Ses vacances m'ont fait un bien fou, je reviens avec un bronzage de déesse et des souvenirs pleins la tête. En rentrant, j'ai appelé ma mère qui m'a raconté que les parents de Sherlyne n'arrêter pas de se plaindre de leurs gamines, pour cause, elle voulait changer d'universités en cour de route et a réussi puisqu'elle est désormais à Harvard. Je saute près que de joie à cette nouvelle, merde alors, j'ai de plus en plus de famille dont se patelin, à croire que le destin veut me faire devenir américaine. Je m'assure que les dires de ma mère sont vrais, puisqu'entre ce qu'elle dit et ce qui est réel, il y a parfois une grande différence. En vérifiant la liste des nouveaux arrivant sur le site de l'université, je me rends compte qu'elle dit vrai et je décide sans attendre de laisser un message sur le skype de ma cousine, lui disant de me rejoindre au café de Cambrige à quinze ans. J'avais trèèèès envie de la voir, ça faisait quoi ? Cinq ? Six ans ? Plus ? Elle avait mentalement changé, ça se voyait dans la manière dont est sur les réseaux sociaux et quand elle m'écrit, moi aussi d'ailleurs, on était plus les petites filles qui jouée dans l'amour de ma mère en se prenant pour des mannequins. La dernière fois que je l'ai vue d'ailleurs elle devait avoir dix-sept ans et elle était en pleine cris d'ado, ma mère m'avait suppliée de ne jamais devenir comme elle, mais secrètement je souhaitais l'être. En la voyant arriver, je n'ai pas pu m'empêcher de lui sauter dessus : « SHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAY »

Voilà deux semaines que j'étais à Harvard et je me rendais compte qu'au final je connaissais plus de gens que je ne pensais. Entre ceux de Washington, de Londres ou encore de l'Ivy League. Bon je n'allais pas m'en plaindre non plus, c'était cool. Et parmi eux, il y avait ma cousine, qui était justement venue me parler récemment. Je ne me rappelais même plus qu'elle était à Harvard cette année, ma mère me l'avait dit cet été et je lui avais donc envoyé un message sur les réseaux sociaux histoire de la rassurer, car quand on avait dix huit ans ça pouvait paraître un peu impressionnant et stressant d'aller dans une grande université. J'étais vraiment heureuse de la revoir et de lui parler. Je sortais dix minutes avant d'aller au rendez-vous de chez moi et finissais par arriver à l'heure. En arrivant au café, j'entendais quelqu'un gueuler mon surnom, ce cri provenait d'une petite tête blonde. Sans aucun doute, c'était bien Alaska. « ALLYYYYYYYYYYY ! » on aurait dit deux folles qui s'étaient pas vues depuis des années et c'était bien le cas. Ça devait faire au moins cinq ans que je ne l'avais pas vue, depuis l'été de mes dix-sept ans d'ailleurs, avant d'aller à l'université. Depuis je ne l'avais pas vue et je le regrettais parce qu'elle m'avait beaucoup manquée et je me sentais heureuse comme je ne l'avais pas été depuis longtemps de la revoir. Elle me sautait dessus, je la réceptionnais et la serrais fort dans mes bras, ne la lâchant pas pendant une bonne minute. Je finissais tout de même par la relâcher histoire qu'on puisse s'asseoir et discuter quoi. « Alors ma chérie ça va ? Oh mon dieu t'as tellement grandi ! » je l'avais vue la dernière fois quand elle avait treize, quatorze ans, pas plus. Mais en l'examinant de plus près, elle ressemblait à deux gouttes d'eau à la pré-adolescente qu'elle était cinq ans en arrière.

J'eus une vague de souvenir en la revoyant, je nous revoyais dans ma chambre tout en rose, entrain de jouet avec des Barbie, puis endormis dans mon lit décorer de peluche à contempler les étoiles que mon père avait collé au plafond, puis le matin, devant les zinzins de l'espace à rire à gorge déployée. C'était une époque si lointaine, que ça me faisait chaud au cœur de voir que nous n'avions pas changé, toujours les mêmes, avec des surnoms de merde et des calin au beau milieu de Cambridge. On finit par se lâcher et s'installer en terrasse, elle me fit la remarque à lequel je m'attendait : oui, j'avais grandi, mais mes seins étaient malheureusement, toujours les mêmes. Je ris en lui rappeler « T'as du prendre deux bonnets depuis la dernière fois que j't'ai vue et regarde-moi : j'ai toujours la même poitrine qu'à mes quinze ans ! » dis-je en les saisissants dans mes mains, un rire aux lèvres. Elle était devenue si belle, que je me sentais moche à côté, le serveur arrive et je commande un milk-shake. Peut-être que je suis resté la même enfant, finalement. « Alors ? Quoi de neuf ? T'es dans quelle maison ? T'aurais dû venir avec moi chez les Dunster, on est des intello, mais on s'amuse bien ! » dis-je en gloussant. C'est vrai que sur le campus, on était les loosers qui passent leurs vies dans les bouquins, mais ce n'était pas vrai du tout, enfin.. pas tout le temps.

Ma cousine était vraaaaiment canon, j'en étais presque jalouse. Bon c'est clair que physiquement on se ressemblait pas du tout, elle était blonde et moi brune. Ele me faisait remarquer que j'avais bien du prendre deux bonnets de plus que la dernière fois tandis qu'elle a toujours les mêmes que depuis ses quinze ans. Je me retenais de rire, la pauvre. Mais quand elle les saisissait, je pouvais voir qu'ils étaient vraiment petits alors je ne pouvais pas m'empêcher de pouffer de rire. « J'suis pas fan de la chirurgie mais là j'pense que t'en as vraiment besoin si tu veux avoir plus de mecs dans ta vie. Bien que j'suis sûre qu'ils craquent déjà tous pour ta magnifique tête. » bon elle avait à peine dix-huit ans aussi donc elle ne s'était peut-être pas fait plus de deux ou trois mecs, comme moi avant. Bien heureusement j'ai bien évolué et grandi dans ma tête depuis. « Dunster ? Chérie je suis loin d'être une intello ! J'ai rejoins les mathers, j'étais dans une confrérie du même style à Yale pendant quatre ans et ça m'a beaucoup plu alors j'ai pas hésité et je pense pas le regretter. J'ai mon appart en ville, pas loin d'ici d'ailleurs, faudra que j'te le fasse visiter ! Et toi alors ? J'veux tout savoir, ce que tu fais comme études, les amours et tout ça quoi. » surtout les amours, j'étais peut-être pas la meilleure placée pour la conseiller puisque je pouvais pas rester plus de dix jours avec un mec mais bon.

« J'suis pas fan de la chirurgie, mais là, j'pense que t'en as vraiment besoin si tu veux avoir plus de mecs dans ta vie. Bien que j'suis sûre qu'ils craquent déjà tous pour ta magnifique tête. » je riais doucement, j'allais rétorquais que j'étais friendzoner par tous les mecs pour qui j'avais un faible, jusqu'à ce que je me rappel que merde : je suis en couple. J'avais zappé ce détail, j'ai tellement l'esprit de le célibataire endurci que j'ai fini par oublier que j'avais quelqu'un qui m'aimer plus que mes parents dont se monde. En plus, fêtard comme il est, je suis sûre qu'il s'entendrait très bien avec Sherlyn. « Pour ne rien te cacher, j'ai un copain ! Bon, j'suis sûre qu'il ne m'aime pas pour mes seins. » dis-je dans un rire. On venait ensuite à parler des fratries, déjà, je la plains, parce que wow, avoir Alexys comme vice-présidente, peste comme elle est, ça ne doit pas être la joie. Par contre, j'ai entendu dire que leur président est adorable, aussi gentil que Jasper, je suppose. « Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis en fait ? Par rapport à Yale. » c'était son rêve d'aller à Yale, jadis, et puis, elle est tout de même rester quatre ans là-bas, c'est qu'il a dû se passer un truc. Elle m'a posais des questions, alors que le serveur posait ma commande sur la table. « Ce serait génial de voir ton petit nid. J'vis à la dunster house, avec mes coloc on a refait la chambre en mode Harry Potter, c'est graaaave cool. Tu devrais passer aussi, ma coloc Beezus sait faire des crêpes comme personne. » dis-je en gloussant.



+ désolée j'avais pas vue ta réponse

Lorsque ma cousine m'annonçait qu'elle avait un copain, j'ouvrais grand les yeux avant d'exploser ma joie, j'étais vraiment heureuse pour elle. « Sérieuuux ? Dis moi tout ! Il est beau, grand, musclé ou petit intello à lunettes ? Au moins tu sais que si ce mec est avec toi, c'est pas pour tes seins ! Et faut que tu me le présente, sinon je donne pas mon accord ! » dis-je avant de rire. Bon j'étais assez sérieuse d'un côté, fallait que je le rencontre pour avoir confiance en lui, mais d'un côté s'il me plaisait pas j'allais pas non plus tout faire pour les séparer. Mais j'étais curieuse de voir à quoi il ressemblait, surtout qu'elle avait l'air heureuse d'être avec lui. Et au moins c'était clair qu'il était pas avec elle pour son physique, comme beaucoup de connards sur terre. Non pas qu'elle était moche, bien au contraire, mais c'est pas comme si elle avait des seins et des fesses à en faire baver tout Harvard. (a) « Hmm.. bah j'me sentais plus trop bien à Yale, puis j'ai pas mal de potes de Washington et Londres qui sont ici alors j'avais envie de les retrouver. Pis mes résultats scolaires font que ça a pas été bien dur pour moi d'être acceptée, donc voilà. » et je regrettais pas mon choix, j'étais vraiment heureuse de retrouver mes amis et bien sûr ma cousine. Cette dernière m'expliquait ensuite que sa chambre à la dunster house était refaite en mode Harry Potter, ce qui me faisait rire. Toujours une gamine dans l'âme, mais bon Harry Potter c'était la vie. « Me parle pas de crêpes, parce que je risque de m'incruster souvent sinon ! T'es en coloc seulement avec cette Beezus ou quelqu'un d'autre ? » je connaissais quelques autres dunsters aussi alors je connaissais peut-être les mêmes personnes qu'elle.