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I LOVE HARVARD
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    Clay ☼ Never Back Down
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    Lien du postLun 24 Aoû 2015 - 21:15
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    Never Back Down
    Clay & Léonora



    Lundi 5 septembre,
    Club de boxe à Boston.
    21H00


    La pluie battait fortement dans les rues de Boston. Les gens courraient pour éviter de chopper la crève. Je venais tout juste de sortir de l'autocar que je me mis à courir avec mon sac de secours d'une main et mon sac à main de l'autre pour protéger ma tête. Faute d'avoir une veste sans capuche ! J'étais toujours avec mon blouson en cuir depuis mon retour de Bangkok. Cette ville me manquait. Non pas que je ne me sentais pas bien à Cambridge, mais partir là-bas m'a fait beaucoup de bien. J'avais réussis à faire le tri dans ma tête.
    Ce soir, c'était ma première soirée de stage en tant qu'infirmière dans un club de boxe. Merci au coach Sullivan de m'avoir pistonnée ! Je voulais changer d'air parce que bosser à l'hôpital, ce n'était pas une partie de rigolade. Du moins, pas pour cette période. J'étais assez en retard comme ça, j'allais me faire tuer par le coach, alors que je lui ai promis d'arriver le plus vite possible, il y a de ça...Euh... Je jetai un coup d'oeil au portable pour regarder l'heure...Ah ouais, il y a de ça, une demie heure. Putain ! Jamais, je n'avais été à la bourre. Pour une fois, je faisais fort ! J'entrai à l'intérieur du stade où je jouais des épaules pour me frayer le chemin. Pas de bol, j'étais une nana et tout ceux que je bousculais se trouvaient être des armures à glace. Super, j'allais bien finir par bousculer un quaterback ou un catcheur... Je vous rassure, c'est juste de l'ironie ! J'étais à poids plume face à ce genre de mec ! Je présentais ma carte à l'accueil pour entrer dans les couloirs «  VIP ». Vous savez les lieux où se trouvent les sportifs, les médecins, les coachs, les masseuses...Euh non, je ne pense pas qu'il y avait des masseuses. Je courais jusqu'à la salle du club de Sullivan. Mais le problème était que je ne me souvenais plus du tout du numéro. Putain ! Moi et les numéros, c'était l'amour fou ! Je regardais mon pense-bête dans mon portable et je fronçai les sourcils en voyant le nombre. Ok ! J'accourrai en direction des vestiaires du club de boxe où je bossais. Le stress me prenait sans arrêts et mon portable sonnait pile quand je m'arrêtais face à la porte. J'entrai sans frapper et croisai le regard du coach qui était accompagné d'une autre infirmière. Ah non... Il m'avait déjà remplacée. Je pris une grande inspiration, prête à entendre la fameuse phrase « Trop longue, t'es virée, Lockhart ! ». Je serrai les dents, j'encaissais de plus en plus, les mauvaises nouvelles. Mais le coach m'observa de la tête aux pieds et me fit signe de venir vers lui avec son index. Ok... J'allais recevoir une raclée spéciale papy Sulli' ! Les irlandais étaient casses-couilles. Un peu comme moi quoi ! Après tout, j'avais du sang irlandais qui coulait dans mes veines. Merci m'man ! Je m'avançai vers lui, tenant mes sacs si forts que mes jointures blanchissaient à vue d'oeil. Une fille en colère, voilà ce que j'étais devenue. « T'es en retard, Lockhart ! » Je hochai la tête et ne lâchai le regard d'acier du vieil homme. « Oui, je m'excuse de ce retard. Je vous ai prévenu par téléphone, le bus avait... » Il leva la main pour m'interrompre. Vieux con ! « Je sais ! C'est pour ça que j'ai demandé de l'aide à Luna pour venir te remplacer ou te donner un coup de main. » Ah beh...D'accord. Je cachai ma surprise derrière la fameuse facette que j'avais opté depuis Bangkok. Plus une seule émotion ne passait sur les traits de mon visage, pas même la fatigue. J'étais en pleine forme. « Merci... Je travaille toujours pour vous, alors ? » L'expression blasée du vieux croûton me donna la réponse. « C'est bon, j'ai compris ! ». Je saluai la fameuse Luna et retirai ma veste en cuire pour porter une blouse blanche. J'ouvris mon sac à main et sortis des pinces et une brosse. Je brossais et liais mes cheveux en un chignon où je m'amusais avec les pinces. Vivement que je commence à recoudre des plaies. J'étais assez énervée comme ça à cause de mon retard. Je sortis de la salle de bain où j'entrais dans quelqu'un. Et merde... Je relevai la tête pour me trouver face à lui... Oh non..Oh non ! Pas lui ! « Bonsoir » saluai-je d'une voix neutre en le regardant dans les yeux. La dernière fois que l'on s'était parlé, ça s'est finit en dispute. Là, je n'allais pas m'engueuler avec lui...Au contraire, je serai là pour...Pourquoi au juste ? Je le reluquai rapidement pour observer sa tenue de combat avant de croiser une nouvelle fois son regard. J'étais carrément dans la merde avec lui, putain... Soudain, le bruit d'un verre cassé retentit dans la pièce. Je détournai mon regard pour regarder ma collègue, elle ramassait un les débris d'un verre qu'elle avait fait tombé. Génial. Retenant un soupire, je m'avançai vers elle. Pas besoin de me montrer gentille vis-à-vis de Cooper. De toutes manières, on n'avait rien à se dire.

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    Lien du postMar 25 Aoû 2015 - 20:45
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    Never Back Down  
    Léonora & Clay / 5 Septembre 2015
    Après quelques mois seulement, le temps des premières qualifications était venu et avec lui, celui des premières appréhensions: celles d'être vaincu. Pourtant déterminé, j'étais venu avec un peu de retard, ce pourquoi mon entraineur m'avait refoulé direct dès mon arrivée. " C'est bon Sulli, tu vas pas faire chier pour 5 min " ... paroles qui tombèrent dans l'oreille d'un sourd lorsqu'il me montra d'un doigt pointé la direction opposée. Je le savais buté cet irlandais, mais pas au point de risquer la victoire en renvoyant l'un de ses meilleurs combattants. Ce n'est que lorsque je fus à hauteur des doubles battants qu'il m'interpella sèchement, comme l'on rappelle un chien à l'ordre. Mes doigts se resserrèrent autour de la poignée, ma mâchoire complètement crispée à l'idée d'obéir une fois de plus et de courber l'échine. Il fallait pourtant l'avouer, ce vieillard savait se faire respecter. Autour de lui gravitaient déjà ses deux autres poulains, l'un s'échauffant en kickant du pied le vent, l'autre brassant de l'air bêtement. Les voir s'exciter ainsi juste avant un combat décisif et gaspiller leur énergie me fit sourire, ce qui n'échappa pas au regard déjà peu approbateur du coach. J'étais leur bête noire, le plus hargneux des trois, n'égalant en rien leur technique mais compensant par ma force physique ce que je n'avais eu le temps d'apprendre. Avec un peu de temps, je les surpasserais certainement, chose que le vieux cinglé savait pertinemment et ce pourquoi il me gardait malgré mon caractère irascible et mes nombreux débordements. C'était sans savoir que du titre je m'en foutais royalement. Le but était de me faire un nom afin d'être sponsorisé par l'une des plus grosses sommités du coin, qui se trouvait être aussi un trafiquant. Son protégé d'ailleurs faisait partie des tabloïds de la soirée. Jetant mon sac contre les gradins, le plus grand, peau bronzée que j'avais coutume de cogner durant nos échauffourées, en profita pour se faire mousser: " Tu peux rwantwer chez toi le yankee, pas besoin de tawé ici. " Alors délaissant mes affaires sur un banc, je vins jusqu'à lui le regard biaisé, juste avant de m'imposer, le fixant, pour lui en coller un dans le bas ventre. " CLAY! VESTIAIRES! " Ce coup-ci, je ne pouvais y couper et récupérant mon sac, j'adressai un sourire faussement désolé à ce bon Sullli tout en marchant d'un air blasé " C'était pour s'amuser..." , blague qui ne fit rire que moi visiblement.

    Une vingtaine de minutes plus tard, c'est une fausse blonde délavée qui vint me bander les mains, Luna de son petit nom, qui m'expliqua que pour le moment, je n'étais plus dans les bonnes grâces du Seigneur. " Et mes soins? ", ce qui allait forcément arriver. Elle continua d'une voix légère, ses mains enrubannant les miennes, qu'il avait loué les services de deux étudiantes infirmières pour la soirée. * Ça promet...* Puis une fois le travail achevé, elle repartit pendant que je finissais de me préparer. Pas assez serrées, les bandes flottaient et commencèrent à se détacher. Alors m'énervant seul entre deux rangées de placards, je pris sur moi d'aller régler certains problèmes avec mon entraineur et quittai les vestiaires en short, arrachant les liens uns à uns pour les laisser tomber en chemin. Un peu plus loin, c'est un chignon brun en blouse blanche qui, en se retournant après avoir fermé une porte, me rentra dedans. " Hey..." La deuxième idiote certainement. Mais lorsqu'elle releva la tête, tout fut différent. « Bonsoir »  Oh non... " Merveilleux " Elle me scruta comme une bête de foire, comme si elle n'avait jamais eu l'occasion de me voir. Et pendant qu'elle m'étudiait, je cherchais des yeux le vieux Sulli parce qu'il était hors de question qu'une novice dans le domaine s'occupe de moi. Alors dès que je le vis, je posai une main sur le bras de Lockhart pour l'écarter de mon chemin et aller le chercher avant de gueuler " Les deux, là... pas question qu'elles me touchent. Elles ne connaissent rien." Il fit mine de m'écouter quelques secondes avant de se retourner, feuilletant le programme de la soirée en se léchant le pouce et murmura calmement sans un instant me regarder :" J'peux plus gamin, arthrite. C'est elles ou rien. " Inutile d'insister. Alors je me retournai vers la plus proche des deux - la moins affairée pour tout dire - et marchai, l'air visiblement emmerdé, en direction de la brune tandis que la blonde agenouillée ramassait les débris de son incompétence. " T'es là alors autant apprendre. " pour lui présenter mes mains après avoir déposé les bandes sur une table adjacente avant de lui souffler quelques mots supplémentaires qui me coutèrent " S'il te plait "
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    Lien du postMar 25 Aoû 2015 - 23:23
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    Never Back Down
    Clay & Léonora



    La main de Clay se posa sur mon bras. Méfiante, je lui jetai un regard noir pour qu'il puisse me libérer de son emprise. Barre tes pattes de là Cooper ou ça va chier ! La gentille fille était abonnée aux absents. Il m'écarta de son chemin telle une vermine. Je te jure que la prochaine fois, tu me fais ça, je te fais mordre la poussière. Armoire à glace ou non, tu ne me fais pas peur. Le jeune homme se mit à aboyer auprès de Sullivan. " Les deux, là... pas question qu'elles me touchent. Elles ne connaissent rien." Oh monsieur jouait les princesses dans son château en verre ? Pas de problèmes. S'il voulait que l'on entre dans un ring tous les deux et que je lui casse les dents, je serai présente à l'appel. Je n'étais pas Wonder-Woman, mais quand même, il me devait du respect. « Son cerveau suffirait même pas de tasse à un canari » murmurai-je entre mes dents lorsque j'étais arrivée à la hauteur de Luna. Miss Cendrillon était occupée à ramasser les éclats de verres. Cette sotte allait se blesser et ne pas soigner les autres. Quelle plaie, je vous jure ! " J'peux plus gamin, arthrite. C'est elles ou rien. " La réplique de Sullivan me surpris plus qu'autre chose. Je m'emparai de deux morceaux de serviettes en papier et les tandis à ma collègue. Cette dernière les pris et j'allais m'éclipser pour chercher un balai et un ramasse poussières. Mais mon élan fut interrompu par l'homme cro magnon, ayant décidé de m'adresser la parole. " T'es là alors autant apprendre. " Il me présenta ses grosses paluches que je contemplai. Ainsi, il souhaitait que je lui bande les mains. Normalement, c'était à son coach de s'en charger. Le vieil irlandais avait autre chose à foutre que de s'occuper de ses poulains. " S'il te plait ". Oh... Franchement Clay, tu te sentais obligé de ramper à mes pieds pour que je fasse ton...Sale boulot ? Mes prunelles se baladèrent longuement sur son torse tatoué...Tatouages qui m'intriguaient de plus en plus, d'ailleurs. J'aimais ce style, mais j'étais curieuse de connaître les origines et la raison de ces dessins. Pourquoi ceux-là et pas d'autres ? Je relevai délicatement les yeux sur son trapèze, les muscles de son cou, sa fossette au menton qui me donnaient envie de sourire. Tout simplement à cause de ce genre de détails que les hommes me faisaient craquer. Les fossettes au menton, ça donnait un côté viril. Du moins, c'était mon point de vue, pas le votre. Je me retenais de sourire puisque j'étais trop fière pour l'avouer. Mon attention s'arrêta sur ses lippes masculines. Vilaines tentatrices qui me rappelaient le soir où elles avaient capturées mes lèvres. Pourtant, ce n'était qu'un simple baiser, pas besoin de faire tout un cinéma. Je fermai les yeux pendant une petite seconde, chassant le désir de les toucher une nouvelle fois. Au moment où j'ouvris les paupières, je plongeai mes yeux dans son regard, une lueur mystérieuse traversa mes pupilles. Tu ne devineras jamais mes pensées. Je m'approchais de lui dangereusement, osant me frotter contre son torse pour m'emparer des bandes, je les déposais avec soin sur ses mains. J'approchais mes lèvres des siennes, sans pour autant lâcher son regard de requin. « Je veux bien apprendre, mais... » Avec moi, il y avait toujours un Mais. « Tu es assez grand pour te débrouiller tout seul. » lui susurrai-je avec un léger sourire au coin. Et comme pour appuyer mes dires, je lui claquai la joue. Signe d'affection de ma part. Je reculai sans abandonner son regard en signe de défi. Oses me suivre, et je t'apprendrais les bonnes manières des Lockhart ! Je tournai les talons et m'avançai vers la sortie de la pièce. « Léonora, où vas-tu ? ! » Et merde, j'avais oublié l'irlandais ! Toujours là quand il ne le fallait pas. Je m'arrêtais devant la porte et jetai un regard par-dessus mon épaule. « Je fais comme toute bonne femme, chercher le balai, nettoyer la poussière avant de m'occuper des enfants ! » Ni une, ni deux, je quittai les lieux pour partir à la recherche d'un balai.

    Pas besoin que l'on me fasse chier. J'étais prête à obéir aux ordres, mais pas à travailler dans une porcherie et certainement pas avec des incapables. Ma vision envers les gens avait changé depuis mon voyage en Thaïlande. Je redevenais cette fille en colère, froide, médisante, méchante, sadique et sans doute solitaire. Je n'avais plus peur de ce qui pouvait m'arriver. Un jour ou l'autre, j'allais mourir dans un accident, une maladie, un suicide ou encore bien même de vieillesse. Le destin était devenu un jeu pour moi. La vie, une épreuve à surmonter durant tout le long de mon existence sur terre. Je n'avais aucune envie de me rabaisser envers qui que ce soit. À mort les gens qui osaient me barrer la route sur mes faits et gestes, c'étaient mes actes qui faisaient celle que je devenais et non mes paroles. Quoiqu'il en soit, peu de gens me croyaient sur ce que je disais.

    Quelques minutes plus tard, j'arrivais avec un ramasse poussières et un balai. Luna avait tout nettoyé et j'avais remarqué qu'elle s'était coupée. « Pauvre folle ! » l'insultai-je en la fusillant du regard. Désagréable ? Oh oui, je l'étais et je ne m'en cachais pas. Mon patron se tourna vers moi en me lançant un regard noir que j'ignorai. J'attrapai les bandes et les mains de Clay. Il tirait sans doute la tronche, mais ça m'était égale. J'apprenais mon métier, point final. J'entourai ses mains avec délicatesse et tirai le plus fort possible en faisant très attention à ne pas plier ses doigts et j'attachais le tout avec un morceau d'adhésif. « C'est bien comme ça ? » lui demandai-je en le regardant dans les yeux. « Sinon, je recommence en écoutant tes instructions. » Je penchai la tête sur le côté, tentant de dissimuler quelque chose dans ses yeux émeraudes. Rien...Comme toujours, cet homme est un énigme impossible à résoudre, à lui tout seul. [/b]


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    Lien du postJeu 27 Aoû 2015 - 17:38
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    Léonora & Clay / 5 Septembre 2015
    Cette formule de politesse ne me ressemblait guère mais pour lui plaire et surtout pour ne pas avoir à subir affront supplémentaire, je n'avais pas eu d'autre choix. Elle se rapprocha, m'effleurant, mais je ne pensais qu'à une et une seule chose sur l'instant: ma prochaine victoire. Involontairement mon regard suivit pourtant ses traits tandis qu'elle se penchait, récupérant ce que j'avais déposé. Pas habitué à la voir si calme surtout après ce que j'avais beuglé, son attitude ne me laissa pas indifférent. Puis mes yeux vinrent soutenir les siens lorsqu'elle, de son petit sourire taquin, déclina ma requête après avoir posé les tulles dans mes mains. Quelque chose avait changé, autant dans son regard que dans ses gestes, beaucoup plus mûre, plus douce je dirais même. Un détail qui cependant ne rendit pas moins son rejet moins amer, même lorsqu'elle me tapota la joue comme à un gosse avant de s'éloigner.

    J'avais raison, le vieux fou n'aurait jamais du les embaucher. Braqué sur le coach, je brassais de l'air à mon tour avant de faire retomber mes bras le long de mes flancs dans un bruit feutré et de grogner " Vraiment Géniale ton idée ".  Aussitôt il la rappela à l'ordre mais vu la réponse remportée, il fallait croire que l'infirmière ne connaissait en rien le mot "respect" « Je fais comme toute bonne femme, chercher le balai, nettoyer la poussière avant de m'occuper des enfants » " C'est ça , va balayer Cendrillon " marmonnai-je une fois la brune disparue alors que j'allai m'assoir pour tenter de me sangler par mes propres moyens. La première bande fut jetée sur un meuble du coin, histoire que je puisse d'une main libre tenter un véritable exploit. Déroulant le textile, je jetai par intermittence un regard noir à la seconde toujours agenouillée qui rassemblait les éclats de verre de ses petits doigts manucurés. Et voilà, deux empotées. Quoique la première n'avait pas encore démontré son savoir-faire. Quant à la blonde, elle serait capable d'en estropier un par maladresse. Lockhart revint armé d'un balai après quelques minutes d'absence seulement. Étrangement le silence lui aussi s'était rétabli dans la petite loge dédiée à Sulli et à toute son équipe. Quant à moi, je galérai toujours autant pour finaliser l'attache avec seulement deux doigts, ce qui pour finir m'exaspéra. Le vieux à quelques pas me regardait avec un sourire complice, trop heureux de me voir trimer sans avoir quoique ce soit à redire, puis déporta ses yeux sur la nouvelle " femme de ménage" qui se dirigeait par là. Contre toute attente, elle venait pour moi. Elle prit la malheureuse bande de gaze déchiquetée et l'enroula avec finesse en commençant par le poignet. Je dû reconnaitre qu'à cet instant, j'étais plus que profondément stupéfié, la laissant enjôler mes doigts des siens, tout d'abord méfiant sur la technique utilisée puis beaucoup plus serein lorsqu'elle débuta la seconde main. « C'est bien comme ça? Sinon, je recommence en écoutant tes instructions », mots qui vinrent parachever l'acte. Le maintient du poignet était parfait, les articulations protégées, rien à redire sur son travail bien que je n'étais toujours pas à l'aise du fait que mes habitudes aient été changées. " C'est... Nickel" Crispant les poings, mettant ses bandages à l'épreuve, je me relevai lorsque des clameurs se firent entendre à l'autre bout du corridor par la porte entrouverte d'où le négro revenait de son premier combat, le visage tuméfié.

    Sulli alla naturellement à sa rencontre pour juger des dégâts occasionnés, une serviette à la main. De loin, la gueule de l'afro américain n'était plus qu'une plaie béante, le sang coulant de son arcade défoncée. Trois rounds, c'était tout ce qu'il avait pu tenir face aux assauts répétitifs d'un gars de Worcester. Peut-être en ferais-je autant, voire moins, mais me foutre de sa gueule à cet instant me remplit de joie. " On dirait qu'Banania s'est fait r'faire le portait "   " Au lieu de raconter des conneries, vas-y ". Il avait été établi que pour ma première rencontre je rivaliserai avec un gars de Brookline et pour avoir patrouillé dans certains quartiers, je m'attendais au pire. " J'aimerais qu'elle vienne avec moi. " Ce taré d'Irlandais releva le regard aussi vite que son grand âge le lui permit, dubitatif face à ma requête. " Puisque je vais tenir plusieurs rounds, autant qu'elle vienne sur le terrain. " A sa tête, je compris que l'idée ne lui parut pas si mauvaise que çà mais il renchérit " Après qu'elle ait soigné Carl." Sur ses dernières paroles je me dirigeai vers la porte, enfilant mes gants et le protège dents associé, à la fois excité et anxieux que tout puisse se jouer ce soir sur quelques crochets.
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    Lien du postJeu 27 Aoû 2015 - 20:59
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    Clay & Léonora



    « C'est... Nickel » Avais-je bien entendu ou était-ce une hallucination ? Il était satisfait de mon travail. Voir stupéfait. Je souris intérieurement et continuai à manipuler ses doigts...Experts ? Mmh, ça restait à prouver. J'enroulai la seconde bande de gaze autour de sa main pour bien protéger chaque os. Si minuscules et très amusant à casser et à remettre en place pour moi, mais ce n'était pas l'avis de tous les autres médecins. Certains n'aimaient pas l'orthopédie parce que l'on s'occupait des prothèses, amputations, bras et jambes cassées, et pleins d'autres choses. J'adorais le sang, le rythme effréné de chaque battements de cœur à chaque fois que je travaillais aux urgences, mais je devais l'avouer...Ici, c'était tranquille. Prenant mon temps pour m'occuper des mains de Cooper, non parce qu'il était l'homme à abattre...Enfin, abattre était un grand mot. J'avais adopter la concentration à l'action pour ce soir. Histoire d'apaiser la colère qui sommeillait en moi. Une fois, ma tâche faite, je me redressais et je contemplais le résultat. Clay constata que les bandes étaient solidement attachées à ses mains. C'était plutôt réussis.

    Plusieurs cris de joies résonnèrent depuis les couloirs. Curieuse, je tendis l'oreille pour découvrir la raison. Peut-être était-ce le match que j'avais raté à cause du bus. Un afro-américain entra dans la salle. Il faisait une belle gueule cassée avec son arcade explosée, le protège dents visible à l'oeil nu et les gants tachetés de sang. Mon attention s'était reportée sur Luna. Elle soignait ses petites mains, toutes fragiles. Elle me semblait si jeune pour travailler ici. Manquait-elle de détermination pour travailler au sein d'un hôpital ou son père était un ami du coach ? Peut-être. Saisissant mon sac de secours, je préparais l'alcool et mes autres petits instruments pour soigner les plaies du boxeur. Sullivan s'occupait de son poulain tandis que Clay...Eh bien, je ne savais pas ce qu'il mijotait. Je jetai un coup d'oeil discret, le surveillant du regard au cas où s'il lui arriver à faire une connerie. Pas parce qu'il approchait la trentaine, mais c'était le pire de tous les hommes impulsifs sur terre. J'avais vu une démonstration, le soir de mon anniversaire...Et je n'aimais pas cette bête noire, même si d'un autre côté, je l'adorais parce que je le trouvais courageux, mais sans plus... Eh ! Je n'ai pas peur, ne vous faîtes pas de fausses idées ! " On dirait qu'Banania s'est fait r'faire le portrait " « Petit moqueur » le taquinai-je, mon attention rapportée sur ma trousse de secours. J'aimais l'embêté sur ça, c'était très amusant. " Au lieu de raconter des conneries, vas-y " Bonne réponse papy ! Un petit rire moqueur s'échappa de ma bouche. Finalement, ce n'était pas si mal de travailler ici ! C'était convivial et ça changeait de l'hôpital ou l'infirmerie de l'université. Ce n'était pas pour autant que je ne m'inquiétais pas pour Clay... L'idée de le retrouver entre quatre planches ne me plaisait guère et annoncer son décès à sa sœur, non plus. Clea a déjà survécu à la première mort de Clay, le survivant du post apocalyptique de Cambridge. Je ne pensais pas qu'elle y survivra une nouvelle fois  " J'aimerais qu'elle vienne avec moi. " Qu...Quoi ? Je pivotai vers lui et haussai un sourcil. L'idée m'excita tout à coup. Pas au sens sexuel, c'est juste l'adrénaline, bande de pervers ! J'appréciais ce lieu de repos, mais l'action, c'était mon dada. " Puisque je vais tenir plusieurs rounds, autant qu'elle vienne sur le terrain. " Bon raisonnement ! Je n'ai pas pu réprimer un petit sourire. Mais que lui prenait-il de faire ça ? Je ne comprenais pas pourquoi, le coach n'y allait pas. Mais j'adorais cette idée ! Je me permis de faire les yeux doux à Sullivan. Allez accepte ! S'il te plait !  " Après qu'elle ait soigné Carl." « Super ! » Tout le monde se tournait vers moi, et le dénommé Carl se mit à rire. « Je ne pensais pas qu'on avait des jolies infirmières, ce soir !» avait-il annoncé avec son accent africain. « Dépêches-toi Léonora., le temps presse !» À vos ordres, Captain Dublin ! Mes outils à la main, je m'occupais du boxeur. « Laisses-moi deviner tes origines » Vas-y qu'on rigole un peu. « Tu es brésilienne ? » « Não ». J'aimais Rio, mais pas pour habiter là-bas. « Italienne ? » « Non ». Il fronça les sourcils et haussa les épaules avec un petit sourire. « Je donne ma langue au chat. » « Amérindienne et irlandaise » « T'as des origines irlandaises ? » s'étonna Sullivan. « Côté maternel...» ronchonnai-je. Le boulot finit, je me tournai vers Luna. « Lou ! » « C'est Luna » rectifia-t-elle sur une voix timide. « C'est ton surnom.... Occupes-toi de Carl pendant que j'accompagne Clay jusqu'au ring, d'accord ? » Elle me regarda avec ses grands yeux papillonnants. « Mais...Je suis en première année. » Je m'en doutais... « Pas grave, il suffit juste que tu fasses les points de sutures. Tu sais le faire ? » « Oui bien sûr, l'infirmier à Harvard me l'a appris. ». « Bien. T'es certaine ? »  Un sourire et elle affirma qu'elle pouvait le faire. Je savais qu'elle en était capable. Maladroite, mais pas idiote.. Je l'avais jugé trop vite.

    J'attrapais ma trousse de secours, et deux serviettes. Je faisais sortir tout le stress en un souffle, avant de passer à côté de Clay. Le temps presse. J'avoue que j'avais peur de ce qui pourrait se passer. Je ne doutais pas de lui, au contraire, je m'inquiétais. Juste ça.Il était mon ami, point barre. Je devinais clairement que l'on devait marcher tout droit. Ne pas tourner à droite et à gauche. C'était horrible... Juste avant que l'on arrive dans la grande salle où se trouvait le public, déjà déchaîné par les premiers combats, je posais ma main sur celle de Clay. Je le forçai à se stopper et se tourner vers moi. Mes yeux plongeant dans l'animosité qui régnait dans son regard. Je n'avais pas peur de lui, je lui parlais d'une voix normale et douce à la fois. « Tu vas gagner, j'ai confiance en toi. Tu peux le faire. Ne doutes pas sur tes coups, mais observes-bien les gestes de ton adversaire... » Une petite pause de quelques secondes, et l'inquiétude passa dans mon regard brun. « Promets-moi de faire attention...S'il te plait...Et... Si tu gagnes.. Tu auras une surprise. » Je rigolais nerveusement, mais voilà, je ne voulais pas qu'il se retrouve à l'hôpital.


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    Lien du postDim 6 Sep 2015 - 23:17
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    Léonora & Clay / 5 Septembre 2015
    J'attendis tout de même quelques minutes de dos à la petite assemblée, plus pour me préparer mentalement que dans l'espoir d'entendre ses pas m'escorter, énumérant silencieusement de mes lèvres entrouvertes les quelques dernières recommandations que le Capitaine de Brigade m'avait données: * N'oublie pas, il veut de la violence gratuite. La technique n'est pas sa priorité * ce pourquoi j'étais ici sans avoir été grandement entrainé. Ma paume vint s'apposer sur la porte que j'entrouvris lorsqu'après une annonce, je sus que ma présence était sollicitée.  « .... que j'accompagne Clay jusqu'au ring, d'accord ? » J’eus le réflexe de tourner brièvement la tête tout juste avant que la porte ne se referme lorsque de sa voix fluette elle prononça mon nom. Le reste de la discussion ne me parvint pas, errant déjà dans ce couloir en quête d'une réputation. Parmi les quelques cris qui résonnèrent au loin néanmoins, j'entendis les échos de ses pas qui inlassablement se rapprochèrent de moi. Au bout d'un certain temps, elle finit par me rattraper et longea le couloir en ma compagnie avant d'oser me toucher. J'étais déjà nerveux à l'idée de m’exhiber et son geste ne fit qu'accroitre mon ressenti, mes doigts crispés, perturbé par sa main doucement apposée. Néanmoins, j'eus un mouvement déplacé, commençant à retirer vivement mon bras de son contact avant de m'arrêter et de l'écouter se justifier. « Tu vas gagner, j'ai confiance en toi. Tu peux le faire. Ne doutes pas sur tes coups, mais observes-bien les gestes de ton adversaire... » Encore mieux. Pour qui se prenait-elle maintenant? Elle n'était qu'une infirmière, rien de plus, une débutante qui plus est. Ses paroles chassèrent cette anxiété dont j'étais sujet depuis que j'avais dépassé cette porte, pour la remplacer par quelque chose de plus fort, de plus enrageant. Les traits marqués par la colère, il s'en fallut de peu que je l'humilie pour m'avoir parlé de la sorte, comme à un môme craintif et apeuré, moi le flic à l'égo démesuré, lorsqu'elle rajouta avec un semblant d'inquiétude à mon sujet « Promets-moi de faire attention...S'il te plait...Et... Si tu gagnes. Tu auras une surprise. » Alors méprisant, je m'abaissai vers elle et lui soufflai après avoir retiré la protection collée à mon palet " Je ne crois plus au père Noël depuis longtemps. Contente-toi de faire ton job " et de reprendre mon chemin, crachant au sol cette amertume m'envenimant les lèvres.

    La foule.... Le carré... Mon adversaire déjà présent au centre de ce-dernier. J'aurais souhaité m'arrêter un instant pour évacuer une dernière fois toute cette animosité et faire abstraction de ce qui venait de se passer, mais n'en fis rien, continuant de tracer jusqu'aux cordages. On nous présenta sommairement. Boston VS Brookline, deux opposants totalement différents. Ce n'était pas encore l'adversaire souhaité mais il représentait le premier échelon de mon ascension. Alors je reportai mon entière attention sur lui qui patientait dans le coin opposé, son coach à ses cotés lui donnant quelques conseils après m'avoir vaguement observé. Mon regard vint curieusement rechercher celui de Lockhart en contrebas. " Hey ". Elle était là mais sans l’être réellement, visiblement énervée par ce petit accrochage, jeu sadique auquel je la soupçonnais d'avoir pris gout depuis le temps. " Lockhart. C'est quoi la surprise? " Quelque part, malgré tout, j'avais besoin de l'entendre. Ses lèvres bougèrent mais ses paroles furent recouvertes par les huées lorsque les hostilités furent lancées d'un coup de gong.
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    Lien du postDim 13 Sep 2015 - 19:55
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    Clay & Léonora



    " Je ne crois plus au père Noël depuis longtemps. Contente-toi de faire ton job " Élégant. Tu ne pouvais pas trouver mieux, dis donc. Je le regardais partir et marchais derrière lui. Plusieurs acclamations se firent entendre autour du ring, tandis que les commentateurs présentaient le match en critiquant l'entrée de Clay. Je passais devant la table des commentateurs, et me retrouvais près d'une table où je posais la trousse de secours et les serviettes. J'ouvris la trousse pour vérifier si tout était bien là. Impeccable ! Je poussai un soupire de soulagement face au contenu de la trousse. Je levais la tête et regardais autour de moi. Les journalistes tournaient autour du ring, ne serait-ce pas dangereux de leur part ? Sérieusement ? Ils devraient faire attention à ce qu'ils faisaient. Je secouai la tête avant que mon regard s'attarde sur une personne du public. Homme blanc, les cheveux noirs et une cicatrice sur l’œil droit. Il avait vraiment tout pour plaire hein ! Ce visage m'était familier...

    Quelques jours avant mon départ pour Bangkok, j'avais rendu une petite visite à Ruby. Je ne ressentais aucunes rancunes de l'avoir internée dans cet hôpital psychiatrique. Les parents de mon amie m'en voulaient énormément pour mes choix. Tout comme je l'avais dis précédemment, je m'en fichais. C'était pour son bien à elle, et à ses proches...Et surtout pour ma sécurité. Elle avait un sacré problème de paranoïa jusqu'à se montrer violente vis-à-vis de moi. Qu'est-ce qu'ils croyaient tous?Que j'allais me comporter comme un bisounours ? Ils rêvaient en plein jour ! Alors que je marchais dans les couloirs de l'hôpital, j'ai surpris ce même homme qui se trouvait derrière les barrières de sécurité, au téléphone avec une personne. Plusieurs fois, il avait mentionné le prénom et le nom de Ruby. Il donnait des renseignements sur sa santé mentale et a avoué à son interlocuteur qu'il s'était fait passer pour son cousin. Mon cul ! Je ne le croyais pas comme je ne faisais pas confiance aux papes qui, à mes yeux, n'étaient pas les saints qu'ils prétendaient être aux yeux d’autrui. Lorsque j'avais voulu m'approcher un peu plus pour mieux écouter ses paroles, transmises au téléphone, un vase s'était brisée en milles morceaux sur le sol carrelé. À cet instant, j'avais bien cru que j'allais mourir comme le jour de la prise d'otage à la cafétéria. L'inconnu s'était avancé vers moi, attrapais mon poignet pour le serrer très fort. J'avais essayé de me débattre, mais en vain. Par chance, un infirmier était arrivé pour nous séparer. Mais j'étais sûre d'une chose, j'allais revoir cet homme et pas dans des meilleures circonstances. Vous devez sans doute penser que j'étais médium, loin de là cette idée. Je ne l'étais pas. Seulement, j'avais cette horrible intuition qui me dévorait à l'intérieur de moi-même. C'était l'une des raisons du pourquoi, j'étais partie à Bangkok. Peu de personnes le savaient, mais d'après Romy aka Amanda, cette personne n'était pas si honnête qu'elle tentait de faire croire aux autres.

    Ce soir, la colère que j'avais maquillé depuis plusieurs semaines se reflétait dans mes yeux bruns. La curiosité pourrait me piquer au vif. Après tout, il avait parlé mal de mon amie. Si Ruby était prise de paranoïa, ce n'était peut-être rien. Elle s'était attaquée à moi parce qu'elle croyait que j'allais la tuer... Il fallait vraiment que j'aille lui rendre une petite visite. Je ne baissais pas le regard du visage pâle, même quand j'entendais un " Hey " de la part de Clay. Cooper, crois-tu vraiment que je vais te donner toute mon attention ? Je ne suis pas une chienne qui obéit au doigt et à l'oeil sous les insultes de son maître. Énervée ? Je l'étais envers l'homme, Clay...Non pas le frère de Clea. Sûrement pas. Lui, il recevait quelques piques, lançaient par ma propre colère. " Lockhart. C'est quoi la surprise? " Cette fois, n'y tenant plus, je me tournais vers lui et m'approchais du ring avant de lui hurler, le plus fort possible. « PARCE QUE TU LE MERITE ? ! VA TE FAIRE FOUTRE COOPER ! » Merde, j'étais énervée et je venais de lui montrer. Il possédait un ego surdimensionné qui me tapait sur les nerfs. Le gong raisonnait et je haussais les épaules nonchalance. « CASSES-LUI LA GUEULE » et tu auras peut-être ta surprise...Dans tes rêves, vieux con. Ne pas retenir ses propres promesses étaient la vie de tout être humain. Je n'étais pas innocente. On me prenait pour une gamine, mais un jour, les gens regretteront ce qu'ils pensaient sur ma propre personne. Mon regard s'était reporté sur l'inconnu de tout à l'heure. Ce dernier observait le match avec intérêt. Mouais. Il ne m'avait pas l'air d'être un possesseur de casier judiciaire vierge... Je devais faire ma petite enquête avec l'aide d'Amanda. Je reportais mon attention sur le match, observant chaque gestes de l'assaillant de Clay puis le fameux Cooper. Tout deux allaient mordre la poussière.

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    Lien du postJeu 24 Sep 2015 - 9:16
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    Léonora & Clay / 5 Septembre 2015

    Comme dit précédemment, je n'avais pas clairement entendu la totalité de ses paroles, mis-à-part un « VA TE FAIRE FOUTRE » sèchement envoyé. Plus que blasé, je faisais encore les frais de ses sauts d'humeur perpétuels... Complètement schyzo la meuf. Dix secondes avant çà, elle était là à me promettre quelques plaisirs - du moins c'est ce que j'avais cru comprendre - et là soudainement me rembarrait une fois de plus encore. Cette attitude n'était pas sans me porter sérieusement sur le système. Impossible de connaitre ses réels penchants, choses qu'à mon âge je n'avais plus la patience de découvrir. Tu n'es pas la seule sur Terre Lockhart qui m'intéresse, il serait temps que tu le comprennes. Le gong résonna dans toute la salle avant qu'une huée ne parachève d'annoncer le début du spectacle et c'est encore elle que j'entendis hurler: « CASSES-LUI LA GUEULE ». Mais à qui venait-elle de s'adresser? A moi? Ou à mon adversaire histoire de m'irriter? J'en fis abstraction car il valait mieux me concentrer sur lui que sur elle, ne pas perdre de vue ma mission qui allait s'avérer - le détaillant grossièrement - périlleuse. Lockhart n'était qu'un supplément. Alors j’avançai en frappant dans mes gants et dansai avec mon opposant quelques secondes durant. Le premier coup de poing, il eut l'honneur de me le donner et j'encaissai sans broncher, bandais ce qu'il pouvait toucher, me laissais frapper la garde relevée et cherchais toujours un peu plus à avancer pour mieux le coincer. Après une dizaine de coups portés, je l'avais enfin acculé jusqu'au coin et contre-attaquai, martelant de mes poings ses bras relevés. L'issue ne semblait pourtant pas se profiler et c'est l'arbitre qui dut nous séparer pour mieux reprendre la mêlée.

    Le premier round se termina sur une parfaite égalité. Il en fut de même pour le second, et le troisième... Dans mon coin, je ne pouvais m’empêcher de ruminer, mon attention entièrement reportée sur celui sur qui j'allais dans quelques secondes encore me défouler. Quelques gorgées de flotte et le show reprit mais cette fois-ci, inutile de prendre de gant - façon de parler, évidemment. J'attaquai direct, me pris autant de chocs que j'en donnai jusqu'à ce que nous tombâmes tout deux à terre dans un entremêlât de membres crispés. J'ai cru un moment avoir le dessus mais mon manque de technique me fit très vite défaut. Coincé, la gorge enserrée, je tentai le tout pour le tout sans avoir en tête une seconde l'idée d'abdiquer, pris sur moi lorsque je vis les juges compter les secondes nous séparant de la fin de ce round.  La cloche sonna et je me relevai subitement, cherchant à me venger ce qui ne fut pas au gout de l’arbitre qui me barra le chemin, me recadrant d'un coup de sifflet et d'un doigt pointé dans la direction opposée. Alors retournant vers le coin qui m'avait été attribué, une œillade lancée à cet enfoiré par dessus mon épaule, je me surpris à penser que ma vue n'était plus aussi bonne qu'au début, ma paupière enflée par les coups répétés me gênant de plus en plus. Prenant place sur le tabouret que Sullivan venait d'installer... Tiens il était de retour ce vieux cinglé... J'appréhendais la suite lorsqu'il fallut me faire soigner. Un bras, une jambe, qu'importe. Mais le visage n'était pas la partie de mon corps que j'appréciais le plus me faire toucher en de telles occasions. Au début silencieux, les poings crispés, je vis que Léo avait sorti une lame et compris bien vite qu'elle allait devoir me couper histoire de décongestionner les tissus engorgés. " Fais gaffe, légère l'entaille." Ne perdant pas de vue que sur un simple coup de tête ou juste par maladresse, elle pourrait de me défigurer.
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