Alejandro feat. Orlane

not bury our heads.

A peine étais-je rentrée des cours que je prévoyais déjà de quitter mon domicile. Ce n'était pas une question d'ennui, ni-même de combler mon temps libre mais bien de prendre certaines choses en mains. Si j'avais passé ces dernières semaines à éviter Alejandro comme la peste, notre conversation de cette après-midi m'avait donné envie de le rejoindre comme il l'avait si gentiment suggéré. Puisque sa situation amoureuse semblait prendre un tout autre tournant, c'était l'occasion idéale pour me faire pardonner de mon comportement déplacé. Certes, je savais pertinemment que le beau brun était potentiellement une menace, mais peu importe, l'envie de le rejoindre était bien plus forte que cette règle que je m'efforçais de suivre depuis trop longtemps. Alors au risque de foncer dans un mur et de me casser la figure, je ne réfléchissais pas plus longtemps avant de monter dans ma voiture et de sortir hors de la ville. Et au lieu d'attendre demain, j'avais préféré le voir au plus vite puisqu'il m'avait délibérément abandonnée dans les couloirs, ne me laissant pas plus la peine de m'expliquer. Arrivant à Boston, je n'avais aucun mal à trouver le chemin qui menait jusqu'à chez lui, là où je me garais avant de pénétrer dans le bâtiment pour emprunter l'ascenseur qui me mènerait au huitième étage. Une fois face à sa porte, je cognais du poing, attendant patiemment qu'il l'ouvre. A l'instant où il se présenta, un sourire illumina mon visage. « Tu m'avais dit que je pouvais débarquer à l'improviste, alors me voilà. » J'aurais pu préféré l'option du message pour le recontacter, mais il faut croire que je préférais largement avoir la personne en face de moi qu'à l'autre bout du fil.

Orlane feat. Alejandro

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Alejandro avait pris un pari, dans sa tête bien sûr et avec lui-même. Il avait parié qu'Orlane le recontacterait et ferait en sorte de renouer contact avec lui. Oh, il ne saurait dire quand au juste, mais il se disait que ce serait bientôt. Il avait eu cette impression que maintenant qu'il avait fait savoir à la Brésilienne que de son côté, la porte lui était ouverte, qu'elle en profiterait. Après tout, l'Espagnol l'avait même embrassé en public, quitte à faire face à de nouvelles rumeurs. À quoi bon se soucier, il est de nouveau célibataire après tout!

Pour autant, il n'attendait pas de visite dès ce soir. D'ailleurs, avant de rentrer chez lui, il avait été faire du sport au gym, puis de la piscine, avant de s'offrir un dîner au restaurant et de rentrer à son appartement à Boston en fin de soirée. Après avoir rangé la vaisselle qu'il n'avait pas eu le courage de ranger ce matin, l'Espagnol alla prendre une douche. Il venait tout juste d'en sortir lorsqu'il entendit cogner à sa porte. Oui, cogner, même pas sonné. C'était peut-être un voisin ou bien un invité surprise. En tout cas, il se passa vite fait une serviette autour de la taille et alla ouvrir. C'était Orlane, ce qui le fit sourire dès qu'il la vit.

-Si, c'est vrai, mais je ne m'attendais pas à te voir dès ce soir. Je suis content de te voir... Je t'en pries, entre, je sors tout juste de la douche.

Ce qui relevait sans doute de l'évidence. La Brésilienne entrée, il fermait la porte derrière elle.

Spoiler:

Alejandro feat. Orlane

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S'il fallait se la jouer à l'improviste, autant choisir un moment auquel il ne s'y attendrait pas et ce soir m'avait semblé être le meilleur moment. Puisque nous nous étions croisé un peu plus tôt dans la soirée, il ne se douterait pas que ma venue se ferait si rapidement. Le soir avait déjà chassé le jour, recouvrant toute la ville d'une lueur sombre où seules les des étoiles étaient perceptibles dans le ciel. Il faisait plus froid dehors, m'obligeant à me couvrir d'avantage avant-même de prendre la direction de Boston. Pénétrant dans le bâtiment, je me retrouvais désormais sur le pallier du beau brun, ne tardant pas à faire savoir ma présence en frappant à la morte d'une mélodie bien connue. L'attente n'avait pas été longue, même plutôt rapide puisqu'il ouvrit la porte qui nous séparait en étant simplement recouvert d'une serviette autour de la taille. "Si, c'est vrai, mais je ne m'attendais pas à te voir dès ce soir. Je suis content de te voir... Je t'en pries, entre, je sors tout juste de la douche." Je m'efforçais de laisser mon regard dans le sien, au risque de le détailler sans aucune retenue et d'être prise sur le fait. Faisant quelques pas en avant, je pénétrais à l'intérieur de chez lui, la porte se refermant aussi vite derrière moi alors que je me retournais vers lui. « Tant mieux, c'était l'effet voulu. Je voulais me la jouer imprévisible, mais ne te gêne surtout pas si tu étais entrain de te changer, je saurai me faire patiente. » dis-je d'un fin sourire sur les lèvres, ne voulant pas non plus m'imposer. « Je ne te dérange pas j'espère? » Autant s'en assurer.

Orlane feat. Alejandro

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Non, il ne rêvait pas. C'était bien Orlane, qui n'avait pas attendu au lendemain pour reprendre contact et passer le voir chez lui. Il était heureux de la voir, c'est certain, heureux de voir qu'elle était encore un brin accro à lui. Il sentait le regard de la Mather fixé sur sa personne. Il faut dire qu'il était assez peu vêtu en ce moment. De son côté, il tentait de rester calme aussi.

-Je ferais mieux d'aller m'habiller, c'est certain. Ce n'est pas vraiment une tenue pour recevoir quelqu'un. Mais avant...

Il embrassa Orlane, brièvement, sur les lèvres., leurs corps se rapprochant brièvement, avant qu'il ne se recule, une fois le baiser terminé. Ensuite, l'Espagnol filait à sa chambre et en chemin, parions qu'il le fit exprès, visiblement brièvement depuis son cadre de porte, il fit tomber sa serviette, dévoilant ses fesses à qui le regarderaient. Depuis la chambre, il continuait de converser tandis qu'il s'habillait.

-Pas du tout. Je n'ai pas prévu grand chose, avec ce froid dehors, cette neige et tout. Ils disent à la télé que c'est un des pires hivers des dernières années pour la côte est américaine.

Tandis qu'il parlait, le beau brun enfilait ses vêtements: des bas de pyjama, avec le motif à carreaux classique, un débardeur blanc, toujours dans le genre qu'on met pour dormir et un sportswear style coton ouaté avec un capuchon, pour se tenir au chaud par-dessus. Pourtant, son appartement chauffait à max. Il revint vite dans le salon, ou tout autre endroit où se trouve Orlane, même sa chambre peut-être!

-Je te sers à boire? À manger peut-être?

Alejandro feat. Orlane

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"Je ferais mieux d'aller m'habiller, c'est certain. Ce n'est pas vraiment une tenue pour recevoir quelqu'un. Mais avant..." Sa phrase pourrait paraître plus ironique qu'autre chose sachant la proximité que nous avions eu lors du voyage au Canada. Ses paroles s'échouèrent alors sur mes lèvres, m'arrachant une bref baiser une fois encore, mais tout aussi apprécié que celui de cette après-midi. Il semblait désormais adepte à me prendre de court, ne me laissant même pas la peine de rétorquer puisqu'il s'éloigna tout aussi vite. Me pinçant les lèvres, je souriais naïvement, le regardant s'éclipser dans une autre pièce d'où je pouvais apercevoir sa petite mise en scène. Puisque c'était plus fort que moi, je ne manquais rien de la vue qui s'offrait discrètement à moi, et d'ailleurs je le détestais en ce moment-même de me provoquer de la sorte. "Pas du tout. Je n'ai pas prévu grand chose, avec ce froid dehors, cette neige et tout. Ils disent à la télé que c'est un des pires hivers des dernières années pour la côte est américaine." Je tombais donc à pique et le fait qu'il n'avait rien de prévu me soulageait. Ca aurait tellement bête de devoir partir parce qu'il avait prévu quelque chose ce soir. « C'est vrai, et c'est pourquoi il est plus prudent de rester au chaud chez soi... ou chez quelqu'un d'autre. » concevais-je en guise de réponse, considérant la suite de ma phrase comme étant ma position actuelle. Je m'avançais alors dans la pièce, prenant mes aises en m'installant sur son canapé alors que je l'attendais patiemment. Mon regard scrutait les alentours pendant son absence alors que la conversation ne se taisait pas pour autant. Enfin le beau brun revenait habillé tout autrement, captivant instantanément mon regard qui était ailleurs. "Je te sers à boire? À manger peut-être?" Quelque peu hésitante sur sa question, je finissais par accepter. « Je veux bien à boire, tu as quelque chose à me proposer? » demandais-je alors que je me débarrassais de ma veste la déposant à l'entrée avant de revenir à ma place.

Orlane feat. Alejandro

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Alejandro n'avait rien de prévu ce soir. Il faut dire qu'on était au beau milieu de la semaine et qu'Alejandro garde ces temps libres pour le week-end en règle général: la semaine est plutôt consacrée à ses études. Même si être à moitié nu en compagnie d'Orlane est loin de le gêner, l'Espagnol file quand même s'habiller, pour échapper au froid entre autre et respecter la bienséance.

-Bien d'accord avec toi! Pour nous les Latins, c'est des journées difficiles cet hiver en tout cas. J'ai hâte au printemps.

Enfin habillé, il allait rejoindre Orlane au salon et lui offrait à boire. Entre temps, elle avait enlevé sa veste et ne se gênait pas pour se mettre à l'aise. Tant mieux, car ce n'était pas la première fois qu'elle mettait les pieds chez lui, probablement pas la dernière, espère-t-il.

-J'ai du vin, sinon de la bière pour mes amis américains... Autrement, les trucs habituels: eau perrier, jus de fruits, etc.

Après avoir su ce qu'elle désirait, Alejandro file en cuisine aller préparer deux verres de ce qu'elle souhaite, un pour lui et un pour elle. Tandis qu'il préparait le tout, il demandait, haussant la voix pour se faire entendre:

-Comment tu trouves ta session d'hiver jusqu'ici?

Tandis que la belle brune lui répondait, il put aller dans le salon, lui donner son verre, avant de s'asseoir à côté d'elle sur le canapé et prendre une gorgée du sien.

Alejandro feat. Orlane

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Je n'avais pas réfléchis à deux fois avant de débarquer ici. Il me semble que l'on ai perdu assez de temps comme ça avec l'attitude déplacée que j'avais eu avec lui. Remettre ça à demain me paraissait bien trop loin pour ne pas venir le jour-même de notre conversation. "Bien d'accord avec toi! Pour nous les Latins, c'est des journées difficiles cet hiver en tout cas. J'ai hâte au printemps." J'aspirais tout autant que lui d'être au printemps et même en été. Je n'avais jamais été une fille de la neige, et ce n'est surement pas maintenant que je le deviendrai. « Et comment! Je crois ne pas être faite pour le froid. » C'était un fait, je grelotais pour un rien, mais heureusement il faisait bon dans l'appartement de l'eliot. Me rejoignant à nouveau alors que mon regard était tourné en sa direction, j'acceptais volontiers sa politesse. Si j'étais loin d'avoir faim, un verre ne serait pas de refus. "J'ai du vin, sinon de la bière pour mes amis américains... Autrement, les trucs habituels: eau perrier, jus de fruits, etc." Il était équipé et toujours prêt à recevoir n'importe qui apparemment. "Hmm, je crois je vais prendre de l'eau perrier. Je ne voudrais pas de nouveau salir ton plancher." S'il avait bonne mémoire, il devinerait très vite de quoi je parlais. Cette histoire remontait maintenant à un longtemps, mais ce soir-là avait été un peu le départ de cette proximité que l'on entretenait aujourd'hui. "Comment tu trouves ta session d'hiver jusqu'ici?" demanda-t-il alors qu'il s'était éloigné pour aller nous chercher à boire. "Hum ça va, j'ai connu pire, et toi?" Il revenait aussi tôt les mains occupées, me donnant mon verre alors que je le remerciais par un sourire étiré, pivotant vers lui alors qu'il venait de prendre place à mes côtés.

Orlane feat. Alejandro

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Orlane admettait ne pas être faite pour le froid, ce qui fit légèrement rire Alejandro, pas très hiver non plus. Pour tout dire, il ne fait plus d'activités à l'extérieur depuis le mois de janvier, ou presque pas du moins. Il se terre à l'intérieur pour échapper le plus possible au froid.

Cette fois, la jeune femme optait pour de l'eau, pas d'alcool et fit une allusion sur ce qui s'était passé la dernière fois qu'elle était venue chez lui et qu'elle avait pris du vin. Il eut un sourire amusé.

-Tu fais bien! Après tout, tu ne peux pas contrôler l'effet que je te fais.

C'était une petite blague bien sûr. Le temps d'aller à la cuisine et de remplir deux verres d'eau perrier, il posait une question à Orlane sur sa session. La réponse de la mather fut assez vague. Il en concluait que le sujet "étude" ne devrait pas trop lui plaire.

-Ça va. Je crois que j'ai réussi, après un an et demi, à m'habituer au rythme des sessions. C'est pour cela, entre autre, que je me serais bien vu à la tête de la Eliot House. Il va falloir que je me trouve d'autres projets.

Ce qui n'est pas un soucis avec lui, Alejandro a toujours plein d'idées en tête. Il doit souvent y mettre de l'ordre. De retour dans le salon, il s'était assis à côté de la belle brune, sirotait son verre et attendait qu'elle enchaine, qu'elle parle à son tour. Sinon, bien ce sera le silence et le premier qui parle perd, ahah!

Alejandro feat. Orlane

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Le froid et moi, ça fait deux. J'avais beau habité ici depuis plusieurs années, l'hiver est et restera la saison que j'apprécie le moins. Je préférais largement me pavaner au soleil que de m'emmitoufler sous des couches de vêtements tout ça pour arrêter de claquer des dents. C'était bien l'une des raisons qui m'obligeaient à rester chez moi enfermée au lieu d'aller dehors affronter le froid. "Tu fais bien! Après tout, tu ne peux pas contrôler l'effet que je te fais." Je rigolais aux paroles qu'il avait lancé avec humour alors que j'avais fait allusion à un événement passé. « Je ne vois pas ce que tu veux dire, tu ne me fais absolument aucun effet. » J'avais bien évidemment dit ça ironiquement, mentant tellement mal que j'abandonnais aussi vite cette mine innocente que j'avais adopté. Inutile de confirmer l'effet qu'il avait sur moi, ce fait paraissait tellement évident désormais que je ne m'en cachais plus. Passant d'un sujet à un autre, il abordait celui des cours, auxquels je m'étais détaché un peu ces derniers temps ce qui me poussait à rester assez brève sur ma réponse. "Ça va. Je crois que j'ai réussi, après un an et demi, à m'habituer au rythme des sessions. C'est pour cela, entre autre, que je me serais bien vu à la tête de la Eliot House. Il va falloir que je me trouve d'autres projets." Je ne doutais pas de la réussite de sa session, il avait toujours été très impliqué dans ce domaine. « Moi je ne m'avance à rien, je verrais bien au moment voulu. » Même si j'avais un peu décroché, ce n'est pas pour autant que j'avais abandonné. Disons juste que je passais un peu moins de temps le nez dans les cours qu'avant, mais je savais que ce n'était que passager. Peut-être était-ce du à la fatigue de cette routine incessante. « Pourquoi? Tu ne comptes plus te présenter à la présidence? » demandais-je d'un air interrogée alors que je portais le verre à mes lèvres, prenant une gorgée de cette eau rafraîchissante. Personnellement, être à la tête de ma confrérie ne m'avait jamais intéressé et c'est surement parce que j'avais toujours été satisfaite du rôle de mes présidents. Le regard tourné en sa direction, une certaine pensée me traversa l'esprit. « J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on a plus passer de temps ensemble. » Et j'étais bien consciente que c'était de ma faute.

Orlane feat. Alejandro

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Sur l'effet qu'Alejandro pouvait avoir sur elle, Orlane disait ne pas voir où il voulait en venir. Une nouvelle fois, il eut un léger rire. Le croit-elle naïf au point de ne pas sentir quand une femme le regarde d'une certaine façon? Sûrement pas, vu le ton ironique que la belle a adopté.

-Ahah, d'accord.

De son côté, Alejandro prenait ces études aussi sérieusement qu'à son habitude. Orlane de son côté était toujours aussi... peu organisée? Elle ne faisait pas de projet, aucun plan à long terme, etc. Ce que l'Espagnol serait incapable de faire, mais après, sa vie la regarde et il ne la juge pas. Un petit hochement de tête suffit à répondre dans ce cas-ci.

La belle brune posait à nouveau une question sur la présidence. Avait-il fait une croix définitive sur ce projet? C'est mal le connaître, mais Alejandro se passait une main dans les cheveux et soupirait un brin.

-Je ne sais pas... Les prochaines élections sont à l'automne, je prendrai ma décision à ce moment, mais disons que pour l'instant, j'ai eu ma dose. Puis, de toute manière, les Eliots ne veulent pas de moi à leur tête. Je suis trop... distant, peut-être.

Il y a une phrase dans Gatsby le magnifique: I was within and without. C'est peut-être un peu ça. Alejandro est peut-être trop pragmatique. Sur un autre ordre d'idées, la jeune femme à ses côtés lâchait que cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas passé du temps ensemble. Alejandro se tournait vers elle, son bras allongé le long du dessus du canapé, il posait son verre et regardait la jeune femme.

-1 mois et demi presque. Il ne faudrait pas attendre aussi longtemps à l'avenir pour se voir.

Il se rapprochait un brin de la Mather et ajoutait bientôt:

-Je suis content que tu sois ici ce soir en tout cas.

Alejandro savait maintenant qu'il devait en profiter, parce que la belle et mystérieuse mather peut disparaître et se cacher pendant un moment après.