Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Yeaaah et j'ai 20 printemps. Je suis de nationalité française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  C'est un Forum troooooop beau alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Chris Colfer comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par des fans. Je fais environ 500 mots par RP et mon personnage est un Scénario crée par Adam D. Haster

Mot de la fin ? ▲ Que Dieu bénisse ILH  
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

« Je ne compte pas passer mon temps à te courir après, Jen. C’est soit tu me donnes une réponse maintenant, soit nous ne nous reverrons plus jamais. » J’avais treize ans et Eiza, quatorze. L’amour m’était tombé dessus comme un gros coup de massue, de ceux qui font réellement bien mal. Quand je me souvenais de cette jolie jeune fille aux cheveux blonds et aux yeux dorés, une pointe de nostalgie surgissait toujours. Elle avait été mon premier amour, et grâce à elle j’avais réussi à découvrir qui j’étais réellement. Du moins, je pensais l’aimer, mais rien n’en était le cas. Je l’avais longtemps considéré comme ma meilleure amie, savoir qu’elle était amoureuse de moi, m’avait fait tomber de cette échelle qui me maintenait hors de portée du sol. Ma réaction me désarma presque. Relevant la tête, je l’avais fixé dans les yeux : « Je ne sais pas, Ey’. » Grossier mensonge. À vrai dire, ce que je savais était que je ne m’intéressais pas à son corps plus qu’à son esprit. Le baiser qu’elle m’avait volé m’avait laissé de marbre. Ce que je savais en revanche était que Logan Hayder de la classe voisine à la nôtre, me faisait beaucoup d’effets… J’avais perdu la confiance de ma meilleure amie mais avais ainsi appris à me connaître. J’avais grandi dans le cœur de Londres, passant tout mon enfance entre le droit et les pâtisseries. J'adorais passer du temps dans la boutique chaude de gâteaux de ma mère tout en écoutant les cas les plus surréalistes de mon père. Assis sur un tabouret marron et rond, j’avais rêvé ma vie de différentes couleurs, plus joyeuses les unes que les autres. Je vécu une enfance normale, drôle et aimante. Développant un sens de l’humour comme arme de défense, j’eus cru durant l’adolescence, qu’un égo surdimensionné m’avait poussé sans que je n’en rende compte. J’essayais de ne pas montrer ma différence, tentant de la cacher par tous les moyens. Malheureusement, je la portais comme un écriteau posté sur mon front. J’aimais la vie et les deux sexes opposés qu’elle offrait et j’en avais presque peur. Je ne me suis pourtant jamais laissé faire, laissant se créer une aura mystèrieuse autour de moi, ne cessant de croire à la magie et en l’amour qui vous ronge petit à petit. « Comment se fait-il que tu ne saches pas, Jensen ? »  Après tout, je ne voulais pas lui faire de peine ou au contraire, qu’elle ne me regarde comme un monstre. « Eh bien, parfois nous sommes incapable de mettre des mots sur ce que nous ressentons et c’est mon cas. » À l’heure d’aujourd’hui, je pense encore à cette fameuse conversation, puis au véritable amour que j'avais rencontré des années plus tard, puis à ce visage que je n’avais jamais pu oublier. Ni à ce prénom qui hante encore mon esprit. L’ayant rencontré lors d’un voyage sur la Côte d’Azur, j’avais adoré le français, mais lui encore plus. Je le savais américain et avait parcouru medio-mundo pour le retrouver. Je n’avais pas l’habitude de me faire marcher sur les pieds, ni de pardonner si facilement, mais les États-Unis ouvrent plus de portes que l’Angleterre, n’est-ce pas ?