Mes Parents : Je n'ai jamais connue mes parents. En effet, ceux-ci sont morts alors que je n'avais que deux petits mois. En effet, ils étaient partis en vacances pendant quatre jours afin de ce ressourcer depuis ma naissance. C'est alors ma grand-mère qui m'a prise sous son aile durant toute mon enfance. Qui fut une période assez difficile. Je ne comprenais pas pourquoi les enfants avaient des parents et moi non. Ce qui me rendait triste et mélancolique. Certes, j'avais des photos des deux personnes qui m'ont mise au monde. Et à vrai dire, je n'ai aucun souvenirs ni rien c'est bien ce qui me tue le plus. Je n'ai rien à quoi me rattacher, à me remémorer. Bien sûr mes grands-parents étaient là pour les remplacer, mais on ne remplace jamais ses parents c'est bien connu.

La mort : C'est une chose qui m'effraie le plus dans ma vie. En effet, d'après ma grand-mère , j'aurais dû avoir une soeur jumelle mais celle-ci est morte dans le ventre de ma maternelle. Déjà petite, j'ai été confrontée à la mort. Mes parents puis après celle de ma mamie que je considérais comme ma maman, même si je ne l'appelais jamais ainsi. Si je ne veux pas m'attacher aux gens c'est que j'ai cette grande peur de les prendre du jour au lendemain. Je sais très bien que je serais confrontée à ma phobie en devenant chirurgienne durant mon internat, mais je n'arrive pas à me dire que c'est une chose normale de la vie et pourtant je devrais le faire pour aller mieux.

Le Foyer : Suite à la mort de ma grand-mère, décédée d'une leucémie mon papi fut incapable de s'occuper de moi étant trop occupé à noyer son chagrin dans l'alcool. C'est à l'âge de cinq ans que j'ai été placée dans un foyer. Je perdais mes repères, mes lieux familiers T.O.U.T et il fallait que je réapprenne à avoir tout ça. Chose qui n'a pas été facile et qui a pris beaucoup de temps. Dans ce fameux foyer, je me suis fait de nouveaux amis, mais j'avais de nouvelles règles à respecter. Jusqu'au jour une nouvelle famille me prend sous ses ailes à l'âge de huit ans.

Une nouvelle famille : Au début, je ne voulais pas partir dans cette nouvelle famille. Je ne voulais pas tout refaire à zéro surtout qu'au foyer je la considérais comme ma famille. C'est avec beaucoup de peine et de mal que je suis partie chez ces gens. Lorsque j'ai mis les pieds dans leur demeure, je n'en croyais pas mes yeux. Ce n'était pas une maison qu'ils avaient, mais un château. Tout deux avaient des revenus assez incroyable parce qu'ils travaillent dans tout ce qui est le droit en tant qu'avocats. Durant les premières années, je me suis renfermée sur moi-même ne voulant pas confier mon passé, ce que j'avais fait lorsque j'étais au foyer. Je ne voulais pas de leur amour, protection et surtout pas les appeler "maman & papa" vu que j'en n'ai jamais eu. Mais à force de calme, de patience j'ai terminé par les appeler ainsi et ainsi accepter de recevoir de l'amour, de la tendresse, la protection & l'affection de mes parents adoptifs.

Si une grande partie de mon enfance et une petite partie de mon adolescence furent assez calme, à l'âge de quatorze ans tout dérapa. En effet, les deux avocats étaient très stricts tout ce qui concernait les garçons, les sorties et les notes en classe. Si je n'avais pas quinze sur vingt, j'étais privée de télé, ordinateur et de sorties jusqu'à ce que je remonte la pente. Ils voulaient que j'aie un bon avenir que je gagne bien ma vie comme eux. A force de mettre trop de pression sur mes épaules, j'ai fini par en faire qu'à ma tête. Le soir, je faisais le mur, je rentrais tard, ramener de mauvaises notes. J'étais en conflit permanent avec eux ce qui n'arrangeait forcément rien du tout. Alors je me suis jetée corps et âme dans mes activités extra-scolaires.

La Danse classique & la gymnastique rythmique : Ces deux activités je les aime tellement. Je les pratique depuis que j'ai huit ans. Grâce à elles, j'ai acquis une très grande souplesse. Ces sports-là sont mes refuges lorsque je ne vais pas bien. En effet dès que j'ai une dispute, je prends mes affaires et je pars dans une salle qui se situe tout près de chez moi. D'ailleurs mes parents étaient agacés durant mon adolescence que je prends plus à coeur mes sports que mes études. Mais pour moi, c'était le seul moyen de m'éloigner de mes soucis de famille, de coeur. Bien sûr, un jour on change, mais on sait que dans la vie rien n'ai jamais acquis.

Médecine & Havard Bien sûr depuis mon adolescence, j'ai bien grandi. Je pense avoir trouvé ma voie. Celle de la médecine. Étant petite, j'adorais jouer au docteur, soigner mes peluches et mes poupées. Bien sûr c'est un choix personnel que j'ai fait pour me lancer dans cette branche. Je veux que les gens malades retrouvent leurs proches une fois guéris. Une chance pour eux de "recommencer une nouvelle vie sur de bonnes bases." Après avoir obtenu mon brevet, mais aussi bon bac scientifique, je suis désormais en fac de médecine et pour ça, rien de mieux que d'aller à Havard.