Yes, I talking

 

La soirée avait plutôt bien commencée. Comme à mon habitude je m'étais pointé aux alentours d'une heure du matin après un bon before que j'avais entrepris dans les rues de Cambridge. Quelques bouteilles après j'avais entrepris de rejoindre une soirée étudiante dans un club très réputé pour. Sans prise de tête, à l'aise, j'entrais dans cet entre et n'hésitai pas à poursuivre ma soirée au bar. Quelques verres de Vodka mélangés à de la Téquila plus tard, je sentais l'alcool me monter petit à petit à la tête Je m'étais toujours contenté de l'alcool pour pimenter mes soirées d'autant plus lorsque mon vendeur de substances illicites attitré n'était pas dans les lieux. Néanmoins, il ne m'en fallait pas plus ce soir-là pour me sentir bien.

Ce n'est quand essayant de me lever que j'avais pu sentir ô combien j'avais effectivement bien bu. Ce n'était pas pour autant que je comptais m'arrêter. Pour moi l'alcool faisait partie des choses qui rendaient nos soirées meilleures. Pour certaines personnes cela pouvait paraître inutile et j'acceptais leur point de vue, mais j'aimais bien trop l'effet rendu pour m'arrêter. J'avais une préférence pour l'effet sur le moment que les lendemains de soirée par contre. C'est donc une fois debout que mes jambes faillirent flancher, mais une chance pour moi, je possédais un très bon équilibre. On ne pouvait pas en dire de même à Luke qui venait de me percuter de plein fouet en vidant l'intégralité de sa boisson sur moi. À croire que j'étais transparent. Comment je le connaissais ? Il avait assez fait parler de lui avec son coming out ajoutons à cela qu'il faisait partie de la même maison que moi. Ce n'était pas pour autant que je devais me montrer sympathique avec toutes les personnes que je croisais. Ce soir-là, il ne m'en fallait pas plus pour que je monte sur mes grands chevaux. « C’est bon t’as avoué que t’étais une pédale tu te sens plus ?! » Je me retournais vers lui d’un air assez énervé. D’autres pourraient penser que c’était rien, car en effet ce n’était rien, mais je ne pesais pas vraiment la gravité de la situation à trois heures du matin passé. Étais-je même capable de me raisonner et de penser par moi-même ?