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I LOVE HARVARD
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    First evening at the SB ! [Emrys]
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    Lien du postVen 4 Avr - 21:08
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    Charlie regarda le doigt d'Emrys se poser sur sa bouche, louchant probablement, ayant soudain l'impression d'être une enfant que l'on réprimandait - gentiment. D'accord, message compris cinq sur cinq ! Chut. Puis la jeune femme esquiva sa question personnelle et elle vit le visage de son ami devenir suspicieux, ses sourcils se fronçant. Aïe. Pas bon signe, ça. Pour elle. Il se rapprocha d'elle et elle sentit son corps se raidir, comme une réaction physique à son barrage mental. Les mots d'Emrys la détendirent finalement, parce qu'il ne semblait pas insister mais simplement protester et cela, elle était capable de l'entendre et d'y répondre. Néanmoins, elle fut très étonnée par ses paroles. Elle le fut surtout lorsqu'il lui dit qu'elle était parfaite et que c'est cela qui impressionnait les gens. Non. Non, elle n'était pas parfaite. Elle agissait comme une gamine à vingt-trois ans. Elle voyait trop les choses sous leur meilleur jour et refusait catégoriquement de penser à des cas graves. Elle fuyait toute catastrophe, elle faisait tout pour oublier toute catastrophe. C'était le perpétuel schéma de sa vie : oublier. Pour oublier, elle était exubérante, elle hurlait de joie, criait de bonheur, faisait tout pour vivre dans un dynamisme continuel afin de n'avoir pas le temps de s'arrêter et donc, pas le temps de penser aux choses sérieuses, pas le temps de chercher à réellement régler les problèmes. Préférait jouer la comédie du bonheur plutôt qu'affronter les choses en face. Elle était terriblement lâche. Elle passait pour la rousse folle qui adorait la vie, et dans un sens, c'était vrai. Mais dans l'autre, elle en était complètement effrayée. Effrayée par la tristesse. Non, elle n'était pas parfaite. Elle cherchait sans cesse de l'affection, se répandait en effusions, était malade d'inquiétude à l'idée de perdre quelqu'un parce qu'elle craignait l'abandon plus que tout. Et, surtout : elle refusait d'ouvrir les yeux sur tout cela, son comportement, elle-même. Sa fuite éternelle du concret. Non, oh, non, elle n'était pas parfaite. Et les gens, elle en était sûre, avaient vraiment peur de sa joie débordante. La majorité détestait les optimistes exubérants de son genre. Trop de joie, ça les effarouchait. Alors Charlie secoua sa tête, ses cheveux suivant le mouvement, et elle dit à son ami : « Je suis très loin d'être parfaite. Je suis simplement une bonne comédienne. » Elle l'était tellement qu'elle réussissait à se berner elle-même. Le théâtre était fait pour elle oui, car Charlie passait ses journées à jouer un rôle. Le sien. Qui masquait une bonne partie de sa personnalité, celle qui la poussait à ne pas répondre aux questions personnelles.
    L'Irlandaise avait essayé de détourner l'attention d'elle mais visiblement, elle avait lamentablement échoué. Emrys eut un ton sec qui indiquait clairement qu'il voulait mettre fin à ces questionnements sur lui et la musicienne se sentit presque fautive. Il reprit donc la conversation là où elle l'avait laissé, déposant un baiser sur sa joue, accompagné d'un clin d'œil. Elle força ses lèvres à sourire mais en vérité, elle était... Intérieurement paniquée. Parler d'elle ça faisait complètement paniquer. Heureusement, il ne posa pas de question. C'était cela qui l'avait si effrayée, elle était persuadée qu'il allait lui demander quelque chose. Quoi, aucune idée, mais quelque chose, une chose qu'elle aurait préféré éviter.     Elle sentait le regard du Winthrop sur elle. Il fallait qu'elle réponde, n'est-ce pas ? « Tant mieux si maintenant tu te sens libre, même si ça s'est mal terminé, au moins ça a pris fin, c'est donc que ni toi ni lui ne risquez de vous faire du mal à nouveau. » commenta-t-elle tout d'abord. Cette histoire la touchait, parce qu'elle était amie et d'Emrys et de Charlie et qu'elle était déçue pour eux que ce soit passé ainsi. Mais il fallait aller de l'avant et ne pas s'apesantir ! « Je t'assure que je suis effrayante. Je lis dans le regard de certaines personnes qu'elles ont envie de prendre leurs jambes à mon cou quand je suis dans les parages ! Les gens ne sont pas habitués à exprimer de la joie. Alors, quand ils voient quelqu'un le faire, ils trouvent cela suspect et tournent les talons. On passe tous les jours devant des sdfs avec une indifférence la plus totale. Mais quand on aperçoit quelqu'un rire fort, danser dans la rue, on est interpellé, on s'arrête et on regarde cette personne comme si elle fût un alien. Les gens heureux, les gens heureux et qui vivent ce bonheur, ne sont rien d'autre que des extraterrestres pour la plupart des gens. Et qu'est-ce que l'on fait face à un extraterrestre ? On court, loin, généralement. D'autres tenteront de les détruire, n'y croyant pas - ça ce sont les gens persuadés que la joie est impossible, certains se sentiront menacés - beaucoup ne supportent pas de voir du bonheur, ça leur rappelle qu'ils se le refusent. Quelques rares personnes sont fascinées et cherchent à s'y ouvrir. Je suis un extraterrestre. Et tu es une des rares personnes qui ne parte pas en courant en me voyant ! » dit-elle avec un léger sourire, mêlé de tendresse mais aussi d'une certaine mélancolie que l'on croirait impossible chez la rousse. Elle avait commencé à parler en plaisantant encore mais les mots avaient été plus vite qu'elle et son cœur l'avait forcé à montrer une petite part de ce qu'il renfermait, une infime partie de ses démons. Bien malgré elle.
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    Lien du postSam 5 Avr - 15:09
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    C'était comme si l'entendre se critiquer me tuer à petit feu, je n'aimais pas ça et je ne croyais en rien à ces mots. Charlie faisait parti de ces rares personnes auxquelles je ne trouve pas de défauts qui me déplaisent. Ouais, elle en avait mais ils ne me gênaient guère. J'étais bien particulièrement avec cette amie un peu comme avec Bambi sauf que pour moi, elle, elle avait rien à se reprocher du tout. On n'aurait cru que voir que les petits copains, elle ne connaissait pas me ferait rire mais je faisais mentir les gens parce que au fond, c'était pas ça et au contraire, je la respectais encore plus en sachant que ce n'était pas une de ces putes qui donnent leur corps comme ça ou qui ne pense qu'au mec. Je me sentais presque indigne de la connaitre cependant elle coupa nette ma joie intérieure de savoir cela en me sortant cette phrase : « Je suis très loin d'être parfaite. Je suis simplement une bonne comédienne. » Je fis une moue déconcertée et restais proche d'elle, caressant doucement l'une de ses mains que j’emprisonnais entre les miennes appréciant ce contact plus réel. Je me fichais complètement de ces remarques par rapport à ma réponse concernant ma relation avec Freeman, clairement, j'en avais rien à foutre. Je voulais parler d'elle, encore et encore parce que je m'étais lassé qu'on ne parle que de moi. Je tentais de lui sourire en toute circonstance pour l'encourager à ne pas se fermer à moi qui ne lui voulait jamais de mal et j'espérais qu'elle le savait. C'est là qu'elle m'étonna en entamant un discours. Elle était mal dans sa peau et je le sentais à ses mots si bien que mon sourire s’effaçait. Mon regard devint plus triste à chaque fois que sa voix monotone annoncée un peu plus ses pensées. Je voyais ce qu'elle voulait dire, je ressentais toujours certains sentiments comme ça qui ne devrait pas être présent ; celui d'avoir l'impression d’être jamais à sa place ou jamais comme il faut. Je fis une moue attristée en la regardant, elle semblait vraiment se décomposer, se livrer au fil des paroles et je n'aimais pas ce qu'elle voyait d'elle, une effrayante créature. Les gens étaient tellement cons. Je fus néanmoins touché quand elle acheva ses explications en disant que je faisais parti des gens qui n'étaient pas ainsi alors oui, ça confirmait tout, elle, elle m'avait comprise, elle avait creusé comme Bambi, Wyatt, Jasper ou encore Joan. C'était des gens comme ça que j'aimais réellement ; non pas que j'aimais pas Marshall, mais c'était différent, il ne cherchait pas à connaitre Emrys le bon, il voulait Emrys le connard et c'était bien ainsi. Je prenais Charlie dans mes bras avant de me mettre plus à l'aise allongeant mes jambes sur le lit et d'un signe du regard, lui demandant de se joindre à moi. Je l'attirais dans mes bras comme cherchant à la consoler. J'embrassais le haut de son crane avec tendresse avant de prendre la parole : Je te comprend ... mais on s'en fiche de ces gens non ? Ils ne savent pas ce qu'ils ratent ! Je souriais timidement avant d'entreprendre quelques papouilles de mes doigts fins sur son bras doucement pour calmer ses angoisses. Je serais toujours là tu sais si tu as besoin mais je ne veux pas que tu crois que tu es effrayante... parce que ce n'est pas vrai ... je te le jure, tu me connais honnête alors me voici, honnête ! Ma voix était douce, simple et sans une once de fausseté. Je ne voulais pas l'entendre dire de telle chose parce que je voulais pas la voir mal, j'avais trop d'amour pour elle. Je ne crois pas que c'était un amour déplacé, mais amour amical très fort simplement. J'aimais mon ami comme je pouvais aimer chaque personne en qui je croyais, qui m'entourait et que je voulais protéger. Ses cheveux roux glissaient entre mes doigts les caressant. Je repris une enième fois : tu sais ... tu n'écoute pas les gens dehors ... ce qu'ils disent sur tes amis, mais tu vois pour eux je suis un salopard, un connard, pourtant tu es avec moi ... si je résonnais comme toi ... je suis aussi effrayant alors soyons le ensemble ma princesse ! Dis-je en souriant.
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    Lien du postLun 7 Avr - 23:36
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    Emrys sembla déprécier ses paroles par une moue. Il lui prit la main et lui sourit, la douceur dont il faisait preuve avait certainement conduit Charlie à dévoiler un peu plus que ce qu’elle ne pensait dire. Elle vit alors le visage de son ami s’assombrir au fil de ses mots et la rousse regretta plus fort encore d’avoir parlé. Premièrement parce qu’elle détestait parler d’elle de la sorte, deuxièmement parce qu’elle venait de peiner Emrys. Elle aurait mieux fait de se taire. C’est alors qu’elle sentit son corps doucement basculer vers l’arrière, son ami l’entraînant avec lui. Elle ne fit aucune résistance et s’étendit à ses côtés sur le lit, quelque peu surprise car elle ne s’attendait pas à une telle réaction. Elle ne se sentait pas vraiment triste en disant tout cela, elle était simplement dépitée par le fonctionnement général de la société. Mais l’écrivain agissait comme s’il voulait la consoler et ce qui l’étonnait c’était… Que cela fonctionnait. Donc, qu’elle en avait besoin. D’ordinaire c’était elle qui faisait des câlins aux autres et qui prenait soin de les réconforter. Elle avait sempiternellement cette attitude maternelle avec les gens, il lui arrivait parfois même de s’arrêter dans la rue auprès de quelqu’un qui dormait dehors – à force de distribuer des parts de tarte à certains tous les 17 du mois, elle en connaissait quelques-uns aussi – et de discuter, d’essayer de redonner un peu de sourire. C’était peut-être une attitude inconsciente, héritée de ses années passées à élever son petit frère. C’était peut-être aussi parce qu’elle se sentait coupable de son abandon et qu’à présent, elle cherchait à prendre soin de tous ceux qui croisaient son chemin. Pour réparer son erreur, pour se soigner elle-même ? Elle ne savait pas puisqu’elle se refusait toujours de réfléchir à ce genre de choses tristes. Elle ne se posait jamais de « vraies » questions « sérieuses » comme disaient les gens. Elle, elle préférait penser à qui de l’œuf ou de la poule était arrivé en premier plutôt qu’aux raisons de ses insomnies. Mais les gestes réconfortants d’Emrys lui firent soudain prendre conscience de cette tristesse, à croire que les écrivains avaient un réel don pour lire dans les âmes – le mythe était donc vrai. Alors, pour une fois, Charlie accepta de n’être pas la folle pleine de vie et elle laissa flotter en elle la fillette vulnérable. Le Withrop prit la parole et elle l’écouta sans l’interrompre, s’imprégnant du calme qui régnait soudain dans la pièce, cédant à une fatigue, se résignant à être comme les autres et avoir besoin, de temps en temps, d’une accalmie. Elle n’était pas née avec un feu éternel pour l’animer contrairement à ce qu’elle voulait se faire croire. Son corps devait être épuisé à cause de ses folies. La rousse ne répondit rien aux premières répliques de son ami, se contentant de les écouter. Elle était d’accord. Et touchée, aussi. Son silence traduisait mieux que des mots son assentiment, d’autant qu’elle était d’un naturel bavard. Qu’elle se taise prouvait qu’elle intégrait les paroles du jeune homme – et que sa théâtralité ordinaire laissait place à une Charlie plus secrète, peut-être plus vraie. La dernière phrase d’Emrys l’amusa et elle leva la tête vers lui dans un éclat de rire. « La folle et le salopard… On forme un sacré duo ! » dit-elle avec un sourire. Elle ne croyait pas vraiment qu’elle fût si étrange. Pour elle, les autres étaient étranges à se refuser la joie. S’interdire de vivre, se contraindre. Mais il était fatiguant de toujours devoir se contrôler pour autrui. Emrys passait sa main dans ses cheveux. Charlie était très tactile mais c’était plutôt elle qui allait vers les autres. Et cela se bornait généralement à des câlins. Étouffants, soit dit en passant, car elle pouvait serrer très fort et très longtemps. Des câlins, pas des gestes doux comme ceux que son ami faisait. C’était apaisant. Et agréable. Mais cela la gênait presque. Parce que personne n’avait agi ainsi avec elle depuis… Depuis des années. Depuis son grand frère. Et elle-même avait fait cela à son petit frère. Cela la ramenait donc des années en arrière, à une époque à la fois douce mais une douceur empreinte de mélancolie, façonnée par l’amertume. Et en somme, c’était un peu dans cet état nauséeux qu’elle se sentait là, maintenant. Les caresses d’Emrys la réconfortaient comme autrefois celles de son aîné, sauf qu’elle n’avait pas cette l’impression d’étouffer avec le Winthrop – car l’ambiance chez elle avait toujours été oppressante, cela expliquait son éternel besoin de courir, de s’échapper. Elle regarda son ami et sourit presque timidement, c’était une bien étrange soirée pour un spring break. Elle ne s’attendait pas à revivre ainsi son passé et encore moins à le faire auprès d’Emrys, bien que ce ne soit que mental. Mental, oui, puisqu’elle n’en disait rien. Elle avait deux frères. Est-ce que l’écrivain le savait ? Non, probablement pas. La seule personne au courant de sa vie à Harvard désormais était Casey. Pour tous ses autres proches, ils devaient sûrement ignorer qu’elle avait deux frères, que sa mère était morte, avait été danseuse et qu’elle était arrivée à New York avec son père six ans auparavant. Père qu’elle connaissait depuis ses 16 ans seulement. Non, évidemment. Emrys ne savait même pas qu’elle avait deux frères. Personne ne savait ce genre de choses sur elle. Pourtant, elle aurait pu le mentionner au hasard un jour. Emrys était devenu au fil du temps un véritable ami, elle adorait passer du temps avec lui. C’était presque légitime de confier de tels détails personnels à des amis. Elle, elle savait qu’il avait un frère, elle savait qu’il avait été fiancé à Eliah, qu’il y avait eu Charlie dans sa vie, elle savait qu’il était écrivain alors qu’il le cachait à tous. Certes, c’était parce qu’elle l’avait cherché. Mais il aurait pu lui fermer la porte au nez, lui dire qu’elle se trompait, qu’il n’était pas cet Alexander Sairachaz et qu’elle avait qu’à aller voir ailleurs. Mais non. Il lui avait fait confiance. Il s’était ouvert à elle. Or elle n’était pas capable d’offrir à ses amis une parcelle véritable de son âme, un morceau de son cœur, l’essence même de ce qui la constituait : ses frères, leur relation, disparition. Elle comprit ce que le jeune homme lui avait reproché. « Ce serait bien qu'on ne parle pas que de moi pour une fois hein » « Et maintenant, tu vas parler de toi .. » Elle n’apprenait rien d’elle aux autres qu’ils ne sachent déjà, hormis des petits détails comme « j’adore les Disney », « je suis fascinée par Shakespeare » mais, ça, les gens pouvaient le comprendre rien qu’en la regardant. Elle, son sac qui contenait toujours au moins une pièce de Shakespeare et ses cris hystériques dès que quelqu’un parlait de Disney. Easy to get. En revanche, ses peurs, ses souvenirs d’enfance, ses habitudes d’ado, les deux dernières années avant son arrivée à Cambridge : rien. Elle restait très vague. Emrys s’ouvrait avec elle avec sincérité et elle était incapable de lui rendre la pareille, c’était peut-être injuste pour lui. Charlie le regarda et se sentit autant coupable que désolée. Ce n’était pas très égal comme relation amicale. Mais elle ne se voyait pas balancer tout à coup quelque chose sur elle, elle ne savait pas comment « parler d’elle », du moins ignorait comment répondre. Ses lèvres hésitaient à parler, n’y parvenaient pas car quelque chose en elle avait l’impression que ç’eût été presque… Égocentrique de se raconter. L’Irlandaise laissa retomber sa tête près de l’épaule de son ami, sa gêne première ayant totalement disparu. Elle aurait voulu relancer un sujet de conversation, totalement différent, mais rien ne lui venait en tête. Parler du Spring Break lui semblait trop inopportun, relancer le sujet sur Emrys ne lui semblait pas une bonne idée – elle avait peur que le Winthrop ne lui balance le premier coussin venu si jamais elle se remettait à le questionner sur sa vie à lui. La bavarde Charlie était complètement paralysée. Ça, c’était de l’exploit.


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    Lien du postSam 12 Avr - 9:30
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    Mon amie ne semblait  à présent plus très causante. Il est vrai que je me la jouais aussi bien bon ami que troublant séducteur donc ça pouvait choquer parfois et rendre muette les plus timides mais peu importe. Je tentais beaucoup trop de choses dans l'unique but de la consoler, de lui montrer la vérité sur elle parce que je ne comprenais pas son raisonnement. Je la trouvais formidable. Attirante, gentille, sympathique, parfaite mais je ne pouvais lui dire parce que je voulais pas qu'elle croit des choses, enfin, je crois simplement que je voulais pas qu'elle croit ce que je crois que je ne veux pas qu'elle croit qui me semble de jour devenir étrangement presque une totale vérité quoique pas dans le sens imaginé. Enfin, ça n’empêche pas que mes discours ne semblaient pas la convaincre mais alors qu'avaient)ils dit pour que ma Charlie se dénigre autant ? Les mecs étaient parfois atroces. Ok je baisais à droites à gauches, je brisais des cœurs mais jamais, je dénigrais. Je souriais à cette pensée montrant sur mon visage une moue décidée à changer les choses mais apparemment, pas elle, puis qu’avec ma blague, elle participa au lieu de réagir ce qui me choqua clairement. « La folle et le salopard… On forme un sacré duo ! » Je laissais une main se porter, las, à mon visage parce que clairement, ça devenait chiant d'entendre qu'elle se trouvait folle et ça péjorativement ou que tous le monde le pensait alors que moi, pas du tout. Je ne comprenais pas ce raisonnement et ma nouvelle mission était de pouvoir lui montrer que le monde ne pensait pas ça d'elle, qu'elle ne faisait pas folle, et qu'on ne la fuyait pas. Heureusement, si un invité était toléré à Hawai, j'avais déjà prévu avant de lui proposer non par désespoir mais par envie alors ce serait le moyen de lui prouver tout cela. Je la vis paniquer presque mais je ne savais vraiment pas pourquoi. Surement le trop plein d'affection que je lui donnais la rendait muette comme mes compliments envers sa personne, je ne sais pas. Je cherchais vraiment à la comprendre mais là, j'avais mes limites et je ne comprenais rien du tout à ce silence. Je la pris à nouveau dans mes bras, la serrant plus fort, caressant ses cheveux roux que je foutais en bataille et tout en poursuivant, je repris la parole : J'essaie de te comprendre, mais je ne te comprend pas alors explique-moi ... qu'est-ce que je fais de mal avec toi là ? Je me rendais compte que je ne faisais rien de bien si elle restait si mal alors que dire, que faire après tout. Je ne voulais pas laisser tomber mais je cherchais encore et toujours à comprendre ce qui la poussait à se comporter ainsi et oui, cette fois, c'était bizarre ...

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    Lien du postSam 12 Avr - 16:58
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    Charlie était loin de s'imaginer que le Winthrop aurait été affecté de sa plaisanterie. Elle avait parlé de la folle et du salopard sans le moindre sérieux. Elle n'était pas du genre à faire cas de ce que les autres pensaient (sans quoi elle serait morte de honte depuis des lustres avec toutes les bizarreries qui la composaient), elle reprenait simplement les quelques clichés pour en rire. Tout comme elle ne pensait pas qu'Emrys fût un salopard, elle ne se voyait pas folle. Vivante, oui. Folle, non. La folie était un sujet sensible chez elle et elle estimait, pensait, croyait fermement, de tout son corps et de toute son âme, que la folie n'existait pas. Les gens, autour, construisaient des fous. Mais la folie en elle-même n'était qu'une chimère. La rousse s'était simplement perdue dans ses pensées et avait, par sa réplique, voulu alléger un peu ses pensées moroses. Rien qui ne fût un véritable souci là-dedans. Aussi quand son ami parla, elle fut surprise. Et s'en voulut. Elle s'était si bien perdue en elle-même qu'elle avait fini apr inquiéter Emrys ! Charlie se redressa et tourna son visage vers lui avec un sourire désolé. « Emrys ! » s'exclama-t-elle, peinée qu'à cause d'elle il pensait mal agir. « Tu ne fais rien de mal, rien du tout. » lui assura-t-elle avec un sourire doux. La phrase de l'écrivain avait ravivé la rousse, elle ne voulait surtout pas qu'il s'imagine qu'elle s'était tue à cause de lui, aussi décida-t-elle de changer de sujet. « Tu sais quel est le programme de demain ? » l'interrogea-t-elle. La comédienne n'avait pas pris la peine de regarder les sorties du SB, elle préférait avoir la surprise.

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    Lien du postVen 18 Avr - 21:31
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    Je la regardais avec inquiétude. Je ne comprenais pas ce qu'elle était, ce qu'elle faisait ni a quel jeu elle pouvait bien jouer. Fallait le dire, elle était inquiétante par son comportement. je ne comprenais réellement rien à son jeu là mais apparemment, elle comprit tout de suite que mon inquiétude était bien réelle surement au son de ma voix et du coup, elle cita mon nom comme par réprimande avant de m'expliquer que je n'avais rien fait de mal. Je fronçais les sourcils en la regardant puisqu'elle s'était relevée. « Tu sais quel est le programme de demain ? » Elle changeait clairement de sujet pour éviter de s'expliquer et bien que je voulais pas mettre une mauvaise ambiance, j'étais tenace et j'en avais marre de devoir me confier parce qu'elle savait bien me prendre mais pas avoir d'explications en retour alors je ne répondis aucunement à sa question et sans tenter de parler autant, je lui disais : Je veux que tu répondes à mes questions s'il te plait ... Pourquoi ce silence ? Pourquoi ? Je fis une moue dégouté avant de reprendre : Aie confiance en moi, parle moi ... dis-je en un murmure.
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