these words are knives and often leave scars

 « Ca l'est pas. » non, évidemment que ça l'est pas. réponse froide, ne sous entends pas que c'était logique. Je tentais de plaisanter, bien qu'à moitié. « J'te dois rien. Mais j'en ai envie. » Je me met à rire en hochant la tête, bien sûr ouais, t'en as envie. Tu me dois cette danse, pour avoir fait ta tête de con durant notre bal. « J'danse que si c'est un slow, j'te préviens ! » je ris et hoche la tête en continuant de le tirer avec moi, haussant les épaules légèrement, "de toute façon c'est mon seul moyen de t'avoir contre moi." alors c'est sur que ce sera un slow. Pas d'autres solutions pour nous. Tu le sais, qu'on sera regardé ? Tu le sais, qu'on va murmurer sur notre passage ? Les amis de Jude, ceux de Salomée et tous ceux qui sont un temps soit peu proche de chacun d'eux. Ils osent, qu'ils dirons. Faisons le bien, au moins.

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D'accord, Jasper a faillit ruiner ce bal en ruminant dans son coin. Ca lui apprendra à ne pas formuler ce qui traverse son esprit dérangé. Heureusement, les choses allaient en s'améliorant. Ils détruisent tout, mais essayent de faire une exception avec ce bal. Tout est fait pour qu'ils se divisent. Jude, le mot, la réalité. Mais se retrouvent l'un contre l'autre. "de toute façon c'est mon seul moyen de t'avoir contre moi." Ayons une excuse pour nous rapprocher. Profitons-en, on aura des arguments. « Ils ne vont pas aimer ça. » Mais ça se saurait si ça nous importait. La preuve, je place mes mains sur tes hanches une fois qu'on est au milieu. Scrute tes billes, les lèvres masculines cédant en un sourire. « Tu sais qu'il y a risque pour ta robe si tu t'approches trop ? » Ma chemise porte encore quelques traces sanglantes. C'est marrant, c'est encore Jude qui t'empêches de trop t'accrocher.

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Nous y voilà, défiant une fois de plus tous les regards. Nous ne savons faire que ça, n'est ce pas ? Provoquer les autres, et peut-être aussi un peu notre situation, notre malheur. Il n'est là que grâce à nous. « Ils ne vont pas aimer ça. » hausse les épaules, c'est pas comme si ça nous importait. Jasper deviens tout de suite plus proche, plus tactile, m'offrant même un sourire. « Tu sais qu'il y a risque pour ta robe si tu t'approches trop ? » fronce les sourcils, geste de recul, "merde." oui, je l'avais oublié, ça. Ma main se dirige où le sang à marqué, vérifie si c'est sec, si ça ne tâchera plus. "Mais si j'me recule ça fait handicapée.." être à cinq mètres l'un de l'autre, comme si nous étions rien. Je me mords la lèvre, cherchant une solution, n'en trouvant pas. Soupire, abandonne presque l'idée. "Bon bah.. on a qu'à garder ça pour.." plus tard, pour une autre fois, pour un autre bal. Doux mensonge.

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"merde." Hé oui, c'est la triste réalité. Ce sang qui tâche, qui nous empêche de jouer les cavaliers parfaits. On le doit, tu sais. Pour leur montrer qu'ils nous ont pas vaincu. "Mais si j'me recule ça fait handicapée.." Il en rit, l'idiot, la regardant ainsi éloignée. « Ouais c'est pas.. » Légère grimace. Pas terrible. Ca ressemble même plus à un slow en fait, on dirait juste deux personnes qui se tiennent comme deux maladroits coincés. "Bon bah.. on a qu'à garder ça pour.." Alors on abandonne, c'est ça ? Ca leur ressemble pas Leandra, tu le sais. « Pour quand ? Dans ma chambre avec la musique de l'iphone ? » Non, ils feront pas ça. Ses mains toujours sur les hanches de la belle, imposent à cette dernière le rapprochement. La colle contre lui, sourire rieur. « C'est pas une robe qui va m'emmerder. » Ses doigts s'échappent jusqu'au haut de sa robe, cherche l'étiquette et l'arrache. « T'a qu'à considérer que c'est ton cadeau de fin d'année. » J'la payerais ta robe. Râle pas parce que t'aimes pas ça. J'aime encore moins être loin de toi.

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 On aurait très bien pu garder ça pour plus tard. « Pour quand ? Dans ma chambre avec la musique de l'iphone ? » Je sais pas quand exactement mais on aurait pu très bien trouver un moment. On aurait eu des tas de moments, si on le voulait. Si on le pouvait. Ses mains se font plus insistante, me collant contre lui. « C'est pas une robe qui va m'emmerder. » Fronce les sourcils, oui parce que c'est pas toi qui paie. Un frisson parcours le long de mon dos en sentant des doigts sur ma peau, de plus en plus en le sentant s'infiltrer dans la robe pour.. l'étiquette ? « T'a qu'à considérer que c'est ton cadeau de fin d'année. » Mes lèvres se faufilent dans sa nuque, dépose un baiser, trop long peut-être pour n'être qu'amical, et lance doucement, "j'te déteste d'me faire ça." de prendre le pouvoir, de croire que tu peux me contrôler, et de réussir même, pendant un instant. Réussir à tout contrôler. Je te déteste de m'acheter, en passant. "J'te trouve encore plus sexy comme ça, t'es une réelle torture." sans mentir.  

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On aurait pu, mais ça aurait été différent. On aurait perdu, ce soir, on les aurait laissé gagner. On aurait pas été de vrais partenaires de bal. Parce que des partenaires, ça danse. Ca se rapproche, ça s’imprègne de l'autre. Ca s'enferme dans une bulle, ça ignore le monde autour. Ca fait ce qu'on fait, là, quand j'décide. Ca s'embrasse dans le cou aussi, la peau masculine réagissant spontanément par un léger frisson. "j'te déteste d'me faire ça." Je sais. Ca t'enlève du pouvoir de décision. Mais c'est pour la bonne cause, tu sais bien. Pour nous. J'suis pas comme ça, j'achète pas les gens. Sauf si c'est la seule solution pour parvenir au but en vision. Nous qui dansons, ça vaut le prix d'une robe, non ? Le prix d'un peu de ton ego, aussi. « Tu me rembourseras dans dix ans. » Quand tu gagneras peut-être plus que moi. S'amuse d'un sourire, qui ne veut pas se freiner en entendant : "J'te trouve encore plus sexy comme ça, t'es une réelle torture." C'est pas en me disant ça que tu vas calmer cette hardeur qui me gagne. « Pourquoi une torture ? Personne a dit que tu devais forcément me résister. » C'est même pas conseillé. Croisant son regard de son intense, pose ses mains dans le creux de ses reins, pour un slow mérité. Cher, le slow. Mais qui en valait encore d'avantage.ça. J'aime encore moins être loin de toi.

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La robe était importante, elle devait pas être tâchée, elle coûtait moins cher comme ça. Beaucoup moins cher. « Tu me rembourseras dans dix ans. » Souris, hoche la tête. Ouais, je te rembourserais. C'était certain que j'allais le rembourser, surtout pour cette robe qui coûte affreusement cher. Le contrôle je l'aurais un jour. Mais je dois reconnaître que lorsque c'est toi qui l'a, c'est plutôt sexy. « Pourquoi une torture ? Personne a dit que tu devais forcément me résister. » Je fixe mes yeux dans les siens, alors que ses mains se resserrent sur ma taille pour danser. Un sourire en coin se pose sur mes lèvres, et j'attends. Je sais pas quoi répondre, pour finalement dire, "Si, moi." Ma fierté, mon égo, tu sais, cette chose que tu viens d'arracher de mon dos il y a à peine deux minutes. "Je craque toujours, alors pour une fois j'ai décidé de résister." pour une fois.

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Un jour, quand il aurait oublié, Leandra lui tendra un chèque, avec ce sourire victorieux qu'elle sait si bien faire. Qui le séduit, à coup sur. Ne te leurre pas, t'es toute aussi belle quand c'est toi qui mène la danse et moi qui suis contraint de te suivre. On s'accorde plutôt bien, quoiqu'il arrive, quelque soit la personne qui domine l'instant. "Si, moi. Je craque toujours, alors pour une fois j'ai décidé de résister." Fronce légèrement les sourcils, malgré lui. Toujours lisible, Jasper. « Ca tombe mal.. vouloir résister alors qu'on est bien habillé, qu'on danse.. que j't'ai dis que je t’accueillerais après le bal.. » S'amuse d'un sourire enjôleur, tout en se laissant bercer par le rythme de la chanson. « J'serais toi, je laisserais cette bonne résolution pour la prochaine fois. » Qu'il souffle contre ses lèvres, haussant un sourcil un brin provocateur.

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Il fronce les sourcils, bah oui Leandra, pourquoi tu t'amuserais à résister ? Parce que je sais où ça mène. « Ca tombe mal.. vouloir résister alors qu'on est bien habillé, qu'on danse.. que j't'ai dis que je t’accueillerais après le bal.. » sourire en coin automatique, je le déteste de me faire ça. De me tenter, de flirter comme il le fait actuellement. Je le détesterais pour ça, pour ce sourire qui le rends juste beau. « J'serais toi, je laisserais cette bonne résolution pour la prochaine fois. » qu'il s'amuse contre mes lèvres, qu'il en souris. Mes lèvres s'approchent, frôlent les siennes, jouons à deux. Qu'on voit comme ça va se finir, bien qu'on le sache tous les deux très bien. "et pourquoi tu céderais pas, toi ?" continue, divague un peu sur ses lèvres, s'amuse d'un frôlement moins timide contre lui, "ce serait trop facile si c'est moi qui cède.." ce serait pas du jeu non plus, n'est ce pas ?

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"et pourquoi tu céderais pas, toi ?" C'est vrai, pourquoi tu céderais pas Jasper ? T'en as envie, toi aussi. T'as juste pas envie de lui donner cette impression d'courir après l'idée de plus. Mais a qui on ment, sérieusement ? Regarde-nous, en tenues de bal, à se murmurer des répliques sédicieuses, les bouches se frôlant honteusement. "ce serait trop facile si c'est moi qui cède.." Allez, c'est les deux qui cèdent là. Ca serait ridicule d'annoncer que l'un résiste, quand les corps se serrent. « Parce que si j'cède... j'vais avoir envie de zapper la remise des prix et qu'on aille directement à la dunster. » Sourit contre les lèvres féminines, noyant ses foncées de son océan, ses dents venant attraper l'inférieur comme énième provocation.