Partir au Japon avait peut-être la meilleure décision que tu avais pu faire ce dernier mois, et pourtant, t'avais l'impression que tu avais fait une énorme erreur. Revoir la tombe de tes parents, te remémorer tout ces bons moments de ton enfance, voir l'école maternelle qu'était devenue ta maison, t'avait permis de te redonner confiance en toi et te rappeler a quel point tes deux enfants allaient t'apporter de la joie. Certes, ça allait être difficile, mais revoir le Japon t'avait donné une nouvelle force. Tu étais rentrée la veille, te rendant chez Elios. Il n'avait pas été la quand tu étais rentrée et donc tu te disais qu'il devait surement être occupée avec Olympe pendant Thanksgiving. C'était mieux ainsi que vous vous teniez a l'écart de toute façon, vu le sms que tu lui avais écrit et celui qu'il t'avait répondu. Tu t'étais enfermée dans ta chambre, rangeant tes affaires. T'avais reçu un appel de l'hôpital, te disant que les jumeaux pouvaient être relâché demain et direct, tu y étais foncée pour les retrouver. Ils t'avaient réellement manqué durant cette semaine et savoir qu'ils allaient bien, qu'ils n'étaient plus en couveuse, c'était juste ce qu'il te fallait. Tu avais également prévenu un des valets de la maison de la situation pour qu'il en informe Elios. Tu avais passé la nuit à l'hôpital à veiller sur les jumeaux. Ils étaient calmes. Tu t'étais réveillée le matin par leur cris et bien que c'était quand même chiant, ça te faisait plaisir. Tu avais essayé de les calmer, mais au début c'était dure. T'avais tellement de chose encore a apprendre et t'avais vraiment peur de pas réussir. Elios était venu vous chercher dans la matinée. Le trajet jusqu'a la villa avait silencieuse et longue. Tu ne savais même pas quoi lui dire, c'était juste horrible. Et dire qu'avant, tu pouvais tout simplement lui dire de ce qui n'allait pas, maintenant c'était comme si deux étrangers partageaient la même maison. Cependant, tu savais que la discussion allait être impossible a échapper. Elle avait venir tôt ou tard, et a vrai dire, tu préférais qu'elle vienne rapidement, parce que tu saurais pas vivre avec cette ambiance. Vous arriviez chez vous. Ah c'était bizarre de dire ça. Tu sortis de la voiture, prit les jumeaux avec toi qui s'étaient déjà endormie et rentrait dans la maison. Il n'y avait pas un mot, toujours ce silence mort. C'était atroce, impossible a vivre. Finalement, tu t'arrêtais au plein du couloir devant la porte de la chambre des jumeaux qui avait été aménagé pendant ton absence. Tu te retournais alors vers Elios, prenant une grande inspiration. "Elios, il faut qu'on parle." Et pas juste un peu. Ce qu'il t'avait dit dans son sms t'avait fait mal et ne te faisait rendre qu'encore plus compte de tes conneries du derniers mois.

J'avais passé Thanksgiving avec Olympe, une plutôt bonne soirée non sans savoir que cette nuit-là, Feldt était rentrée à la maison. Elle était rentrée du Japon. Je ne l'ai su que le lendemain, par un de mes valets qui m'annonçait que Feldt était rentrée mais de plus, était à l'hopital car les jumeaux pouvaient enfin sortir.. aujourd'hui ! Je m'étais grouillé d'aller les chercher dès le matin. J'embrassais légèrement les jumeaux et aidais Feldt, silencieusement, à les attacher dans leurs sièges. Le retour à la maison se fit dans un silence pesant. A vrai dire je n'avais aucune envie de parler. Ou alors je ne savais pas par où commencer. Avec son voyage, je m'étais rendu compte que je m'étais sentis plus malheureux que d'habitude et ça c'était pas normal ! Arrivés à la maison, nous étions prêts à entrer dans la chambre des jumeaux quand Feldt s'arrêta brusquement. "Elios, il faut qu'on parle." Je soupirais. Ca devait arriver et j'étais sûr que c'était elle qui allait casser ce silence de mort. Très bien. On parlera quand on aura poser les jumeaux. dis-je plutôt séchement. J'entrais le premier dans la chambre et déposais Gaïa dans son berceau. Bon dieu, qu'elle était belle.. Je les embrassais tous les deux puis nous sortions de la chambre pour les laisser dormir. Je n'avais pas la force d'aller au salon alors je fis signe à Feldt de rentrer dans ma chambre. Viens on sera mieux ici. Je la fis asseoir sur mon lit, moi également face à elle, les coudes sur les genoux. J'attendais que Feldt brise à nouveau ce silence de mort, moi j'étais plus capable de rien.

Autant que tu avais vraiment pas envie de l'avoir cette discussion, tu savais qu'elle devait avoir lieux. Maintenant que les jumeaux étaient a la maison, il ne pouvait pas y avoir une atmosphère pesante et venimeuse qui régnait. C'était pas bon pour les bébés. Il fallait que vous soyez soudes pour eux et tu savais bien que c'était en partie a cause de toi parce que tu étais partie, le laissant tout seul avec juste un sms en guise d'au revoir. En plus de cela, ce n'était pas un sms qui devait l'avoir réjouit. Très bien. On parlera quand on aura poser les jumeaux. Tu t'y attendais qu'il te parle ainsi. Vous n'aviez pas échangé un seul mot depuis ton retour alors tu croyais qu'il allait te parler comme si de rien n'était? Ouais tu pouvais toujours rêver. Tu tenais Hermes alors qu'il entrait dans leur chambre pour venir placer Gaia dans son berceau. Tu fis de même avec Hermes puis vient les embrasser avant de suivre Elios dehors. Il se dirigea vers sa chambre. Tu déglutis. Pourquoi sa chambre? Viens on sera mieux ici. Tu ne dis rien, le suivant tout simplement en silence, venant t'asseoir sur son lit. Tu attendais qu'il s'installe devant toi. Tu ne savais pas quoi dire. Assise en tailleur, tu regardais tes mains. Dis quelque chose. Il fallait que tu parles, après tout c'est toi qui lui avait dit qu'il fallait que vous parliez. Tu finis par relever le regard vers lui. "Elios, je suis désolée…vraiment…si je t'ai fais du mal avec mon départ. C'était pas voulu." Ouais s'excuser c'était une bonne idée de commencer par cela, ça faisait toujours bonne impression.

La conversation était inévitable, Feldt avait besoin de me parler. Peut-être que moi aussi. En tout cas je me comportais un peu comme un salaud en jouant les indifférents mais bon. Je la fis entrer dans ma chambre. je n'avais pas la force de descendre jusqu'au salon. Alors je m'installais ainsi qu'elle et j'attendais patiemment qu'elle commence. C'est elle qui voulait me parler non ? Qu'elle commence, je serais patient j'ai dis. "Elios, je suis désolée…vraiment…si je t'ai fais du mal avec mon départ. C'était pas voulu." Mes traits se crispèrent. Vraiment elle était désolée ? Non Feldt, il n'est plus temps de s'excuser. J'en ai marre des excuses et des promesses non tenues, je veux des gestes qui me prouvent ce regret, les paroles pour moi ne comptent presque plus. Prouve moi que tu es désolée. Qui me dit que tes excuses tu ne les penses pas ? Non Feldt plus de ça. Je vais te dire moi, oui tu m'as fais du mal. J'ose même pas m'avouer le fait que t'ai arriver à me toucher, qu'une partie de moi ressente quelque chose pour toi. Enfin je sais pas.. Peut-être que je ne tiens qu'à toi, mais je sais qu'un lien nous unis tous les deux, y a un truc. Et toi tu pars comme ça à l'autre bout du monde avec je ne sais qui ! Tu t'échappes, tu fuis. Alors c'était ça la solution ? Me fuir et fuir les jumeaux ? Tu m'as laissé tout seul dans la merde. Toi quand t'avais besoin de moi, j'étais là pour toi. Et maintenant ? Toi es-tu là  pour moi ? Je me relevais en la regardant. J'ai cru te perdre une fois, et j'ai bien cru avoir tout perdu. Tu faisais un arrêt cardiaque et les jumeaux avaient des problèmes. C'était l'enfer, pour la première j'ai pleuré en public. Je ne sais pas si tu te rends compte. J'ai le coeur serré tellement ça me ronge, je me suis sentis impuissant et ce que je voulais moi, c'était prendre soin de toi après tout ça. Mais tu es partis. Puis j'ai rencontré Olympe.. je me sens bien avec elle, elle m'apporte ce que je veux.. Ce que je veux, mais est-ce la personne que je veux ?

Aussitot t'avais ouvert la bouche, aussitot tu le regrettais deja. Tu voyais les trais d'Elios qui se crisperent et tu savais que la conversation n'allait pas etre plaisante. Chose qu'au fond t'avais su des les depart. Prouve moi que tu es désolée. Qui me dit que tes excuses tu ne les penses pas ? Non Feldt plus de ça. Je vais te dire moi, oui tu m'as fais du mal. J'ose même pas m'avouer le fait que t'ai arriver à me toucher, qu'une partie de moi ressente quelque chose pour toi. Enfin je sais pas.. Peut-être que je ne tiens qu'à toi, mais je sais qu'un lien nous unis tous les deux, y a un truc. Et toi tu pars comme ça à l'autre bout du monde avec je ne sais qui ! Tu t'échappes, tu fuis. Alors c'était ça la solution ? Me fuir et fuir les jumeaux ? Tu m'as laissé tout seul dans la merde. Toi quand t'avais besoin de moi, j'étais là pour toi. Et maintenant ? Toi es-tu là  pour moi ? J'ai cru te perdre une fois, et j'ai bien cru avoir tout perdu. Tu faisais un arrêt cardiaque et les jumeaux avaient des problèmes. C'était l'enfer, pour la première j'ai pleuré en public. Je ne sais pas si tu te rends compte. J'ai le coeur serré tellement ça me ronge, je me suis sentis impuissant et ce que je voulais moi, c'était prendre soin de toi après tout ça. Mais tu es partis. Puis j'ai rencontré Olympe.. je me sens bien avec elle, elle m'apporte ce que je veux.. Tu deglutis. Tu n'avais jamais cru qu'il puisse te parler de la sorte. Tu etais bouche-bé, abasourdie, et tu avais aucune idee de quoi lui repondre parce que soyons honnete, il t'avait touché en plein dans le mile. Tu etais partir pour echapper le quotidien et de te ressourcer un peu. Mais est-ce qu'il pouvait vraiment te blamer. Les 4 derniers mois avaient ete catastrophique avec la Wyatt, ton coma, ta dispute avec tes meilleurs amis puis l'accouchement premature et ton arret cardiaque. T'avais saturé alors tu etais partie, partie pour mieux revenir, parce que maintenant t'avais reussi a reprendre tes forces. Tu passais une main dans tes cheveux. "J'ai toujours ete sincere avec toi Elios, alors quand je te dis que je suis desolée. Je suis desolée, et je le pense vraiment. Oui j'ai merdé. Oui j'ai fuis, mais j'en avais besoin. Partir la-bas, revoir la tombe de mes parents, ca m'a permis de me donner de la force pour m'occuper des jumeaux. Contrairement a toi, j'peux pas juste appeler mes parents si jamais j'sais pas quoi faire. Non, moi, j'peux pas, alors vraiment je suis desolée, tu peux pas savoir a quel point. Pense pas que c'etait une partie de plaisir. J'ai passé plus de temps a pleurer et a m'en vouloir d'etre partie mais j'ai essayé de positiver, qu'en me disant qu'en rentrant, j'aurais mis des demons derriere moi." Ta voix craquait et tu etais au bout des larmes. Elios pourquoi te faisait-il cela? Pourquoi est-ce qu'il savait exactement quoi te dire pour t'atteindre. Il parlait d'Olympe. Ouais, donc c'etait elle, la fille. Fallait que tu arretes de te faire des idees, tu pourras jamais rentrer dans ce monde, ce monde de la haute societe et des fetes mondaines. "Donc c'est elle? La fille a qui tu donnes la royauté et moi je serais juste la mere de tes enfants, cachée dans l'ombre? Ce que je t'ai dis a l'hopital pendant l'accouchement, je le pensais et je le pense toujours. Oui, Elios j'ai des sentiments pour toi et j'arrive pas a les expliquer et ca me fait ressentir des trucs bizarres. Ouais j'suis jalouse d'Olympe, que ca soit elle que tu veux et pas moi, Mais apres t'as toutes les raisons de la vouloir elle a moi alors pourquoi je me plains hein? Au fond, je resterai toujours la petite strip avec qui t'as fais un derapage. Pourquoi est-ce que j'aurai pensé que j'allais un jour etre plus ? Juste parce que je suis amoureuse de toi." Les larmes avaient fini par couler et tu baissais les yeux pour pas qu'il les voit vraiment, les chassant rapidement avec le revers de ta manche.

J'avais vidé mon sac d'une manière un peu cruelle, mais ça faisait du bien parfois. Feldt avait prit quelques secondes le temps de réfléchir, de trouver les bons mots. Puis elle commença amertument. "J'ai toujours ete sincere avec toi Elios, alors quand je te dis que je suis desolée. Je suis desolée, et je le pense vraiment. Oui j'ai merdé. Oui j'ai fuis, mais j'en avais besoin. Partir la-bas, revoir la tombe de mes parents, ca m'a permis de me donner de la force pour m'occuper des jumeaux. Contrairement a toi, j'peux pas juste appeler mes parents si jamais j'sais pas quoi faire. Non, moi, j'peux pas, alors vraiment je suis desolée, tu peux pas savoir a quel point. Pense pas que c'etait une partie de plaisir. J'ai passé plus de temps a pleurer et a m'en vouloir d'etre partie mais j'ai essayé de positiver, qu'en me disant qu'en rentrant, j'aurais mis des demons derriere moi." Je soupirais, je n'aimais pas vraiment sa réflexion sur mes parents. Elle ne me connaissait pas assez pour dire ça. Mais je comprenais enfin pourquoi elle avait eut besoin de partir. Mais je lui en voulais quand même. Je devenais égoïste. Feldt ne parle pas comme ça de mes parents. Dis moi franchement, honnêtement, est-ce que tu m'as déjà vue, une fois, UNE SEULE fois, partir et courir comme un lâche, comme un con derrière le cul de mes parents pour leur demander de l'aide ?! Dis le moi franchement ! Allez dis moi ! Non. Voilà la réponse. J'ai toujours tout assumé avec toi et je crois que tu ne t'en rends pas compte. Toujours, j'étais là pour toi. Et à l'heure d'aujourd'hui je crois bien que même ma propre famille ne sait pas que je suis père de deux extraordinaires jumeaux! Alors ne redis plus jamais ça parce que jamais quand je ne savais pas quoi faire j'ai passer un coup de fil à ma famille. Et j'ai endossé la responsabilité de te mettre sous ma charge quand tu étais enceinte, et tu comprends ou pas ? Le fait que j'ai pris l'entier engagement d'avoir des enfants avec une femme que je ne connaissais pas ? Je la blâmais et elle aussi également. Puis je dois dire que ses paroles qui suivirent me touchèrent énormément. "Donc c'est elle? La fille a qui tu donnes la royauté et moi je serais juste la mere de tes enfants, cachée dans l'ombre? Ce que je t'ai dis a l'hopital pendant l'accouchement, je le pensais et je le pense toujours. Oui, Elios j'ai des sentiments pour toi et j'arrive pas a les expliquer et ca me fait ressentir des trucs bizarres. Ouais j'suis jalouse d'Olympe, que ca soit elle que tu veux et pas moi, Mais apres t'as toutes les raisons de la vouloir elle a moi alors pourquoi je me plains hein? Au fond, je resterai toujours la petite strip avec qui t'as fais un derapage. Pourquoi est-ce que j'aurai pensé que j'allais un jour etre plus ? Juste parce que je suis amoureuse de toi. Elle commençait à avoir les larmes aux yeux, elle finit par pleurer. Habituellement je me serais jeté sur elle pour la consoler mais je ne sais pas pourquoi aujourd'hui je n'en avais plus du tout la force.. Putain peut-être que j'étais con je sais pas? Je soupirais en me rasseyant près d'elle. Je n'ai jamais dis que c'était elle et je ne sais pas si ça peut-être elle.. ou toi.. ou quelqu'un d'autre, qui sait. Autrefois j'ai toujours cru que c'était Natalya. Pour toujours et à jamais. Mais je me suis trompé, tu te rends compte ? J'étais persuadé qu'elle était la femme de ma vie. Alors je ne peux pas dire que c'est elle avec qui je veux "partager" tout ça. Mais juste je me plais bien avec elle, elle est là. Ne dis pas que tu ne seras que la mère de mes enfants, tu es bien plus pour moi. Quand tu me dis ça on dirait que c'est comme.. un simple emballage. N'importe quoi ! Je marquais un temps de pause en la regardant droit dans les yeux. Je pensais que ce que tu m'avais dis à l'hopital c'était sur le coup du délire. Mais tu n'as pas entendu ce que je t'ai dis moi aussi ?.. M'enfin.. je ne sais pas comment prendre tes sentiments, je ne sais pas ce que je ressens pour toi non plus. Tu vois c'est compliqué je suis trop partagé. J'ai besoin de réfléchir mais je sais une chose, c'est que j'ai besoin de toi près de moi. C'est une manie, je me suis habitué à ta présence. Alors tu as beau avoir été une escort, une stripteaseuse, être passée par 100 mecs avant moi, tout ce que tu veux, je pense que je ressens plus qu'un simple attachement pour toi. Le fait qu'elle se dise amoureuse de moi.. ça m'avait fait tilter, un pincement plus que chaud au coeur, un sentiment de plénitude. Mince.. qu'est-ce qu'il se passait ?

Tu venais de deballer ce que tu avais sur le coeur a Elios et tu avais pleuré a nouveau. C'etait toujours ainsi. A chaque fois que tu devais parler de quelque chose tu te mettais a pleurer, comme si tu etais aussi hormonale que pendant la grossesse. C'est normal ca, d'avoir encore autant d'hormones a te rendre dingue. Tu essayais tes larmes rapidement. Fallait que tu te calmes. Cependant, c'etait dure. Vous alliez finir par vous taper dessus, c'etait pas bon. Feldt ne parle pas comme ça de mes parents. Dis moi franchement, honnêtement, est-ce que tu m'as déjà vue, une fois, UNE SEULE fois, partir et courir comme un lâche, comme un con derrière le cul de mes parents pour leur demander de l'aide ?! Dis le moi franchement ! Allez dis moi ! Non. Voilà la réponse. J'ai toujours tout assumé avec toi et je crois que tu ne t'en rends pas compte. Toujours, j'étais là pour toi. Et à l'heure d'aujourd'hui je crois bien que même ma propre famille ne sait pas que je suis père de deux extraordinaires jumeaux! Alors ne redis plus jamais ça parce que jamais quand je ne savais pas quoi faire j'ai passer un coup de fil à ma famille. Et j'ai endossé la responsabilité de te mettre sous ma charge quand tu étais enceinte, et tu comprends ou pas ? Le fait que j'ai pris l'entier engagement d'avoir des enfants avec une femme que je ne connaissais pas ? Tu commencais a trembler. Le fait qu'il n'en ait meme pas encore parler a sa femme te mettait vraiment en colere. Meme si tes parents etaient morts, t'en avais parlé avec ton tuteur et l'en avait informé. Elios lui, il en avait pas parlé. C'etait une blague? Surtout qu'entre sa famille et la tienne, c'etait surement la sienne qui avait le plus a dire dessus. "Attends? En 8 mois t'as pas eu l'idée d'aller en parler a ta famille? Ouais ok tu les appelles peut-etre pas pour avoir de l'aide, mais pas leur dire que t'as mis quelqu'un enceinte, que t'as des enfants, deux heritiers. Non ca t'est jamais venu a l'esprit. Tu parles de me prendre sous ta charge, mais t'es meme pas capable de parler de moi ou de nos enfants a tes parents. Dis-le tout de suite, si t'avais pas envie que ca se sache hein! Parce que si c'est juste pour te foutre de ma gueule j'en ai pas besoin." Tu te levais venant faire les cents pas au pied du lit. Tu passais une main dans tes cheveux, essayant de te calmer. Le medecin avait dit que ton coeur s'etait stabilisée mais que tu devais toujours faire attention et non, t'avais pas envie de faire une crise dans la chambre d'Elios. Je n'ai jamais dis que c'était elle et je ne sais pas si ça peut-être elle.. ou toi.. ou quelqu'un d'autre, qui sait. Autrefois j'ai toujours cru que c'était Natalya. Pour toujours et à jamais. Mais je me suis trompé, tu te rends compte ? J'étais persuadé qu'elle était la femme de ma vie. Alors je ne peux pas dire que c'est elle avec qui je veux "partager" tout ça. Mais juste je me plais bien avec elle, elle est là. Ne dis pas que tu ne seras que la mère de mes enfants, tu es bien plus pour moi. Quand tu me dis ça on dirait que c'est comme.. un simple emballage. N'importe quoi ! Tu t'arretais alors, le regardant alors que vos regard se croiserent. Ton coeur fit un saut, deglutissant a ses paroles. Je pensais que ce que tu m'avais dis à l'hopital c'était sur le coup du délire. Mais tu n'as pas entendu ce que je t'ai dis moi aussi ?.. M'enfin.. je ne sais pas comment prendre tes sentiments, je ne sais pas ce que je ressens pour toi non plus. Tu vois c'est compliqué je suis trop partagé. J'ai besoin de réfléchir mais je sais une chose, c'est que j'ai besoin de toi près de moi. C'est une manie, je me suis habitué à ta présence. Alors tu as beau avoir été une escort, une stripteaseuse, être passée par 100 mecs avant moi, tout ce que tu veux, je pense que je ressens plus qu'un simple attachement pour toi. Tu soupirais. Il etait serieux? Tu savais vraiment pas quoi lui repondre. Comment il pouvait croire que tu delirais alors qu'etre capable d'avouer tes sentiments avait ete la chose la plus difficile depuis un temps. "J'etais entrain de faire un arret cardiaque, tu crois vraiment que j'etais assez lucide pour comprendre quoi que ce soit. J'entendais juste une voix, ta voix m'appeler mais j'comprenais pas ce que tu disais. Je me demande pourquoi on a cette discussion en fait, parce que je me fais juste encore plus de mal. De toute facon, c'est toujours la meme chose hein, je suis toujours celle qu'on laisse. Alors je te souhaite une belle histoire avec Olympe. J'serais clairement de trop dans tout ca." Lui balancais-tu sur un ton venere avant te diriger vers la porte. Tu pris alors la poignée t'appretant a sortir mais tu t'arretais, te tournant vers Elios, a nouveau les yeux pleines de larmes. "T'sais Elios, tout ce que je t'ai dis dans mon sms, que je voulais qu'on se retrouve, que je puisse retrouver tes bras, ta presence, qu'on puisse etre plus que ce qu'on est, que je te voulais toi. J'etais serieuse. Je t'ai jamais menti sur la nature de mes sentiments et je continuerai a y tenir a ses sentiments parce que mine de rien, t'es la meilleure chose qui m'est jamais arrivée dans la vie et que j'suis prete a changer pour toi, a te prouver que je suis plus la fille que j'etais il y a 8 mois. Mais j'crois que c'est mieux si j'arrete de me faire des faux espoirs." Les larmes coulaient a flot et tu allais vraiment mal. Pourquoi Elios arrivait-il toujours a te dire ce que tu ne voulais pas entendre? Il fallait que tu arretes a te faire du mal, quitte a peut-etre aller vivre autre part avec les jumeaux.

Les explications avaient enfin sonnées mais je ne comprenais vraiment pas comment ça tournait. Feldt commençait à se dévoiler, à me dire ce qu'elle ressentait pour moi et franchement je ne savais pas du tout comment réagir face à ça. "Attends? En 8 mois t'as pas eu l'idée d'aller en parler a ta famille? Ouais ok tu les appelles peut-etre pas pour avoir de l'aide, mais pas leur dire que t'as mis quelqu'un enceinte, que t'as des enfants, deux heritiers. Non ca t'est jamais venu a l'esprit. Tu parles de me prendre sous ta charge, mais t'es meme pas capable de parler de moi ou de nos enfants a tes parents. Dis-le tout de suite, si t'avais pas envie que ca se sache hein! Parce que si c'est juste pour te foutre de ma gueule j'en ai pas besoin." Sur le coup elle n'avait pas tord. J'avais juste la trouille de devoir affronter mes parents je pense. Je connaissais déjà leur réaction, une réaction de rejet. Je préférais rester silencieux et serrer les dents pour ne pas que ça aille plus loin. Puis je reprenais la parole en lui disant un bout de ce que je ressentais maintenant.. "J'etais entrain de faire un arret cardiaque, tu crois vraiment que j'etais assez lucide pour comprendre quoi que ce soit. J'entendais juste une voix, ta voix m'appeler mais j'comprenais pas ce que tu disais. Je me demande pourquoi on a cette discussion en fait, parce que je me fais juste encore plus de mal. De toute facon, c'est toujours la meme chose hein, je suis toujours celle qu'on laisse. Alors je te souhaite une belle histoire avec Olympe. J'serais clairement de trop dans tout ca." J'hochais la tête, la regardant faire les cents pas à travers la chambre. Je.. Feldt le prends pas comme ça putain. Tu commences trop à t'emballer c'est pas bien pour toi. Calme toi viens t'asseoir. Mais elle ne m'écoutait évidement pas. Elle se dirigeait plutôt vers la porte. Non merde je voulais pas la voir partir, encore. J'étais bien avec Olympe, on avait passé un accord après tout. Il était clair que Feldt était amoureuse de moi, à quel point je ne sais pas. Mais moi qu'est-ce que je ressentais ? Je ne savais pas, mais plus qu'un simple attachement, c'était sûr. Feldt allait sortir, la main sur la poignée, les yeux pleins de larmes, elle me regardait une ultime fois en disant : "T'sais Elios, tout ce que je t'ai dis dans mon sms, que je voulais qu'on se retrouve, que je puisse retrouver tes bras, ta presence, qu'on puisse etre plus que ce qu'on est, que je te voulais toi. J'etais serieuse. Je t'ai jamais menti sur la nature de mes sentiments et je continuerai a y tenir a ses sentiments parce que mine de rien, t'es la meilleure chose qui m'est jamais arrivée dans la vie et que j'suis prete a changer pour toi, a te prouver que je suis plus la fille que j'etais il y a 8 mois. Mais j'crois que c'est mieux si j'arrete de me faire des faux espoirs." Et c'est ces paroles là qui m'ouvrirent les yeux. Briony me l'avait dit, un lien spécial nous unissait Feldt et moi. Et elle voulait encore s'échapper ? Hors de question. Je me levais brusquement, me dirigeant vers elle vite, très vite. Elle sortait et par derrière, je l'arrêtais en passant un bras autour d'elle, au niveau de ses épaules. Je pus sentir l'odeur de sa chevelure rousse qui m'avait tant manqué. Je susurrais à son oreille très doucement. Alors redis-moi tout ce que tu as pu me dire dans ton sms maintenant. Yeux dans les yeux, je veux l'entendre de tes propres lèvres.. S'il te plait dis les moi, j'en ai tellement besoin. C'est de toi et seulement toi que j'ai besoin.. ma chérie.. dis-je d'une voix tremblotante. Elle s'était tournée vers moi, je caressais ses lèvres avec mon pouce. Bordel ce que j'avais envie de l'embrasser. Tant pis, la tentation était trop forte. Je la rapprochais et fougueusement, avec toute la passion du monde, je l'embrassais. Je lui offrais mes lèvres dans un long et tendre baiser, complétement fusionnel, torride, mais avec pleins... d'amour ? C'était elle que je voulais, putain, c'était elle.


h;j j'adore la tournure du rp

Tu pouvais sentir ton coeur s'acceler dans ta poitrine, ta respiration qui devenait rapide. Tu t'enervais. C'etait pas bon. Cette discussion n'etait pas ce qu'elle aurait du etre. Toutes les cartes avaient ete ouvertes sur la table a present, et pourtant, tu t'enervais et tu t'emballais surement pour rien. D'ailleurs Elios le remarquait egalement. Je.. Feldt le prends pas comme ça putain. Tu commences trop à t'emballer c'est pas bien pour toi. Calme toi viens t'asseoir. Ouais c'etait facile a dire de se calmer, alors que c'etait toujours comme ca. T'avais visiblement pas le droit a l'amour et les couples. La premiere personne que tu avais aimé t'avais trompé et maintenant la deuxieme avait quelqu'un d'autre deja. Ouais vive les amours. T'en pouvais plus. Tu voulais tout simplement etre heureuse, d'etre avec la personne qui te rendait complete, mais apparemment t'y avais vraiment pas le droit. La vie etait tellement injuste. Tu pouvais sentir les larmes couler, a flot. Tu n'essayais meme pas de les arreter. A quoi ca servait? ELios t'avait fait mal, encore une fois il avait reussi a te blesser avec ses mots. Comme lors de son sms ou tu avais l'impression que tout s'effondrait peu a peu. Tu lui avouais une derniere fois tes sentiments avant de quitter la piece le plus rapidement possible. Il fallait que tu partes d'ici. Ca avait vraiment pas ete une bonne idée de ta part de retourner chez Elios. Mais retourner chez Briony ca marchait pas non plus et la Mather avec les jumeaux, jamais de la vie. En plus, la villa d'Elios etait un peu devenue comme une maison pour toi, un point de reconfort et de surete pour toi. Maintenant, c'etait juste un autre endroit qui te faisait souffrir. Cependant, Elios te rattrapa juste avant que tu passes par la porte, t'attrapant par les epaules. Tu pouvais sentir sa respiration dans ton cou et un frisson parcouru ton dos.  Alors redis-moi tout ce que tu as pu me dire dans ton sms maintenant. Yeux dans les yeux, je veux l'entendre de tes propres lèvres.. S'il te plait dis les moi, j'en ai tellement besoin. C'est de toi et seulement toi que j'ai besoin.. ma chérie.. Paralysée sur place, tu savais vraiment pas quoi faire pour le coup. Tu t'attendais pas a ca. Tu te retournais, tes yeux brillant par les larmes qui s'y accumulaient ne tombant pas. Tu regardais Elios dans les yeux a travers tes yeux embues. Tu sentais son pouce caresser tes levres mais tu n'y preta pas attention encore bien trop abasourdie par ce qu'il venait de te dire. Puis sorti de nul part, tu sentais ses levres entrer en contact avec les tiennes dans un baiser fougueux. Tu savais pas quoi faire au depart mais apres quelque secondes tu finis par lui repondre, intensifiant le baiser. Tu te sentais renaitre de l'interieure, comme si Elios venait d'allumer la flamme longuement eteinte en toi. Tu y mettais toute la passion et l'amour que tu pouvais avoir, melangeant tes larmes au baiser. Tu passais tes bras dans son dos, le serrant plus vers toi. Tu avais besoin d'Elios, t'avais besoin de lui comme pas possible. Finalement, tu rompis le baiser manquant. Tu posais ton front contre le sien, la respiration haletante. "J'ai merde, j'l'sais, j'ai fuis parce que j'avais peur, peur de pas etre a la hauteur de toi. Mais je t'aime Elios et oui j'suis maladroite quand ca vient a ce genre de chose. J'ai besoin de toi, de ton sourire, de tes bras, de ton charme. J'veux apprendre a te connaitre plus, je te veux toi avec ou sans ton heritage c'est toi que je veux Elios, toi et tout ce qui vient avec. J'serais pas a la hauteur surement, mais ce qui compte pour moi c'est de te retrouver, de retrouver la periode avant l'accouchement. Je t'aime Elios et je crois que je pourrais jamais assez te de le dire. " Tu finis par baisser les yeux un peu honteuse puis te mordit la levre inferieure, clairement gênée.

Elle avait réussi à toucher une partie de mon coeur. J'avais craqué. Je sais pas pourquoi en ce moment je me refermais de plus en plus sur moi-même, je ne dévoilais plus autant mes sentiments depuis ma déception avec Natalya. Avant je n'étais pas comme ça, je crois que j'étais le plus gros canard de la Terre. Mais là, je savais pas ce qui m'était arrivé. Feldt avait exprimé ses sentiments si intensément, les yeux pleins de larmes, comment être indifférent face à face ? Il m'était impossible de l'ignorer plus. Elle était si sincère avec moi, ses sentiments étaient purs. Je me confiais à elle à mon tour et je crois bien qu'elle en fut abasourdie. Incapable de parler. Puis moi je savais pas ce que je faisais, je la rapprochais près de moi, je caressais ses lèvres et je finissais par l'embrasser fougueusement. C'était un baiser d'amour. Je voulais juste qu'elle comprenne à travers ce geste ce que je ressentais pour elle. Elle allait comprendre. Je ne pensais plus à Olympe à ce moment, on était juste nous deux, enfermés dans notre bulle. On volait sur un petit nuage à travers ce simple baiser qui voulait dire beaucoup de choses. Je la sentais qui se rapprochait encore plus de moi, elle se collait à moi en me serrant derrière le dos. Je souriais tout en l'embrassant, mon dieu ses lèvres étaient délicieuses, je ne pouvais pas m'arrêter, je ne pourrais jamais. Mais il fallut bien.. Elle rompit le baiser pour reprendre son souffle. Ca me fit sourire, mon coeur était redevnu chaud. "J'ai merde, j'l'sais, j'ai fuis parce que j'avais peur, peur de pas etre a la hauteur de toi. Mais je t'aime Elios et oui j'suis maladroite quand ca vient a ce genre de chose. J'ai besoin de toi, de ton sourire, de tes bras, de ton charme. J'veux apprendre a te connaitre plus, je te veux toi avec ou sans ton heritage c'est toi que je veux Elios, toi et tout ce qui vient avec. J'serais pas a la hauteur surement, mais ce qui compte pour moi c'est de te retrouver, de retrouver la periode avant l'accouchement. Je t'aime Elios et je crois que je pourrais jamais assez te de le dire. " Je posais un doigt sur sa bouche comme pour lui dire chut. Je savourais ce moment de l'avoir près de moi.. Ne t'excuses plus, c'est du passé. Et on ne vit pas dans le passé. Je me rends compte que c'est toi que je veux, t'es mon étoile à moi, je pourrais gravir des collines pour toi. J'étais si triste quand t'es partie, tu ne te rends pas compte. Et puis tu as fais des conneries avec l'autre gars qui t'as accompagner? Roh et puis contente moi de me montrer comment tu m'aimes c'est tout ce que j'attends! . Je l'embrassais au coin des lèvres puis difficilement, il me fallut quelques temps avant de pouvoir le dire. Feldt.. je crois que.. je t'aime.