieur, tu aurais probablement fait patienter aussi si tu avais été à l'intérieur et non à l'extérieur. Or, tu viens à refermer tes bras autour d'elle, après de t'être approché de Diamantika. Ça fait si longtemps que tu ne l'avais plus fait, que ça te procure du bonheur. Tu as même l'impression que ça fait plus d'un an que tu n'as pas vu ta meilleure amie. Alors, que principalement vous êtes comme le ying et le yang, comme tic et tac, ou encore bugs bunny et sa carotte. « On s'en fiche de monsieur ours. De toute manière, il a le droit largement à plus de câlin que quiconque. J'en serais presque jaloux. » Héla-tu en ricanant un peu. « En même temps, je n'avais plus grande importance à tes yeux ... et ce depuis plus d'un an presque. » C'est l'impression que ta meilleure amie te donnait. Tu étais heureux qu'elle se souvienne que tu existais encore. Même si ce n'est que pour profiter de ton appartement. Après, peut-être que tu te plantes sur toute la ligne. Tu verras bien comment les choses évolue. Pourtant, tu espères vraiment retrouvé la complicité que tu pouvais partager avec elle avant votre éloignement soudaine.

Et oui, vous aviez du temps à rattraper et oui vous vous étiez un petit peu éloignés, mais ce n'était certainement pas parce que tu le voulais ou quoi que ce soit dans le genre, juste que c'est arrivé comme ça sans que vous ne vous en rendiez compte. Sûrement que vous vous êtes un peu perdu de vue avec tout ce qui avait dû se passer dans vos vies respectives. Néanmoins, lorsqu'il te serrait dans ses bras, tu en oublias rapidement c'est presque un an d'éloignement. Ça te faisait du bien d'avoir un câlin plutôt que des reproches. T'avais beau jouer la femme forte et capable de t'en sortir toute seule, mais au fond, tu étais fragile et blessée.  « T'as pas tort, il reçoit plus de câlins que n'importe qui. Mais ne soit pas jaloux parce que maintenant que nous nous sommes retrouvés, je vais pouvoir te câliner quand tu veux. » Et toi en réclamer autant que tu le voulais également. Par contre, tu fronçais les sourcils à sa seconde remarque. « Quoi ? Non, mais c'est faux. Ce n'est pas ça. Nous nous sommes perdus de vue parce que toi non plus, j'ai plus eu de nouvelle de ta part et si je ne t'avais pas contacté, tu ne l'aurais probablement pas fait. » Affirmais-tu en lui pinçant doucement sa hanche avant de reculer. « Et tu vois, ça me pesait lourd de pas avoir de nouvelle de toi, d'où me voici pour rattraper le temps perdu en cohabitant ensemble. Ce qui veut dire que tu me verras h24 maintenant. » Et ce n'était pas pour profiter de son appartement ou quoi que ce soit, car ce n'était pas le fric qui te manquait pour t'en offrir un. « Soooo ? Te sens-tu capable de me supporter Sam ?. » Demandais-tu en plongeant ton regard dans le sien et en affichant un tout petit sourire. Ouaich, t'avais décidé de ne rien laisser paraître de ta détresse du moment.

Tu as beau te dire qu'il y a eu un éloignement certain avec elle. Qu'il s'est passé énormément de choses dans ta vie qu'elle n'est pas au courant. Et inversement. Or, tu refuses de lui faire la tête. Tu as besoin d'elle en ce moment, tu as besoin de ses conseils, de sa bonne humeur, de sa joie de vivre. Tu te contentes alors de la serrer dans tes bras en essayant d'oublier tous les moments difficiles que tu as vécus loin d'elle. « Je ne suis pas jaloux d'un petit ours en peluche achetée deux francs dans un médiocre magasin pour enfants. » L'idée d'avoir des câlins, quand bon te semble te faisait sourire. « On ne va pas commencer à s'engueuler maintenant alors, qu'on n'a même pas encore commencé notre colocation, si ? » Dis-tu avant de ressentir un pincement sur ta hanche droite. « J'étais tout aussi mal que toi, tu sais. Pourtant, je ne me confie pas souvent. Mais, avec toi j'y arrive sans le moindre mal. » En gros, tu viens de lui avouer qu'elle t'avait atrocement manqué pendant cette année écroulé. Après, Diamantika a largement d'argent sur son compte en banque pour prendre un appartement. Donc, tu ne te fais pas trop de soucis sur ses intentions à venir habiter avec toi. « Ça va être difficile mais, je me sens capable de surmonter ça Dia'. Par contre, je t'interdis de ramener tes conquêtes dans l'appartement. » C'est la seule règle à appliquer dans cet appartement. Après, elle peut faire ce qu'elle veut tu t'en fiches un peu. Bref, tu rentres ta clé dans la serrure de ton appartement pour ouvrir la porte. Tu laisses ensuite de l'espace pour qu'elle puisse pénétrer à l'intérieur pendant que tu rentres ses valises dans le salon. « Je te laisse faire le tour de l'appartement tout seul. » Le temps que tu te finisses de rentrer toutes les valises de Diamantika dans l'appartement.

L'essentiel maintenant, c'est que vous vous êtes retrouvez, c'est tout ce qui compte pour l'instant. Vous aurez tout le temps de parler de choses moches qui sont arrivés dans vos vies. Principalement celle de Sam dont tu voulais absolument savoir. Ceci dit, il venait de critiquer monsieur ours et genre, on ne critique PAS monsieur ours quoi. « T'sais, t'as de la chance qu'il dort là, sinon il t'aurait mis une bonne droite là... » Disais-tu en fixant son entre-jambe du bout de ton index avant d'éclater de rire. Okey, t'avais vraiment l'air d'une gamine avec ton ours, mais osef quoi. T'adorais les peluches, t'avais encore un doudou et ce n'était pas si choquant pour toi. C'était le principal. « Baaaaah, ça m'avait manqué de t'engueuler aussi t'sais. J'essaie de tout rattraper là. » Avouais-tu accompagnée d'un sourire colgate. Ouaich, même vos disputes t'avaient manqué. « Mooooh c'est mignonnnn, aller câlin !. » T'entourais ses hanches de plus belle en le serrant tout contre toi pour un petit câlin. Oui, ça te faisait énormément de bien d'avoir ton meilleur ami dans les bras comme ça. Tout t'avais manqué en fait. Mais heureusement que maintenant, vous allez avoir du temps à vous consacrer tous les deux. « Des conquêtes ? Nonnnn, j'suis éternellement seule en ce moment, même que j'ai fait vœu de chasteté et célibat donc t'as rien à craindre de ce côté-là. » Ceci dit, t'étais pas loin de faire ce vœu avec ce qui t'arrivait en ce moment avec ton futur ex mari lorsqu'il aura signé les papiers du divorce. Fin au fond, t’espérais qu'il ne les signe pas, mais tu te refusais d'y penser. Et une fois dans l'appartement, Sam te laissait faire le tour alors que tu ne te gênais pas en prenant déjà tes petites marques. « Dit donc, elle est grande et surtout bien propre, j'pensais pas que t'étais une fée de logement. T'en donnes pas l'air du tout. » Comme quoi, tout était possible dans la vie. « J'vais me plaire d'avance je le sens. C'est très spacieux, même que tu peux encore accueillir un sdf tellement c'est grand. » Et vous croyez qu'au paradis il y a des SDF ? Pourtant si, d'après ce qu'on m'a dit hier lors d'une prièreeeee et je ne parle pas de Dia ein, mais de Chérine qui sera une future sdf au paradis.

Tu avais eu besoin de ta meilleure amie ses derniers temps mais, personne ne s'est présenté à-toi. Tu as dû régler tes problèmes par toi-même sans aucune idée. Or, tu vas finalement réussir à rattraper le temps perdu avec Diamantika. Tu ne demandes que ça, au fond. « Je n'ai pas peur de ton ours en peluche. » Tu éclates de rire quand tu vois le comportement de ta meilleure amie. Elle est vraiment perchée cette femme. Mais, tu l'adores, elle te fait rire seulement avec un ours en peluche. « M'engueule pas trop parce que je pourrais le prendre mal à force. » Tu n'aimes pas qu'on t'engueule. Tu t'énerves vite quand ça t'arrive. « Non pas de câlin, je t'en supplie. » Même si tu l'as enlacé quand tu l'as vu devant ta porte d'appartement. Tu n'aimes pas qu'on te prenne dans les bras. Tu n'aimes pas avoir des gestes d'affections. Puisque tu n'es pas habitué en recevoir, justement. « Tu plaisantes ? Je ne te vois pas faire voeu de chasteté... ce n'est pas ton genre Diamantika. » Répliques-tu en rigolant. Tu ne savais pas qu'elle avait été mariée et ni même qu'elle allait divorcée. Si tu viens à découvrir toutes ses informations, tu risqués de tomber de haut. De très haut. Tu la laisses faire le tour de l'appartement, une fois les dernières valises déposer dans le salon. Tu finis par te diriger vers la cuisine pour te prendre une bière dans le frigo. « Y a tellement de choses que tu ne sais pas à mon sujet. » Dis-tu, tout naturellement. « C'est pour cette raison que j'ai eue un coup de coeur pour l'appartement quand je l'ai visité y a un mois. » Ton autre appartement commençait à devenir trop petit. Puis, il s'est passé tellement de choses là-bas que tu voulais changer d'air.

Parfois, tu pouvais vraiment te montrer totalement disjonctée, mais si grâce à ça, tu pouvais voir toutes les dents de ton meilleur ami, alors tu pourrais passer ton temps à jouer les pitres. En tout cas, il avait explosé de rire et son rire était contagieux puisque tu l'accompagnais également. Cependant, il stoppa pour te faire comprendre qu'il ne fallait pas que tu l'engueules trop, sinon il risquerait de le prendre mal à force. « De toute façon, t'auras beau t’énerver, mais tu ne résisteras jamais à mes yeux de chat potté you know !. » Personne ne résistait à tes yeux de chat potté, sauf une seule personne, mais bon, lui c'était une tout autre affaire parce qu'il était coriace le mec et que tu ne pouvais pas croiser plus insensible que lui. « Pourquoi pas de câlins ? On ne peut vivre sans câlin oh !. » Il était en grève avec l'affection ou comment ça se passait ?. En tout cas, t'allais le savoir très vite. En attendant, il ne goba pas un seul mot de ta révélation concernant ton vœu. Chose que tu t'en doutais de toute façon. « Il y a un début à tout, les gens finissent par changer un jour ou l'autre t'sais. Aussi étonnant que cela puisse paraître, rien est impossible. Même une Dia en bonne sœur. » Avouais-tu en lui souriant histoire d'être crédible au maximum. Pendant ce temps, Sam allait en cuisine pour se chercher à boire tandis que toi, tu posais ton cul sur l'un des fauteuils en l'écoutant te faire quelques petites révélations un peu inquiétantes faut l'avouer. « Et ben vas-y Sam, raconte-moi donc toutes ces choses que j'ignore encore à ton sujet. Je crois qu'on a toute la nuit pour ça. » Par contre, toi, t'allais te passer de révéler the révélation parce que voilà, non seulement tu risquais peut-être de te mettre quelqu'un à dos même si avec ce quelqu'un vous étiez sur le point de peut-être divorcer. Soooo, il était préférable que tu ne racontes rien à ce propos. « Le mien avait trop de mauvais souvenirs et j'avais l'impression qu'il me portait la poisse, je suis bien contente de m'en être détaché. » Car là, il faut avouer que tu te sentais un peu mieux quand même.