J’étais a bout. Ma vie se résumait qu’a un cercle vicieux dont je n’arrivais pas a en sortir. A chaque fois qu’il y avait quelque chose de bien, il y avait quelque chose de pire qui m’arrivait, me rabaissant complètement. Comment est-ce que je pouvais avancer alors qu’il ne m’arrivait que des merdes l’une après l’autre? J’aimerai vraiment le savoir. Des que je faisais un pas vers l’avant, j’en faisais deux vers l’arrière et c’était fatiguant a la longue. Je voulais avancer, je voulais profiter de ma vie, pleinement et pas juste pour continuer a m’occuper de Gaia et Hermes. Toute fois, c’était impossible que je le fasse avec ce qui grandissait en moi. Je me devais d’aller demander de l’aide, des conseils. Je ne pouvais pas aller voir Briony, j’avais peur de pas réussir a vraiment dire ce dont j’avais besoin et Keyla, ne se souvenait plus de moi et donc surement pas ce qui lui était arrivé. C’est pour cela que j’étais maintenant devant la chambre de la vice présidente mather. Elle était la seule personne qui pouvait m’aider, a qui je pouvais parler sans avoir peur d’être jugé. On ne se connaissait pas beaucoup, mais des recents événements avaient que si, en quelque sorte. Je toquais alors a sa porte, attendant qu’elle réponde, si elle était la.

J'étais complètement paumée ces derniers jours or, je tentais de ne rien montrer et de garder la tête haute. Après tout, j'étais vice présidente, je devais montrer le bon exemple, être présente pour les membres de ma confrérie, garder le contrôle sur moi-même et pour finir, être au top du top pour obtenir tout ce que je voulais, pour rattraper mes erreurs. Bref, l'heure de la fin des cours avait sonné, je me rendis donc directement dans ma chambre et commençais par réviser aussi bizarre soit-il. En attendant, le Spring Break approchait petit à petit, autant prendre de l'avance ou du moins, rattraper mon retard tant qu'il en était encore temps. J'eus à peine ouvert mon livre qu'on toqua à ma porte. Après avoir levé les yeux au ciel d'un air désespéré, j'étais partie ouvrir pour découvrir, Feldt ! Hey Feldt ! Je t'en prie, rentres ! Je lui adressais un large sourire, l'invitant à rentrer à l'intérieur, ne sachant pas vraiment pourquoi elle venait me voir.