RUN BABY RUN. DON'T EVER LOOK BACK.

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J'avais une base de français jadis, ma mère aimait rendre visite à sa famille et eux, parlent beaucoup en français. «  Oui, ma belle. » me répondit-il en français, je souriais à sa remarque, même si je ne savais plus trop ce que belle veut dire, en tout cas, ça me fit sourire. Je tirais la langue au passant, la bouche remplis de nutella, lui, les encourageais alors qu'il entamer sa deuxième gaufre. Mince, j'en veux une nouvelle moi aussi, je fis un signe au vendeur. « Ne vous arrêtez pas, allez, allez du nerf ! » hurlait-il, je riais et fis de même. « ALLEZ BANDE DE NAZE, FAUT QUE CA BOUGE ! » dis-je en prenant une voix de coach de sportif de quarante ans, divorcer et deux maîtresses à son actif. Je répondis ensuite à sa proposition de mariage, il fut étonné par le fait que je suis comme lui. C'était naze de courir, mais il fallait se donner bonne conscience pour ressemblait aux filles dans les magasines de monde. Et puis, qu'est-ce que je dirais au mec quand il me demande « sinon, toi, tu fais quoi pour t'entraîner ? » je ne vais pas dire : rien, je glande et je bouffe. C'est mieux quand on se la pète un peu non ? Il se mit à genoux, je fis la fille choque et essuyer le chocolat sur mes lèvres. « Ô Alaska, aussi froide que le granita, voudrais-tu te marier avec moi, et m'acheter un max de pizza ? Je te promets que nous ne ferions plus jamais d'effort, car le sport, c'est mort. » je rirais aux éclats. OH MON DIEU, mais quel imbécile celuil-là ! « ô Thomas, face de rat. » dis-je en essayant de reprendre mon calme. « On ne se connaît encore pas, mais je sais déjà, que notre amour durera, jusqu'à ce que je meure étouffer par le nutella. OUI JE VEUX T'EPOUSEE ET VIVRE DE SODA ET DE GRANOLA !  » dis-je en me redressant fièrement, comme une vraie demande de mariage. Je lui sautais dessus, ce qui nous fit tomber tout deux dans l'herbe encore mouiller du Park. « Je mouille. » rajoutai-je en riant. « Moi, perso, je fais du sport pour attirer les filles, y parais qu'elle aime la transpiration virile. » je fais une face de : ew, je haïssait la transpiration, encore plus que les filles avec des poils sous les bras et les brocolis.  « 'Cest clair qu'être mouillé comme un chien dans l'eau, c'est viril, moi ce que j'aime, c'est quand vous transpiriez tellement que ça coule comme une fontaine sur votre front ! » dis-je sur un ton de sarcasme en faisant de grands gestes avec mes bras. Je mets allongé à côté de lui, mes cheveux tremper par les gouttelettes du matin.