La fin de l'été s'annonce, ainsi donc la fin de ce stage à NY. Une part de nostalgie se fait sentir en moi, j'ai passé un super été, plus que je l'aurais pensé, mais il me reste encore un peu de temps pour en profiter jusqu'au bout et cet été se termina sur une bonne note en compagnie d'Alejandro, autant avouer qu'il est en partie responsable du bon déroulement de ces vacances. Un été riche en surprise. Appuyée contre un mur, un verre de punch dans la main, mes yeux son rivés sur l'espagnol qui entame son discours. J'esquisse un sourire en l'écoutant, tapant légèrement dans mes mains puis je finis mon verre quand il eut fini de s'exprimer. Je n'avais aucune envie de faire un quelconque discours pour le moment, je préférais de loin me concentrer sur autre chose. Comme ce beau brun qui venait de me rejoindre Comment tu as trouvé mon petit discours? Je ne savais pas trop quoi dire, mais je sentais que je devais dire quelque chose... J'espère juste avoir trouvé quelques bons mots. Je souris délicatement Ton discours était très bien, regarde je t'ai même applaudis. Je me tourne complètement vers lui après avoir posé mon verre un instant sur la table à notre côté Qu'est-ce qui se passe pour toi à la rentrée? Et bien... je reprends les cours évidemment.. Je grimace à cette pensée, je n'ai pas envie de reprendre tout de suite, comme si je n'avais aucune envie que cet été se termine Et si on évitait de penser à Harvard pour ce soir et qu'on profitait de cette soirée Dis-je avec un petit sourire sur mes lèvres, mon regard dans le sien.

J'avais appréciée ce petit discours, mais n'éprouvais pas l'envie de m'exprimer à mon tour, j'allais laisser la vedette à Alejandro pour ça. D'accord. Parlant de profiter, j'ai un petit cadeau pour toi, mais je pourrai seulement te le donner une fois que tout le monde sera parti. Je fronce les sourcils, ne pouvant rien ajouter à cela vu qu'on ne tarde pas d'être rejoins par quelques employers. Cela n'empêche pas que je me pose quelques questions, curieuse de savoir ce qu'Alejandro avait en tête quand il parlait de cadeau. Je passe le reste de la soirée entre collègues à parler d'un peu de tout, mais mon regard ne cesse de vagabonder en direction de l'Espagnol. Quelques personnes quittent petit à petit le bureau au fur et à mesure que les heures défilent. Même s'il reste encore des personnes, pas beaucoup certes, qui ne tarderaient pas à partir à l'heure tour j'imagine, je reviens en direction du brun Tu peux m'en dire plus? Demandais-je en observant les traits de son visage, toujours autant curieuse, je n'aime pas rester dans le flou en fait et cela semble amuser Alejandro au passage.

Je deviens de plus en plus impatiente quant à savoir ce qu'avait Alejandro en tête, je le regarde de loin, mais je ne tiens plus très longtemps et reviens vers lui afin qu'il m'éclair sur le sujet. À propos de? Je grimace et tape de mon poing contre son bras en ricanant doucement Arrêtes, tu sais bien de quoi je parle, allez, dis-moi tout! Je m'impatiente et ne tiens plus en place, je veux savoir tout et maintenant. Alejandro m'entraîne alors dans son bureau, pour en sortir un petit écrin. J'arque un sourcil en le voyant avec ça dans la main. Il a ce petit sourire sur le visage, probablement amusé face à ma réaction. Bah oui, je me pose des questions là, il y a de quoi. Ce n'est que lorsque j'ouvre l'écrin que je fronce les sourcils, ok, je n'ai pas tout suivi là je crois Puisque j'ai adoré notre colocation, je me suis dit que nous pourrions continuer? Tu veux bien emménager chez moi, à Boston, cet automne? Ah beh voilà! Je comprends mieux cette carte et cette clé. Ça me fait sourire, je relève mes yeux en direction du bel espagnol Finalement, ce n'est pas si mal de m'avoir comme colocataire, n'est-ce pas Dis-je d'une douce voix tout en lui lançant ce petit regard empli de sous-entendus... je fais aussi référence à nos petits moments. Ce sera avec plaisir monsieur Ortega Ricanai-je en refermant l'écrin... justement, je ne savais pas quoi faire cette année niveau logement et bien voilà qui me sauve, quelle bonne idée qu'il avait eu là, pour une fois.

Une offre qui tombe à pic, avec ce job d'été et ces moments où j'ai préféré profiter de mes moments de libres, j'en avais oublié mon logement pour ma nouvelle année d'études. Je ne devrais pas trop m'en inquiéter, je finis toujours par trouver une solution, sauf que cette fois-ci, contre toute attente, la solution s'offre à moi par le biais d'Alejandro. Je ne vois pas pourquoi je refuserais cette proposition, j'ai tout autant appréciée notre colocation de cet été. Il n'est pas trop insupportable, on passe de bons moments... d'excellents moments même, jusqu'à présent, tout c'est très bien déroulé. Quelque chose me dit que cette nouvelle colocation à Boston risque d'être tout aussi intéressante. Un peu oui qu'il est content de cette nouvelle, je récolte même un baiser au passage, non loin de me déplaire. Il ne reste pas grand monde on dirait, on devrait aller donner un petit coup de main pour ramasser. J'esquisse un sourire, préférant me concentrer sur lui que sur ce qui se passe à côté, honnêtement, c'est le cadet de mes soucis pour l'instant et autant dire que je me passerais bien de ménage là, tout de suite. Et si on les laissait se débrouiller seuls un peu? Murmurai-je avant de venir délicatement effleurer ses lèvres, de quoi le motiver un minimum pour ne pas me tirer de l'autre côté avec les autres.

L'envie de me rendre à côté pour aller aider les autres, non merci. Je préfère rester dans ce bureau et laisser les autres faire. Surtout, j'ai envie de rester seule en tête-à-tête avec le bel espagnol. C'est tout de même bien plus intéressant. Mes lèvres effleurent les siennes, il ne faut pas longtemps au beau brun pour revenir capturer mes lèvres. Le baiser j'attendais, je colle mon corps au sien, prolongeant cet échange sans rien lâcher. Ce fut de courte durée, Alejandro ne quitte pas sa première idée Je m'en veux un peu, de tout les laisser ramasser... Sérieusement? Il préfère aller ramasser des déchets, plutôt que de passer un moment en ma compagnie. J'arque un sourcil tout en le regardant dans les yeux, je me questionne sur ses mots, est-ce sincère? Ou un jeu afin de me provoquer un minimum. Je prends une grande inspiration et me détache de lui Très bien, va jouer la bonniche et ramasser les déchets avec les autres Je hausse les épaules, me détournant de lui pour m'avancer vers son bureau. La place d'un grand chef que je mérite, j'hésite à m'installer sur son fauteuil, mais mes fesses se posent sur le bureau, tournée en direction d'Alejandro Tu passes à côté de quelque chose.. Dis-je en commençant à baisser doucement la fermeture éclair de ma robe qui se trouvait face à ma poitrine, qui serrée celle-ci comme dans un corset, qui jusque-là mettait bien en valeur mon décolleter. Voilà ma poitrine relâchée, encore cachée par le tissu, mais assez pour constater que je ne portais pas de soutien-gorge.