Le Spring Break était enfin terminé et tu pouvais reprendre tes occupations régulières : études, cours avec ton professeur responsable... Bref, la routine habituelle. Ça te faisait plaisir parce que le Spring Break de cette année avait été quand même mouvementé - pas autant que le précédent, mais il n'était toutefois pas négligeable. Tu venais de terminer une grande session de trois heures à la bibliothèque et tu revenais à pied vers la Dunster House. L'air était encore frisquet, mais marcher te faisait du bien, surtout avec ta jambe qui t'élançait encore un peu suite à la balle. Tu regardais droit devant alors que tes yeux reconnus une silhouette. C'était bien lui, marchant vers toi. Tu levas la main pour le saluer, c'était ce qui te semblait le plus naturel à faire. Après tout, vous étiez restés en bon terme... « Hé, Em ! » le saluas-tu verbalement une fois qu'il fut plus près de toi. « Tu vas bien ? Bien rentré de Nouvelle-Zélande ? » lui demandas-tu. Encore une fois, la question était demandée avec sincérité, non pas comme une simple marque de politesse. Il comptait encore énormément à tes yeux, voilà pourquoi tu t'inquiétais à savoir s'il allait bien. ~

Le spring break s'était terminé et si j'avais vécu de belles soirées, belles journées ; je n'étais pas mécontent que ce soit fini car clairement, ça n'avait fait que remuer le couteau de ma disparition. Oui, ces trois mois environ, je ne serais meme plus dire avec exactitude là-bas était forcément revenu dans l'avion surtout où j'avais cru crevé en route à nouveau, trop peur mais j'vais eu du soutien. A présent, nouveau retour à Cambridge, aux cours, et toutes les petites choses de la vie quotidienne. Je marchais quand je m'aperçus en levant le regard que mon ex copain, Charlie, me faisait un signe de main. Naturel, je souriais à pleine dent simplement alors qu'il me demandait comment j'allais et surtout si j'étais bien rentré. Serein, je répondais avec humour : j'ai bien l'air entier, non ? Je grimaçais avant de rire. Tu vas comment ? Je passais une main das mes cheveux, séducteur malgré aucunes intentions envers lui.

« J'ai bien l'air entier, non ? » Tu ne pus t'empêcher de rire face à sa réplique. C'était du Emrys tout craché, ça. On peut dire que ce genre d'humour t'avait manqué, oui. Tu lui souris ensuite, tout naturellement. « Tu vas comment ? » te demanda-t-il en retour. « Je vais bien. Je me remets tranquillement du voyage ! » dis-tu en riant à nouveau. Tu le fixais d'un regard absent, tu n'avais pas vraiment envie de te replonger là-dedans, dans de longs regards soutenus et autres. Tu étais faible, tu ne voulais pas céder. Tu savais que ça ne valait plus la peine; c'était un amour impossible. « Quoi de neuf, alors ? Tu es pressé, tu veux qu'on parle un peu ? Je ne veux pas te retenir... » lui demandas-tu. C'est vrai, que faisait-il sur le campus ? Il n'y habitait plus... Peut-être allait-il rejoindre quelqu'un et là, tu allais le mettre en retard ? ~

J'apprécie la simplicité de nos échanges. Tout va pour les mieux et je trouve ça vraiment bien. Ainsi, je souris à mon ami car à présent, on sait qui nous sommes l'un pour l'autre. Il me rassura quant à son retour, il allait bien en tout cas il se remettait alors je posais la question qui me traversait : Pourquoi remettre ? tu as eu des soucis ... dis moi que ta santé va bien ? Je terminais sur un ton assez paniqué, mordant ma lèvre, inquiet. Il semblait troublé par mes éternels regards charmeurs ce qui me faisait rire, me poussnt à jouer. Là, il me demanda si je voulais qu'on parle et je regardais l''heure, voyant mon avance dans mon si grand trouble du sommeil alors effectivement, je pouvais bien rester avec lui. Bienveillant, je répondais : Viens, on peut aller s’assoir là... Écoute, je vais bieen... je me remet doucement aussi d'avoir du reprendre encore une énième fois l'avion mais cette fois vers la destination où j'ai eu mon accident quoi... Je grimaçais.

Tu étais plutôt heureux de voir Emrys, aujourd'hui. Contrairement à ce que tu avais cru, vos échanges étaient... normaux. Bien que la décision de ne pas reformer un couple avait été prise à deux, tu demeurais néanmoins celui qui avait insister. « Pourquoi remettre ? tu as eu des soucis ... dis moi que ta santé va bien ? » finit-il par dire, légèrement inquiet. Pourquoi croyait-il que ta santé était en jeu ? Tu souris presque aussitôt, comme pour le rassurer. « Non non, t'inquiète. Je n'ai pas replongé dans la drogue, si c'est ce qui t'inquiète. » dis-tu en riant. « Je disais ça parce que les retours de vacances sont toujours difficiles. » avouas-tu avant de proposer d'aller vous asseoir pour parler un peu plus calmement. « Viens, on peut aller s’assoir là... Écoute, je vais bien... je me remet doucement aussi d'avoir du reprendre encore une énième fois l'avion mais cette fois vers la destination où j'ai eu mon accident quoi... » Tu soupiras doucement, le regardant avec tes yeux remplis de compassion. « Tu n'étais pas seul, dans l'avion ? T'étais bien entouré, j'espère ? Je doute que ça n'a pas du être facile... » soupiras-tu avant de t'adosser contre le banc. « Et sinon ? Les études ? Tu t'en sors ? Tu tentes le doctorat, non ? » t'inquiétas-tu ensuite. Tu sais à quel point la neuvième année peut être difficile... tu l'avais appris à tes dépends. ~

Je sens que Charlie, mon bavard, est de retour. Je vois qu'il me parle de trop alors que je ne suis presque déjà plus. Ça fait plaisir de voir qu'il est toujours aussi joyeux de me voir, rien ne peut se briser entre nous, j'imagine. Je le regarde en souriant et je répond à peine à la moitié, perdu. Je lève un sourcil montrant mon intense réflexion. Oui, je n'étais pas seul mais ça m'a quand meme un peu remué et j'avoue, j'ai fais le fier mais je flippais que ça recommence ... dis-je avec un regard qui reflétait le traumatisme. Je passe une main dans mes cheveux presque nerveusement dans la gêne de la chose. Là, assis tout les deux sur ce banc, en mode retrouvaille, il me parla de mes études et j'avoue que je ne savais quoi répondre. J'étais un peu pommé là dessus comme sur beaucoup de choses d'ailleurs alors soupirant, je prenais la parole : Je ne sais pas... j'ai toujours réussi mais là, j'ai trop perdu de temps pour mes rédactions, mes dossiers... j'ai bien peurque redoubler soit plus sur pour réussir mon diplome ! ou bien stopper et continuer ma carrière d'écrivain... je sais plus mais toi, ça va cette fois non ? Je grimaçais d’inquiétude.

« Oui, je n'étais pas seul mais ça m'a quand meme un peu remué et j'avoue, j'ai fais le fier mais je flippais que ça recommence ... » finit-il par te répondre alors que ton regard distrait se posait sur lui comme si c'était une vieille habitude. Oui, généralement tu regardes tes interlocuteurs lorsqu'ils te parlent, mais là c'était un peu... différent ? Peut-être y avait-il un peu de malaise ? Enfin... « Ça n'a pas du être facile, mais voit ça du bon côté... Tu es de retour et en sécurité. Ça s'est bien passé. » dis-tu en souriant doucement. Après quoi, vous parliez à nouveau des études. C'était un sujet plus sûr si on ne voulait pas tomber dans les conversation mélodramatiques. « Je ne sais pas... j'ai toujours réussi mais là, j'ai trop perdu de temps pour mes rédactions, mes dossiers... j'ai bien peur que redoubler soit plus sur pour réussir mon diplome ! ou bien stopper et continuer ma carrière d'écrivain... je sais plus mais toi, ça va cette fois non ? » Tu hochas la tête en même temps qu'il parlait. « C'est vrai que parfois on a pas le choix de redoubler pour que ça aille mieux après... » tu parlais évidemment en connaissance de cause. « Et oui, ça va bien. J'ai pratiquement terminé, me reste plus que la relecture et je serai bon pour la donner. » dis-tu. Puis comme si tu venais d'avoir une illumination, tu répliquas : « Je ne me souvenais plus que tu étais écrivain. Il faudrait bien que je te lises un de ces jours ! » dis-tu avec un grand sourire comme si tu venais de redécouvrir une partie de l'homme que tu aurais du, normalement, connaître le plus. ~

J'aimais la compassion que Charlie avait pour moi mais je ne pouvais me sentir étonné car clairement, il était toujours comme ça et c'est ce qui me rendait dingue de lui ; ais-je dit dingue , Cette pensée me fit sortir les yeux de mes orbites. Je l'écoute alors poursuivre et je trouve qu'il parle trop mais bizarrement, dans ces divagations, je le matte clairement et je bois ces paroles. J'ai l'air d'un débile. Si je comprenais qu'il n'y avait aucune honte à retaper tant qu'on avait le diplôme au final, je fus heureux d'apprendre que lui, ça lui réussissait et je devais dire que ça ne m'étonnait pas vraiment, si il avait du retaper, c'était pas d'un manque de travail ; il était si ... intelligent ! Je suis content pour toi, Charlie mais je ne doutais pas de ta réussite... tout le monde doit savoir que t'es brillant... love ! dis-je presque naturellement sans pourtant vouloir quoi que ce soit ou y mettre un signaux. Là, il me vexa quelque peu en me montrant qu'il se souvenait pas de mon coté artiste et écrivain. Je montrais bien que j'étais offusqué ayant un instant de recul avant de dire ; Là, sur ce coup, tu descend dans mon estime ... je pensais que tu m'écoutais quand je parlais et faisais un effort pour me confier ! J'étais vraimet pas content, ouais, je m'en foutais habituellement mais c'était charlie quoi.

Se retrouver là, tout bonnement, dans un parc était un petit plaisir que tu appréciais grandement. S'il est vrai que les derniers mois ne furent pas facile pour vous - bien que votre relation se sont terminées sur une bonne entente - il n'en demeure pas moins que tu avais encore un énorme respect et une grande considération pour le jeune homme. Vous étiez donc assis l'un près de l'autre, comme si c'était naturel - et ce l'était, en fait - à discuter de tout et de rien. Tu lui mentionnas arriver à la fin de tes études et il sembla ravi pour toi. « Il était si ... intelligent ! Je suis content pour toi, Charlie mais je ne doutais pas de ta réussite... tout le monde doit savoir que t'es brillant... love ! » Tu souris de plus belle, étonné qu'autant de compliments à ton égard lui sortent de la bouche en si peu de temps et lorsque tu entendis le petit mot love, tu t'efforças de faire comme si de rien était. Ça te flattait l'égo et limite, ça te laissait croire certaines choses, mais tu ne voulais pas t'emballer. Néanmoins, l'ambiance paisible pris une tournure différente lorsque tu lui avouas ne plus t'être souvenu qu'il avait écrit des romans. « Là, sur ce coup, tu descend dans mon estime ... je pensais que tu m'écoutais quand je parlais et faisais un effort pour me confier ! » Tu levas les yeux au ciel, un sourire amusé au coin des lèvres. Tu posas tout naturellement ta main sur son avant-bras et le regarda droit dans les yeux avec ce regard doux et attentionné. « Excuse-moi, Em. Je n'ai pas voulu te vexer. J'en ai juste eu beaucoup dans la tête ces derniers temps. » dis-tu doucement. « Tu sais que je t'ai toujours écouté, ne mélange pas tout. » ~

Je pensais lui avoir dit et puis je ne sais pas, j'étais ultra sensible avec lui. C'était mon ex donc ce n'était pas rien alors je ne supportais pas de ressentir ce sentiment en pensant à lui ; l'impression qu'il s'en foutait, qu'il me zappait. Je ne sais pas si c'est vraiment le cas mais j'avais pris son oubli en plein cœur mais direct, il me rassura, s'excusant même et je m'en voulais à moi. Je grimaçais et je pensais bien évidemment a quel point j'étais ridicule. Je repris la parole : je suis désolé ... je suis ridicule ! avais-je dit sur un ton un peu bougon. Je n'étais pas bien aimable en règle général mais c'était mieux avec Charlie. Je souriais ; je veux pas qu'on s'engueule encore.. je veux plus ... avais-je dit avec une gueule de chien battu.