En ce moment, ta vie ressemblait a un melange de pure bonheur et de cauchemar. Avec Elios, tu vivais sur un petit nuage qui ne pouvait vraiment pas etre mieux, bien que les jumeaux arrivaient toujours a faire un peu de votre vie une aventure sans sommeil. Cependant, tu profitais de ces instants. Tu n'avais jamais cru que ca serait ainsi, que les jumeaux et Elios pouvaient t'apporter autant de bonheurs. Seulement, vivre sur un petit nuage pleinement n'existait jamais. Ca faisait plusieurs jours, depuis le debut des vacances que tu avais remarqué qu'on te suivait dans la rue. T'avais pas envie d'y croire, et tu croyais que tu psychotais tout simplement. Et pourtant. tu ne le faisais pas. Des gens te suivaient dans la rue, te prennait en photo a la sortie de chez toi qui etait chez Elios, donc tu te disais que ca devait etre des paparrazis. T'avais vraiment pas besoin de cela, pas maintenant. C'etait ni bon pour toi, ni pour les jumeaux vu qu'ils etaient souvent avec toi. Tu avais peur pour toi et pour eux. Si, ils trouvaient quelque chose sur toi et ton passé et que ca finisse dans la presse a scandale, Elios etait cuit au niveau de la famille royale et il savait qu'ô combien, tu ne voulais pas lui creer des problemes. Cependant, ca en devenait lourd. Tu devais en parler a Elios, meme si ca te faisait un peu mal de lui annoncer que votre famille -en gros toi et les jumeaux- se fassent exposer de cette sorte. Tu voulais leur eviter le plus possible les spotlights. Tu garais la voiture devant la maison, te depechant de rentrer. Tu te rendis directement a la chambre d'Elios n'allant meme pas voir les jumeaux allaient bien. Ta petite excursion en ville pour les fetes n'avaient pas bien fini. Tu toquais a sa porte. "Elios, t'es occupé? J'dois te parler." Et c'etait vraiment urgent, mais mieux ne pas trop l'alarmer de la situation.

Du bonheur, du pur bonheur en compagnie de Feldt, j'étais heureux mais je ne m'habituais pas aux pleurs des bébés la nuit qui nous donnait de fortes insomnies à Feldt et moi. Quand un bébé se réveillait, l'autre se réveillait également et en tant que brave papa, j'aidais Feldt. Les couches s'étaient pas trop fait pour moi par contre alors je laisses Feldt s'en charger, après tout elle ne disait pas non . A présent nous dormions ensemble dans ma chambre, ouais enfin je pouvais dormir contre elle, l'avoir dans mes bras toute la nuit. L'embrasser quand elle dormait et la réveiller en douceur le matin. Mais ces temps-ci je la sentais ailleurs, je la sentais mal à l'aise, quelque chose la gênait.. Je voulais savoir ce qu'était le problème mais je n'osais plus lui demander. Je me trouvais dans ma chambre, au téléphone avec un ministre de la maison royale. Je crois que bientôt, il serait temps que je retourne en Italie durant un petit séjour. Je raccrochais au moment où Feldt entrait dans la chambre, doucement. "Elios, t'es occupé? J'dois te parler." Je n'aimais pas les "on doit parler". Je lui souriais comme signe d'approbation. Mais je venais d'abord l'embrasser sur la joue. "Oui qu'est-ce qu'il se passe ?" demandais-je doucement.

T'avais l'impression que vous mather etaient damnée a une vie de malheure, que des qu'un peu de bonheur venait dans votre vie, une tornade venait tout detruire. Tu vivais enfin heureuse avec Elios que quelque chose venait se mettre entre vous, histoire de bien faire chier le monde. Ca te saoulait. Pour une fois, tu avais juste envie de vivre ta vie comme tu voulais, sans que tu te sentes oppressée ou contrainte a te plier aux regles de quiconque. Vivre avec Elios, c'etait magique, pouvoir dormir avec lui, ne plus avoir a se cacher ou a se sentir mal de parler de nos sentiments, pour s'ouvrir l'un a l'autre, s'occuper des bebes ensemble. C'etait ce qu'il te fallait pour cloturer cette année qui avait ete plus que catastrophique. Sauf que la, tout s'effondrait avec ces putain de journaliste et photographe qui te suivaient presque partout. Tu etais vraiment pas prete a etre exposer. C'etait trop recent avec Elios, et trop compliqué et si ca se trouvait dans la presse, tu savais que ca allait finir en catastrophe et en crise de nerf pour toi. Tu entrais dans la chambre, regardant Elios avec un air un peu serieux. Il se levait pour venir te rejoindre, t'embrassant sur la joue. Tu esquissais un petit sourire. "Oui qu'est-ce qu'il se passe ?" Tu soupirais, le prenant alors par la main pour l'ammener vers le lit -non pas d'idee perverse. Tu devais vraiment lui parler. Tu t'asseyais alors sur le bord, baissant le regard. "Tu me promets de pas t'enerver?" Tu voulais pas de dispute ou qu'il s'echauffe a propos de ce sujet.

Nous avions enfin droit au bonheur. Feldt et moi étions heureux, vraiment. On s'occupait pleinement des jumeaux ensembles et quand on voulait des moments à nous, on pouvait facilement les laisser à quelques servantes même si Feldt n'aimait pas tellement cette alternative. Pourtant, depuis quelques jours elle était méfiante, elle regardait souvent elle, comme si c'était devenu un reflex. Bien sûr parce que je ne voulais pas la brusquer ou quoi que ce soit je ne le demandais rien. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais ce pressentiment complétement dingue que dans quelques jours il se passerait des choses que j'aimerais pas du tout. C'est pour cela que je devais faire attention à Feldt et aux jumeaux, à ma petite famille. Je savais aussi que je devais pas me borner comme ça et que je ne pourrais jamais préserver ma petite famille des dangers de l'extérieur. Je pensais plus particulièrement à la famille royale. Je ne devrais pas tarder dans les semaines qui arriveraient à présenter Feldt, les jumeaux et m'excuser auprès d'eux. Ce n'est que maintenant qu'ils allaient découvrir quue la famille s'agrandissait. Feldt entrait dans ma chambre. Elle semblait anxieuse, préoccupée par quelque chose. "Tu me promets de pas t'enerver?" J'arquais un sourcil tout en souriant. Tout allait très bien de toute façon qu'est-ce qui avait ? "Je ne peux pas te promettre mais ce serait préférable que tu me le dises si justement tu ne veux pas que je m'énerve." dis-je doucement. Je venais caresser sa joue pour la rassurer, elle pouvait tout me dire maintenant.

Dire que tu allais peut-etre ruiner votre bonheur en annoncant la nouvelle a Elios. Si il en tenait qu'a toi, tu ne lui dirais pas. Seulement, ca touchait les jumeaux et tu ne pouvais pas mettre leur vie en danger ni les exposer aux grand publiques. Cela pouvait peut-etre sembler egoiste mais tant que toi et les jumeaux etaient encore inconnu aux yeux de la famille d'Elios, il fallait que vous soyez discret. Est-ce que c'etait la chose a faire? Tu savais que votre petite famille n'allait pas specialement etre bien vu au sein de la famille d'Elios alors si en plus ils l'apprennaient par la presse a scandale, ca allait juste foutre le bordel. Assisse sur le bord du lit, tu regardais Elios. Tu voulais limite ne pas lui dire, mais tu avais commencé alors tu ne pouvais pas te désister maintenant. "Je ne peux pas te promettre mais ce serait préférable que tu me le dises si justement tu ne veux pas que je m'énerve." Il vient alors te caresser la joue, geste qui te rassurait. Tu soupirais, tu devais lui dire, il avait le droit de savoir. "J'sais que j'aurais du t'en parler avant, mais j'voulais pas t'inquieter pour rien…Seulement…aujourd'hui quand j'suis allée en ville, j'ai vu une tonne de photographe a mes trousses et c'est pas la premiere fois. Ca fait une semaine et j'ai peur que ca va mal finir. J'ose meme plus sortir en presence des jumeaux." Tu essayais de rester calme, mais on pouvait entendre la panique dans ta voix.

Il fallait toujours que quelque chose vienne casser mon bonheur, à croire que mon avenir  n'était voué qu'à une série d'échec et de connerie. Mais Feldt elle c'était pas une connerie, ni les jumeaux. Je rêvais tellement d'un bonheur éternel avec Feldt, je rêvais parfois de mariage même si je dois avouer que ça me faisait peur l'engagement. Et puis sûrement qu'elle n'accepterait pas. Elle me l'avait parfaitement dit, elle voulait pas mes titres princiers etc. "J'sais que j'aurais du t'en parler avant, mais j'voulais pas t'inquieter pour rien…Seulement…aujourd'hui quand j'suis allée en ville, j'ai vu une tonne de photographe a mes trousses et c'est pas la premiere fois. Ca fait une semaine et j'ai peur que ca va mal finir. J'ose meme plus sortir en presence des jumeaux." Je fronçais les sourcils, lâchant son menton que je tenais dans mes doigts pour passer ma main sur ma barbe et réfléchir. Bordel c'est quoi ça ? Pourquoi je n'avais même pas été préventif ? Pourquoi je n'avais pas pensé directement que les journalistes allaient se mêler de ma vie ? Evidement, l'ancien prince rebelle d'Italie refaisais des siennes, il fallait un gros titre. Je tournais la tête négativement. "Jsuis un peu fâché contre toi.. T'aurais dû me le dire dès que tu le sentais. Imagines qu'il aurait pu se passer quelque chose hein? Et les jumeaux.. Penses à ça avant tout." Je disais cela doucement et tendrement pour ne pas lui faire peur. "Je pense que je vais te faire mettre des agents de sécurités, des gardes de la garde royale. Je sais que ça te plaira pas forcément mais ils sont discrets et ils te protégeront quand je ne le pourrais pas." Et oui les gardes, j'en avais bavé dans ma vie quand ils me suivaient constamment, mais c'était des hommes sûrs. Maintenant je pensais plus à ce que les journalistes allaient dire dans leurs journaux. "Monsieur.. la famille royale au téléphone. C'est urgent et ils ordonnent que vous répondiez." dit un majordome en entrant dans ma chambre. Je posais mes mains sur mes hanches en réfléchissant. On pouvait dire que j'étais in the shit.

Tu savais qu'Elios n'allait pas etre content de tes aveux et de la nouvelle. Tu t'etais mise en danger et les jumeaux egalement. T'avais eu de la chance que les journalistes ne t'avaient rien fait a part te suivre quasiment partout mais tu avais deja entendu des histoires de paparrazi completement fou qui hesitaient pas a faire tout pour avoir des informations. Tu regardais Elios inquiete de sa reaction face a ton annonce. "Jsuis un peu fâché contre toi.. T'aurais dû me le dire dès que tu le sentais. Imagines qu'il aurait pu se passer quelque chose hein? Et les jumeaux.. Penses à ça avant tout." Tu te mordis la levre, t'en voulant legerement de ne pas lui avoir dis directement. "J'sais j'suis desolée…j'voulais pas t'inquieter encore plus avec Olyvia et tout ca..j'pensais que ca allait finir par partir…" Mais non visiblement pas et tu te retrouvais limite pris dans ce monde auquel tu n'etais pas encore prete a entrer. "Je pense que je vais te faire mettre des agents de sécurités, des gardes de la garde royale. Je sais que ça te plaira pas forcément mais ils sont discrets et ils te protégeront quand je ne le pourrais pas." Tu soupirais. Tu pourrais contester ce que tu voulais, tu savais que la dessus, tu n'aurais pas ton mot a dire. T'allais te retrouver avec des gardes au cul jusqu'a ce que la situation se soit calmé. Soudain un majordome rentra dans votre chambre et annonça que la famille royale etait au telephone et voulait parler a Elios. Tu regardais ton copain de maniere inquiete et presque paniqué. Et si les journalistes avaient deja lancé ces rumeurs dans la presse a scandale. Tu pris la main d'Elios pour lui montrer que tu etais la. "Il serait vraiment mieux que tu leur parles. J'suis la pour toi." T'allais pas le laisser parce que vous etiez deux dans cette merde et que malgre ton status de roturiere, tu aimais Elios et si il fallait que tu craches sur la figure du roi, tu le ferais sans problemes pour proteger l'homme que tu aimes.

Ce qu'elle venait de me dire chamboula toute ma vision des choses. Je me sentais tellement imbécile à présent, parce qu'il y a des choses dont je n'avais tellement pas pensé avec Feldt. Je m'étais trop précipité c'était ça ! "J'sais j'suis desolée…j'voulais pas t'inquieter encore plus avec Olyvia et tout ca..j'pensais que ca allait finir par partir…" Je tournais la tête négativement. Non jamais ça n'allait pas peur. Quand je disais que le scandale sur Olyvia était gros, je me demandais si Feldt ce serait comme ça ou bien même, pire de par son métier d'autrefois.. bien sûr ce ne serait pas dur du tout pour eux de trouver. C'est d'ailleurs en parlant d'eux qu'un de mes majordomes vint me prévenir que la famille royale était au téléphone. Je fronçais les sourcils, inquiet.. j'avais peur.. Je sentais Feldt se rapprocher de moi pour me rassurer. "Il serait vraiment mieux que tu leur parles. J'suis la pour toi." Je soupiriais en hochant la tête, le téléphone arriva dans les mains de mes majordomes et je leur disais de sortir tout de suite.. Je passais ensuite le téléphone à mon oeille, prenant mon temps, craignant ce qui allait se dire. Et bien sûr la seule possibilité pour moi de communiquer était l'italien. "Oui vous allez bien que voulez-vous?" Et ce fut un quart d'heure de sermon tandis qu'ils ne me laissaient pas une fois m'expliquer la VRAIE histoire, il fallait que je protège Feldt que je prenne son parti. Et celui de mes jumeaux également !!



ps : c'est trèèès nul mais si ça te plait j'édite demain, je suis morte la

Tu avais reelement pour Elios maintenant. Si la famille royale etait au telephone et que c'etait urgent, c'etait qu'ils etaient au courant pour toi et les jumeaux et qu'ils voulaient parler a leur fils. Tu esperais vraiment qu'ils soient comprehensif de la situation, mais tu savais deja que si ton ancien metier se faisait savoir, ils n'allaient pas etre contents. Tu etais une strip-teaseuse, et personne n'accepterait des enfants d'une fille comme quoi. T'avais ose esperer mais tu t'etais fais des faux espoirs pour rien. Le majordome ramenait alors le telephone. Assise sur le lit, tu regardais Elios telephoner avec ses parents. Il parlait en italien alors tu ne comprenais que la moitie. Tes connaissances en espagnol t'aidaient pas ca parlait trop vite pour toi alors tu ne pigeais rien. Cependant au ton d'Elios, tu comprenais bien vite qu'ils ne parlaient calmement. C'etait de ta faute, t'aurais du lui dire d'embler et pas attendre. Et si Elios allait se faire renier. Non, tu voulais vraiment pas que ca lui arrive. Tu hesitais a dire quelque chose mais tu n'etais pas sure si c'etait une bonne idée. Tu deglutis. D'habitude t'avais la grande gueule mais pour la premiere fois, tu avais clairement decidé de ne rien dire pour ne pas risquer d'aggraver la situation encore plus. Une fois qu'il ait fini de telephoner tu te tournais a nouvau vers le pere de tes enfants. "Alors?" Lui demandais-tu d'une petite voix.

hj ; non c'est bien

Ca tournait au cauchemar. Mon si beau petit nuage avec Feldt disparaissait bien vite. A peine m'avait-elle annoncée que des journalistes l'avaient suivis depuis une semaine, un de mes majordomes entraient dans la chambre. Annonçant que la famille royale était au bout du fil. Je dois dire que ça faisait des mois et des mois que j'esquivais à chaque fois leurs appels, comme un gamin je fuyais car je ne voulais pas voir la réalité des choses... Je priais les majordomes et les employés aux alentours de sortir de la chambre et des parages, mais je pense que n'avait servit à rien car après quelques minutes, je commençais déjà à hurler dans toute la maison. Je m'en prenais plein la gueule, mon père était limite en train de m'insulter de fils indigne, que je n'avais pas choisis une bonne femme. Evidement je prenais parti de Feldt, ils ne pouvaient pas la juger avant de l'avoir réellement connue car elle avait changé et c'était une perle ! Je me prenais la tête, en italien bien sûr et Feldt qui était à côté de moi ne devait pas comprendre grand chose. Fnalement, après un quart d'heure de sermon entre nous, je raccrochais, incapable d'en entendre plus. Je me laissais tomber sur le lit, abattu. "Alors?" Je souriais faiblement à Feldt, venant caresser sa joue. "J'étais sûr et certain qu'ils allaient mal réagir face à ça. Mais j'ai merdé. je me suis pas comporté comme quelqu'un de responsable car dès le début j'aurais dû leur dire.." Je me sentais coupable, la culpabilité prenait sur moi.