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I LOVE HARVARD
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    HELLO OLD FRIEND. (casey)
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    Lien du postLun 12 Jan - 19:32
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    Ma mère avait fait une énorme dépression à mon départ. Nous avions toujours l'habitude d'être toutes les deux, et mon départ a été comme un coup de couteau dans son petit cœur. Elle est passée par les mêmes étapes, que le deuil, et en début de semaine, je ne fût pas étonné lorsque Poppy jeté une énorme boîte emballer dans du papier cadeau sur mon lit. Ma mère était dans le Marchandage, elle avait commencé par m'envoyer des biscuits anglais que j'adore, puis des photos d'elle et Krockmou, mon chien que je n'ai pas pue emporter dans ma valise, et là, elle a décidé de m'envoyer mes souvenirs d'enfance. Une boîte entière de l'ancienne, moi. Dedans, je retrouvais mes photos de classe, mes albums photos, mes journaux intimes et à ma plus grande surprise, les lettres que mon correspondant et moi nous nous échangeons. Il s'appeler Casey et j'étais folle amoureuse de lui. J'étais surprise de le retrouver chez les Winthrops, alors que j'étais dans l'appartement d'Elio. Je n'avais pas osé lui parler, il était en pleine discussion et je me sentais toutes choses, sachant que la dernière fois que je l'ai vu, je lui avais donné mon premier bisou. Nous avions bien changé, et je n'avais aucune raison d'être stressé à l'idée de lui parler. C'était donc un lundi, à la bibliothèque. J'étais à la recherche d'un dictionnaire français, lorsque je l'ai vu. Il était adossé, The Paper Town de John Green à la main. J'ai pris une bouffée de courage avant de pouvoir aller le voir, je passait ma main sur son livre pour qu'il porte son regard sur moi et sourît grandement. « Casey ? Tu manges toujours des chocapics devant Pokémon ? » dis-je dans un gloussement.
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    Lien du postMar 13 Jan - 23:11
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    Entrant dans la bibliothèque d'harvard, je quitte mes écouteurs et les red hot chilli pepper pour respecter le silence presque religieux qui règne ici. J'essaye de m'orienter dans les rayons, mais je ne suis toujours pas habitué à la nouvelle disposition des catégories mise en place depuis l'attentat. Je peux même dire que ça me perturbe vraiment. Je garde un mauvais souvenir de ce moment, et savoir que des gens ont perdu la vie en ce lieu me donne des frissons. Je passe devant la vile bibliothécaire. Elle me fait penser à un résumé humain de tous les stéréotypes attribués pour une femme à son post, et ne peux m’empêcher de lever les yeux aux ciels quand elle me lance un regard furieux, prête à me faire taire sans même que j'ai besoin d'ouvrir la bouche. Elle doit souvent gagner au roi du silence, elle. Son chignon old-school parsemé de mèches grises et argentés, fait ressortir le bleu délavé de ses yeux froids, et je me surprend à penser qu'elle était surement belle il y a quelques années. Sentant mon téléphone vibrer dans ma poche, je me précipite discrètement dans le rayon des romans jeunes adultes et découvre que c'est Elio qui m'a envoyé un sms. "Mec, pense aux pizzas, c'est ton tour ce soir ! PS : sans olives, stp." Je réponds alors à mon meilleur ami d'enfance de ne pas s'en faire pour ça, et tout en rangeant mon téléphone dans ma poche, je parcours du regard les livres posés face à moi. Un à la couverture jaune accroche presque immédiatement mon regard, j'en lis alors la quatrième de couverture qui me plait dés les premières phrases. C'est exactement ce qu'il me faut pour commencer l'année. M'adossant donc au mur, je commence le roman, me plongeant dans l'histoire dés les premières lignes. Enivré par l'histoire, je ne vois pas le temps passer et ne réagis pas immédiatement lorsqu'une main vient se poser sur mon livre. Surpris et prêt à renvoyer bouler la personne m'ayant interrompu dans ma lecture, je suis d'autant plus choqué de trouver face à moi la soeur d'Elio : Alaska. « Casey ? Tu manges toujours des chocapics devant Pokémon ? » Je reste sans voix quelques secondes, vraiment surpris par son apparition. Alaska est mon amour d'enfance si l'on peut appeler ça comme ça, et mon premier baisé si l'on veut préciser les choses. Je me souviens d'elle avec des cheveux courts et une mine typique d'enfant malade, alors qu'elle est devenue une superbe jeune femme. « Disons que je capte mal nickelodeon* dans la chambre ! » Posant le livre, j'ajoute : « T'as à la fois changé, mais t'es toujours la même... t'étudies ici maintenant ? »




    Ps : j'ai déja un lien de BF d'enfance avec ton frire (je ne savais pas que c'était ton frères d'ailleurs) grâce à un échange scolaire, donc ça confirme encore plus notre lien (a)

    *chaine de dessins animés américaine pour enfants
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    Lien du postJeu 15 Jan - 19:28
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    C'était un vrai plaisir de revoir Casey, il était mon seul amour depuis tout ce temps. Sans compter ma petite aventure avec Jorden, il y a quelque semaine. Quoi qu'il en soit, il avait était mon amoureux, il m'aimait malgré mes tiges en plastique et mes coupes garçonnes. Et surtout mon obsession pour Pokémon, j'étais tellement fan en ce temps-là, une publicité sur pâte pour inciter pour le monde à regarder. A mon arriver chez Casey, j'avais un tee-shirt avec marqué « attrapez les tous » et j'avais une peluche salamèche que je ne voulais quitté pour aucun cas. D'ailleurs, pendant se séjour, je n'avait pas quitté Casey d'une semelle de peur de le perde. Et jai finit par le perdre, pas parce que je l'ai lâché, mais parce que le temps en a décidé ainsi. Il était debout devant moi, the paper town à la main, à ma remarque je rajoute : « John Green hein ? Je suis sûre que t'as déjà lu Looking For Alaska, en pensant à ma fabuleuse personne, pas vrais ? » je gloussais doucement, pour ne pas déranger les autres. Il finit par poser son livre et répondit à ma première question : « Disons que je capte mal nickelodeon dans la chambre ! » je souriais à sa réponse, c'était tellement lui. Il n'avait pas changé, pourquoi il changerait d'ailleurs ? Il était très bien avant et très bien maintenant aussi. « ]C'est le problème, chez les Winthrop, si tu étais venue chez les Dunster, tu aurais pue regarder les redufi du matin avec moi. » dis-je en gardant le même sourire. D'accord, j'ai du le faire trois fois depuis mon arrivée, parce que les filles préférés totaly spies. J'entrais un peu dans les rayons, le faisant signe de me suivre, la veille n'arrêter pas de nous regarder et ça me gêner dans mes supers retrouvailles que cette veille truite me dévisage. « T'as à la fois changé, mais t'es toujours la même... t'étudies ici maintenant ? » je pensais la même chose, alors que je caressais les livres du bout des doigts, à la recherche de.. de rien, juste par habitudes. « Je dois prendre ça comment ? Tu me préférer avec les tiges et la coupe à la justin bieber ? » dis-je dans un rire, je m'arrêter au bout de l'allée, puisqu'il n'y avait plus rien après, je souriais gêner. « Oui, je suis arrivée en septembre, mon ancienne école s'est battue pour que je reste en Angleterre mais je voulais être près d'Elio et être plus indépendante, depuis que je n'ai plus tout ça.. » Continuai-je en imitant mes tiges que j'avais jadis. Je me rappel qu'il était également malade et c'était la raison principale pour laquelle on était devenu si ami, parce qu'on se comprenait. « Et toi, ça va mieux, tout ça ? » demandai-je en le montrant en intégralité.
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    Lien du postDim 18 Jan - 18:34
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    « Je dois prendre ça comment ? Tu me préférer avec les tiges et la coupe à la justin bieber ? » Je ris, un peu trop fort peut-être d'ailleurs, mais j'en ai rien à faire. Je me remémore Alaska, aussi maigre et frêle que je l'étais, abordant contrairement à moi une touffe de cheveux bien fournie alors que j'étais en mode "skin-head" à cause de la chimio pendant cette période. Je projette dans ma mémoire ses anciens traits et les compare à ceux de l'Alaska que j'ai devant moi. C'est une femme à présent, plus une petite fille. S'en est déroutant ; surtout qu'elle doit penser la même chose de moi. « T'es toujours aussi sexy que Justin bieber, t'en fait pas ! » Lui-dis avec humour. Je ris à ma propre connerie. Je m'auto-déséspére des fois, faut vraiment que j'arrête. Mais faire des blagues vaseuses à toujours été mon mode de fonctionnement lorsque vient dans une discution le sujet du cancer. C'est peut-être immature, je sais, mais il faut rire de tout, et surtout de soi. Et sachant qu'au fond, qu'on le veuille ou non, le cancer est une part de nous : il nous a formés à être les êtres forts et vivants que nous sommes maintenant, il nous a permis d'apprendre à surpasser nos limites à pourvoir encaisser plus que n'importe qui, et il nous permet aujourd'hui de savoir nous réjouir d'un rien. « Oui, je suis arrivée en septembre, mon ancienne école s'est battue pour que je reste en Angleterre mais je voulais être près d'Elio et être plus indépendante, depuis que je n'ai plus tout ça... » Je souris, c'est tout à fait compréhensible. Mais dans ses mots, je comprends qu'elle n'est plus malade. En rémision complète peut-étre ? Je n'ose pas demander, sait-on jamais, après tout : les gens changent entre l'enfance et l'âge adulte. « Et toi, ça va mieux, tout ça ? » Je resserre mon bonnet sur ma tête. Si seulement. Sauf que je ne peux pas lui dire cash : J'ai passé tout le mois d'octobre à l'hôpital et tout le monde à cru que j'allais y passer. Même ma mère a fait le déplacement depuis l'Irlande, car je ne pouvais pas bouger d'ici. Déja qu'il y a un an, on m'a annoncé qu'il ne me reste que cinq ou six ans à vivre, alors j'ai vraiment eu peur, comme un gosse. Je lui dis donc : « Je pète la forme moi ! C'est fini depuis bien longtemps tout ça. » Je ne sais pas pourquoi je lui mens. Je ne mens jamais d'habitude, encore moins en ce qui concerne ma leucémie. Je n'ai jamais eu de gène à en parler et tous mes proches le savent, mêmes des moins proches parfois. Je croîs que je suis jaloux, car elle, elle en a fini avec ça... P't'étre. J'en sais rien. Mais pour une fois, juste une fois, j'veux qu'on me préne pour un gars normal. Et puis, personne n'ira lui dire que ce n'est pas le cas, alors à quoi bon m'inquiéter, si ? « Et tu es dans quelle maison sinon ? Laisse-moi deviner... Cabot ? » et hop, on change de sujet.
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    Lien du postLun 19 Jan - 22:01
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    « Je pète la forme moi ! C'est fini depuis bien longtemps tout ça. » Je sens un truc qui ne va pas dans sa voix, et dans ses gestes aussi. Je n'ai pas l'impression que ce soit la vérité. Le truc avec le cancer, c'est qu'on peut rien y faire. Il fait partie de nous, et c'est comme se battre contre soit même, on ne peut pas y mettre fin à moins de mettre fin à ses jours et mourir stupidement. Je me rappelle l'année de mes dix ans et que la seule chose qui me remonter le moral était de lui parler. Alors je ressent comme un besoin de lui faire comprendre, puisqu'après tout, il a était mon premier amour, mais il détourne la conversation, j'ai l'impression de parler avec Elio. « Dunster, je te l'ai dit tout à leurs. On capte Nickalodeon et Disney Chanel même. » dis-je en gloussant, j'essuie la poussière qu'il y a sur quelques livres avant de soupirais. « Je crois que tu me mens. » dis-je sur un ton innocent et calme, je le regardait dans les yeux pour voir une réaction, un oui, un non, quelque chose et je soupire de plus belle. « Tu n'as pas besoin de me mentir Casey. Tu sais, quand on se parlait, j'avais l'impression de compter pour quelqu'un, il y avait mes parents bien sûr, mais je voulais compter pour plus de monde. Et tous les matins, même quand j'étais vraiment très malade, je me levais et j'allais à la boîte aux lettres pour voir si tu m'avais écrit, je balance le reste, parce que bien sûre je n'en avais pas besoin, et je lisais, une fois, deux fois, trois, un infini de fois jusqu'à ce que j'aie envie de te répondre. » Je marquais une pause, submerger par mes propres souvenirs. Je me vois vraiment avec Robert, ma bonbonne que je suis obligée de trimbaler, l'année où je devais mourir. « La chimio ne marche plus ? » demandai-je après un moment de silence. Je posais mes yeux sur lui, assise sur une pile de livres haute.


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    Lien du postMer 21 Jan - 19:27
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    Mon esprit se met à diverger sur les rares mensonges que j'ai prononcé dans ma vie et qu'ils m'ont apporté. Je ne remarque même pas le regard appuyé qu'Alaska porte sur moi. Je me frotte les yeux, comme fatigué. Je ne suis pas fatigué d'elle, ou parceque j'ai eu une petite nuite (bien que ce soit le cas en ce qui concerne la nuit, mais j'y suis habitué, c'est un rythme à prendre à vrais dire), disons que c'est beaucoup globale. Et tandis que je relève les yeux vers elle, elle me dit d'une petite voix : « Dunster, je te l'ai dit tout à leurs. On capte Nickalodeon et Disney Chanel même. » Je lui souris timidement. « Oui c'est vrai, j'ne suis pas très logique des fois. Par contre Nickalododeon... Ça va me faire une bonne excuse pour venir squatter chez les jaunes ! » Sérieusement ? Sérieusement ?! Le problème ne vient pas d'un quelconque manque de logique, je suis simplement con ; même pas assez intelligent pour retenir une information plus de deux minutes. Je n'aurais pas pu réfléchir deux secondes à la question que j'allais poser, pour être un minimum crédible au moins, avant de lui débiter comme ça un changement de sujet aussi ridicule et grillé sur des kilomètres ? « Je crois que tu me mens. » Mon coeur s'arrête une milliseconde de battre pour repartir plus affolé que jamais. Le ton qu'elle emploie est presque trop innocent et fait l'effet d'une petite gifle ; je suis un si mauvais menteur que ça ? Je vois très bien dans ses yeux qu'elle sait que je mens, elle ne bluff pas. Pourtant, je n'ai vraiment pas envie de lui dire que contrairement à elle, je ne suis toujours pas un simple gars qui peut vivre "normalement". J'ai et j'aurais toujours le poids ce ce cancer sur les bras, et même si j'aime faire croire le contraire, il me gâche continuellement la vie. J'ai l'impression d'être le seul à comprendre ça. Et même si les autres ont beau être adorables, pleins de compassion et de mots doux, je me sens seul. Ils ne comprennent pas et ils ne savent pas. Je baisse les yeux, honteux, mais ne laisse rien transparaître. « De quo... » Elle me coupe en soupirant. « Tu n'as pas besoin de me mentir Casey. Tu sais, quand on se parlait, j'avais l'impression de compter pour quelqu'un, il y avait mes parents bien sûr, mais je voulais compter pour plus de monde. Et tous les matins, même quand j'étais vraiment très malade, je me levais et j'allais à la boîte aux lettres pour voir si tu m'avais écrit, je balance le reste, parce que bien sûre, je n'en avais pas besoin, et je lisais, une fois, deux fois, trois, un infini de fois jusqu'à ce que j'aie envie de te répondre. » Je soupire à mon tour. Je ne sais pas quoi répondre à cela. Cette révélation me fait l'effet d'un chaud glacé au coeur. Elle me... Perturbe ? Oui, c'est ça, il me perturbe. J'apprends une chose que je ne savais pas sur elle, et dont je ne me doutais même pas. Alors oui peut-être qu'elle elle sait, peut-être qu'elle elle comprend ce que je vis tous les jours depuis mes cinq ans, mais elle, elle est différente également. Je n'ai pas envie de lui mettre la pression sur ça. J'ai juste envie qu'elle me voie comme son ami d'enfance normal, et peut-être comme la première personne qui l'a embrassé. Pas comme le gars qui toujours et encore son putain de cancer, qu'elle vas devoir supporter cinq ans avant de pouvoir gentiment l'enterrer et tourner la page. J'en sais rien. Je ne parle jamais de ce genre de chose avec Elio, j'en parle avec personne d'ailleurs. Depuis quelque temps, j'évite d'en parler. Je ne supporte plus les regards pleins de pitiés tels ceux qu'on lance à un chien à la fourrière. Je resserre donc une énième fois mon bonnet sur la tête et je soupire et lui dis : « Ca me touche ce que tu me dis là... Mais ne t'inquiète pas pour moi Alaska. » Elle a très bien compris alors à quoi bon m'enfoncer encore plus ? « La chimio ne marche plus ? » Je la regarde fixement, secoue la tête et lui dis après un long moment : « C'est plus compliqué que ça, tu sais... C'est mon corps qui ne répond plus très bien aux traitements et dans tous les cas, je... » Je m'arrête là, coupé par le brusque "CHUT" de la bibliothécaire.

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    Lien du postMer 21 Jan - 20:50
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    J'avais un don, j'en suis sûre. J'arrivais à voir le mensonge de la vérité, pas comme dans les séries où ils leur suffit que d'une voix pour savoir si le suspect mentait ou pas, mais plus comme une mère qui sait lorsque son enfant ne va pas bien. Il s'est pointé quand les médecins m'avait dit : pas super nouvelle, pour éviter de dire : très très mauvaise nouvelle. Et il a continuais quand ma mère me disait : ne t'en fais pas, ce n'est rien. Alors que c'était tout, sauf rien. C'était peut-être le ton de sa voix, l'expression qu'elle arborer, où juste une attitude incertaine et maladroite. C'était peut-être le ton de sa voix, l'expression qu'elle arborer, où juste une attitude incertaine et maladroite. J'observe Casey d'un air inquiet, était-ce si dur à dire et a vivre ? Il y a plusieurs manières de faire face au cancer : déprimer, qui est un effet secondaire lorsqu'on vous annonce que votre vie ne tient plus qu'à des pilules et des chimios qui vous rendent chauve et mou, le déni, faire comme si de rien n'était et se dire que demain est un nouveau jour rempli de mystère et le nié, démentir sur ce que les médecins disent, se faire son propre diagnostique des choses. J'ai longtemps était dans le dernier, jusqu'à ce que je m'abandonne dans la pire de toute : l'abandon, se laisse mourir. C'est la pire de toute, tout laisser faner autour de soit, vivre en se disant que demain n'existe pas. C'est l'attitude à ne pas adopté, mais c'est la plus facile à vivre des quatre et l'année de mes dix ans, l'année où je passais mon temps à parler à Casey, c'était cette année ou j'ai réussi à sortir de cette passe. Parce que mes parents m'avaient promis l'Irlande et que j'y croyais dur comme fer, que Casey était mon sauveur et qu'au pire des cas, on irait main dans la main, au paradis des enfants. « Ca me touche ce que tu me dis là... Mais ne t'inquiète pas pour moi Alaska. » mais je m'inquiète, c'est bien là le souci. Je le regard avec un air de grande sœur, ou de mère, ou juste d'une amie de longue date qui aimerait savoir le vrais, et non un mensonge mal caché. Je lui demande ou en est la chimio, être guéri des tiges en fer ne nous empêches pas d'avoir de la chimio, pure mon cas, c'était remplacer par le ronflex, une machine que j'avais au moment de dormir. Il se met enfin à dire la vérité, jusqu'à ce que cette bibliothécaire nous coupe. « On parle d'un devoir, alors revenais encore une fois et je m'amuserais à mettre tout les livres classer en P, dans les Z. » dis-je en levant un livre de Marc Levy au-dessus de ma tête. Elle roule des yeux et nous laisse. « Tu ? » son corps ne supporte plus autant de médicament, en même temps, quel corps pourrait supporter tant de pilules chimiques. « Si tu n'en peux plus, laisse tomber. » dis-je dans le plus grand des calmes. Je le regard avec un air de grande sœur, ou de mère, ou juste d'une amie de longue date qui aimerait savoir le vrais, et non un mensonge mal caché. « Ton médecin te la pas proposer ? C'est une bonne idée pourtant, tout laisser-aller un moment, et pourquoi pas des vacances ? Ça te ferait du bien non ? » dis-je dans un sourire, tendre.

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    Lien du postMer 21 Jan - 22:00
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    Je ris en me mordant la lèvre inférieure lorsqu'elle menace la bibliothécaire. Quand elle repart intimidée et visiblement prête à nous inscrire dans la liste des élèves à bannir de la bibliothèque, je ne peux m'empêcher de lancer un regard amusé à Alaska. « Si tu n'en peux plus, laisse tomber. » Je prends une grande inspiration. J'ouvre la bougch pour lui expliquer de A à Z, qu'elle comprenne la situation, même si ce n'est pas un sujet super pour des retrouvailles, mais elle me coupe : « Ton médecin te la pas proposer ? C'est une bonne idée pourtant, tout laisser-aller un moment, et pourquoi pas des vacances ? Ça te ferait du bien non ? ». Elle est trop douce, dans ses paroles, trop protectrice. Je n'ai pas envie de la heurter ainsi face à la réalité, mais je m'y oblige quand même. « Prends une chaise... » Dis-je en lui en indiquant une posée à l'arrache au bout de la rangée. Elle l'attrape tandis que je prends appuis sur l'escabot mis à dispositions pour les personnes de petite taille. Je crois les mains et commence à lui expliquer ma situation : « J'allais mieux depuis environ un an, j'avais encore le cancer, mais j'étais sur la voie du rétablissement. Je n'avais qu'un faible traitement, seulement des plaquettes et quelques pilules par jours... Bref, ça allait quoi. » Je déglutis et observe ses grands yeux bleus tandis qu'elle écoute attentivement mes mots. « Et puis, ils m'ont annoncé les prédictions vis-à-vis du temps qu'il me reste. Je n'y ai pas tenu compte, comme je pensais aller bien mieux. » Je me frotte les yeux, puis les mains. D'une voix peu assurée, je lui dis : « Malheureusement, j'ai fait une rechute assez violente à la rentrée... » Je me souviens du visage effrayé de Kennedy me trouvant entrain de perdre du sang par tous les orifices possibles : oreilles, nez, bouche, et m'emmenant en urgence à l'hôpital. Je chasse ce douloureux souvenir de ma tête. « Mais cette fois... » Je souffle. « J'ai du mal à repartir. Je suis adulte maintenant, et peu d'enfants arrivent avec une leucémie à l'âge adulte... » Je cherche dans son regard la compréhension, l'approbation, mais je n'y trouve que la complexité. Comme si elle ne savait pas quoi penser de ça, et je la comprends parfaitement. « J'ai l'envie, mais j'ai plus la force de me battre. » Et avant qu'elle me dise de ne pas désespérer, j'ajoute : « Il me reste cinq ans à vivre, six maximum.» Un long silence s'installe entre nous. Je le romps par un : «... Alors, j'aimerais juste vivre comme un mec normal.» Je me sens faible. Je m’apitoie sur mon sort comme un gosse alors que j'ai toujours cru être quelqu'un de fort. Mais être fort ce n'est pas survivre dix ans à un cancer. Etre fort, c'est rayonner de bonheur quand on est malheureux. C'est essayer de pardonner à quelqu'un qui ne mérite pas le pardon. C'est donner sans retour. C'est rester calme en plein désespoir. C'est être joyeux quand on ne l'est pas. C'est sourire quand on a envie de pleurer. C'est faire rire quand on a le cœur en morceaux. C'est se taire quand l'idéal serait de crier à tous son angoisse. C'est consoler quand on a besoin d'être consolé soi-même. Et je ne suis pas fort.

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    Lien du postJeu 22 Jan - 20:14
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    « Prend une chaise » je fût étonnée par sa demande, mais je m'exécutais en tirant une chaise sur l'une des tables qui se trouvait près de nous, attirant de nouveau l'intention de cette vielle morue. Je lui fais des gros yeux avant qu'elle détourne son regard, et elle se remet à ses activités en râlant dans son duvet. Je m'assois en face de Casey, qui lui, se met assis sur le petit tabouret pour les gens trop petit. Je lui fais des gros yeux avant qu'elle détourne son regard, et elle se remet à ses activités en râlant dans son duvet. J'ai l'impression d'avoir de nouveau dix ans, en attente d'une bonne nouvelle que je sais qui n'arrivera pas. Il se lance dans son récit, un peu fatigué, il se gratte parfois les yeux, à la recherche de ses mots. Il est précis dans ce qu'il raconte et je comprends très vite la raison pour laquelle il était difficile de raconter tout cela. J'ai de nouveau dix ans, je suis en face d'une mauvaise nouvelle et je ne sais comment réagir. Je me promets de ne pas pleurer, parce que voir ma mère pleurais était la chose la plus difficile à vivre. « Casey... je.. » Je me lève, et je me jette sur Cassey, parce que c'est le seul geste que je peux faire sans pleurer. Je le sers très fort, comme si je pouvais recoller les morceaux qui sont cassés à l'intérieur de lui, les petits bouts qui se pètent une par une, les trucs qui s'emboîtent plus dans son esprit. Je l'étouffe presque, je pense. Je finis par le lâcher, à quatre pattes devant lui, je me mets assise. Six ans, six ans bordel. Dans six ans, je n'aurais même pas fini l'université, dans six ans, je serais encore ici, peut être que physiquement et mentalement, j'aurais changé, mais en six ans, on ne peut rien faire qui puisse changer le monde. Ma voix tremblote, mais ce n'est pas à moi de pleurer, c'est à moi de le supporter, de l'aider à vaincre tout ça, même si un sourire d'Alaska Harrison ne peut pas effacer tous ses problèmes. Je lui prends la main et la sers très fort dans la mienne, ça n'a sûrement rien de rassurant, parce que mes doigts sont glacés, mais je m'efforce de les réchauffer avec mon haleine. « vivre une vie normale ? » dis-je en essayant de garder le même ton que j'avais il y a moins de dix minutes. « mais c'est pas ce qu'il faut faire merde, va voir du pays, fait de super fête, paie toi des putes. » dis-je dans un rire, sincère cette fois-ci, je suis en train de conseiller au mec qui a toujours était droit dans sa vie, de se payer des putes, voyais mon intelligence. Mais c'était ce que je pensais vraiment, il devrait vivre une vraie vie et non rester croupir ici. « J't'en pris, ne gâche pas ta vie entre ses murs... Vis, ta vie comme si.. » comme si tu allais mourir demain, avais-je faillis dire, mais j'ai changé ma phrase, ce n'était pas un sujet sur lequel on peut blaguer. « comme si demain c'était la fin du monde. » dis-je dans un sourire, sincère et tendre. « Si tu veux, je t'emmène à Amsterdam, fumer de la weed et te payer des gow. » dis-je en faisant un signe de rappeur, t'sais, c'est ce que les mecs qui font rap font dans leurs clips, genre ils mettent leurs doigts en V, devant eux. C'est un signe de rappeur, moi, j'dis. Je lui balance un sourire, parce que je ne sais pas quoi faire d'autre, mais je suis persuadée qu'un trip à Amsterdam lui ferait du bien, pas pour les putes, mais juste pour être libéré de ses pensers, le temps de deux jours.
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    Lien du postMer 28 Jan - 16:34
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    hello old friend

    Elle se love contre moi, posant sa tête contre mon torse. Elle me sert fort de ses petits bras, semblables à ceux d'une enfant, et je lui rends son étreinte, enfouissant le visage dans ses cheveux. et je ne comprends que trop bien ce qu'elle peut ressentir. et je ne comprends que trop bien ce qu'elle peut ressentir. Nous restons ainsi plusieurs secondes, jusqu'à ce qu'elle me lâche pour s'asseoir face à moi. Je me pense à mon tour, m'adossant à la rangée de livres, basculant la tête en arrière pour ne pas avoir à soutenir son regard au bord des larmes. C'est trop difficile, et je me rends compte que je n'aurais pas dû lui annoncer si clairement mon tragique et proche destin. Ses doigts glacés s'enroulent autour des miens et je lui souris comme pour la rassurer ; mais le mal est fait. J'ai envie de m'excuser, mais à quoi bon ? Je sens son souffle chaud contre mes mains tandis qu'elle essaie de réchauffer nos membres glacés. « vivre une vie normale ? », sa voix tremble et je m'en sens coupable. « mais c'est pas ce qu'il faut faire merde, va voir du pays, fait de super fête, paie toi des putes. », déclare-t-elle alors, et je join mon rire au sien. J'aime qu'elle fasse de l'humour sur ma situation, c'est toujours mieux que si elle s'était mis à pleurer ; je pense que je ne l'aurais pas supporté. Je déteste faire du mal aux gens, surtout à cause de quelque chose que je ne peux ni choisir ni contrôler, et surtout quand les gens en questions viennent de réapparaitre dans ma vie après plusieurs années d'absence. Je lâche un soupir tandis qu'elle me supplie d'avoir une vie digne de ce nom, de vivre au jour le jour. Et elle a raison, je le sais. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'une liste des "choses à faire avant de mourir" traine quelque part dans ma chambre entre deux livres depuis que je l'ai réalisé avec Apple environ un an au par avant. « Si tu veux, je t'emmène à Amsterdam, fumer de la weed et te payer des gow. » Je ris à nouveau et réponds sur le ton de l'humour : « J'suis partant pour les gows ! » Je ris à nouveau et réponds sur le ton de l'humour : « J'ai déjà un Cancer, j'ne veux pas en plus d'une MST ! » Sur ce, je me tourne pour m'asseoir à côté d'elle et lui dit doucement en la prenant dans mes bras : « Je te l'ai déjà dit : ne t'en fait pas pour moi, 'laska. J'suis un grand garçon et je vis avec ce cancer depuis que je suis tellement jeune, qu'il a toujours fait partie de moi. Je ne devrais même pas être là, et tu le sais en plus ! Passer la vingtaine est quelque chose d'extraordinaire dans nos cas et j'en remercie déjà assez le ciel. J'ai eu juste assez de temps pour voir et comprendre ce monde. Je vais te dire quelque chose, et tu vas peut-être me prendre pour un idiot, mais je m'en fiche.» Sur ce, je prends une grande inspiration et tente de lui expliquer mon point de vue avec mes mots :« Je crois en l'existence de quelque chose de plus fort que nous, qui dirige le cours de choses. Pourtant, je ne suis pas un grand croyant, je crois même n'étre jamais entré dans d'autre église que celle de l'hôpital de Cork quand j'avais onze ans, pour la messe de noël.» Je jette un coup d'oeil à Alaska pour voir si elle me comprend. « Je pense que la chose en question est différente des affaires des religions, et qu'elle touche tout le monde, chacun d'entre nous. À ce que je sais, les Grecs appelaient ça : À ce que je sais, les Grecs appelaient ça : Tandis que les Romains nommaient ce phénomène : « Les Parques » ; dans les deux cas, ce sont les divinités maîtresses de la destinée humaine, et d'après moi, elles n'ont rien à voir avec les dieux ; évidemment, elles sont au même niveau hiérarchique qu'eux, mais disons que leur job est différent, car il est quand même dit que toutes les autres divinités leur étaient soumises. « Les Moires ». Pour résumer : La loi de cause à effet, ou « l'effet papillon », si tu préfères. Si je te parle de tout ça, ce n'est pas pour te faire un condensé des croyances sur le destin, ni pour te faire croire que notre vie est toute tracée sans que l'on puisse y imposer notre libre-arbitre ; bien au contraire, j'espère que mes choix sont les miens et qu'ils ne sont pas ceux que l'on m'a imposés, mais c'est que je me demande ce que j'ai bien pu faire dans cette vie ou dans une autre, pour mériter ce qui m'arrive. Voilà comment je vois les choses : j'ai certainement fait quelque chose d'horrible dans une autre vie en d'autres temps, et j'en paye le prix maintenant... ». Je me tourne vers elle, à quelques centimètres de son visage. j'ai certainement fait quelque chose d'horrible dans une autre vie en d'autres temps, et j'en paye le prix maintenant... mon père qui m'abandonne, puis le cancer, et enfin avoir perdu la fille que j'aimais (Lavender) à cause de mes propres bêtises. Je cherche dans ses grands yeux bleus ce qu'elle peut bien penser. J'ai l'envie irrésistible de l'embrasser, juste pour voir si ça aura le même effet que dix ans plus tôt, mais je ne le fais pas, pour plusieurs raisons évidentes.


    https://www.youtube.com/watch?v=doF7nme6yA0 (a) J'ai écris en écoutant cette chanson, et elle est parfaite avec HELLO OLD FRIEND. (casey)  2474380249
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