Oh oui, mon dieu que je voulais l'embrasser, elle aussi c'est ce qu'elle attendait mais à me dire qu'elle en avait fait déjà assez et que c'était à moi d'agir, je l'avais mal pris, lui faisant clairement comprendre que je n'étais pas son jouet, je me reculais légèrement alors qu'avant, nos lèvres se frôlaient à peine. J'avais l'intention de partir mais sa main attrapait la mienne, elle voulait me retenir, me disant de rester, elle jouait carte sur table avec moi, disant qu'on s'attiraient tous les deux, disant que nos fiertés étaient nos boucliers, je la regardais Oui tu m'attires, oui ma fierté est grande comme la Terre. je baissais légèrement la tête Swan, j'ai des principes et des valeurs, si j'en fais abstraction, je suis plus rien, c'est pas mon genre de fréquenter la maison adverse et pourtant par ton biais c'est ce que je fais et je ne regrette pas c'est ça le pire, parce qu'avec toi, je vois plus de maison adverse, je vois juste cette fille qui me tape dans l’œil comme jamais. la carte de la franchise venait d’être lancée, à elle la parole alors que je restais où j'étais, gardant mes doigts dans sa main.

Est ce qu'on allait enfin réussir à se parler et à se dire ce qu'on pensait respectivement ? J'avais lancé une perche pour qu'on se lance dans des paroles qu'on ne se serait jamais dites, à lui de la saisir. Visiblement il prit le même chemin que moi et me déballa tout ce qu'il pensait, ça faisait du bien de l'entendre. Je n'ai pas lâche sa main, la serrant un peu plus quand il m'expliquait ce que lui ressentait de cette situation. Je comprends que je sois la mauvaise personne vers qui te tourne, et toi aussi tu devrais l'être pour moi. Mais franchement, tu commences à me connaître, je me fou de ce qu'on peut penser de moi, c'est pour ça que j'agis comme ça. J'aime quand tu me résistes un peu ça me fait vibrer encore plus. Je ne détourne pas le regard comme un nombre incalculable de filles pudiques auraient pu le faire. Je n'ai peur de rien je crois que c'est ce qui fait ma force mais aussi ce qui pourrait me détruire.

Au final je crois que notre petit jeu venait de prendre fin, on allaient se dire les choses en face parce que j'avais pas avaler une de ses paroles. J'étais prêt à la laisser plantée là, adossée contre le mur de ce couloir désert mais sa main retenait mon bras et ça faisait son effet, je restais avec elle, prêt d'elle à l'écouter parler, je ne l'avais pas quitter du regard une seule seconde C'est plus fort que moi je crois. dis-je mes doigts entrelacés au siens, je souriais faiblement reprenant Tu t'en fou peut-être mais pas moi, c'et le principe de nos confrérie, toi celle qui se fiche de tout et moi celle qui se préoccupe de tout et j'ai pas le droit. mais je peux pas faire autrement, Swan m'attire trop, tellement trop Mais comme tu dis, tu me fais vibrer au point que ça me passe au-dessus. venais-je lui avouer, on regard planté dans le sien.

Je le regarde avec attention comme si mes yeux voulaient le dévorer en une seule fois. Mais je l'écoute aussi attentivement et ne perd aucune miette des mots qui sortent de sa bouche. J'le trouve atrocement sexy quand il me dit qu'il se fou de sa confrérie parce que je lui plait trop. Je me retiens tellement de ne pas poser mes lèvres sur les siennes que ça en devient limite insupportable. Ces derniers mots font disparaitre mon sourire et laisse à mon expression habituelle, pleine de tension palpable à des kilomètres. Alors dans ce cas laisse moi faire ça. ai je répondu avant de déposer mes lèvres chaudes dans le creux de son cou pour remonter jusqu'au lobe de son oreille que je mordille juste une seule fois avant de me remettre face à lui. Je lâche sa main et les pose sous mes fesses contre le mur et le regarde sans bouger.

Elle me rend tellement dingue, c'est la fille interdite, je ne devrais tellement pas lui parler, avoir la relation que j'ai avec elle mais c'est plus fort que moi, elle à ce truc qui fait que je suis obligé de lui parler, de la scruter, de me fondre dans son regarde t de devenir complètement faible face à elle. Mais j'ai gardé la tête sur les épaules, lui disant ma façon de pensée et au final ça nous a permit d'arrêter ce jeu de "je te cherche, tu me cherches", on sait dit les quatre vérités et nous voilà toujours aussi prêt l'un de l'autre à se tenir la main. Je la laisse faire comme elle vient de le dire, je sens son souffle chaud dans mon cou, la douceur de ses lèvres se poser sur ma peau, je frissonne fermant les yeux, des frissons deux fois plus présent quand je sens qu'elle me mordille légèrement l'oreille avant de s'écarter légèrement, je ré-ouvre les yeux souriant sans la quitter des yeux, je me rapproche au plus prêt, je ne dis rien non je me contente de l'embrasser tendrement.