Page 1 sur 2 • 1, 2
InvitéInvité
feat
Arrivée
Multicomptes
Crédits
Discord
Pseudo & pronom IRL
Informations
participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
Veritas
Lien du postLun 12 Jan - 19:32
hello old friend
Ma mère avait fait une énorme dépression à mon départ. Nous avions toujours l'habitude d'être toutes les deux, et mon départ a été comme un coup de couteau dans son petit cœur. Elle est passée par les mêmes étapes, que le deuil, et en début de semaine, je ne fût pas étonné lorsque Poppy jeté une énorme boîte emballer dans du papier cadeau sur mon lit. Ma mère était dans le Marchandage, elle avait commencé par m'envoyer des biscuits anglais que j'adore, puis des photos d'elle et Krockmou, mon chien que je n'ai pas pue emporter dans ma valise, et là, elle a décidé de m'envoyer mes souvenirs d'enfance. Une boîte entière de l'ancienne, moi. Dedans, je retrouvais mes photos de classe, mes albums photos, mes journaux intimes et à ma plus grande surprise, les lettres que mon correspondant et moi nous nous échangeons. Il s'appeler Casey et j'étais folle amoureuse de lui. J'étais surprise de le retrouver chez les Winthrops, alors que j'étais dans l'appartement d'Elio. Je n'avais pas osé lui parler, il était en pleine discussion et je me sentais toutes choses, sachant que la dernière fois que je l'ai vu, je lui avais donné mon premier bisou. Nous avions bien changé, et je n'avais aucune raison d'être stressé à l'idée de lui parler. C'était donc un lundi, à la bibliothèque. J'étais à la recherche d'un dictionnaire français, lorsque je l'ai vu. Il était adossé, The Paper Town de John Green à la main. J'ai pris une bouffée de courage avant de pouvoir aller le voir, je passait ma main sur son livre pour qu'il porte son regard sur moi et sourît grandement. « Casey ? Tu manges toujours des chocapics devant Pokémon ? » dis-je dans un gloussement.
InvitéInvité
feat
Arrivée
Multicomptes
Crédits
Discord
Pseudo & pronom IRL
Informations
participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
Veritas
Lien du postMar 13 Jan - 23:11
hello old friend
Entrant dans la bibliothèque d'harvard, je quitte mes écouteurs et les red hot chilli pepper pour respecter le silence presque religieux qui règne ici. J'essaye de m'orienter dans les rayons, mais je ne suis toujours pas habitué à la nouvelle disposition des catégories mise en place depuis l'attentat. Je peux même dire que ça me perturbe vraiment. Je garde un mauvais souvenir de ce moment, et savoir que des gens ont perdu la vie en ce lieu me donne des frissons. Je passe devant la vile bibliothécaire. Elle me fait penser à un résumé humain de tous les stéréotypes attribués pour une femme à son post, et ne peux m’empêcher de lever les yeux aux ciels quand elle me lance un regard furieux, prête à me faire taire sans même que j'ai besoin d'ouvrir la bouche. Elle doit souvent gagner au roi du silence, elle. Son chignon old-school parsemé de mèches grises et argentés, fait ressortir le bleu délavé de ses yeux froids, et je me surprend à penser qu'elle était surement belle il y a quelques années. Sentant mon téléphone vibrer dans ma poche, je me précipite discrètement dans le rayon des romans jeunes adultes et découvre que c'est Elio qui m'a envoyé un sms. "Mec, pense aux pizzas, c'est ton tour ce soir ! PS : sans olives, stp." Je réponds alors à mon meilleur ami d'enfance de ne pas s'en faire pour ça, et tout en rangeant mon téléphone dans ma poche, je parcours du regard les livres posés face à moi. Un à la couverture jaune accroche presque immédiatement mon regard, j'en lis alors la quatrième de couverture qui me plait dés les premières phrases. C'est exactement ce qu'il me faut pour commencer l'année. M'adossant donc au mur, je commence le roman, me plongeant dans l'histoire dés les premières lignes. Enivré par l'histoire, je ne vois pas le temps passer et ne réagis pas immédiatement lorsqu'une main vient se poser sur mon livre. Surpris et prêt à renvoyer bouler la personne m'ayant interrompu dans ma lecture, je suis d'autant plus choqué de trouver face à moi la soeur d'Elio : Alaska. « Casey ? Tu manges toujours des chocapics devant Pokémon ? » Je reste sans voix quelques secondes, vraiment surpris par son apparition. Alaska est mon amour d'enfance si l'on peut appeler ça comme ça, et mon premier baisé si l'on veut préciser les choses. Je me souviens d'elle avec des cheveux courts et une mine typique d'enfant malade, alors qu'elle est devenue une superbe jeune femme. « Disons que je capte mal nickelodeon* dans la chambre ! » Posant le livre, j'ajoute : « T'as à la fois changé, mais t'es toujours la même... t'étudies ici maintenant ? »
Ps : j'ai déja un lien de BF d'enfance avec ton frire (je ne savais pas que c'était ton frères d'ailleurs) grâce à un échange scolaire, donc ça confirme encore plus notre lien (a)
*chaine de dessins animés américaine pour enfants
InvitéInvité
feat
Arrivée
Multicomptes
Crédits
Discord
Pseudo & pronom IRL
Informations
participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
Veritas
Lien du postJeu 15 Jan - 19:28
hello old friend
C'était un vrai plaisir de revoir Casey, il était mon seul amour depuis tout ce temps. Sans compter ma petite aventure avec Jorden, il y a quelque semaine. Quoi qu'il en soit, il avait était mon amoureux, il m'aimait malgré mes tiges en plastique et mes coupes garçonnes. Et surtout mon obsession pour Pokémon, j'étais tellement fan en ce temps-là, une publicité sur pâte pour inciter pour le monde à regarder. A mon arriver chez Casey, j'avais un tee-shirt avec marqué « attrapez les tous » et j'avais une peluche salamèche que je ne voulais quitté pour aucun cas. D'ailleurs, pendant se séjour, je n'avait pas quitté Casey d'une semelle de peur de le perde. Et jai finit par le perdre, pas parce que je l'ai lâché, mais parce que le temps en a décidé ainsi. Il était debout devant moi, the paper town à la main, à ma remarque je rajoute : « John Green hein ? Je suis sûre que t'as déjà lu Looking For Alaska, en pensant à ma fabuleuse personne, pas vrais ? » je gloussais doucement, pour ne pas déranger les autres. Il finit par poser son livre et répondit à ma première question : « Disons que je capte mal nickelodeon dans la chambre ! » je souriais à sa réponse, c'était tellement lui. Il n'avait pas changé, pourquoi il changerait d'ailleurs ? Il était très bien avant et très bien maintenant aussi. « ]C'est le problème, chez les Winthrop, si tu étais venue chez les Dunster, tu aurais pue regarder les redufi du matin avec moi. » dis-je en gardant le même sourire. D'accord, j'ai du le faire trois fois depuis mon arrivée, parce que les filles préférés totaly spies. J'entrais un peu dans les rayons, le faisant signe de me suivre, la veille n'arrêter pas de nous regarder et ça me gêner dans mes supers retrouvailles que cette veille truite me dévisage. « T'as à la fois changé, mais t'es toujours la même... t'étudies ici maintenant ? » je pensais la même chose, alors que je caressais les livres du bout des doigts, à la recherche de.. de rien, juste par habitudes. « Je dois prendre ça comment ? Tu me préférer avec les tiges et la coupe à la justin bieber ? » dis-je dans un rire, je m'arrêter au bout de l'allée, puisqu'il n'y avait plus rien après, je souriais gêner. « Oui, je suis arrivée en septembre, mon ancienne école s'est battue pour que je reste en Angleterre mais je voulais être près d'Elio et être plus indépendante, depuis que je n'ai plus tout ça.. » Continuai-je en imitant mes tiges que j'avais jadis. Je me rappel qu'il était également malade et c'était la raison principale pour laquelle on était devenu si ami, parce qu'on se comprenait. « Et toi, ça va mieux, tout ça ? » demandai-je en le montrant en intégralité.
InvitéInvité
feat
Arrivée
Multicomptes
Crédits
Discord
Pseudo & pronom IRL
Informations
participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
Veritas
Lien du postDim 18 Jan - 18:34
hello old friend
« Je dois prendre ça comment ? Tu me préférer avec les tiges et la coupe à la justin bieber ? » Je ris, un peu trop fort peut-être d'ailleurs, mais j'en ai rien à faire. Je me remémore Alaska, aussi maigre et frêle que je l'étais, abordant contrairement à moi une touffe de cheveux bien fournie alors que j'étais en mode "skin-head" à cause de la chimio pendant cette période. Je projette dans ma mémoire ses anciens traits et les compare à ceux de l'Alaska que j'ai devant moi. C'est une femme à présent, plus une petite fille. S'en est déroutant ; surtout qu'elle doit penser la même chose de moi. « T'es toujours aussi sexy que Justin bieber, t'en fait pas ! » Lui-dis avec humour. Je ris à ma propre connerie. Je m'auto-déséspére des fois, faut vraiment que j'arrête. Mais faire des blagues vaseuses à toujours été mon mode de fonctionnement lorsque vient dans une discution le sujet du cancer. C'est peut-être immature, je sais, mais il faut rire de tout, et surtout de soi. Et sachant qu'au fond, qu'on le veuille ou non, le cancer est une part de nous : il nous a formés à être les êtres forts et vivants que nous sommes maintenant, il nous a permis d'apprendre à surpasser nos limites à pourvoir encaisser plus que n'importe qui, et il nous permet aujourd'hui de savoir nous réjouir d'un rien. « Oui, je suis arrivée en septembre, mon ancienne école s'est battue pour que je reste en Angleterre mais je voulais être près d'Elio et être plus indépendante, depuis que je n'ai plus tout ça... » Je souris, c'est tout à fait compréhensible. Mais dans ses mots, je comprends qu'elle n'est plus malade. En rémision complète peut-étre ? Je n'ose pas demander, sait-on jamais, après tout : les gens changent entre l'enfance et l'âge adulte. « Et toi, ça va mieux, tout ça ? » Je resserre mon bonnet sur ma tête. Si seulement. Sauf que je ne peux pas lui dire cash : J'ai passé tout le mois d'octobre à l'hôpital et tout le monde à cru que j'allais y passer. Même ma mère a fait le déplacement depuis l'Irlande, car je ne pouvais pas bouger d'ici. Déja qu'il y a un an, on m'a annoncé qu'il ne me reste que cinq ou six ans à vivre, alors j'ai vraiment eu peur, comme un gosse. Je lui dis donc : « Je pète la forme moi ! C'est fini depuis bien longtemps tout ça. » Je ne sais pas pourquoi je lui mens. Je ne mens jamais d'habitude, encore moins en ce qui concerne ma leucémie. Je n'ai jamais eu de gène à en parler et tous mes proches le savent, mêmes des moins proches parfois. Je croîs que je suis jaloux, car elle, elle en a fini avec ça... P't'étre. J'en sais rien. Mais pour une fois, juste une fois, j'veux qu'on me préne pour un gars normal. Et puis, personne n'ira lui dire que ce n'est pas le cas, alors à quoi bon m'inquiéter, si ? « Et tu es dans quelle maison sinon ? Laisse-moi deviner... Cabot ? » et hop, on change de sujet.