Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« The chamber. » anna et clay. / HOT/ - Page 2
I LOVE HARVARD
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    « The chamber. » anna et clay. / HOT/
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    Lien du postMar 17 Nov 2015 - 14:35
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    The Chamber  
    Annalynne & Clay / Aout 2015
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    Lien du postLun 14 Déc 2015 - 8:26
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    The Chamber
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Et elle reprend à ma grande satisfaction, trouvant du réconfort dans notre position fusionnelle et offre sa silhouette aux caresses audacieuses. La baiser au sens strict du terme n'est plus d'actualité même si j'admets que c'est de cet ordre apparemment qu'elle s'est entichée, refusant d'investir dans notre union le moindre sentiment. Son corps s'étiole à mesure qu'elle se redresse et je l'observe, plus totalement conscient ni lucide de la scène, détaille ses hanches en mouvement dont le balancier m'obsède. Et tandis que je caresse du pouce le siège de ses caprices, elle parvient à m'arracher quelques plaintes lorsqu'elle creuse ses reins et oppresse mon sexe par des contractions voulues plus vives à chaque fois que son bassin assène mon derme. Dominatrice.... Mais totalement voluptueuse lorsqu'elle chasse d'un geste plein de grâce les ondulantes mèches ébènes venues se répandre dans le vallon sinueux de sa poitrine. Vient mon tour de me cambrer, les muscles crispés quand je me crois venir sous le rythme qu'elle a depuis quelques minutes improvisé. Mais je me refuse de jouir tant que son propre corps ne sera pas satisfait, prompt à suivre les ordres silencieux de sa peau finement irisée.

    Alors j'empoigne avec beaucoup plus d'ardeur ses hanches, la freine un court instant avant que ne reprennent très progressivement ses élans. Et face à sa détermination, j'abdique amoureusement et la laisse maitriser, préférant observer pour mon plus grand plaisir ses seins devant moi danser. Si je ne la connaissais pas, je dirais que je rêve, immergé dans l'un de mes nombreux fantasmes la concernant ou non et qui comme souvent, me plongera dans un état second pour au réveil, me retrouver avec un besoin inassouvi que seul je devrais satisfaire. Mais le chant du trafic nocturne au pied de notre bâtiment et la fraicheur du métal qui vient rouler sur mon torse lorsqu'elle se permet d'y prendre appui me le rappellent constamment: je suis bel et bien éveillé et plus vivant que jamais entre ses cuisses enflammées, caressant le bouton gourmand de son désir brulant, ses lèvres empourprées par mon plaisir ardent.

    Doucement, ses mouvements se font de plus en plus lents pour venir mêler son souffle au mien, haletants par le besoin réprimé qui nous anime. Elle pousse le vice à m'embrasser, intention que je lui rends en baisant ses lèvres fiévreusement alors que je me sais et me sens toujours en elle, excité à l'image de ma verge patientant en son antre en vue d'un prochain ballet. C'est un acte, un désir que j'espère partagé même si le fait qu'elle soit ivre me laisse sérieusement en douter. Et pourtant quelque chose d'autre, un geste qu'elle va entamer va me permettre de ne plus en supposer. Une dernière morsure, preuve de sa possessivité et elle bascule sensuellement, ses bras venant se loger derrière ma nuque en prise avec le métal une seconde fois, ma peau lésée à son contact me rappelant que me braquer contre elle et ses avances ne sera pas sans conséquences. D'un geste, avec la force qu'il lui reste, ma brune - le lubrique tatoué au pulpeux de ses lèvres - me fait comprendre qu'il est temps d'innover et me force à m’assoir, ses jambes venant de part et d'autre m'enlacer. Son étreinte se fait forte et fougueuse, gardant position sur mon membre toujours logé. Naturellement, j'ai par instinct recherché ses reins avant de me redresser comme elle me l'a muettement ordonné. Puis elle vient poser sa joue sur son bras, si proche de moi et souffle fiévreuse et implorante à la fois: «  T’arrêtes pas. »  Mais cependant, même si d'une demande si poignante elle pourrait de moi faire l'amant de ses nuits, et même si de son bassin elle reprend cette lancinante tragédie, un détail me perturbe et viens chercher les réponses à cette question qui m'interpelle dans son regard qu'elle recèle sous quelques mèches collées à ses traits. Derrière ses paupières, je m'imagine le noisette au bord de ses yeux se teinter d’émotion. Pour en avoir baisées des tas, je le sais parfaitement, cette position qu'elle vient d'adopter n'est pas la plus adéquat à ce qu'elle semblait au tout début désirer de cette rencontre, de cette soi-disante liaison brève qui sera chassée dès les premiers rais diffus des lueurs matinales. Lovée, sa joue venue se recueillir sur mon épaule, elle se dévoile sous un autre jour: fragile et aimante ce qui me laisse rêveur alors qu'elle segmente de ses va et vient lascifs toujours un peu plus mon endurance.

    Se pourrait-il qu'elle m'apprécie plus qu'elle ne le laisse penser d'ordinaire... La forme de ses pensées réside à l’abri de ses silences. La question en suspend, sa silhouette détourne ma sagesse vers d’autres intuitions, bouscule de perversion mes tendres intentions. J'incline ma tête et viens placer ma joue contre la sienne, épiderme contre épiderme, mes mains glissées sous sa croupe pour la soutenir dans cette danse et murmure « Comme tu le voudras... » L'amplitude des mouvements, le rythme de notre étreinte et autres dérivations aux gestes initiés, chacun d'entre eux mute à mesure que les secondes s'étiolent et que notre besoin ne se transforme en déviances incontrôlées.

    L’implacable démesure de nos désirs brûlants pulvérise la raison lorsque nos peaux s’effleurent et à l'image de ma verge qui l'emplit, je redresse la tête au moment de me retenir, le souffle court et irrégulier, avant de reprendre plus doucement le rythme que nous nous sommes tous deux imposé. De mes yeux, je lui lance alors une demande silencieuse, contemple sa beauté qui n'a d'égale que sa volupté, à savoir si en elle elle m'autorise à imploser. Et de son silence ou plutôt ses de gémissements, peut-être à tort, j'interprète un oui dérobé. Alors redoublant d'effort en me focalisant sur son corps que je ne saurais quitter, resserrant mon étreinte de mes paumes plantées sur ses reins, je cherche à accélérer nos mouvements en empoignant vigoureusement ses hanches, l'immobilise et malmène cette enveloppe formelle d’une femme aux abords du déclin, comme elle me l'a précédemment supplié... " Plus fort ".... c'est ce que tu voulais... lui prodiguant de troublants va-et-vient, jusqu’à nous faire gémir, jusqu’à ce que pris de spasmes j'expulse en elle l’essence de mon plaisir. Après quelques secondes peut-être à savourer l'instant, je viens quémander la chaleur de ses lèvres, envouté par les incantations poétiques de son corps incendiaire, ruisselant et éreinté du moindre geste.


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    Lien du postMar 15 Déc 2015 - 12:27
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    The Chamber
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Mes envies s’en deviennent diluviennes quand ma peau par la sienne semble ne plus savoir se désélectrisée. Cette impression de le savoir expert au sujet de mes besoins charnels tiraille mon corps qui n’a de cesse de convulser … Sur le chemin du bien, lui perdue au creux de mes reins. Animée par des désirs enfouis en moi depuis des mois, qui me rendent frêle et fébrile, et à chacune de ses volontés, docile. Effleurant une complaisance suprême à le garder en moi, comme je le caresse délicatement du bout de mes doigts. Du mieux que je le peux dans ma position en tous les cas. Menottée et totalement soumise, même si je voudrai penser le contraire et capable de le dominer comme je le fais dans le quotidien, je me suis égarée au milieu de ses desseins. De ses mains, tenaces et vivaces, il renforce notre étreinte en les glissant en amont, accrochant de ses phalanges mon séant, me soutenant, et tiraille sans cesse la moindre de mes émotions. Mon souffle contre son cou s’amoncèle au rythme imposé par nos vas et vient, mais jamais ne serait-ce qu’une seule seconde je ne m’en plains, c’est plutôt même l’inverse, j’en redemande, gourmande, ces pulsions je pourrai bien m’en amouracher, ne plus savoir comment m’en passer, ni même être aussi envoutée par une liaison qui ne doit pas être faite pour perdurer. Et je jure que c’est l’alcool qui me fait dériver, alors je m’accroche un peu plus à lui, comme à ma première volonté qui ne semble plus réellement être d’actualité. « Baise moi », que j’ai prononcé, comme cette salope qui par lui se voudrait bien plus que considérée. C’est d’une stupidité. Mes paupières alourdies par la téquila et son autre cousine vodka, embrumées par le plaisir restent closent quelques instants encore, quand la volupté me dévore, et mes gémissements se joignent en parfaite harmonie aux râles intimes qu’il m’offre sans cesse. C’est alors que je ressens son visage venir se loger tout contre le mien, bat des cils pour l’accueillir plus proche, en proie au plaisir grandiose à venir. « Comme tu le voudras... » qu’il chuchote afin de me démontrer qu’à mes envies il abdique, il répond, et me donne ce que je convoite depuis que j’ai fait mon entrée, ou bien plus avant cela, pour ce que j’en sais. Sous son changement de tempo, je frémis à nouveau, son accélération faisant clairement monter en moi une certaine dévotion. Tandis que j’attends ce moment qui plus que tout autre aura pour moi cet effet jouissant par le biais de ce qui a provoqué sa naissance, mon propre pouvoir sur lui de faire que son plaisir soit grandissant. Et en moi, d’ailleurs, je le ressens, gonflé et bandé, son sexe qui n’en finira pas de me contenter.


    L’accoutumance de le tenir entre mes cuisses ne me déplait pas, bien au contraire, être pleine de lui, c’est foutument bon, j’en raffole de notre union. Lorsque je le pense au bord du gouffre, il ralenti, s’impose de ne pas aller trop vite, trop loin, relève les pupilles vers les miennes, et en mon regard troublé trouve surement son chemin, celui du déclin. Je le souhaite tout à moi, qu’il soit si fou et que de se retirer il n’y pense même pas, je le veux à l’intérieur, refuse de me croire salie parce que je l’ai voulu dans son lit. Aspire à cette ivresse lubrique fatale qui par avance me régale. Quand de mes iris extasiés, je lui réponds, un oui muet. Je ressens ce besoin souverain de le sentir imploser au plus profond de mon jardin. Ses mouvements s’en deviennent plus rapides et moins soutenus à la fois, il se crispe dans son impudicité, se contracte et s’accroche un peu plus à moi afin de se sustenter. Et encore agrippée à son cou, je le laisse venir en moi, dans un refrain de gémissements indécents. Accueille avec délice sa façon de se jeter dans le précipice. Je le reçois avec plaisir en mon intérieur, et porte en bandoulière mon cœur. Enflammée et d’autant plus excitée par notre marque propice à l’intimité. Je reste contre lui, encore marionnette, et quémandeuse de ce qu’il me doit, affaiblie pourtant par les émotions vives que cette étreinte perverse vient en moi de déclencher. Ses lèvres viennent se recueillir sur les miennes, et je lui offre un nouveau baiser, curieusement plus tendre que carnassier. Mes mains encore dans cou, ma langue va chercher la sienne pour une nouvelle danse, elles s’apprivoisent et se reconnaissent dans un gout que je trouve nouveau et qui ne me déplait pas, passionné et affectueux avant d’éloigner mon visage. Je malmène un tant soit peu mon corps car l’appétence en moi encore me dévore, je me tortille collée à lui parce que je me retrouve sans être contentée, et cette réalisation ne fait pas partie de ce qui le plus me plait. Non, je ressens le besoin d’éprouver cette électrisante sensation orgasmique, qui sera causée peut-être par ses mains. De cette pensée capricieuse, je justement mes prochains gestes, alors mes bras stoppent notre manière d’être enlacés et à la vérité, c’est presque à regret, et lascivement mes mains vont chercher l’une de ses paumes. A mesure que je me désemplis de lui parce qu’il m’a tout donné, je ressers mes cuisses afin de plus longtemps le garder. J’avoue me faire égoïste pour profiter au maximum de cet instant, étant donné que je ne pense jamais le réitérer autant jouir de chaque seconde de sensualité … Les doigts de ma main droite vont s’enlacer aux siens, durant un laps de temps très léger, je l’accuse en tant qu’acte manqué. Puisque déjà, j’amène ses dites phalanges à mes lèvres et leur démontre mon affection, en les baisant, amoureusement. Mes prunelles s’entrechoquent à son regard et j’imagine qu’elles lui démontrent vaporeusement ce que j’attends de sa part. Une envie de ne pas être lésée, de ne pas m’être aventurée jusqu’ici pour rien. Malgré cela je me dis qu’il en serait capable, de ne pas me donner ce que je désire, oui, juste pour cette longue expectative, me punir. Alors ma bouche abandonne ses doigts, que je guide en contrebas, lentement, trop lentement, les force à me cajoler, me frôler et me consumer, ils éraflent mon cou, s’aventurent à ma poitrine, chatouillent mon ventre tandis que je soupire toujours aussi avide de notre fusion. Je me sens bête à penser, que même si je crois le contraindre à faire cela, il prend un malin plaisir à m’effleurer, à constater une fois encore ce que cette nuit j’ai bien voulu lui confier. Et arrêtant notre mouvement aux limites de mon intimité, c’est sur sa bouche que je viens quémander, en un murmure teinté d"érotisme à souhait. « Me laisse pas comme ça. » Quitte à lui appartenir aujourd’hui. Comme il a su le faire, que je me donne aussi.



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    Lien du postLun 21 Déc 2015 - 20:35
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    The Chamber
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Rassasié de mon besoin d'elle, encore mêlés l'un à l'autre, je savoure la douceur de cette brève accalmie. Elle se fait alors tendre et subtile, féline, dores et déjà mienne, le mordoré de ses regards faisant renaitre dans la transparence de nos sens le trouble de nos désirs déliés. Il en est ainsi du mien tout du moins. Elle, ondulante encore et toujours, laisse courir sa fièvre sur mon corps repu de son ivresse. Sa langue en une impudique caresse se joint à mes exigences en un duel tendre et captivant dont il m'est impossible de me défaire. Aimer sans rationalité, se livrer l'un à l'autre en toute impunité, voilà tout ce que cette femme vient de m'inspirer. Puis elle s'écarte, rompt ce lien si particulier - preuve en est qu'elle en a eu peut-être assez - pour finalement et par un acte délicat, me livrer l'ardeur de son exubérance dans le monochrome de ses silences. J'ai été - il faut l'avouer - bien trop égoïste au moment de me donner et de nos peaux moites d'avoir longuement ondulé, tu redemandes, suppliante et voiles tes yeux mendiants mes égards d'amant converti en voyeur perverti lorsque tu viens guider mes doigts au liséré de tes lèvres entrouvertes en un geste gorgé de lubricité.

    L'absence de la chaleur de son antre lorsqu'elle me quitte m'incite à accepter le fait que malgré ma satisfaction, il me faut la combler. Ses mains guident alors la mienne et quittent dans une chute suggestive sa bouche tatouée de vermeil, échelonne lentement sa vertu, ses iris flamboyants trahissant ses désirs hurlants. Elle valorise en d'insolentes caresses les atouts de sa sensualité, son corps parfumé de saveurs licencieuses ébranlant ma virilité, jusqu'à atteindre l'orée de son intimité. Elle fige son geste et s'approche, ses lèvres entrouvertes si proches des miennes. « Me laisse pas comme ça » qu'elle soupire comme une urgence. Et moi, conquis par cette soudaine dépendance, j'envisage bien plus que cette main pour la faire défaillir car dans mon esprit cette nuit, tout n'est que pure folie et ardents désirs. Cette femme a le don de me faire franchir les limites de la décence, m'incitant à des gestes débridés et pensées que je ne pourrais avouer. Alors mes mains dans l'ouverture de ses cuisses et en une douce pression, je l'incite et l'invite à se mouvoir, reprenant cette position de chevauchée les genoux plantés dans les draps souillés de notre union qui se veut tout sauf légitime, d'un "nous" qui grandit d'une façon plus qu'adultérine. Ma bouche itinérante, j'entame une course vers la lie de ses plaisirs et m'overdose de sa peau, m'allonge - toujours sur le dos - et me glisse entre ses jambes écartées. J'offre alors à mes lèvres en quête de sa merveille le gout d'une femme que je veux voir flancher, voir son corps s'éreinter sous mes baisers, brisant les codes exquis de sa féminité.

    Inspiré par l'encre sensuelle de sa source, le gout de son éden sur ma langue déposée, je retrace du pouce sa faille humide dont je me devine bientôt découler, feeling qui d'ordinaire m'aurait rebuté. Mais cette femme occulte de mon esprit le carcan de mes craintes infondées.
    Des sucions affectueuses sur son bourgeon enflammé, je n'aspire qu'à une chose en vue de ce que je m'apprête à lui faire supporter, loin de moi l'idée de la blesser lorsque de mes doigts je vais la terminer. Et tandis qu'elle me livre le charnel de ses arcanes, en une faible pression me voilà dans les soies sanguines de son entrave dont j'incendie les chairs. L'appréhension cependant se fait légèrement ressentir quand je sens émerger l'outrage de nos ébats, nos fluides mélangés s'écouler le long de mon doigt et mes lèvres se figent en amont de son défendu, un dernier souffle s'accrochant à son derme mate et gorgé de sous-entendus. Je me glisse alors derrière elle pour venir me le lover contre sa cambrure, à genoux, cherchant au plus proche son contact à défaut de ne plus pouvoir faire qu'un. Et ma joue contre celle la sienne, dans un corps à corps témoin de ses non dits, je me fais pénitent de mes propres envies et propose à sa bouche fébrile et ciselée d'émotion mes doigts venus s'insinuer dans son jardin en fusion. Attentif à ses soupirs, je murmure des mots à faire brunir ma complice, accueillant sa réponse avec un obscène plaisir avant de redescendre vers d'autres divertissements en vue de la conduire au climax du malin, mon autre paume lacérant de frisson la chair de son sein. Tu me voulais et tu m'as trouvé, mâle et déterminé, dans ta féminité à répétition violée.


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    Lien du postSam 9 Jan 2016 - 1:09
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    The Chamber
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Mes désirs ne trouvent pas encore de réponse, et je me force à constater qu'ils ne pourraient le faire que dans les siens à présent comblés, et je me veux par sa faute dans le même état, souhaite qu'il me marque, encore une fois. Me souvenir, malgré l'alcool, de ce qu'il est capable – je le sais – de provoquer en moi. Je ressens le besoin de le savoir dictateur ainsi qu'en pleine possession du moindre de mes frissons. Et de sa main que je force à glisser sur ma peau, de mes mots murmuré contre son propre derme, je l'invite à me rendre hérétique en sa faveur. Qu'il me donne cet orgasme auquel j'aspire avec ferveur. Je me rêve à sa merci, me délecte lorsque ses mains font pression sur mes cuisses, me relèvent, et mon corps se cambre quand il comprend ce que délicatement il entreprend. D'un geste rapide et lubrique, il prend place au dessous de moi, et j'en mords ma lèvre inférieure, affolée d'avance par la traduction de sa doucereuse bestialité. C'est d'abord son souffle qui me surprend, enflamme mon être que je pensais déjà consumé. Ses lèvres qui baisent ma peau sans relâche, en redécouvre sûrement le gout, tandis que je réapprend la sensation d'être par lui sous le joug d'une parfaite fascination. Et dans ma propre descente aux enfers, je me laisse glisser. Affectionne même le fait de m'abandonner à une totale soumission. Sa langue, érotique, vient à ma rencontre, m'assujettie toujours plus, en grande prêtresse de mes caprices indécents, au gré de ses pulsions. Encore menottée, mes mains vont se plaquer sur mon visage, j'amorce et fais taire plusieurs gémissements, subissant avec délice et appétence chaque aspiration, chaque souffle, le plus infime effleurement que je devine de sa part calculé. Je m'illusionne de cette manière qu'il a de me contraindre à ployer, cette allure experte, qu'il impose à mon corps déjà en totale soumission. Tantôt rapide, parfois lente, quand de ses doigts il fait croitre mon plaisir en les menant jusqu'en mon intérieur où je l'accueille en quelques spasmes luxurieux. La plaisance de sa torture s'étiole quelques secondes encore, avant qu'il ne me délaisse à nouveau pour revenir à moi, plaquant son corps échaudé contre mon dos, son visage contre le mien … Et de ses mains emprunte un nouveau chemin. Les mène à ma bouche, où désireuse, voluptueuse, je les reçois,  sexuellement savoure et lèche chacun de ses doigts, une putain entre ceux-là. Ils descendent d'ailleurs, choisissent de me sillonner et cherchent à me mener au paroxysme du bien. Prise entre ses paumes qui me maltraitent, l'une sur mon sein et l'autre plus bas, j'écoute ce que ses lèvres me susurrent, et m'éparpille au fur et à mesure, puisqu'il m'a tout à lui, à l'usure. J'entame une nouvelle complainte, teintée d'un mélange savant de soupirs et gémissements.  Mon corps s'imbrique au sien, accusant le fait de voir son empreinte laissée sur ma peau satinée, à coup de plaisir crescendo, je courbe l'échine, rongée par cette émotion qui tout entière me prend. Mes mains liées viennent s'accrocher à sa nuque, et c'est difficilement que mon visage se tourne vers le sien, mes lèvres éraflent quelque peu les siennes, lui arrachent un, deux, non, c'est impossible de compter, je me contente de l'embrasser au rythme de ce plaisir qui ne fait que grimper. Lacérée totalement par l'outrage contrôlé que cet homme, pour lequel je me fourvoie, se permet d'avoir sur moi. Faisant poindre en mon intimité cette jouissance que je ne me satisfait plus de seulement envisager. Et par des gestes oniriques, je lui fais comprendre que je l'ambitionne en train d'accélérer. Que je suis sur le point de sombrer. Seulement une fraction de seconde passe avant qu'il ne me gratifie d'une réponse positive muette, simplement décrite et dévoilée, par ses doigts qui se hâtent à me pousser au bord de ce précipice dans lequel je veux me jeter. Et ma respiration se perd, et mon cœur s'arrête, et mon âme se pend … Quand là, juste là, j'implose, je me rends.


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    Lien du postJeu 28 Jan 2016 - 0:14
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    The Chamber
    Annalynne & Clay / Aout 2015
     Laissant un frisson dans son sillage en quête de sensibilité, la caresse infernale dévale et répand mes obsédantes envies au creux de sa douce vallée où l'humidité fait écho au tumulte, dans le rythme chaloupé de son bassin qui danse sur ces doigts qui viennent la sonder. Et comme une mèche que l'on allume, compte à rebours avant l'explosion salvatrice, je me ploie aux envies et aux désirs que sa croupe m'intiment, ordre répété lorsqu'elle vient, le regard braisé, me chercher en un désespérant baiser et auquel je réponds. Les souffles se lient en une syncope quand je soupèse fermement son sein, lorsque ma langue se permet à une visite un peu plus profonde. Amazone chevauchant mes mâles souvenirs, elle les fait soudainement pâlir de son audace, à la vibrante vision de son corps qui progressivement mais très lentement faiblit.

    Mes doigts la dévorent avec avidité en une saillie sauvage. Ouverte, écartelée, mortifiée, elle m'a appelé en elle, impérieuse dans sa demande à l'explorer et de prendre son corps pour terrain de jeu. Mes extrémités plantées, je la vrille de va et vient, doux et brutal à la fois pour que dans le plaisir elle puisse elle aussi se noyer. A son tour de recevoir et de ressentir, anéantie par l'intensité des nos ébats, la houle l'emporter. Elle ne s'appartient plus, défaite et possédée lorsque de ses lèvres s'échappent quelques sanglots, qu'elle exulte quelques complaintes sans pudeur et syndiquées en mon nom pour apothéose. Au plaisir d'écouter ses courbes chanter son allégeance à ma main, je la découvre femelle offerte et moi son pugnace libérateur, mais animaux en duo. Et à la sueur qui serpente sur nos peaux, je m'accole à ses reliefs aux saveurs mêlées et de mes lèvres la frôle une dernière fois, susurre «  La prochaine fois, tu jouiras avec moi » entre deux respirations exhalées. Une phrase spontanée et légère que je n'aurais certainement jamais dû effeuiller à son oreille. Mais la pensée de la retrouver une autre fois dans mes draps m'obsède déjà. Alors quand nos deux corps viennent s'affaler pour se retrouver comme mutuellement attirés, le dureté de ma chair contre la douceur de la sienne, je l'étreins une dernière fois avant de la quitter, elle, dans sa tenue d'Eve soulignée par l'acier. Et tandis qu'elle somnole déjà à moitié, je cherche sans grande discrétion dans la commode la clef qui me permettra de la libérer. Ce n'est qu'à cet instant que je constate que mon téléphone filme toujours. Et pour m'assurer de leur réalité, l'objet dans la main, je revisionne rapidement ces moments, cet acte qu'elle n'assumera certainement jamais. Tout est là, du moment où j'ai été happé par les abysses de son corps jusqu'aux thermes de sa reddition totale.

    La preuve de sa soumission est aussitôt mise au secret, rangée au plus profond du tiroir de mon chevet quand finalement je la trouve cette foutue clef.  Pas peu fier d'avoir laissé dans son corps de femme la marque de mon abandon, j'ôte l'entrave qui a doré le grain de sa peau et dépose en signe de remerciement sur ses hanches qu'elle offre aux caresses un dernier geste. Merci pour cette nuit que j'ai follement savourée et que je saurai te faire regretter. Puis je m'éloigne sans me retourner en gardant l'espoir qu'elle aura tout de même apprécié et qu'elle reviendra de ce fait à nouveau me réclamer.  Délaissant son corps délicieusement enlacé dans la pénombre, mes pas me conduisent jusqu'à un lieu qui d'une pression se retrouve baigné de clarté, la salle d'eau, un peu las de devoir me séparer de cette sa fragrance dont je me suis enivré le temps de cet embrasement.

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    Lien du postSam 30 Jan 2016 - 2:12
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    The Chamber
    Annalynne & Clay / Aout 2015
     A mon maitre esclavagiste, je me vends, et catin entre ses mains, qui décident à présent du reste de mon destin, à reprise, je gémis ne contrôle plus rien, impudique quand j’atteins ce comble libidineux qu’il maitrise en ma faveur, avec ferveur, quand de ses doigts il prend totalement possession de moi, j’exulte, je le veux, je le crois. Courbe l’échine, tremble et couine. Sur le chemin non respecté de notre union bordélique, je me laisse porter par les lancinantes sensations qui s’étendent et se répandent en mon corps tout entier, fondue dans ses desseins lascifs. Haletante et usée, encore au service des supplices qu’il m’impose avec complaisance, ayant du mal à redescendre de l’ascension orgasmique de notre union lubrique. Et bondée de plaisir, je me noie sur la courbe du temps, m’accroche à lui, devient dépendante quand dans mon esprit embué, je me dis que c’est tant pis. Que je l’ai cherché. Que je le voulais. Que c’est bien fait, et quand je le mords, j’en demande encore. Obsédante en devient sa présence contre mon être fébrile à souhait, rien en moi n’a envie de le délaisser, c’est à corps perdu que mes ongles éraflent encore son cou, accrochée à sa peau, que mes lèvres le cherchent afin de faire perdurer l’instant, entre deux soupirs, entre deux baisers. Il me soutient encore, et de toute énergie je me sens de plus en plus vidée. Ma respiration entrelacée à la sienne, réinventant un rythme, plus doux, plus lent, ou juste qui redescend. Une envie rassasiée. Qui s’en devient son contraire. Déjà insatiable, je le sais. Il m’a eu, à part entière, à sa manière. Et alors que je m’attends à le voir me quitter, me dire de partir, de m’en aller, qu’il n’en aurait que faire, d’une nouvelle pute à ses pieds, puisque je le suis cette nuit, nul besoin de nier, à mon oreille, ses lèvres viennent se frôler, me faire frissonner quand de sa voix autoritaire, envoutante, dominatrice, il murmure, d’une future liaison les prémices. «  La prochaine fois, tu jouiras avec moi »  Insidieuse pensée qui dans mon esprit, très vite, se fraie un passage, et déjà, en intérieur, fait rage. En dépit de mon obéissance, de la fatigue à l’alcool mêlée, j’essaie de secouer le visage afin d’amorcer une réponse négative à ce désir qu’il vient de trahir. Mais rien ne vient, seulement mon manque d’éloquence, et une envie susurrée de voir un jour entre nous naitre une autre danse. Prisonnière de ces appétences à son égard, lorsqu’on se retrouve à deux allongés, mes mains en traitresses vont s’agripper au derme tatoué de ses bras, sonnée, je sombre, au creux de ses draps. Juste avant de me laisser surprendre par cette solitude étrange qui colle à ma peau lorsqu’il la quitte, abattue par la lassitude fatigante de ma soirée et par ce manque cuisant que je ressens, non pas de sentiment mais de n’avoir la fermeté de faire perdurer le moment, de broyer mes mensonges et de ne pouvoir me laisser tenter maintenant par la prochaine fois, et l’honnêteté dont il fait preuve pour se délester de moi comme on le fait d’un objet, m’arrache un demi sourire impur tandis qu’au travers de mes paupières difficilement encore ouvertes, je l’aperçois se lever, chercher ce que je vois comme la précédente enclave à ma liberté, il se penche, délecte ma vue de son plus simple appareil et viens me détacher. Sonne de notre baise sa finalité. Lentement, alors qu’il disparait à me gratifiant d’une caresse plus doucereuse que celles faites aux chiens, mes doigts vont masser inconsciemment mes poignets quelques peu meurtris. Les secondes s’effilent et contre mon être s’insinue la sensation écoeurante de froid, alors je prends le temps de réaliser mieux où je me trouve, une nouvelle fois, avant d’user des forces qu’il me reste pour quitter à mon tour le textile froissé par nos ébats. Un instant, la tête me tourne, assise sur le bord du lit, et je la soutiens entre mes doigts, après lui, c’est la fatigue qui me prend, et pourtant … Pourtant je me lève, vacille et trésaille, quand j’enchaine finalement les pas, le devine au bruit de l’eau qui coule dans la pièce adjacente dans la douche en train de laver toute trace de cette union malsaine synonyme de nos convoitises murmurées depuis des jours de façon diluvienne. Je m’appuie au mur pour me permettre d’avancer plus rapidement, envieuse de me voir disparaitre dans les abysses voilés de son canapé, cependant lorsque mes phalanges s’accrochent à l’entrée de la salle de bain qu’il a laissé ouverte, c’est une toute autre obstination qui se permet de me contrôler. Boulimique de désir et d’envie. J’hésite, je fuis. Reprenant mon chemin, pour lâcher un soupir incertain, et revenir sur mes pas, passer la porte, entre les battants de la cabine de douche, glisse mes doigts. Choisis de prononcer mes prochains mots avec langueur et domination. « Chut, je veux juste. » Faire la même chose que toi. Tout effacer, tout oublier. Mais à la différence, c’est que je décide de le faire avec toi. Alors mon corps pénètre dans l’espace réduit, se positionne, tout à côté de lui, le frôlant, par évidence et caprice. Difficilement en tentant de garder mes prunelles sur lui, je lui offre un défi, teinté de délice. « Je n’en veux pas, d’une prochaine fois. »

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    Lien du postDim 28 Fév 2016 - 14:28
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    The Chamber
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    Les gouttes commencent à perler sur ma peau tannée par son appétit meurtrier, entrainent dans leur chute ce délicieux écart de conduite, délit dont elle ne se présumera que victime et non coupable dès que sa sombre folie se sera distillée de ses veines. Je serais le seul fautif de l'histoire, comme d'accoutumée lorsqu'il s'agit d'en blâmer un pour nos querelles incessantes et souvent sans raison apparente. A défaut de pouvoir lui tenir tête par la parole, je pourrais lui en apporter la preuve par image cette fois-ci, que c'est elle qui est venue me chercher pour finalement frémir de plaisir lorsqu'elle m'a trouvé. Je ne l'ai même pas entendue s'approcher lorsqu'elle me surprend à la porte pour se justifier « Chut, je veux juste. » Et moi qui la pensait assoupie dans mes draps meurtris... Même à moitié éveillée, elle s'est voulue assurée dans ses mots et c'est avec la même fermeté que je réponds presque aussitôt: « Juste quoi? » Concentré sur ses traits dans un état rémanent, je l'observe, malgré le jet d'eau bouillant se déversant, venir s'accoler ce qui me fait rire nerveusement. En général et à ma connaissance, seuls les couples formés ne se permettent à une telle activité, ce que ne nous sommes pas de toute évidence. Sans réponse de sa part, je la suppose toujours être dans ce même état évanescent, à demi consciente de ses gestes. Et pourtant elle me supplante d'une phrase assassine qui me fait perdre l'envie de sourire. « Je n’en veux pas, d’une prochaine fois. » Mon regard se braque aussitôt sur elle, sombre et méfiant à la fois, avant de se reporter sur mes propres gestes, lâchant par pur orgueil un « Ah » méprisable. Que fait-elle là alors si ce n'est pour me chauffer encore une fois? Frustré de n'en connaitre la réponse, mes mains commencent leur labeur, savonnant vigoureusement mes avants bras non sans de temps à autres la scruter, me perdant quelques secondes dans la contemplation de son corps fuselé.

    Et dire que je vais devoir exposer dans certaines actions ce dont elle ne semble plus vouloir d'après ses derniers dires. Cette même idée m'indispose alors après quelques gestes pour terminer, je lui cède ma place mais pas sans une arrière et dernière pensée. L'observant par dessus mon épaule alors que je ne suis toujours pas sorti de la cabine, perlant encore de ces quelques gouttes translucides, je la vois s'approcher du jet d'eau la surplombant. Et c'est sans prévenir que je fais volte face pour aller l'acculer alors qu'elle est tournée de dos, mes mains supplantant fiévreusement les siennes qui par réflexe sont venues chercher appui sur les mosaïques du carrelage. Repoussant les interdits de mon corps collé au sien et au prix d'un recommencement, d'un pied glissé entre les siens j’écarte le ciseau de ses jambes. Et j'assiste au spectacle cru de mes doigts allant la chercher en une caresse électrisante, dans cette hallali qui traque toutes les saveurs de sa peau jusqu'à sa féminité déjà acquise malgré ce qu'elle en dit et que ma main fourrage de nouveau. Musique douce à mes oreilles que sont ses gémissements liés au ruissellement lorsque mes lèvres ne viennent se coller aux siennes pour statuer, autoritaire, d'un fait primaire « Crois-moi, tu reviendras » et me retire aussi vivement que je ne m'étais imposé à ses reins pour quitter - à demi trempé - la salle de bain.

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    Lien du postMer 2 Mar 2016 - 14:55
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    The Chamber
    Annalynne & Clay / Aout 2015
    A ma venue, à mes explications de piètres qualité sur ma présence, il exprime un rire qui a le don de m'exacerber, et j'en regretterai presque d'avoir décidé de venir jusque là, partager cette douche et réitérer à ma manière l'envie de le voir me déshonorer de par son sexe, ses doigts, peu importe du moment qu'il revienne se frayer outrageusement un chemin en moi. C'est mon être tout entier qui dérive, l'esprit totalement en vrac,  névrosé, et pourtant chaque terminaison nerveuse que je possède l'appelle encore, à venir me salir, atteindre à nouveau la concupiscence du plaisir. Sur le tempo avilis de mon pouls, mes prunelles avec une fascination taciturne observent et contemplent celui qui ce soir – aidé de l'alcool bu – m'a perfidement corrompue. Ou peut-être est-ce l'inverse, que sais-je. Je n'en perçois pas son soupir agacé, bien trop concentrée sur ses mouvements, nettoyant, retirant de son derme chaque part de moi, les baisers et caresses, les soupirs écrasés sur sa peau tant captivante,  à laquelle mes griffes se sont si bien accrochées, de plus, je me dois d'avouer, que fatigue mélangée à la baise ainsi qu'à la boisson, j'en ai bien trop perdu toute raison. Alors il s'en devient silencieux, et laisse à mes yeux, le droit de voyeurisme que je me suis déjà bien octroyé. Sa tâche s'achève et quand il se décale afin de prendre le chemin de la sortie, je fais de même pour à mon tour éradiquer les souvenirs de ces instants qu'on vient de partager. Prenant conscience qu'à ma requête détournée il ne va pas accéder, j'accueille la chaleur du jet d'eau sur mon visage, tout en passant mes mains sur ce dernier … Me croyant esseulée, j'en soupire, avant d'en cracher un d’effarement, lorsque ses doigts acculent mon corps, le plaque avec force contre la paroi. Mes phalanges se heurtent au carrelage, désabusée quand mes lèvres entre-ouvertes font de même, s'abreuvent d'un filament de froideur, se mordent si bien qu'il me possède dans mon entièreté, provoque frissons que je souhaiterai illusoires tant il s'en deviennent envoûtant. De sa cuisse il ouvre les miennes, tandis que sa paume descend, trace un sentier qui s'ancre en mon échine, avant de venir s'enfoncer avec vigueur une nouvelle fois en mon intérieur. Avide de son pouvoir, je me cambre, et dans ma surprise érotique, il ne me faut qu'une fraction de seconde pour geindre d'une jouissance que je désire d'autant plus stimulée. Ne m'attendant pas à le ressentir me quitter, non sans me gratifier d'une fourberie, perfidie au sein de mon esprit. « Crois-moi, tu reviendras » J'en souffle, contre les mosaïques, nettement frustrée. Déglutissant quand sa présence s'efface pour de bon, mon corps encore choqué par son intrusion reste des instants encore dans cette position, tournant mon visage et s'appuie sur les carreaux mon front. Et mes mains se referment en poings, mes paupières s'en closent aussi, grognant, le dos courbé, battue. Irrémédiablement battue, à mon propre jeu. N'arrivant pas à juger du nombre de minutes qui effilochent la courbe du temps, cette attitude je crois la garder plus que je ne le devrais. Alors tremblante, non pas d'émotion à vomir, mais d'énervement, je vais couper l'arrivée d'eau, sors de la douche, à tâtons je cherche une serviette dans laquelle je m'enroule, trempée, contrôlant mon irritation, l'assurance avec laquelle je le maudis avec passion. Et lorsque après des mètres compliqués à franchir, je me retrouve affalée dans le canapé, j'entends encore les échos de sa voix, de mes gémissements, et de ses soupirs qui me font encore languir, un aparté charnel libertin que je voudrai avoir oublié demain. Crois-moi, tu reviendras ... Connard, je te déteste plus que ce que je ne me hais moi.

    Mais je reviendrai, parce qu'il a réussi à me bousiller. Et c'est à présent au tour de Morphée, de me violer.


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