Turn your face so now I can't see you anymore.
with feldt. + musique
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Ajustant mon noeud papillon, je reprenais cette petite manie de mettre mes mains dans mes poches. Je voulais prendre mon temps car je me demandais vraiment comment cette soirée allait pouvoir se passer. Je n'avais pas essayé de chercher une cavalière, j'étais venue ce soir pour revoir Feldt surtout, mais aussi mes amis. C'était une sorte de surprise. Alors, avançant à petit pas dans le hall de la salle de bal, le regard vide, je cherchais du regard les tables. Certains me reconnurent et n'hésitèrent pas à me souhaiter un bon retour ici. C'était avec un sourire sincère que je les remerciais puis continuais ma recherche. J'avançais dans la salle bruyante, à la recherche de cette femme rousse. Elle fit son apparition sur un balcon, un peu à l'écart elle avait l'air pensive. Mon coeur fit un bond. Je la revoyais enfin, elle m'avait tellement manqué. Ca me tordait le coeur. Comment avais-je fais pour obtenir une telle femme sérieusement ? Je m'avançais lentement vers le balcon, me cachant un peu derrière les rideaux, je l'observais silencieusement. De haut en bas, de fond en combles. Elle n'avait pas l'air dans son assiette et je me disais que j'avais dû la détruire après mon départ. Mauviette, c'est ce qui aurait pu me caractériser à ce moment-là car j'étais incapable de m'avancer davantage. Lui faire face, j'en avais envie, oh oui, mais sa réaction je la connaissais d'ores et déjà. Je glissais mes mains dans les poches de mon pantalon et je finissais finalement par avancer à petits pas vers elle, dos à moi. J'ignorais si elle avait entendu quelqu'un s'approcher.. mais elle dû le savoir lorsque je me retrouvais derrière elle, à quelques centimètres de son corps. Mon souffle caressa sa chevelure rousse. Lorsque son parfum m'enivra, je perdis tous mes sens. Fermant les yeux pour me rappeler de tous ces moments passé avec elle, je finissais par chuchoter à son oreille : "Tu m'as manqué.." Je m'attendais à tout, et je savais que si je devais recevoir des baffes, je le méritais.
 

Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Bizarrement, ce soir, tu n'étais dans aucune envie de t'amuser, d'être sociable. A vrai dire, cela devait déjà faire quelque temps que tu étais comme cela, et peut-être que tu te distanciais de tout cela. Tu avais pour habitude d'aimer ce genre d'événements mais maintenant, il n'y avait que des souvenirs que tu aurais aimé oublié qui te hantait. L'année passée, tu avais failli perdre tes enfants. Au bal de fin d'année, ça avait fini en énorme bataille, enfin, il y avait toujours quelque chose, que cette année, tu voulais tout simplement passer une soirée au calme. Seulement, au fond, ça te faisait chier, parce que tu étais d'ambler disputé avec ton cavalier, Wyatt t'avait annoncé que Torrey était enceinte -mine de rien ça t'avait mis un choc, et tu n'avais pas envie d'être a ta table pour faire l'hypocrite. Alors, tu préférais rester dehors, un verre de champagne à cote de toi pour te tenir compagnie. Tu étais perdue dans tes pensées. Tu pensais à tout ce qui c'était passé cette dernière année avec la grossesse, Wyatt, ton arrêt cardiaque, Elios, l'accident, ta paralysie, son abandon, ta rééducation, il y avait tellement de chose que parfois tu avais l'impression que les choses s'accumulaient bien trop vite. Tu ne faisais pas vraiment attention à ce qu'il se passait à l'intérieur. Tu préférais regarder dehors, la nuit étoilée quand soudain tu entendis une voix. Sa voix. Non, tu étais entrain de faire une hallucination, ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas être là. Il était en Italie, il n'était pas ici. Et pourtant, sa voix semblait si réelle. Tu finis par te retourner. Il était là, il était vraiment là. Tu pouvais sentir ton coeur s'accélérer dans ta poitrine. Connard, comment il pouvait avoir encore au tant d'emprises sur toi? "Elios…" C'était la seule chose que tu avais réussi à dire alors que tu étais complètement abasourdie par sa présence ici.
 

Turn your face so now I can't see you anymore.
with feldt. + musique
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► A l'instant où on m'avait annoncé que mon père allait reprendre ses fonctions, j'avais plié bagage et je m'étais précipité dans le premier jet privé pour revenir à Cambridge. En arrivant au bal, je me rappelais de l'année dernière, en compagnie de Natalya, ma déclaration pour celle-ci mais aussi l'altercation entre elle et Feldt. A l'époque, je ne m'étais pas rendue compte à quel point je tenais à la jeune femme. En une année, pas mal de choses s'était déroulée, trop de choses avaient changé. Le corps de la jeune femme à nouveau près du mien me rendait étrangement serein. J'aurais voulu l'embrasser à cet instant même. Mon visage était tout près du sien, c'était dangereux. Je devais me retenir car je savais pertinemment qu'elle m'en voulait beaucoup et ce n'est pas avec un baiser et quelques paroles qu'elle me reviendrait. Mais oui, je frémissais rien qu'en me retrouvant à côté d'elle, avec son air perdu et ses petites tâches de rousseurs qui la rendant tellement mignonne. J'entendais les battements de son coeur, ils étaient tellement forts, ça devait être un choc pour elle. Fallait voir son expression complètement perdue, je la comprenais. On aurait cru qu'elle venait de voir un fantôme. "Elios.." Elle avait à peine prononcé mon prénom que je la retournais face à moi. Quelques instants d'hésitation mais finalement je la prenais dans mes bras. Je la serrais très fort contre moi. Un bras autour de sa taille et une main dans sa chevelure rousse, j'aurais voulu ne plus jamais la lâcher. Les yeux fermés et mon nez humant l'odeur de ses cheveux, je ne savais plus quoi dire à part profiter du moment présent. "S'il te plait.. ne me rejettes pas. Pas pour l'instant." Mon coeur allait exploser.
 

Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Tu étais entrain de vivre un cauchemar. Ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas être là, il ne pouvait pas apparaitre devant toi, comme cela après des mois en t'ignorant. Non, tu refusais. Et pourtant, quand tu t'étais retournée, il était là devant toi, en chair et en os. Quand est-ce qu'il était revenu? Il avait pas pu te le dire ou quoi? Non, fallait qu'il te fasse une super surprise de la sorte. C'était tout sauf drôle. Tu te sentais mal. Ton coeur frappait violemment contre ta poitrine, résonnant dans tes oreilles. T'avais envie de crier, de lui gueuler de dégager, de lui dire à quel point il t'avait fait mal, mais a la place, tu n'arrivais pas à bouger. Tu étais paralysée sur place. Tu n'arrives pas à bouger ou à dire quelque chose. T'avais l'impression d'avoir une hallucination pour le coup. Ce n'était pas possible, mais il était réel parce qu'il décidait de te prendre dans ses bras, de te serrer contre lui. Tu pouvais sentir son parfum. Il n'avait pas changer. Y avait tellement de souvenirs qui revenaient d'un coup, qui te submergeait. T'allais sombrer, t'allais frôler la syncope tellement y avait d'émotions que étaient de partir en live. Pourquoi il te faisait ça? Pourquoi il pouvait pas juste te laisser avoir ta petite vie ici quand il a la sienne là-bas? Pourquoi il pouvait pas? Tu ne disais rien. Fallait que tu penses à respirer mais c'était trop dure. T'arrivais pas. T'allais craquer, mais tu voulais pas. Tu voulais pas craquer devant lui, sauf qu'il avait toujours cette putain d'emprise sur toi qui faisait que dés que tu trouvais avec lui, tu devenais directement faible. Fallait que tu sortes de cette emprise, alors tu pris ton courage à deux main et le repoussait, essayant de ne pas montrer que les larmes s'accumulaient au coin de tes yeux. "Qu'est-ce que tu fous là?" Dis-tu sèchement. Ça allait être dure de rester ferme envers lui, mais tu le devais. Tu ne pouvais pas juste le laisser entrer dans ta vie à nouveau. Tu ne pouvais pas juste prétendre que tout ce qu'il t'avait fait ne t'avait pas affecté.
 

Turn your face so now I can't see you anymore.
with feldt. + musique
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Elle allait me repousser, je m'y attendais déjà bien sûr. Mais l'instant présent était magique car je la retrouvais dans mes bras, douce Feldt. Je savais très bien qu'elle n'allait pas me reprendre comme ça, je lui avais fais du mal et je culpabilisais tellement, elle ne pouvait pas savoir à quel point je regrettais que les choses se soient passé ainsi. J'aurais voulu, juste pour elle, n'être qu'un simple gars normal sans statut. On aurait pu être heureux ensemble, j'aurais pu lui donner tout l'or du monde, mais on fait tous des erreurs. "Qu'est-ce que tu fous là?" me dit-elle sèchement. Elle me repoussa, brisant notre étreinte. Je fermais les yeux le temps de savourer un millième de secondes, une derniere fois son corps près du mien. Je me raclais la gorge en la lâchant, repassant mes mains dans mes poches, je la regardais dans le noir de la nuit. "Je conçois que j'ai dû te blesser avec tout ce qui s'est passé ces derniers mois. Mais crois-moi, je ne t'ai jamais oublié. Ni toi, ni les jumeaux. J'ai sans cesse demandé à avoir de tes nouvelles, j'ai sans cesse demandé quand est-ce que je pouvais rentrer à la maison. Parce que oui, tu es ma maison, vous êtes ma maison. Tu me manques terriblement Feldt. Mais j'avais un devoir, mon père est tombé dans le coma et j'étais tiraillé entre toi, nos enfants et le devoir qui m'appelait parce que, je suis né pour ça. Je suis destiné à être là-bas. Mais toi.. tu chamboules tout. Tu me donnes envie de tout abandonner pour n'être qu'avec toi, qu'avec notre petite famille. J'ai compris avec tous tes sms froids et secs que tu ne voulais plus entendre parler de moi. Mais Feldt.." Je prenais son visage d'ange entre les paumes de mes mains. ".. je sais que ça ne doit pas se terminer comme ça. Tu m'en veux, c'est vrai. Je n'aurais pas dû agir de cette façon car il en existait pleins d'autres. Mais ça n'empêchera jamais que je t'aime. Je t'aime. Je t'aime et je le hurlerais au monde entier. Sans toi ma vie est tellement monotone, elle ne rime à rien. Et nos enfants me manquent tellement, j'aimerais les serrer dans mes bras chaque minutes, chaque secondes. J'ai beaucoup appris ces derniers mois, tout ça, ça m'a fait réfléchir. Et maintenant je sais ce que je veux, je suis sûre que c'est toi qui doit m'accompagner jusqu'à la fin. Je ne veux que toi et si tu n'es plus là avec moi, je ne croirais plus en rien. J'aimerais juste que tu me pardonnes, je m'excuse même si ça ne répare rien à mes actes. Mon amour, sans toi je ne suis plus rien.. " Ma tirade était sortit droit du coeur, je n'avais rien préparé, je venais de lui ouvrir mon coeur et ça me faisait l'effet d'un boomerang.
 

Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Tu continuais d'essayer te convaincre que c'était juste un mauvais rêve, que tu allais finir par te réveiller et qu'il ne serait pas là. Cependant, tu savais très bien que ce n'était pas le cas. Il était là devant toi, il était réel. Il était de retour. Tu essayais de pas complètement craquer surtout quand il te disait tout ces mots. Il avait pas compris que tu ne voulais plus rien avoir avec lui. Tu lui avais pourtant clairement dit que la seule chose qui allait vous lier c'était les jumeaux, mais lui et toi, c'était clairement fini et tu n'allais pas retourner auprès de lui. La trahison avait fait bien trop mal quand il t'avait abandonné au Japon. T'en revenais pas qu'il essayait de se racheter en te disant qu'il t'aimait. Si il t'avait vraiment aimé, il ne serait pas parti, obligation familiale ou non. La manière dont il était parlé, ces derniers mots alors que tu étais couchée sur ce lit d'hôpital à Tokyo, incapable de bouger ton cote gauche, ça avait été comme un poignard dans le coeur. Il t'avait arraché ton coeur et là il essayait de te l'apporter sur un plateau en or? Tu pouvais pas, t'arrivais pas. Tu essayais de ravaler tes larmes mais c'était dure. Tu inspirais, réfléchissant clairement à ce que tu allais lui dire. "Tu te fous de ma gueule? T'as pas le droit de revenir et de me dire ça ! T'as pas le droit de me dire après que j'sois tombée amoureuse de toi et que tu t'étais casé alors que j'étais paralysée au Japon. T'as pas le droit de me dire ça. Je refuse. J'veux plus te voir Elios. J'ai été claire, la seule chose qui nous relie ce sont les jumeaux. Si tu veux les voir, la porte de ta villa t'es grande ouverte, mais moi, non, j'fais plus partie de l'équation. Tu te rends même pas compte des dégâts que t'as causés avec ton départ. Alors, je t'interdis de me dire que tu m'aimes encore, que j'suis ta famille parce que clairement il y a 4 mois, t'avais aucune difficulté pour m'abandonner." Les larmes commencèrent à couler le long de tes joues. Faudrait que tu ailles refaire ton maquillage après cette conversation qui n'allait de toute façon pas durer très longtemps. "Prouve moi que tu tiens encore à moi, prouves le moi Elios, parce que t'es un tellement beau parleur que si je me connaissais pas mieux, j'serais capable de retomber dans tes bras à nouveau." T'avais mal. Ton coeur saignait, il saignait parce que tu étais déchirée entre l'envie de le prendre dans tes bras, de l'embrasser, de lui en foutre une droit dans la mâchoire.
 

Turn your face so now I can't see you anymore.
with feldt. + musique
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Ces temps-ci je laissais trop parler mon coeur. J'avais cru perdre Feldt au Japon, puis mon père en Italie. En fait, la mort est proche, elle est juste à côté de nous, elle sonne à notre porte et on ne peut rien faire pour l'éviter. Et dès fois on est sauvé, mais c'est juste de la chance. La réponse de Feldt était comme un poignard qu'on me plantait en plein coeur. Bordel, à croire que j'étais maudit dans ce putain de bal de fin d'année. L'année dernière ça avait été pareil, j'avais fais les choses en grand pour Natalya et elle m'avait arraché le coeur de la poitrine. Et maintenant c'était au tour de Feldt, elle me l'arrachait aussi, mais elle crachait dessus, elle piétinait sur mon coeur. La douleur d'un coeur brisé, c'est quelque chose d'irréparable. Elle avait tort dans ce qu'elle disait, mais il y avait une part de vérité. Je crois qu'en fait, j'ai juste été trop con dans la vie. Pour moi l'amour est quelque chose d'essentiel, mais c'est qu'une idée trop conne que je devrais enlever de ma tête. Feldt ne comprenait pas, elle ne voulait pas comprendre et ne pouvait pas comprendre. Il ne s'agit pas là d'un simple fait. Mon père, la famille royale ont une incroyable influence sur le peuple italien, que ce soit économique culturel ou ce que vous voulez. Ils ont presque autant de prestance que le gouvernement. Et les affaires de mon père ne pouvait pas stopper comme ça sans que les profiteurs ne piétinent ce qu'il avait entreprit durant des années. Mais ça, Feldt ne pourrait jamais comprendre. On m'avait interdit tout accès hors d'Italie, il m'avait été impossible de rejoindre Feldt lorsqu'elle était à l'hopital et dieu seul sait que durant cette période je m'étais terré six pieds sous terre tellement je voulais la rejoindre. "Ce que tu dis c'est vrai Feldt. Et tu sais quoi ? En fait, je ne te mérites pas. Je ne mérite rien de toi. Tout ce que je veux, c'est ton bonheur. Parce que quand tu tiens vraiment à une personne, tu fais tout ce qu'il y a de mieux pour elle. Et même si c'est nul pour moi, je serais patient ou alors je ne reviendrais pas, tel que tu le souhaites. Je vais essayer de te reconquérir, mais si j'échoues, je te promets de rester fort et humble. Nos enfants sont ce que j'ai de plus beau au monde. Tu retiens tout ce que j'ai fais de mal, mais rappelles toi seulement tout ce que j'ai fais pour toi depuis le début.. Souviens toi et demandes toi combien d'hommes seraient restés avec toi jusqu'à maintenant. Combien de crétins auraient assumé le rôle de père avec DEUX bébés. Alors oui, je l'assumes, je t'aime encore. Je te le redis tu n'entends pas ? Je t'aime encore." Je m'approchais d'elle même si elle reculait chaque fois que je faisais un pas de plus. "Tu comprends ça ? Jt'aime encore et je t'abandonnerais pas, je t'abandonnerais plus. J'essayerais tout ce qui est en mon pouvoir pour te retrouver, je te le promets." Je ressentais plus mon coeur, j'aurais voulu qu'elle me saute dessus et qu'elle m'embrasse car je lui avais manqué, oh oui, ses lèvres me manquaient terriblement.
 

Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Pourquoi Elios avait ce putain de don de te rendre dans tout tes états? Pourquoi t'arrivait pas juste à rester de marbre face à lui? A la place de cela, il te découpait un petit morceaux, essayant lentement de remettre ton coeur qu'il avait brisé en place de ta poitrine. Seulement, ça marchait pas, parce que ton coeur n'y avait plus sa place. Tu n'arriverai plus jamais à aimer, tu n'arriverais plus à l'aimer comme avant, parce que tu te souviendrai toujours de ce moment où tu avais eu le plus besoin de lui et il n'avait pas été là. Tu n'avais jamais demandé beaucoup à Elios, parce que tu n'avais jamais voulu être une charge pour lui et ceux même pendant que vous étiez en couple, alors quand tu avais voulu qu'il soit là pour toi après le séisme mais qu'il ne l'avait pas été, ce avait juste été tout brisé en toi. Tu ne faisais pas facilement confiance, tout le monde le savait, mais Elios, malgré tout les bons moments, tout se ramenait à son abandon il y a 4 mois et ça te brisait à chaque fois un petit peu plus. Tu essayais de ne pas sangloter, mais c'était dure. Heureusement que tu savais encore pleurer en silence. Cependant à chaque pas qu'il faisait vers toi, tu reculais automatiquement jusqu'à te retrouver coincée par la barrière du balcon. Plus d'échappatoire parce qu'il était toujours à quelque pas de toi, il pourrait tendre son bras pour t'attraper et tu ne pourrais rien faire pour t'en défaire. Tu regardais Elios à travers tes yeux embuées. Tu étais perdue, tu savais pas quoi faire, mais tu ne pouvais pas juste retomber dans ses bras. "Tu peux pas comprendre comment je me suis sentie quand t'es parti, quand je me suis réveillée et qu'on m'a dit que tu avais remplacé ton père sur le trône. J'avais tellement besoin de toi, de ton soutien, mais t'étais pas là et ça faisait mal, bien plus que le fait de ne presque pas savoir bougé. Alors, je me suis attachée à cette haine envers toi parce que c'était tellement plus facile de te détester que de continuer à t'aimer. Ça faisait trop mal et ça fait toujours trop mal de penser à tous nos bons moments, car à la fin, je me souviens que de ce moment toute seule à Tokyo où tu n'étais pas là et où tu ne serais jamais." T'avais craqué, ta voix était faible, tremblante. "Je t'aime encore Elios, tu peux pas savoir comment, parce que tu arrives toujours à me faire vivantes, mais t'es aussi ma faiblesse et en ce moment, j'ai pas envie d'être faible, j'ai pas envie de pardonner par peur de souffrir à nouveau dans le future. J'peux pas savoir si ce que tu me dis c'est vrai ou pas. J'sais même plus qui tu es, parce que tu es clairement plus le même homme que tu es quand tu m'as laissé." T'avais pas envie de pleurer ce soir, mais tes émotions étaient dans un chaos total avec le retour d'Elios et clairement, c'était pas bon pour toi.
 

Turn your face so now I can't see you anymore.
with feldt. + musique
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Le fait qu'elle me repoussait alors que je savais pertinemment qu'elle m'aimait encore comme je l'aimais, c'est ce qui me détruisais le plus. Nous avions tous les deux beaucoup de gros caractères et je savais que Feldt était têtue comme une mule. Et même si elle me disait les mots les plus blessants du monde, je serais toujours là pour la soutenir et être derrière là pour l'épauler. Je l'aimerais toujours même si elle, elle n'éprouvait que de la haine envers moi. Feldt m'inspirait, c'est elle qui rendait mon monde plus beau. J'avais beaucoup de remords mais il m'était impossible de devoir choisir entre la femme de ma vie et le devoir que l'on m'avait attribué depuis que j'étais né. A chaque fois que je me rapprochais de la jeune femme, je sentais qu'elle se retenait pour ne pas faiblir. J'étais donc sa faiblesse et sa plus grande force en même temps, ça tombait bien car c'était mon cas aussi. Je la voyais, les yeux larmoyants, combattant pour ne pas que ses larmes tombent. "Au contraire. Je pense te comprendre plus que n'importe qui. Des peines j'en ai eu aussi. Tu me tues en me disant maintenant que tu ne veux plus rien avec moi, mais ça ne vaudra jamais ce que j'ai ressenti lorsque j'ai cru te perdre lors de l'accouchement des jumeaux. Feldt.. quand j'ai appris que tu étais au Japon complètement paralysée, tu ne peux pas savoir à quel point je me suis sentis mal, j'étais abattu car il était impossible pour moi de venir. La famille royale m'a interdit tout accès hors de l'Italie. Oh oui sur ce coup tu peux le dire, c'est des salauds. Mais j'ai fais toutes les prières qui puissent exister pour toi. Et je m'en veux, je m'en veux parce que j'ai pas été assez fort pour être prêt de toi. Je suis un homme pleins de fierté, tu te rends compte que je craque devant toi maintenant ?" Ma voix était tremblotante. Je pinçais l'arrête de mon nez en fermant les yeux. Je vins à côté de Feldt en m'appuyant sur la rambarde du balcon, les larmes aux yeux. "Pourquoi tu me fais cet effet-là ? Pourquoi je me sens autant attaché à toi.. Je ferais n'importe quoi pour toi.. Je veux juste te retrouver, j'ai juste envie de retrouver cette affection, notre complicité, j'ai envie de te reprendre dans mes bras et de te voler des baisers. J'aimerais juste te prendre la main et t'emmener sur la piste de danse, danser avec la femme de mes rêves, virevolter avec elle dans un autre monde le temps d'une danse. Explorer les beautés du monde à tes côtés et celles de nos enfants. J'aimerais tout retrouver avec toi. Putain tu me manques. Tu sais vraiment pas comment je rêve de te retrouver depuis que je suis partis d'Italie. Ca me tue, ça me bouffe !! J'ai l'impression de ne pas avoir le droit au bonheur. Alors ma vie se résumera à ça ?! Etre malheureux, n'avoir que des regrets dans la vie ? Je serais patient mais pendant ce temps, le temps me bouffera petit à petit." Je regardais la jeune femme dans les yeux. Les miens étaient larmoyants, et je sentis même une petite larme couler sur ma joue. Je serrais les poings contre la rambarde. "J'aimerais tellement que tu viennes me rassurer que tu n'iras pas voir ailleurs en attendant que je te prouve tout ça... Parce que si j'apprends que tu es avec un autre.. je deviendrais fou." Elle me rendait tellement faible.
 

Alors on s'ignore et on fait comme si l'autre n'existait pas, mais à l'intérieur de nous-mêmes, nous savons que ça ne devait pas se terminer comme ça.. ► Il comprenait pas qu'avec chacune de ses paroles, il était entrain de détruire encore plus, que c'était juste de la torture, que toute la peine que tu avais voulu oublier par son départ était entrain de refaire surface. T'avais mal, t'avais tellement mal. Ton coeur était entrain de saigner à l'agonie, il était entrain de te dire qu'il ne pouvait que être guéri en retournant dans ses bras, en l'ayant à nouveau dans tes bras, en l'embrassant. Mais ton cerveau te disait de fuir, de fuir cette douleur, de fuir sa trahison. Tu essayais de combattre tes larmes, mais cela ne servait à rien, tu avais complètement lâchée, les laissant a présent couler le long de tes joues, prenant ton maquillage avec. Heureusement, il ne coulait pas sur ta robe blanche, et que tu n'essayais pas de les essuyer avec le revers de ta manche, sinon, tu allais être complètement ruiné. Tu l'étais surement déjà, tu ne devais ressembler à plus rien. Tu prenais appuis sur la rambarde pour te soutenir. Tu commençais à lâcher prise, à perdre ton équilibre alors tu avais besoin de quelque chose pour te faire rappeler que tu étais encore là, que c'était bien la vérité, la vie réelle, qu'Elios était bien là devant toi. "Arrête ! Arrête ! Tu vois pas que tu es juste entrain de me faire encore plus de mal. Tu veux me réduire à quoi avec tous tes mots ? Tu veux vraiment que j'arrive plus à tenir debout ? À me retrouver encore plus perdu dans ce monde ? J'voulais être heureuse, j'voulais être heureuse sans toi. Mais t'es revenu, comme ça, sans rien dire. Tu t'attendais à quoi Elios? Sérieusement, tu t'attendais à ce que je te saute dans les bras. J'ai trop souffert, j'ai eu trop mal au court de ma vie, que là, tu vas finir par m'anéantir complètement. Alors arrête s'il te plait. Laisse moi avant que je m'écroule complètement." Tu peinais à respirer, tu commençais à faire une crise d'angoisse et ce n'était pas bon pour toi tout cela.