ça me convient., sa réponse ne me surprise pas, je connaissais plus ou moins le jeune homme & je savais qu’il état connu pour être joueur avec les filles & très dragueur. Je sentis son bras derrière mon dos & sa main sur ma hanche, je le suivais jusqu’à l’un des canapés se trouvant dans la salle. Prenant place sur celui-ci je fis attention à ma robe, qu’elle soit bien placée & que ma position ne laisse pas trop entrevoir un peu plus que ce que ma robe montrait déjà. Bon je commence... et je commence fort, j'ai toujours été curieux, et tu es mal tombé... donc … tu as mis une petite culotte ou pas? Voir même un string vu qu'il me suffirait de baisser la tête pour voir..., je finissais mon verre de champagne & le posa sur une petite table se trouvant à coté. « En effet tu commences fort, alors oui j’ai mis un sous vêtement quand même, un string plus précisément », je rigolais. Notre conversation n’était certainement pas le genre de conversation que les autres étudiants devaient avoir ce soir, mais jusqu’à présent c’était une question assez logique & il n’y avait pas de quoi se cacher de la réponse. « & d’après toi tu opterais pour quelle couleur ? », après tout autant rentrer dans son jeu ?

Vous vous dirigez alors à l'intérieur et tu lui demande si elle a soif, elle te répond avec sa repartie légendaire. Tu fais un sourire, mourir de soif quelle idée, tu ne la laisserais sûrement pas mourir de soif, ni de quoique ce soit d'ailleurs. Elle te demande alors si tu ne veux rien « Si je vais prendre quelque chose aussi ». Tu te dirige donc vers le bar attrape deux verre, ce sont tous les même. Tu lui en tends un et regarde un peu autour de vous, ouais ça va la salle est plutôt bien agencée. Tu tourne à nouveau le regard vers Kim « Mh.. On va se poser ? On est placés non ? » Toi, ce genre de dîner, c'est pas vraiment ta tasse de thé, disons que quand ta mère ne parle tu trouve toujours un moyen de ne pas y aller ou de rester que quelques minutes histoire de te faire voir et fini. Enfin bref, tu sais même pas si vous êtes plusieurs à table, non ce n'est pas toi qui t'en es occupé.

Je ne voulais pas gâcher sa soirée, loin de moi cette idée, même. Je ne voulais pas non plus insinuer qu’elle ne serait pas là pour moi ou quoi que ce soit. Roxanna avait été assez claire sur ce sujet : elle serait là pour moi, quoi qu’il arrive. Et j’avais entièrement confiance en elle, je savais qu’elle ne me laisserait pas tomber, ça n’était pas son genre. Et elle tenait à moi, je n’étais pas idiot. Même si…l’idée que je puisse la quitter, pour lui éviter de vivre tout ça, m’avait effleuré l’esprit, et ça, plusieurs fois. Mais jamais je n’aurais été capable de faire ça, je le savais bien. « Je t'aime. Et maintenant, je vais t'embrasser, et tu vas envoyer balader toutes tes idées noires. On va passer une bonne soirée, toi et moi. Ça aussi c'est compris ?» J’hochais à nouveau la tête positivement, sans lâcher ses mains. Je fermais les yeux alors qu’elle approcha ses lèvres des miennes, pour m’embrasser doucement. Elle était inquiète, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Séparant nos lèvres, j’esquivais un léger sourire avant de lui dire, « Compris… t’inquiète pas pour moi chérie… » J’attrapais à nouveau sa main, que j’embrassais du bout des lèvres. « On va passer une bonne soirée, j’te le promet. »

Evidemment, j’aimais user de mon humour plus qu’étrange pour répondre aux questions qu’il me posait ; mais après tout, il devait bien se douter que je lui montrerai que ses questions n’ont, au fond, ni queue ni tête… Bon, certes, pas directement, mais tout de même. Il m’avoue alors que lui aussi comptait se prendre quelque chose, ce qui ne m’avait pas étonné ; et le voilà à se diriger vers le bar, sans doute pour prendre deux verres, tandis que moi, j’attendais là, plantée au milieu du chemin, me faisant légèrement bousculer. Et dès que le Greene se trouve à nouveau près de moi, prenant mon verre, le voilà à me proposer d’aller nous installer. « Mh, je crois qu’on est placés, oui… Et allons-y, tant qu’à faire ! » Attrapant alors son bras, je me dirigeais vers l’une des tables.

OUT

Main dans la main, Fygaro et Styx faisaient en sorte de "remonter" vers Alys et Sandro tout en gardant leurs verres entamés à la main sans les renverser. Vu le nombre de personnes au mètre carré, c'était un peu plus compliqué qu'il n'y paraissait... Lorsqu'ils arrivèrent enfin à la hauteur de Sandrys, la meilleure amie de Styx lâcha un délicieux et charmant : « Putain j'ai trop mal au ventre..Sérieux je vais dégueuler. » Styx fronça les sourcils en se demandant ce que pouvait bien avoir Alys et sans vraiment réfléchir, elle répondit du tac-o-tac. « T'as envie de fraises ? » et ce, accompagné d'un léger rire, elle se reprit quelques secondes plus tard puis demanda : « Tu veux qu'on aille aux toilettes peut-être ? » Mais c'est lorsqu'elle dit ces mots que quelqu'un passa derrière elle sans vraiment faire attention et la poussa légèrement - ou pas, en fait -. La brune, surprise, manqua de se casser la gueule et lorsqu'elle prit conscience de ce qui venait de se passer, elle remarqua qu'il n'y avait plus de Mojito dans son verre mais que tout était sur le pantalon de Fygaro... et le pire - ou le meilleur, question de point de vue -, c'est que tout n'avait pas fini sur la jambe ou le bas de son pantalon, mais bien sur son entre-jambe.

Alys était visiblement ballonnée, puisque dès l’arrivée de Styx et Fygaro, celle-ci commença à se plaindre d’un mal de ventre. Fygaro n’osait pas vraiment l’avouer, mais pensa directement au mal de ventre spécialement féminin. Il était bien content d’être un mâle, dans ce genre de situation. « Tu veux qu'on aille aux toilettes peut-être ? » Styx, toujours aussi dévouée pour ses amis. Fygaro attendit donc une réponse positive de la part d’Alys, mais fut bien vite distrait par un évènement imprévu. Le verre de Styx venait d’atterrir sur son costume qui avait couté la peau de monku. Tout s’était passé si vite, et il n’avait rien eu le temps de voir venir. Il se contenta d’écarter les bras pour constater les dégâts. Il allait la trucider. Fygaro fixa Styx, qui semblait énormément gênée. « Puuuuutain Styx… j’te tue maintenant ou on attend la fin de la soirée ? » Seulement il n’eut pas le temps d’écouter la réponse de sa cavalière, puisqu’il tourna instinctivement la tête vers Alys. Elle n’avait quand même pas fait ça ? Bizarrement, après le bruit dégueulasse qui venait de faire écho dans la salle, la connerie de Styx passait tout de suite mieux. Aucun son ne réussit à sortir de sa bouche, Alys venait de lui couper sa langue.

« T'as envie de fraises ? » Je ne répondis même pas à cette petite blagounette, puisque l'image des fraises provoquait en moi une sorte de spasme, et ne faisait qu'empirer mon état. J'étais morte. J'avais envie de m'accroupir par terre et me tenir le ventre, tellement j'en pouvais plus. Elle m'avait ensuite proposé d'aller aux toilettes, ce qui, pour le coup ne me semblait pas une mauvaise idée. J'avais pas envie de faire la grosse commission mais on m'avait dit que ça soulageait toujours..Et puis, j'avais envie de voir la gueule que j'avais quand même: au pire j'étais jaune, au mieux j'étais blanche en mode flippant. Dans tous les cas, la beauté n'était clairement pas au rendez vous. J'allais répondre positivement à Styx lorsque cette dernière, par inadvertance, renversa son cocktail dégueulasse sur Fy. Mais la partie comique de l'histoire, était que désormais, une énorme tache se trouvait au niveau de l'entrejambe du mec. Il n'en fallait pas plus pour que je me détende un peu, et que j'explose clairement de rire. Grave erreur. Très grave erreur. Sous le coup de la pression, mon corps n'avait tout simplement pas pu retenir un bruyant, long, gros pet dégueulasse, qui retentit dans toute la salle. Et puisque j'étais malade, par convention, je vous épargnerai les détails de l'odeur d'oeuf qui émanait désormais de moi. Tout le monde me regardait. J'avais envie de mourir, et de pleurer. Puis des rires commencèrent à fuser, tandis que je sentais mon visage s'empourprer..Je n'hésitai pas une seule seconde avant de prendre Styx par le bras en direction des toilettes. « Actuellement, je vais me chier dessus, comme tu as pu toi-meme l'entendre et le sentir. Alors go aux toilettes. » J'essayai de tourner ça à la dérision, mais j'étais mal là. J'avais su, dès le début que ce bal serait une mauvaise idée..Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça?  La honte. Je sentais tous les regard rivés sur mon dos..Déjà qu'il en fallait peu pour que les gens se foutent de ma gueule, alors là, c'est bon ils en pouvaient plus. Quelle bande de bouffons. « Putain, mais je vous emmerde, avec votre bal à la con!» .