Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Némésis ou She'wolf et j'ai plus de la vingtaine. Je suis Belge et j'ai connu le forum grâce à Haytam B Winchester.  Vos impressions sur le forum alors j'ai décidé de m'inscrire OU Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de AJ Silver Marsden (Lowell )et Kary-Ann O'Cleary (Quincy). J'utilise Kate Upton comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart & tumblr. Je fais environ 500 à 1500 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Emrys A. Zacharias.

   Mot de la fin ? ▲ Les Zacharias sont des dieux  :p: 
   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
    être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
    participer à la roulette RP (?)

Il était une fois... c'est comme cela que commence toutes les histoires. Seulement ce que je vais vous raconter n'est pas un conté de fées, les contes de fées sont des histoires que l'on raconte aux enfants le soir pour les aider à s'endormir. Ils sont faits pour combler leurs rêves et adoucir leur vision de la vie. Seulement la vie ne ressemble pas toujours à un conte de fées loin de la même. La vie n'est pas toujours jolie, elle n'est pas toujours gentille. Ce n'est pas un long fleuve tranquille. Je ne suis pas née princesse, je ne suis pas née riche et alors? La vie n'est pas non plus faite pour que tout vous tombe cuit dans la bouche. Oui ma famille n'est pas de la haute société, oui mon père n'est qu'un pauvre bougre qui a du travailler à la sueur de son front pour faire vivre sa famille. N'y a-t'-il quelque chose de plus honorable que ça. Moi, je l'admire pour tout ce qu'il a fait, pour tout ce qu'il a construit à la force de ses bras. Il m'a sans doute quittée bien trop tôt mais, une vie entière ne serait pas suffisante pour le remercier d'avoir forgé la femme que je suis. Une femme avec des valeurs, des principes et qui sait garder les pieds sur terre. Je m'appelle Némésis Aurora Zacharias, je suis née en Grèce à Athènes et je ne suis pas une princesse.

Alors vous vous dites, ça y est elle va nous raconter une histoire à faire pleurer dans les chaumières... Pourtant, je ne le ferais pas. Je ne regrette pas ma vie encore moins que je ne m'en plains. J'ai grandi et j'ai poussé comme la mauvaise herbe pousse sous vos pieds. Quand je repense à mon passé, je suis nostalgique. J'aime ma vie ici, mes études à Yale font partie des plus belles années de ma vie oui. Mais, la Grèce me manque. Mon pays, mon enfance, mes parents. Artémis senior, mon père était un homme humble, un homme de bien. Ma mère était anglaise, ils ont vécus un amour sans faille enfin du moins c'est ce que je crois. Je n'ai jamais pu réellement le leur demander.  Je crois qu'ils ont eu le coup de foudre.  Le coup de foudre, j'ai toujours trouvé cette expression exagérée, trop imagée. Imaginer que votre cœur se prenne de plein fouet la foudre. Il serait grillé en quelques secondes, il cesserait de battre. Il serait mort. C'est peut-être cela oui, le coup de foudre, un avertissement! Deux êtres liés si étroitement, l'un étant l'électrochoc maintenant le cœur de l'autre à flots. Quand l'un vient à partir, le cœur de l'autre cesse de battre. On devient terne. Méfiez vous des jeux de l'amour, ils vous coûtent toujours très cher. Mais, c'est une vision bien trop édulcorée, presque un conte de fées. L'amour, le coup de foudre ce ne sont que des stéréotypes.

J'avoue je n'ai jamais compris exactement pourquoi mon père semblait s'éloigner de mon oncle Kostas, toujours est-il que je ne vois pas ma famille. J'étais peut-être qu'une gamine mais, cela me pesait terriblement. Quand on est petit on ne comprends pas toujours les actes des grands. On ne comprends pas leur soucis, leurs disputes, on est bien trop insouciants. Je n'ai jamais su que mon oncle était autoritaire avec son ainé. Emrys si seulement j'avais su tout ce qu'il portait sur ses frêles épaules depuis tout gosse. Mon père lui était différent, mon bonheur à toujours compté à ses yeux plus que n'importe quoi. Lorsque nous pouvions nous retrouver enfin lui et moi accompagné de notre vaillant Artémis, nous passions des moments inimaginables, nous formions le trio des ainés de la famille Zacharias. Proches, fusionnels je les considérais comme des frères à part entière. Les frangins que je n'ai jamais eu. Je suis fille unique et ce n'est pas tous les jours facile. Heureusement, j'ai mes cousins. Oh alors ce n'a pas toujours été rose non, il m'arrivait souvent de me disputer avec Emrys, de mener une petite guerre et surtout je ne me laissais pas faire, qu'importe qu'il ai été un gars et moi une fille. J'étais aussi couarde qu'eux. Et puis Emrys et moi partagions des points communs comme notre passion pour l'écriture ou la lecture.  Quand je repense aux été ensemble aux quatre cent coups que l'on a pu faire. J'en suis toujours un peu nostalgique. Nous étions solidaires et quand je voyais qu'Emrys n'en pouvait plus, quand je le voyais crouler sous la pression engendrée par mon oncle, je ne pouvais m'empêcher de me permettre de rabrouer ce dernier. Oh ça pour sur ce n'était pas forcément bien vu par mon oncle. Mais, je m'en fichais totalement, le bonheur d'Emrys passait avant toute chose. J'ai toujours été protectrice avec mes cousins, c'était ma famille. Cela s'accentua encore après la perte que je subis alors que je n'avais que 15 ans.

Je ne pensais pas que cela m'arrive un jour, non quand on est jeune on est insouciant. On ne se dit pas que du jour au lendemain on peut perdre tout. On ne pense pas que ses parents puissent vous être arraché d'un seul coup. Parfois, je me dis que j'aurai préféré être avec eux dans cette voiture. Que je serais plus heureuse si j'étais partie avec eux. C'est bête n'est-ce pas? Pourtant quand une peine aussi immense que celle que j'ai ressentie lors de leur mort vous envahit, vous n'êtes juste plus capable de raisonner en votre âme et conscience. Vous vous contentez de souffrir et de garder la tête hors de l'eau. Je pensais à cette époque que j'allais être recueillie par ma famille par mon oncle mais, pour une raison obscure mes parents enfin mon père a préféré léguer ma garde à sa meilleure amie. Décision que je l'avoue m'étonna quelque peu. C'est elle qui allait se charger de m'élever à leur place. J'appréciais cette femme même si je ne comprenais pas ce choix. Dans ce moment pénible quoi de mieux que sa propre famille pour vous soutenir? Heureusement que j'ai toujours gardé le contact avec Emrys, par le biais de nos courriers. Nous adorions nous écrire, oui écrire avec du papier, de l'encre dans notre monde où il est si facile de se téléphoner ou encore de se servir d'internet. Cela peut paraitre un peu étrange mais, qu'importe c'était "la chose" entre nous, celle que personne ne pouvait ou ne pourrait nous prendre.  

Pour tout vous avouer cette famille n'a que trop vécu de drame et de perte. Mes parents, la jeune Thalya, Artémis ensuite. C'est je pense ces immenses peines qui aujourd'hui mon poussée à demander mon transfert à Harvard. Rejoindre ce qu'il me reste de famille, les séparations n'ont que trop duré. Je ne me sens pas "complète" loin d'eux. Le premier à quitter notre pays natal, notre patrie fut l'ainée de mon oncle Emrys. S'en suivit les autres et moi en dernière. L'amie de mon père devenue ma tutrice légale qui gérait le maigre héritage de mes parents avaient de la famille dans le Connecticut à New Haven c'est là que je terminais ma dernière année de lycée. Ne roulant pas sur l'or j'ai obtenu une bourse grâce à l'une de mes passions la natation. J'allais rejoindre l'équipe de la prestigieuse Yale et pouvoir faire mes études. J'ai bossé à coté pour me maintenir à flots. Ma demande a été acceptée un transfert le doyen de Yale ne s'y attendait pas et je sais déjà que je manque à mon équipe. Mais, toutes mes pensées étaient tournées vers eux, j'avais ce besoin de les retrouver et de nous réunir enfin pour le meilleur et pour le pire. Après tout c'est ça une famille...