Ooooh il avait comprit son petit jeu, c'est bon, ça faisait combien de mois qu'elle lui sortait son petit sourire de sorcière pour l'amadouer et le faire tomber dans son piège ? Ça l'agaçait autant que ça lui donnait envie de l'emmener à la piscine. La même. Mais le pire c'est qu'il se laissait prendre au jeu. On va pas repartir dans l'éternel débat qui revenait chaque fois qu'il restait un peu trop longtemps en compagnie de Thomspers. Il aimait la provoquer, qu'elle réponde et qu'au final il lui donne ce qu'elle voulait parce que presque automatiquement, il avait ce qu'il voulait aussi. « Parce que ce soir tu n'es rien qu'à moi, et que ce qu'il se passe sous ta robe ne regarde que moi également. J'aime pas savoir que quelqu'un d'autre en profite. » Et on va pas faire la liste de tous ceux qui aimeraient bien être à sa place là, hein les Milo et Cie, fallait être là avant, c'est tout. Comme à son habitude, elle faisait la fière, le menaçant une nouvelle fois d'apparaître dans le plus simple appareil aux yeux des garçons qui pouvaient éventuellement traîner dans les toilettes masculines. Elle évoqua la possibilité du manque de sous-vêtements sous sa robe et l'effet fut instantané. « Je serai curieux de voir ça, moi et rien que moi, je le mérite tu trouves pas ? Je t'ai supporté toute la soirée. » Il lui vola un baiser avant de passer à la phase sérieuse de tout ça. Second vœu, Caly lui annonçait très solennellement qu'il était le vœu et comme il lui arrivait de réfléchir, il comprit immédiatement qu'elle entendait par-là s'accaparer sa personne, hop prendre son petit cœur au passage, mettre un gros panneau « réservé aux riverains » sur sa bouche pour éviter les abus de bave par d'autres filles qu'elle, qu'elle allait lui acheter un affreux caleçon marqué « propriété privée de *compléter le prénom au feutre indélébile* » - j'ai vu plein de ces trucs affreux en vacances c'est tellement kitsh. Bref, ça méritait réflexion, est-ce que Leo était prêt à se donner tout entier à cette horrible sorcière toute moche et toute nulle en face de lui ? Suspeeeeeeens, on en sait rien ouhlala la grosse surprise. Il savait qu'il aurait le droit à ce genre de question un jour, ils en avaient convenu ainsi au Spring Break, le jour où elle aurait des réclamations, il fallait qu'elle le lui dise. Déjà à l'époque il savait qu'il lui accorderait si elle en venait à lui demander tout ça. Sauf peut-être qu'à l'époque, ça aurait été un poil précipité, aujourd'hui il était heureux qu'elle le fasse. Déjà parce que ça lui évitait de devoir le faire lui-même, et parce qu'il l'avait longuement préparé sa réponse. Il l'embrassa en guise de réponse, écrasant un sourire triomphant contre les lèvres de la jeune femme, la partie était terminée, échec et math, ils étaient tombés tous les deux. Sauf qu'il se sentait gagnant, il l'écouta comme on écoute le messie, avant de l'embrasser une nouvelle fois. « Je veux être avec toi aussi, et je veux que tu ne sois qu'avec moi. » Puis avec un sourire espiègle, il la regarda encore un peu, caressant doucement ses hanches. « Et tu ressens quoi dis-moi ? » Il l'embrassa une nouvelle fois, au fond il s'en moquait qu'elle réponde ou pas. « Parce que moi c'est le gros bordel, en fait non c'est très clair, je ressens tout plein de choses baveuses,  tu me fais faire n'importe quoi Caly, et j'aime ça. » Moment niais, enfin niais mais il était toujours nu comme un ver ce qui enlève pas mal de points au capital crédibilité romantique de la scène, mais bon, moins ils sont habillés, mieux ils s'entendent, ils avaient bien le droit à leur petit moment nianian avant les événements de l'été n'est-ce paaaas. M'enfin elle avait fait fort la Thomspers sorcière en chef. « Tu sais dans des temps anciens, tu me crachais à la figure que jamais de la vie nos destins seraient liés blablablaa, tout ça pour dire que j'ai toujours raison. » Il rit doucement, bon en fait il en avait jamais rien su mais quand même. « Et maintenant ? » demanda-t-il avec un petit sourire en coin, il lui restait un vœu qui, il espérait, impliquait qu'elle quitte sa fichue robe.

Je n’aimais pas non plus me savoir avec une autre personne que lui à présent. Il avait raison : je n’étais qu’à lui, et pas que pour ce soir apparemment. Ça m’allait parfaitement. Mais il pouvait encore entendre un moment avant de savoir ce qu’il se passait sous ma jolie robe, il fallait le faire patienter au petit Halberstam, il était de nature trop impatiente et il fallait lui apprendre les bonnes manières. Les autres ne savaient pas lui résister, en revanche j’étais experte en la matière. Enfin pas trop non plus, il m’avait refilé la syphilis quand même, il m’en devait une. En fait si, je n’étais pas si difficile puisque malgré la petite maladie que j’avais eu grâce à lui, j’étais revenue, je n’avais décidément aucune volonté lorsqu’il s’agissait du jeune homme. J’avais enlevé ma culotte la première en plus. Qu’importe, je faisais ce que je voulais j’étais une grande fille et puis voilà. Et bien pour l’instant je suis à toi, j’espère que tu vas savoir en faire bon usage dis-je avec un clin d’oeil. Parce que sinon, je suis toujours capable de partir, il ne faut pas l’oublier. Bon, je n’avais franchement pas l’intention de prendre mes deux petits pieds pour aller voir ailleurs mais ça il n’était pas obligé de le savoir. Il devait sans douter de toute manière, puis au moins si je restais avec lui, ça évitait à une demoiselle de piquer ma place et d’essayer de mettre le grappin dessus. Elles étaient toutes en chaleur quand elles le voyaient, des petites chiennes prêtent à tout. Mais non, c’était bibi Caly qui était là. J’étais en train de gagner, et toc. De toute manière je gagnais tout le temps, je n’étais pas un bonhomme pour rien. Genre, être avec moi c’était quelque chose à « supporter ». J’avais envie de lui tirer la langue et de rigoler mais je ne faisais rien, au contraire je restais sérieuse, il ne fallait pas rigoler quand monsieur attaquait. Je l’embrassais avant de lui répondre. Tu mérites rien du tout, j'suis gentille de te supporter tu veux dire. On verra ça, si t'es sage et que tu m'écoutes, j'pourrais peut-être te montrer ce qu'il y a en dessous dis-je en indiquant ma robe du regard. Mais si je te montre, j'espère ne pas être déçue. Je le provoquais tout en insinuant des choses, encore et encore. J'avais envie de lui, c'était clair mais avant je devais régler quelque chose. Ou plutôt, on devait prendre une décision. Je voulais être toute à lui, pas seulement pour une nuit ou plusieurs. Mais c'était difficile à dire, à avouer, c'était pas quelque chose que je voulais faire à la légère. Néanmoins, j'avais décidé de me lancer et à présent il savait. J'attendais, j'avais peur mais il acceptait. Sa réponse ne laissait pas une place aux doutes, il voulait être avec moi comme moi je voulais être avec lui. Je souriais bêtement, j'étais heureuse. Il me demandait si j'étais sûre de moi mais au fond je n'avais pas besoin de répondre, mon regard parlait pour moi. Je ressentais quelque chose pour lui et il me demandait ce que c'était. Le problème était que j'étais incapable de mettre des mots dessus, c'était… flou. Mais c'était là et c'était l'essentiel, je savais que j'voulais faire un bout de chemin à ses côtés parce que notre relation était allée trop loin pour se contenter de si peu. Je ne répondais pas, seules mes lèvres rencontraient les siennes une nouvelle fois. Je lui faisais faire n'importe quoi ? C'était plutôt lui qui me faisait tourner la tête. Six mois auparavant je le trouvais idiot, complètement immature et jamais je n'aurais imaginé ce dénouement. Bon, de toute évidence il était toujours Leo le haricot idiot mais il y avait d'autre chose. Il y avait Leo, l'homme dont j'étais en train de tomber amoureuse. Moi aussi j'aime ça Leo, je sais pas ce que je ressens, j'pourrais pas te l'expliquer comme toi je pense mais je sais qu'il y a quelque chose que j'ai envie d'approfondir. Quand je suis avec toi, je suis bien. Tu me retournes la tête complètement. Il me rappelait comment je le traitais à l'époque et je rigolais. Et oui, j'me suis trompée, que veux-tu, tu préfères que je te crache toujours dessus et que je te déteste ? Je pense pas alors chut. Je l'embrassais, ma langue trouvait son chemin vers la sienne jusqu'à ce qu'il me demande ce qu'on faisait maintenant. Et bien j'ai un troisième voeu et je crois que j'ai une petite idée… Je me mordais la lèvre inférieure avant de m'écarter légèrement puis je me retournais. J'aimerais que tu enlèves cette robe s'il te plaît. Je savais qu'il en rêvait depuis le début, alors disons que je lui offrais mon troisième et dernier voeu, j'avais eu tout ce que je voulais à présent.

Comme si c'était son genre de laisser passer sa chance, surtout si elle avouait elle-même que ce soir il avait champ libre. Oh non c'était bien trop intéressant pour que Leo risque de la laisser partir montrer sa petite culotte à tout le monde. Eeeeh oui, il faut se la farcir la petite Calypso, alors que voyez quel adorable jeune homme il était. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, elle avait toujours été à l'origine des complications auxquelles ils avaient du faire face. « Je suis toujours parfaitement sage, c'est toi qui complique toujours tout à être exigeante. Et de toute façon cette robe était destinée à être quittée à un moment ou un autre, autant que ce soit en ma présence qu'on en fasse quelque chose d'agréable. » Et là elle ne pouvait pas dire le contraire. Toc. Ils s'embrassèrent, encore, et encore, et probablement encore, j'ai arrêté de compte depuis un bail avant qu'ils ne prolongent tout naturellement la soirée, dans le sens ou ça plaisait bien à Caly comme à Leo de garder l'autre rien que pour soi. Attention, ça ne voulait pas dire que le jeune homme était confiant quant aux agissements d'un certain colocataire – que dis-je de DEUX colocataires – de la blonde. Il voulait bien croire qu'elle n'irait pas voir ailleurs, m'enfin faut se méfier des jaloux. Il n'y pouvait rien lui si les deux autres charlots n'avaient pas assez de charme pour faire craquer Thomspers. Chaque petit mot de la jeune femme le faisait sourire un peu plus, elle continuait à ne pas être fair play, on fait pas ça à Halberstam. Il perdait tous ses moyens là. Leo attendit patiemment qu'elle ait fini son speech pour laisser leurs baves se mélanger une nouvelle fois, une habitude qu'il avait prise, qu'il avait surtout appris à accepter, ce n'était pas une chose facile quand on pense à sa consommation de filles par semaine auparavant, accepter qu'elle avait gagné, elle s'était imposée et il n'avait rien vu venir, comme si de toute manière ce n'était pas à lui de choisir, elle était là, catapultée dans sa vie sans qu'on sache trop pourquoi. « Alors allons-y on a rien à perdre et tout à y gagner. C'est pas souvent que j'ai quelque chose à approfondir de mon côté Caly, je sais pas si tu en as conscience. » Il rit en l'écoutant avant de reprendre son sérieux – son sérieux Halberstamien j'entends, celui qui annonce une bonne vieille déclaration bien narcissique. « Non de toute façon déjà à l'époque tu craquais pour moi je le sais, tu te foutais de la gueule de mon sixième sens aussi entre deux noyades, le plus dur pour toi ça était de trouver un moyen d'attirer mon attention c'est tout. » Il posa ensuite loooonguement ses lèvres sur celles de sa sorcière juste avant qu'elle ne réclame son troisième vœu, parce qu'au passage, juste entre nous, elle avait pas eu grand chose à faire pour l'attirer, il considérait même comme une perte de temps précieuse la période où ils s'étaient efforcés de se détester. Enfin ceci maintenant qu'il voyait la situation avec ses yeux de Leo à moitié gaga de Caly, à l'époque rien ne lui semblait plus normal que d'insulter cette grognasse blonde. Le troisième vœu de la jeune femme combla notre pauvre Leo qui n'en pouvait plus. Trop d'émotion, trop de choses, laissez-le donc quitter la robe de sa petite amie merci bien. Lentement, il repoussa les cheveux de Calypso pour dégager sa nuque, déposant un baiser contre son cou avant de lui souffler à l'oreille. « Avec grand plaisir. » Délicatement, il défit la fermeture éclair de la robe, il n'était pas question d'agir avec précipitation pour la bloquer ou pire déchirer la robe et subir les foudres de Thomspers même s'il avait comme la sensation qu'elle se montrerait conciliante pour une fois. Il fit glisser le bout de tissus – bon pardon la robe – le long du corps de Caly, prenant bien soin de caresser ses formes pendant ce temps, avant que la robe ne tombe au sol. De nouveau, il fit face à la jeune femme. « C'est mieux comme ça ? » Il l'attira contre lui, l'embrassant pour de vrai, comme il faut. Et à bas les sous-vêtements.

Je levais les yeux au ciel, prête à répondre à ses imbécilités mais je ne faisais rien. Premièrement il était loin d'être sage et il le savait très bien, mais d'un côté il n'avait pas tort : un jour ou l'autre, j'allais bien enlever cette robe et honnêtement, je préférais qu'il s'en charge mais je n'allais pas lui avouer de suite, il ne pourrait résister à la tentation. Et oui, c'était ça d'être un homme il suffisait de peu pour provoquer le lion en eux. Si je n'étais pas exigeante, je ne serais pas avec toi en ce moment même alors… essaye de pas trop t'en plaindre Halberstam dis-je avec malice avant de l'embrasser, c'était plus passionnel plus… plus eux quoi. J'avais décidé de lui révéler ce que je voulais depuis un moment maintenant, c'est-à-dire : être avec lui, mais pas seulement AVEC, complètement, officiellement. À présent il savait tout et sa réponse me faisait encore plaisir, c'était comme un soulagement, une certitude attendue depuis un moment à présent. J'étais encore plus heureuse d'apprendre que ce n'était pas habituel pour lui de se lancer dans ce genre de relation même si je m'en doutais, ce n'était pas hier que j'avais entendu qu'il était en couple, je lui connaissais plus d'aventures d'un soir que de relations sérieuses, c'était un Halberstam quoi. Mais à présent, c'était MON Halberstam (en majuscule et tout merci) et j'étais plutôt fière en fait. Tant mieux, j'aime bien me sentir spéciale… puis tu sais, c'est pas habituel pour moi non plus, ma dernière relation sérieuse remonte à très longtemps avouai-je puisque c'était il y a plus d'un an, avec Priape. Mais je n'avais pas vraiment envie de penser à lui, toutes mes pensées allaient vers Leo qui était toujours nu. Et il allait le rester de toute évidence. Ça doit être ça oui, en attendant je pense que j'ai bien réussi mon coup non ? Je sais pas ce que tu en penses mais moi j'appelle ça une victoire et une belle en plus ! Allez, arrête de dire des bêtises, on sait très bien tous les deux que tu étais sous mon charme, si j'me rappelle bien c'est toi qui est venu à la Dunster. Je me mordais la lèvre avec un sourire espiègle avant de partager un brin de bave avec le jeune homme. Mon troisième voeu consistait à enlever ma robe, c'était un cadeau mérité pour le jeune homme afin de conclure ce moment historique. Une formalité disons. Je le sentais retirer avec délicatesse ma robe, il en profitait pour toucher ce qu'il y avait par là et ça me faisait frissonner. J'avais envie de tout ça, encore et toujours et à présent je pouvais le faire l'esprit tranquille. Je me retournais une fois la chose terminée, contre ses lèvres je murmurais. Beaucoup mieux. Je sentais ses mains attraper mes sous-vêtements qu'il réussissait à retirer avec agilité, à présent je me trouvais face à lui, nue. Je l'attirais vers moi afin de mêler ma langue à la sienne. Je reculais afin de m'asseoir sur le lavabo puis j'enroulais mes jambes autour de sa taille. Mes mains se baladaient sur son dos avant de rejoindre ses fesses, de là, une sûrement plus maligne que l'autre partait s'occuper de la chose qui était à l'air frais depuis bien trop longtemps. Je sentais ma poitrine contre son torse et je pouvais entendre son souffle lorsque j'embrassais délicatement son cou. C'était réconfortant, j'étais bien, là maintenant. J'aime bien me dire qu'à présent, je suis la seule qui peut faire ça dis-je contre ses lèvres pendant que ma main continuait à faire un job fantastique, accélérant légèrement le rythme, pas de précipitation de tout de même.

Il venait de lui offrir le plus beau cadeau d'anniversaire qu'elle pouvait avoir – c'est clair qui ne rêve pas d'un Halberstam pour son anniv ? - il avait était un cavalier irréprochable et elle trouvait encore quelque chose à redire. Leo savait que la blonde avait l'habitude de se montrer difficile, ne pas céder à ses demandes facilement, mais il s'estimait en mesure de recevoir le privilège, si elle voulait le voir comme ça, de soulever ses jupons. « Mais je ne me plains de rien ! Si ce n'est que tu es bien trop couverte à mon goût. » D'un côté si elle s'était ramenée au bal un peu trop déshabillée, il n'aurait pas plus apprécié, d'autant plus qu'ils avaient passé une bonne partie de la soirée l'un sans l'autre, il n'avait pas vu ce qu'elle faisait et avec qui elle était pour vérifier que les mecs en mal d'amour qui auraient pu l'approcher déguerpissent aussi vite qu'ils arrivaient. Néanmoins, ce genre de situation n'auraient plus à se reproduire, désormais, elle était à lui, tant pis pour les autres, il fallait arriver plus tôt, et encore, il aurait trouvé le moyen de s'imposer à un moment ou un autre. Leo avait ressenti le besoin de lui confier qu'il n'avait pas souvent l'occasion de se retrouver avec une seule et même fille dans le lit et dans la tête, et la chanceuse, c'était elle. Ou plutôt la grande gagnante comme elle aimait le présenter. Il souriait, oui, il savait parfaitement qui était son dernier copain en date, le jeune homme gardait un souvenir très vif de sa première rencontre avec Priape. À l'époque, il avait même exigé qu'il ne s'approche de Calypso monsieur le grand ex menaçant, et bien visiblement c'était raté. « Je pense que la victoire est partagée, tu as peut-être réussi à me faire craquer mais il me semble que c'est réciproque non ? J'avoue que tu exerçais peut-être déjà à l'époque une certaine attirance sur moi. De toute manière, le problème n'a jamais été de savoir si tu me plaisais ou pas, tu étais juste insupportable. Maintenant tu l'es moins. » Il ressentait le besoin de se justifier et alors ? Il n'avait plus de compte à rendre à personne, Caly était sa copine, il lui racontait ce qu'il voulait. Enfin, Leo eut la permission de débarrasser la jeune femme de ce long tissus qui recouvrait son corps de sorcière, à son grand regret. En un éclair, il lui enleva même les sous-vêtements, petite culotte comprise, ne la repoussant pas lorsqu'elle vint l'embrasser, il en profita pour caresser fort simplement les parties habituellement recouverte de ce qu'on appelle communément une culotte – quitte à faire long et c'est plus joli qu'un simple fesses … Leo se laissa entraîner, emprisonner entre les jambes de la blonde ENCORE UNE FOIS, jusque là tout était habituel. Sauf que cette fois-ci, c'était sa petite amie, pas une relou dans une piscine, une fille pas si chiante que ça dans un couloir ou encore une fille qu'il aimait bien dans son lit. Tandis que les caresses que lui procuraient mains agiles de Caly commençaient à avoir leur petit effet, il sourit à la remarque de la jeune femme avant d'ajouter. « C'est loin de me déplaire que tu sois la seule à pouvoir faire ça. » Il l'embrassa à son tour, ses mains s'appropriant les hanches de Calypso, il quitta ses lèvres pour descendre plus au sud, sur sa poitrine, son cou encore un peu, mais il fut assez rapidement en manque de bave, il lâcha un petit soupir de satisfaction, Leo ne regrettait pas une seule seconde de sortir avec sa Thomspers rien qu'à lui. Il y a quelques temps il aurait eu peur qu'officialiser avec Caly signifierait la fin de leur relation, de leur complicité toute particulière, aujourd'hui il se demandait comment il avait pu penser ça ne serait-ce qu'une seconde. Cessant de l'embrasser un instant, sourire malicieux aux lèvres, avant de l'embrasser de nouveau, toujours particulièrement impliqué dans la redécouverte des courbes de madame Thomspers, pour une fois, ils avaient pris une décision réfléchie et ça leur réussissait bien, non ?

Je voyais bien qu'il rêvait de m'enlever ma robe et ses paroles le trahissaient encore plus. Un sourire satisfait sur mes lèvres je l'observais d'un air interrogateur. En fait j'avais du mal à réaliser qu'à présent il était à moi, complètement. Ce n'était pas juste une affaire d'exclusivité même si de toute évidence, ce côté de la relation de « couple » m'importait puisqu'à présent il ne pouvait plus aller voir ailleurs et c'était tant mieux. Il y avait autre chose derrière cette étiquette qu'on acceptait à présent de porter, c'était bien plus fort, mes sentiments étaient partagés et c'était réconfortant. Réconfortant de savoir que malgré sa carapace de jeune homme qui aimait enchaîner les aventures, j'avais réussi à l'ensorceler, gentille sorcière que j'étais. Je lui expliquais que de mon côté, ce n'était pas habituel de me dévoiler de la sorte et surtout de me mettre en couple. En effet ce n'était pas comme si j'enchaînais les histoires, que ce soit au lit ou les relations amoureuses en général. L'amour, j'avais décidé de divorcer avec depuis longtemps mais quand je voyais Leo j'me sentais… différente, comme si je voulais revenir sur ce divorce stupide que j'avais décidé après beaucoup de désillusions. Comme je venais de lui dire fièrement, j'avais gagné son petit coeur et ça malgré son caractère insupportable, son petit côté égoïste et égocentrique. Pourtant ce n'était pas l'homme idéal, mais qu'importe, de toute évidence il avait gagné également. Malgré une syphilis et des histoires de chaque côté, je fondais quand je le voyais et j'étais perdue. Je n'aimais pas être perdue, mais c'était toujours mieux de l'être à ses côtés. Moi, j'étais insupportable ? Regarde-toi dans un miroir Halberstam, le plus invivable entre nous deux c'est toi et de loin. Bon ok j'étais pas un cadeau non plus mais il était pire que moi, vraiment. Oui c'est réciproque, et tu le sais très bien mais comme je ne suis pas insupportable je décide de l'avouer, tu vois, j'ai toujours raison. Je pouvais pas m'empêcher de le narguer ni de jouer même après notre petit moment romantique qui nous ressemblait tellement peu. Bizarrement, ça me plaisait quand même de lui faire des révélations, de me dévoiler, j'voulais lui montrer que j'étais toute à lui et depuis un moment à présent, c'était comme si les autres n'existaient plus. Je prenais la décision de lui offrir mon troisième et dernier voeu afin qu'il enlève ma robe, chose qui le rendait fier comme un pape. Il enlevait avec délicatesse le morceau de tissu hors de prix que je portais avant d'enlever mes sous-vêtements en vitesse. C'était qu'il était pressé le petit Leo mais j'étais compréhensive, de son côté il était nu depuis un bon moment à présent. On rendait les toilettes des filles inutilisables mais qu'importe, les gens pouvaient choisir d'aller autre part, j'entendais néanmoins des bruits de mécontentement à l'extérieur. Ils râlaient et moi je souriais face à la situation, face au visage de mon copain. Leo Halberstam était en chair et en os, et c'était le cas de le dire pour le coup devant mes yeux qui se remplissaient de désir à son égard. Je l'emprisonnais entre mes jambes avant de partager ma langue avec la sienne ainsi que ma bave. Mes mains baladeuses ne tardaient pas bien longtemps avant de retrouver son intimité, je m'occupais d'elle avec beaucoup d'attention. J'espère bien, maintenant nous allons faire quelque chose que je vais être la seule à pouvoir faire également dis-je sur un ton espiègle avant de l'embrasser une nouvelle fois. Ma main droite s'accrochait à ses cheveux lorsque je sentais ses lèvres contre ma poitrine, je frissonnais un instant. Bon, je suppose que tu es clean à présent, tu as intérêt à l'être Halberstam j'te jure. Il allait très vite comprendre ce que je voulais dire puisque je m'occupais d'aider ma copine à trouver le chemin vers la grande roue qui se trouvait dessous ma ceinture. Un gémissement s'échappait de mes lèvres lorsque je le sentais arriver, mes baisers s'intensifiaient se synchronisant avec mon bassin qui ondulait avec légèreté.

J'étais décidément tombée sur la tête à le complimenter de cette manière, à la place de ses chevilles j'allais trouver des obus. Genre du gros calibre mais au fond ça m'importait peu car j'aimais lui faire plaisir de temps en temps et je savais que cultiver son égo permettait également de cultiver son plaisir, c'était lié surtout pour un jeune homme comme lui. Je levais une énième fois les yeux au ciel suite à sa petite remarque, en fait, je n'étais même plus étonnée lorsqu'il décidait de se la jouer tombeur du siècle et monsieur égo, parce que je connaissais son petit jeu et ça me faisait rire. D'ailleurs, je ne pouvais m'empêcher de me moquer légèrement de lui avant de répondre en jouant une comédie impressionnante. Mais oui, tu es si parfait, un vrai dieu grec, j'ai encore du mal à réaliser que j'ai une telle beauté entre mes mains dis-je avec un clin d'oeil avant de retrouver ses lèvres. Puis on avait décidé d'enclencher la seconde, c'était bien beau de gaspiller ma salive dans des bêtises mais je préférais la perdre d'une autre manière, notamment en collant mes lèvres aux siennes. J'avais décidé de lui servir de GPS une bonne fois pour toute afin de consommer notre officialisation, c'était étrange de dire ça comme ça. Je me le répétais dans ma petite tête : j'étais à présent en couple avec monsieur et c'était si difficile à y croire. Néanmoins, petit à petit ça prenait tout son sens, notamment lorsque mon corps contre le sien, mes lèvres contre les siennes, je me sentais à ma place. J'étais bien, heureuse et en totale harmonie avec le jeune homme, mes gémissements trahissaient mes pensées mais je m'en fichais royalement. Il accélérait le rythme et je sentais qu'il y était presque, m'agrippant avec plus de fermeté à son dos, exerçant une pression croissante à l'aide de mes cuisses je le laissais finir, un sourire aux lèvres avant de déposer un baiser dans son cou lorsque sa tête venait se nicher dans le creux de mon épaule. Je déposais ensuite une série de baisers sur son bras avant de revenir à ses lèvres. Leo n'était peut-être et sûrement pas l'homme parfait, en revanche ses lèvres l'étaient et je comptais bien en abuser d'une manière peu raisonnable. Oh mais j'ai bien l'intention de t'y accompagner plusieurs fois, et pas qu'au bal d'ailleurs. Bah ouais j'allais marquer mon territoire maintenant, histoire de montrer à toutes les autres filles qu'il était à moi et à personne d'autre, parce que parfois c'était pas si clair que ça dans le cerveau des débiles. Enfin déjà il fallait supposer qu'elles avaient un cerveau et pas seulement des cuisses à ouvrir. Je m'écartais légèrement afin de ramasser ma robe ainsi que ma petite culotte que j'enfilais doucement avant de répondre au jeune homme. Satisfaite ? Je pense que le mot est trop faible pour décrire ma soirée, c'est au-delà de mes espérances et tout ça grâce à toi. Puis j'ai eu la gentillesse de t'offrir mon dernier voeux, alors ça vaut bien une nouvelle tournée de voeux un jour ou l'autre non ? Je ramassais ses habits avant de lui tendre, mais je me ravisais. Tu vois, si je jouais la Caly habituelle je pourrais mettre tes habits dans les toilettes et te laisser seul, parce que si tu penses m'amadouer maintenant qu'on est ensemble, tu te trompes, ok Halberstam ? Ça serait drôle quand même dis-je en faisant la moue. J'voulais l'embêter, j'étais bien trop gentille.