Depuis une journée que je suis arrivée à Wellington afin de retrouver mon amoureux qui me manquait terriblement, j'avais passé la matinée à la piscine de l'hôtel où j'avais été interrompu en pleine écriture par une fille qui venait de faire la bombe dans l'eau et résultat, je me suis retrouvée trempée moi et mon cahier, ce qui m'a mise de mauvais poil. J'avais donc décidée de profiter de ma journée après être remontée dans ma chambre pour me changer pour me balader en ville avant de rejoindre Alejandro, une bonne connaissance que j'ai eu l'occasion de connaitre par le biais des entreprises de nos pères. Je devais le rejoindre en ville afin qu'on parte à la recherche d'un bar latino. J'avais donc mis pour l'occasion une petite robe classe mais simple. Alors une fois devant la plage, j'attendis mon ami et j'avais hâte d'aller siroter un peu de sangria ou autres alcools espagnols. Puis lorsque je le vis, je le salue en espagnol évidemment.

Hola Alejandro. Como estas amigo ?

J'attendis sa réponse tout en venant lui faire la bise à la manière espagnole à savoir 4 bises. Après tout, on étaient peut-être que de bonnes connaissances mais il n'en restait pas moins un ami à mes yeux.

Alejandro était arrivé depuis plusieurs jours à ce Spring Break, depuis le tout début en fait. En avait-il assez de la fête, des activités de plein air, des nuits mémorables? Pas du tout! Il en redemandait encore et encore. Cela faisait du bien, beaucoup de bien même, de relâcher la pression.

En cette belle journée ensoleillée avec quelques nuages à l'horizon, Alejandro n'avait rien de particulier à faire, il avait donc accepté l'invitation de son amie Alba. Le but? Trouver un club latino en ville et s'y amuser! Il alla rejoindre le point de rendez-vous, habillé simplement, lui aussi, d'un pantalon, t-shirt gris, lunettes de soleil suspendues au col, il avait l'air décontracté, en vacances quoi. D'emblée, elle le saluait en espagnol. C'était leurs langues d'origine à tous les deux et probablement que tout le reste de la conversation se passera dans cette langue aussi.

-Hola Alba! Muy bien, y tu?

C'est tout naturellement qu'il lui retournait la question. Il y eu, bien sûr, la bise, suivit de la petite accolade toute amicale.

-Tu sais par où on devrait commencer à chercher?

Je n'avais pas pu profiter du Spring Break depuis le début à cause de concerts qui m'ont tenus en haleine jusqu'à ce que l'absence de mon petit ami se fasse ressentir et que je décide de le rejoindre en lui faisant la surprise. Mais aujourd'hui, nous sommes le lendemain de notre arrivée et après avoir passé la journée à écrire des chansons, rager contre une personne ce matin à la piscine qui m'avait arrosé et de ce fait bousiller mes textes, je devais rejoindre Alejandro, une bonne connaissance. Oui seulement une connaissance car on s'est connus via les entreprises de mon père et même si c'est un Eliot, j'aime passer des soirées avec lui en mode latino power. Alors vêtue d'une petite robe simple, je décide d'aller l'attendre au point de rendez vous qu'on s'est fixés. Après quelques minutes, mon ami arrive l'air totalement décontracté. Après tout, c'est les vacances. Alors je vins le saluer en espagnol évidemment et il fit de même avant de me faire la bise et une accolade puis de me demander par où je voulais commencer à chercher. Alors je vins lui répondre, toujours en espagnol.

Muy bien tambien. Hum je dirais qu'on peut commencer par faire un tour du quartier et on pourra repérer ainsi les bars latino non ?

Je vins lui adresser un sourire, attendant sa réponse et espérant que ma proposition lui aille car d'aussi loin que je me souvienne, c'était ce qu'on faisait avec les copains argentins, même si en Argentine, il y a plus de bars latinos qu'en Nouvelle Zélande.

Spoiler:

Alba avait l'air de bonne humeur. Quoi de plus normal, vu qu'ils sont en vacances! Le plan était simple, se promener dans le quartier et repérer les bars latinos. Plus facile à dire qu'à faire, on verra bien, mais d'emblée, Alejandro était peut-être un brin sceptique.

-Les? Nous serons chanceux si nous en trouvons un d'après moi... Mais d'accord, faisons le tour et voyons voir ce que nous allons trouver!

La Nouvelle-Zélande, ce n'est pas l'Argentine, mais ils ne perdaient rien à chercher. Le duo se mit donc à marcher, en quête d'un premier bar latino et naturellement, Alejandro alimentait la conversation.

-Cela dois te faire plaisir, d'être revenue dans l'hémisphère sud?

Pour mon deuxième soir en Nouvelle Zélande, je ne pouvais pas passer la soirée avec mon chéri car il avait prévu autre chose mais je ne pouvais pas lui en vouloir car il ignorait que j'allais le rejoindre. Alors après une journée mouvementée pour la matinée et tranquille l'après midi, je décide d'envoyer un sms à un ami latino, Alejandro que j'ai connu via nos pères respectifs et leurs entreprises. Ah parfois je me demande pourquoi mon père est si connu mais en même temps il me permet de faire de nouvelles rencontres en fait. Alors on avait convenu de nous rejoindre près de la plage pour partir à la recherche d'un bar latino. J'ai attendu seulement quelques minutes car Ale était comme toujours ponctuel, une qualité que j'apprécie réellement chez les gens que je côtoie et puis c'est un place dans notre milieu. Après l'avoir salué en espagnol parce qu'une soirée entre latinos ne peut se passer de notre langue natale, je vins lui dire qu'on pouvaient faire la tournée des bars, il fut surpris que je veuille en trouver plusieurs parce que selon lui, on sera chanceux si on en trouve un dans une premier temps. En fait, il avait raison, je voulais tellement faire une sorte de tournée des bars que j'en avais oublié qu'on étaient pas en Amérique latine ou en Espagne où il y a des bars latinos à chaque coin de rue mais bel et bien en Nouvelle Zélande. Alors je vins lui répondre toujours en espagnol.

C'est vrai, tu as raison. Je crois que je me crois en Argentine parfois, cela ne te fait pas cela de temps à autre quand l'Espagne te manque ? Partons à la recherche d'un bar latino alors.

Tout en marchant à la recherche d'un bar latino et peut-être le seul de la ville d'ailleurs, il vint me demander ce que cela me faisait d'être revenue dans l'hémisphère sud. A vrai dire, j'aimais y être mais cela me faisait étrange d'être à des milliers de kilomètres de ma terre natale car les Etats Unis restent proches de l'Argentine que la Nouvelle Zélande. Et ayant l'habitude de discuter avec des amis argentins, cela me faisait bizarre de ne pas pouvoir leur parler d'ici via Skype, même si je sais que je me rattrapais à mon retour. Alors je vins lui répondre, toujours en espagnol et en lui adressant un sourire.

Je dois avouer qu'autant quand je suis sur le campus, le manque de mon pays natal n'est pas si fort que maintenant. A croire qu'il faut que je sois à des milliers de kilomètres de mes amis argentins avec qui j'ai l'habitude de papoter via Skype pour m'en rendre compte, c'est fou non ?

Je vins lui adresser un sourire, tout en marchant à ses côtés et scrutant les bars latinos mais ils ne courraient pas les rues on dirait et en attendant la réponse de mon ami.

Alba lui donnait raison, bien consciente que malgré ce soleil d'été et cette jolie mer d'azur, ils n'étaient pas dans un pays latino, même si Alejandro aurait bien aimé, mais ce n'est pas lui qui a choisi la destination de ce Spring Break.

-Peut-être, je ne saurais dire. On traine le bagage de notre culture, où que nous aillons.

Une remarque typique d'Alejandro. Tandis qu'ils cherchaient un de ces fameux bars latinos, Alejandro engageait la conversation avec Alba, qui avouait que son pays lui manquait plus encore maintenant qu'au campus. Intrigué de savoir pourquoi, le beau brun écouta la suite avec un brin d'attention supérieure.

-C'est drôle, je pense que nous sommes proches comme jamais de ceux qui sont loin de nous, mais nous avons tendance à être loin de ceux qui sont proches de nous.

Nouvelle remarque philosophique, il est en forme dites donc! Faut dire que sa troisième défaite à une élection eliot le rendait plutôt philosophe. Aussi aux aguets d'Alba pour ce qui était de trouver un bar, pour le moment, il n'en apercevait pas. Il faut dire que cette histoire n'est pas de son initiative!

Tout en partant à la recherche d'un bar latino, je vins lui demander si son pays natal ne lui manquait pas souvent car je me rends compte aujourd'hui en étant dans un pays d'hémisphère sud que mon pays natal me manquait mais aussi étrange que cela puisse paraître, ce ne sont pas mes parents qui me manquent le plus. En effet, ceux qui me manquent le plus et que je verrais dès que je retourne en Argentine, ce sont mes amis avec qui je parle via Skype en temps normal. Il me fit savoir qu'on traînait le bagage de notre culture. Il vint me faire une grande phrase philosophique comme quoi nous étions proches de ceux qui sont loin de nous mais que nous sommes loin de ceux proches de nous, ce qui me paraissait véridique. Alors je lui répondit tout en le taquinant un peu.

Oui mais c'est ce qui fait notre charme pas vrai ? Parce que s'il n'y avait que des américains sur le campus, ils s'ennuieraient vite sans notre culture, tu crois pas ? Et c'est vrai que j'ai souvent l'impression d'être proche de mes amis argentins par la pensée que de mes amis américains. Peut-être car je m'imagine sur la plage à Buenos Aires quand il pleut à Cambridge. Toi aussi cela te le fait ?

Je vins lui adresser un sourire et un clin d’œil car je venais de repérer un bar latino. Il était temps d'ailleurs car cela faisait une bonne demie heure qu'on tournait en rond et je commençais à perdre un peu espoir.

Le duo d'amis cherchait toujours un bar latino à Wellington, en Nouvelle-Zélande et tenait une conversation en même temps sur le mal du pays qui peut absorber toute personne qui est loin de chez elle. À son dernier commentaire, la belle brune répliquait un petit monologue qui la vit expliquer qu'ils apportaient une couleur toute hispano au campus et que sans eux, Cambridge serait un endroit moins agréable. Peut-être, il ne saurait dire. Parfois, il a l'impression que ses manières, sa façon d'être cadre plus ou moins bien avec celle des Américains. Tout est une question de dosage il imagine. Le mauvais réflexe serait de vouloir vivre comme en Espagne. Sur le charme, il avait acquiescé et lâcher un petit "ah si!". Pour ce qui était de leur culture, il avait haussé des épaules avec un petit sourire en coin. Enfin, pour ce qui était de s'imaginer, Alejandro était du type plutôt terre à terre, à sa façon.

-Plus ou moins... Je souhaite le soleil quand il neige ou quand il ne pleut, mais je ne l'imagine pas.

Comme si leur souhait pouvait être exaucé, ils trouvèrent alors à ce moment un club dont le nom du moins était latino et en se rapprochant, ils pouvaient presque entendre de la samba ou une danse latine semblable.

-On dirait bien qu'on vient de trouver un club latino. Hey bien! Allons l'essayer.

Ils n'ont pas cherché tout ce temps pour rien quand même. Les deux amis entraient donc dans le club.

Alejandro semblait s'être plus adapté que moi en ce qui concerne le climat de Cambridge, bien différent de celui de mon Argentine natale. Mais peut-être était ce lié au fait que je parle souvent à mes amis d'enfance restés dans mon pays natal et qui me donne envie d'y être ? Sans doute est ce la meilleure explication car je ne regrette en rien d'être venue étudier à Harvard, outre le fait que mon paternel tente de me faire changer de cursus depuis 6 ans. Et oui, mon paternel a la tête dure et quand il veut quelque chose, en général il l'a sauf qu'il ne réussira jamais à me faire reprendre l'entreprise familiale. Alors je vins répondre à mon ami.

Ah d'accord, je pense que je m'imagine plus en Argentine quand il pleut à Cambridge car je suis en contact régulièrement avec des amis d'enfance de là bas via Skype et ils doivent me donner envie d'y retourner, je pense tout simplement.

Puis après avoir tourné une bonne demie heure à la recherche d'un bar latino, on réussis à en trouver un et Ale me fit savoir qu'on devrait aller l'essayer, surtout que la musique me donnait déjà envie de danser. On venait de rentrer et en fait le bar était légèrement encore vide alors je décide de proposer à mon ami que l'on débute la soirée avec une petite tournée de shots de tequila. Alors je vins lui répondre.

Cela te dit qu'on commence à se faire quelques shots de tequila ? Parce que là c'est calme pour danser, tu trouve pas ?

Je vins lui adresser un sourire, tout en allant m'installer au comptoir et attendant sa réponse.