Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Stitch/Friendzone/Gee et j'ai 21 ans. Je suis une licorne et j'ai connu le forum grâce à mes presque deux ans de fidélité.  J'vous déteste alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Sierra Kusterbeck comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par friendzone. Je fais environ 150/1500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲ Gwen vit mal son intégration en prison, elle veut des visites
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?)

« Chers amis, je vous présente nos enfants. Arkadhius et Alex. Ces enfants sont la relève de mon dur labeur, une fois que je ne serai plus apte à travailler. Ce sont de petits prodiges pour les années à venir. » disait mon père, lors de la soirée des anciens de l'université de Tripoli. Il est reconnu pour être le meilleur chirurgien plasticien de toute la Grèce. J'ai huit ans, et pourtant, je sais déjà ce que je ne veux pas faire. Je ne veux pas être comme lui, reconnue pour rendre les gens plus beaux avec son sourire Colgate et quelques coups de bistouri par-ci, par là. Je me cachais derrière ma mère qui était vêtue d'une grande robe Chanel hors de prix, alors que mon frère saluait les gens d'un geste de la main, du haut de ses onze ans. Comme s'il voulait vraiment devenir médecin, lui aussi. « J'ai cependant accepté un poste dans un hôpital américain, mon avenir de médecin ne se fera donc plus ici. » ajouta-t-il nonchalamment, avec son air supérieur. Je déteste mon père.

CHAPITRE PREMIER : The doctor and his son • killola

« Arek, pourquoi papa il est pas là ? J'dois lui demander un truc. » Je ne savais rien, et pourtant, je me doutais de quelque chose. « Il rentrera pas avant un moment. Un long moment. » Je le regardais d'un air dubitatif, pour qu'il approfondisse ses paroles. « Il s'est fait tiré dessus par un mec, à l'hôpital. Je l'avais dis que New-York c'était dangereux. » Je pris un air perplexe. « Mais, il est juste blessé ou il est mort ? » Ma mère qui passait dans le salon au même moment s'effondrait en larmes, après avoir raccroché le téléphone. « J'crois que j'ai ma réponse. J'ai même pas pu lui dire combien j'le détestais... » J'haussais les épaules, sans la moindre émotion dans le regard. Transparence totale, pas même du dégoût. Arkadhius me regardait d'un air méprisant. « N'as-tu donc pas de cœur ? On vient de perdre notre père, bon dieu ! » Une fois encore, j'haussais les épaules. « C'est toi l'enfant prodigue à ses yeux, moi j'suis là pour faire joli, comme une plante verte. J'suis une fille et c'était qu'un putain de macho qui n'en avait cure de moi et ma réussite scolaire, si ce n'est pour se targuer devant les autres ! » Ma mère fonçait sur moi pour me coller la gifle de ma vie, au point qu'aujourd'hui, presque dix ans après, je m'en rappelle encore. J'avais treize ans à cette époque là, j'en ai vingt-deux, c'est dire ! « Ne parles pas comme ca de ton père, Saskia ! Il a travaillé toute sa vie pour vous élever confortablement ! Ingrate ! » Je la regardais, choquée, me tenant la joue dans laquelle je pouvais sentir un cœur tellement sa gifle était forte. J'aurai aimé pouvoir lui répondre qu'elle était dégoûtée uniquement parce qu'elle ne pourrait plus fréquenter les dîners mondains et avoir des robes à 3000$ chacune, mais je gardais le silence. Il ne me restait qu'elle, après tout.

CHAPITRE SECOND : What's up ? • 4 non blondes

« Vas-y Alex, fais pas ta prude, tires sur le joint bordel ! » lançais la copine d'Arek, alors que mon frère me surveillait tout de même du coin de l'oeil, bienveillant, bien qu'un peu stone. Il m'a trainé dans une de ses soirées, pour me donner le mauvais exemple à pas reproduire. « Bon d'accord, juste une fois. » J'attrapais le joint et tirais dessus comme si c'était une cigarette. J'ai craché mes poumons, juste après, sous les rires des potes d'Arkadhius. « Tu vois frangine, faut pas que tu fasses comme moi. Mais quand j'entre à la fac, j'arrête tout ca ! » Son meilleur pote lui tapait l'épaule en lui disant que c'était un mytho, pendant que j'retirais sur le joint. C'était de la bonne weed, ce soir là. Et le début de mes conneries. Bien stone car vraiment pas habituée à la drogue, j'regardais fièrement mon frère, avec un sourire béat aux lèvres. « T'arrêteras quand j'arrêterais de bouffer des chattes, en fait ! » C'est ainsi qu'Arek et tous ses potes ont appris que j'étais gouine, et plus vierge, à même pas seize ans. Mon frère était bien entendu choqué de l'apprendre comme ca. Il me voyait toujours traîner avec des mecs et tout, et il m'surveillait pour pas que j'couche avec n'importe lequel. C'était pas des mecs qu'il aurait du se méfier. Mais sa meuf tapait sur mon épaule, toute contente. « J'ai une fille à te présenter ! Elle a le même âge que toi, et elle est HY-PER sexy... Arek m'regarde pas comme ca, j'ai déjà essayé les filles moi aussi, et pourtant j'suis avec toi, et t'es très viril mon chéri. » Euhg, j'voulais pas connaître la taille de la saucisse qui a dans le slip de mon frère, non merci. « Ouais, présentes la moi un jour, on sait jamais. »

CHAPITRE TROISIEME : Love song • deep dark robot

« Je t'aime... » murmurait-elle entre mes lèvres, pour la première fois. Après trois mois de relation. Je n'avais pas cédé à lui dire en premier, bien que les sentiments s'étaient lentement immiscés au fond de moi un peu avant. Nous étions dans sa chambre, l'une contre l'autre, dénudées sous ses draps rouges après un coït plus intense qu'à l'accoutumée. Je lui souriais avec espièglerie avant de lui dire « Ah ouais, c'est vrai ? » Elle se relevait légèrement. « J'l'ai jamais dit à personne avant toi, Al. C'est un argument suffisant ? » Je venais alors l'embrasser longuement, pour lui montrer qu'il était le meilleur des arguments. « Moi aussi je t'aime, Ley... » Leisha était ma plus belle histoire, ma plus longue, la plus intense et pourtant, celle qui m'a le plus détruite avec le temps. Et pourtant, à chaque fois que j'étais seule avec elle, j'avais l'impression d'être à nouveau clean, cool, comme si j'étais chez moi, en vie, libre. Et je sais que j'aimerai toujours cette fille malgré moi. Elle m'a emmenée à Rome, Paris, Dublin, Londres, Rio, Los Angeles. J'savais pas comment elle avait tout ce fric en vivant dans le Bronx, mais j'm'en foutais, j'étais bien, j'étais heureuse. J'étais heureuse jusqu'à que j'découvre la vérité. Jusqu'à que j'découvre les armes, la drogue, les téléphones jetables, les malles pleines de billets. Et pourtant, je ne pourrais jamais l'oublier. Elle était un point de repère fixe dans un monde étourdissant. Elle était mon pilier, ma plus belle addiction. Quand j'ai appris qu'Harvard m'avait acceptée, le jour de mes dix-huit ans, j'ai couru jusqu'à chez elle, mais il n'y avait plus personne, un appartement ravagé, et un post-it sur le frigo, que j'ai gardé.
« Alex, mon amour. Les flics sont à mes trousses, j'ai quitté le pays. Je ne pourrais pas te dire où je suis pour le moment, mais je reviendrais quand je serai sûre d'être tranquille. Je t'aime. Ley »
Ca va faire quatre ans maintenant. Quatre ans qu'elle hante mes nuits, à n'en plus dormir. Quatre ans que j'suis arrivée à Harvard en option psychologie, alors que j'suis moi-même suivie par un psychologue à cause d'elle. J'ai même vu un psychiatre pour calmer mes angoisses et ma dépression. Je n'arrive même plus à m'attacher à une fille. Je m'autoproclame Mère Thérésa du clito, désormais. Tout ca à cause de Ley. A cause de l'ex d'Arek. A cause de ce premier joint. A cause des flics. L'amour, t'es plein de foutus mensonges, putain, on m'avait pas dit que tu laissais des marques aussi profondes, bâtard.