Jérèmy Benson naquit le 29 Mai 1989 à Paris, en France. Mais, avant de narrer son histoire, il est nécessaire d’esquisser son contexte.

Les parents de Jérèmy sont de deux nationalités différentes : son père est Américain et sa mère Française. Son père, Franck, était un chef d’entreprise venu donner quelques conférences en France. Sa mère, Stéphanie, était une des invitées de la conférence. Dès le premier contact visuel, le feu de la passion embrasa les yeux de Franck, célibataire. Son séjour en France durant 2 semaines, il eut le temps de créer le contact avec la jeune femme et peu à peu de s’immiscer dans son cœur. La passion amoureuse les avait capturés. Mais, très vite, la question de la séparation se posa. Franck devait retourner aux Etats-Unis pour reprendre son poste de chef d’entreprise (une entreprise de plateformes logistiques). Il tenta tout pour convaincre sa dulcinée de le rejoindre, mais celle-ci refusa tout bonnement, ayant le cœur brisée rien qu’à l’idée de quitter sa famille. Pour autant, ce ne fut pas la fin de leur histoire. Chacun se débrouillait pour rejoindre l’autre durant l’année afin de ne pas laisser s’estomper leur relation. 5 ans plus tard, ils se marièrent à Paris en présence des deux familles. Puis, au bout de dix ans de relations communes, leur plus grande joie fit son apparition : Jérèmy.

Inutile de sortir les mouchoirs. Jérèmy eut une enfance tout à fait heureuse. Grandissant dans une famille aisée, il ne manquait de rien. Mais, contrairement à son père, sa mère exigea qu’il sache le prix de chaque chose. Non pas le prix d’une baguette de pain ou d’un pain au chocolat, mais plutôt le fait que l’on n’avait rien sans rien. Ainsi, il avait tantôt l’éducation d’un père qui souhaitait l’amener dans les étoiles en lui inculquant une âme de compétiteur et de business aguerri tandis que sa mère lui apprenait les relation humaines en lui faisant garder les pieds sur terre. Un seul évènement bouleversa sa vie : il fut diagnostiqué diabétique de type 1 à l’âge de 6 ans, quelques jours après son anniversaire, le 17 Juin. Il fallait maintenant adopter un nouveau type de vie, mais il en retire aujourd’hui un bénéfice : une maturité exceptionnelle pour son âge, et un côté débrouillard. Il vécut une scolarité tout à fait normale, avec des bons résultats, ce qui lui permit de ne pas perdre son temps.

Comment était-il reconnu par ses pairs ? Un excellent orateur, sans aucun doute. Un homme pragmatique, clairvoyant, gentil, drôle, le cœur sur la main. Il était toujours au service des gens, car il trouvait cela normal. Mais cela lui joua des tours, notamment avec les filles qui profitaient de sa gentillesse. C’était sa grande faiblesse : les femmes. Bref, ne remuons pas le couteau dans la plaie. Très vite, il se passionna pour la politique et développa un grand amour pour son pays natal, la France. Il défendait ses idées avec conviction tout en évitant d’être sectaire. Il décrocha un baccalauréat économique et social avec une mention bien. Puis, il décida de poursuivre ses études outre-Atlantique, à Harvard. C’était son grand rêve. Non pas qu’il souhaitait quitter son pays, puisqu’il comptait y retourner une fois ses études terminées. Mais, pour des études d’administration et de management, il ne pouvait trouver mieux ailleurs qu’aux Etats-Unis.

Il avait donc fait son entrée à Harvard. Il n’hésita d’ailleurs pas à remercier son père pour lui avoir transmis son sens de la compétition. En effet, cette école était très sélective et le niveau était excellent, ce qui nécessitait un travail important et constant. Mais il réussit à passer toutes les étapes une à une, se révélant un élève « bon ». Il allait maintenant, à 24ans, entrer dans sa quatrième année à l’école Harvard.