sms power ; «Ta mère et moi on a jamais voulu de toi petite épaisse! » « T’es complétement paff papa ou t'es bourré? » « Pas du tout petite conne! » « Tu grave, pourquoi tes vénère? » « Ton sale petit cul a bu le dernier coca zéro, j'ai dû boire l'ice tea de ta mère et c'est vraiment dégelasse! » « ...» si vous penser que mon père est un fou furieux faudrait voir ma mère, elle est encore pire. Genre maternelle je vous dis même pas, un peu plus c’est la tété aux seins. Ça aurai un gout encore plus ignoble que son foutu ice tea moi je dis. En plus je vous pas pourquoi il a dit ça il m’a voulu en sacrement si ils ont pris tout leur aire miles pour aller me ramasser en Corée. Je ne sais pas au fond si les aire miles ça existait dans ce temps-là. et ma mère je vous jure je ris pas… aller je vous montre laisser moi juste prendre mon iPhone, je prends le dernier sans triche. Je vous dis sa frise le ridicule. « Je suis au supermarché ma petite papaye tu veux des céréales? » « Non merci. » « Tu veux des pommes alors? » « Non plus. » « De la soupe? » « Non.. » « Des biscuits? » « Non!...Tu vas m'envoyer un SMS pour tous les autres articles en magasin ou quoi! » quand je dit folle, c,est limite si il n'y a pas de photo accompagné, et c'est le genre de harcèlement cellulaire que je vivais tout les jours avant de foutre le camps pour l'université. À part ça j’ai un frère un peu plus âgé, il a vint quarte ans, fils biologique. Quand on voit la tête de nœud on comprend pourquoi les parents sont allés chercher une petite coréenne comme moi à l’étranger. Je n’ai pas de SMS à soumettre sous son cas, peut-être des states a Word of War Kraft… quand je vous dis loser, il y a pas de mot. On se parle plus vraiment d’ailleurs depuis que j’ai démolis la maison à ma fête de dix-sept ans avec toutes ces affaires. On aurait pu croire que c’est Pap’s et Mam’s qui aurais renié et déchiré de contrats d’adoptions mais bon. C’est sûr que cette soirée-là il était dans sa chambre et a pas apprécier la cohue, qu’on lui pisse dessus, qu’on l’attache à une montgolfière de ballon et voir jusqu’où il pourrait voler, qu’on lui nique son écran d’ordinateur en le balançant du toit. Et j’en passe. C’est fou comme n peu grandir vite. Dire qu’il n’y a pas longtemps je fessais baisé les GI-Joe de mon frère avec mes Barbies. Ça le mettait toujours en grande crise existentielle parce que s’était des modèles de collections et qu’ils faillaient jamais les sortir de leurs emballage. « Merde il faut JAMAIS les déballer, tu comprends pas! Ils doivent rester couverts! » Il me gueulait à travers sa tête de peppéronis. « Mais comment elle va tomber enceinte si y’a tout ce plastique pour bloquer le chemin gros naze? » j’étais précoce même a dix ans. Mais avec une mère sexologue faut dire que je me suis informé assez rapidement sur le sujet. A onze ans mes poupées avaient déjà toute attrapé la chlamydia et l’herpès.

A treize ans j’ai pris ma première cuite, c’est là que j’ai délaissé les figurines de mon frère pour passer aux choses sérieuses, finis les petites soirées pyjama, finis les heures passé a dance dance révolution et a regardé Haruhi Suzumiya. Au début j’ai commencé en douceur, mais rapidement quand mes nichons ont commencés pousser, j’ai troqué le t-shirt deux fois trop grand pour une deux fois trop petit, d’où je pouvais entendre « ou tu crois aller jeune fille habillé comme une putain? » « Dans une ruelle malfamé avec une bande de gros motards enragé, pleins de sperme! » j’ai toujours eu une bonne répartie. Les clubs et la musique. Je suis tombé amoureuse de la musique, les beat, l’ambiance, j’ai commencé à mixer. Moi qui chantais qu’avec un piano avant, je fessais des trucs démentielle je vous jure. Puis après ça comme il y a toujours une étape de plus, j’ai commencé à animer les soirées. Mais ceux qui me connaissent savent que je ne fais pas ça en douceur. C’est toujours un vrai truc de oufff. Jusqu’à mes dix-sept ans... J’en ai déjà parlé mais ça vaut quand même la peine de répété. « Oublis pas, je vais te téléphoné plusieurs fois dans la soirée, tu devras répondre à chacun de mes coup de fils » « et tu sais qu’il est interdit de toucher à la Porsche, tu pourrais en payer de ta vie » « t’as pas finis avec ça, faudrait me trainé au Texas la peine de mort est abolis ici! » « Je ne veux pas plus de dix personnes, t’as compris, ton frère sera là pour surveillé » bref ça a bien duré deux ans facile juste pour en finir avec la liste à respecter que j’allais définitivement pas suivre de toute façon. La fête avait fait le tour de toute la ville, on l’a annoncé à la radio, le lycée au complet étaient au courant, on crétin l’a même annoncé sur Craig’s list et su un autre site de gros loser comme ça. Bref, dix personnes? Non il y en avait au moins deux mille, voire trois milles. A minuit il n’y avait pas que des gens dans la maison et dans la cours, ça avait envahi le cartier au complet pratiquement. Un hélico des nouvelles a tout capté, la police est arrivé, mais ils pouvaient rien faire contre autant d’adolescent défoncé, ça a finis en émeute, le gazon a pas encore repoussé chez les voisin. Ma baraque est partie en flammes, les vitres éclatées, l’arbre de devant abattu sur le toit, la Porsche, dans la piscine creusée derrière. Bref ça a été un évènement national dans la nation entière et au topo pendant au moins un mois. Mon père ma charrié sur mon fond d’étude, mais comme je suis à Harvard bien faut croire que ça n’était pas tout a fait vrai… ma mère a chialé une année durant, mon frère j’en parle pas. De toute façon se blairot je m’en sacre! je sais pas comment ils en sont venue à m’accepter mais bon, je suis à Harvard deux ans plus tard en art. J’étudie la musique, j’en fais bavé les professeurs qui sont plus classique avec mes beat de club et mes histoires. Les fêtes dans les dortoirs qui saccagent tous. La réputation de Harvard ça en prendre un coup avec moi je vous jure.