Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Miss Tick / Dothy/ La Zing et j'ai 20 ans. Je suis Franco-Mauricienne et j'ai connu le forum grâce à un partenariat.  La déco me plaisait, les liens étaient sympa, alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Tristan Wilds comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par pour le moment moi-même. Je fais environ 1 à 2 pages de mots par RP et mon personnage est un personnage inventé, mais en lien avec  alexander strudwick ♥ et chris l. n. svendsen ♥.

[b]Mot de la fin ? ▲ Dans le bottin, le nom de la célébrité figure déjà, mais la personne qui l'avait n'est plus. Du coup, je peux la garder ?
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Ma vie avait pourtant bien démarrée, j’étais dans une jolie petite famille à St Paul, premier enfant d’un jeune couple chrétien noir. Je pense qu’on vivait bien ou du moins normalement, jusqu’à ce que le 26 Août 1993 vienne frapper à notre porte. J’avais trois ans, je dormais sagement dans mon lit de bébé quand des coups de feux m’ont réveillé. J’ai eu de la chance ce soir là, malgré le bruit, je n’ai pas pleuré. Du moins pas avant que l’intrus qui a abattu mes parents ne soit parti. Une à deux heures après je me retrouvais dans les bras d’une policière dont le visage inspirait la tristesse et la désolation. On m’amena au poste de police, j’ai réclamé probablement ma mère ou bien encore mon père. Je ne savais pas où j’étais et il y avait tant de visages inconnus. Au petit matin, ma grand-mère paternelle était là. Elle ma prise dans ses bras et tout semblait bien mieux. La suite de l’histoire, je n’ai pas cherché à la connaitre avant mes treize ans…

J’ai vécu avec Mama Rosa deux ans, elle s’occupait très bien de moi, je ne manquais de rien même si elle n’avait pas beaucoup de moyens. Nous vivions à New-York et je me souviens que chez Mama Rosa les murs étaient jaunes et que ses copines portaient toujours plein de couleurs. Mama Rosa je l’aimais beaucoup. Elle adorait chanter, elle faisait de bons gâteaux et même si elle ronflait fort la nuit, elle était jolie pour une mamie. La dernière année que j’ai vécu avec elle, s’était un peu bizarre, Mama Rosa toussait beaucoup et elle dormait aussi beaucoup. Elle oubliait de temps en temps de venir me chercher ou bien de m’emmener à l’école. On sautait parfois des repas ou on mangeait des céréales le soir. Parfois elle croyait même qu’on était le matin au lieu de la nuit… Puis il y a eu cet oublie de trop et ma maîtresse d’école, Mademoiselle McGarden alerta les services sociaux. Je l’aimais bien aussi Mademoiselle McGarden. Elle était gentille, elle sentait la pomme, elle aussi elle aimait porter de belles couleurs et elle avait les cheveux doux et les lèvres rouges. Mais quand la dame de l’assistance sociale m’a apprit que je ne vivrais plus avec Mama Rosa à cause/ grâce à l’appel de Mademoiselle McGarden, très franchement au fond de moi je lui en voulais beaucoup.

Le temps que les procédures soient faites, qu’on me trouve une nouvelle famille, je terminais mon année scolaire. J’intégrais par la suite la famille Strudwick. Au sein de la famille, il y avait déjà des enfants. Un en particulier que je trouvais très sympa et qui devint mon meilleur compagnon de jeu, Alexander. Il est vrai que parfois nous étions un peu trop turbulent, parfois un peu bruyant, mais comme le commun des enfants de notre âge. En revanche les punitions que nous recevions étaient de plus en plus sévères. Ca avait commencé par des claques, puis des brûlures, des coups de ceinturon, j’ai même eu une fois le côté plat d’une lame de coup de cuisine sur la nuque, ainsi que des bains d’eau glacé si je pleurais de trop. Monsieur Strudwick parlait peu, mais lorsqu’il se levait de son fauteuil après son verre de whisky le soir cela me donnait des tremblements. Madame Strudwick était plus bavarde, mais j’avais parfois bien du mal à la comprendre. Tantôt elle était correct et gentille avec nous, tantôt elle mettait les mains sur sa tête, pleurait et criait en disant que nous étions des vrais démons avec elle. Je ne comprenais pas ce que nous faisions de mal, mais c’était bien trop pour elle… Un jour, Alexander eu le bras cassé et c’est à ce moment là que nous avons cessé de partager le même toit.

Pour la deuxième fois de ma vie je voyais les services sociaux. Mon dossier avait été prit en charge par la même femme qui depuis le temps avait gagné quelques kilos et cheveux blancs. Je la trouvais un peu triste Madame Poppers. Elle avait toujours les lèvres pincées. Je sais plus pourquoi, ni même comment mais un jour alors que nous étions dans son bureau je l’ai fait rire. Pour la première fois de ma vie je la voyais rire. Elle était jolie finalement. Innocemment je lui ai dit, elle m’a remercié et nous nous sommes concentrés sur les questions qu’elle me posait. Après ça, mes affaires ont été mises dans des sacs poubelles, car s’étaient plus économique et plus simple de les déplacer de cette façon. C’est là que ma route croisa celle des Swallow. Un couple fortuné qui n’arrivait pas à avoir d’enfant.

Les Swallow ont fait bien plus que m’héberger sous leur toit. Ils m’ont adopté. Un an après mon installation avec eux, nous prenions tous les trois un nouveau départ. Je n’étais plus le petit Cast’, mais Castiel Jonathan Oliver Swallow. Fils unique et héritier de la fortune Swallow. Monsieur Swallow, que j’appris très vite à prénommer « papa » sans quoi il refusait de me répondre, était un homme blanc possédant déjà quelques cheveux blancs. Il était très souriant et avait une entreprise qui vendait des sécurités. Maman quant-à-elle était devenue une figure politique féminine qui défendait le droit des femmes. Nous aménagions à Boston cette année là et je reconnais que j’y ai vécu les plus belles années de ma vie.

Afin de m’aider à m’épanouir et à m’exprimer, à vider le trop d’émotion que j’avais sur le cœur, ma mère eut la brillante idée de m’amener avec elle à des cours de chants gospel. C’est de cette façon que j’ai comprit que la musique pouvait faire beaucoup pour moi. Mes parents m’ont alors soutenue dans cette voie et pensaient que j’allais me lancer professionnellement dedans. En vérité, la musique était pour moi un simple moyen de lâcher prise et même si j’y mettais beaucoup d’énergie et de passion, je ne souhaitais pas en faire mon métier.

C’est à Boston que j’ai connu Chris, nous avons partagé les mêmes milieux scolaires et nous avons fini par devenir de très bon ami. Il fait un peu peur avec son franc parlé, mais dans le fond il n’est pas si méchant que cela. Comme Papa et Maman, ainsi que Chris, j’ai réussi sans mal à intégrer Harvard. Voilà maintenant quatre ans que j’étudie là-bas et ça même après le terrible drame qui est survenue le 17 Janvier 2013. J’y ai fait de nouvelles rencontres, de nouveaux amis, j’en ai retrouvé des anciens et j’ai même eu la chance de tomber amoureux quelques fois. Mais je ne vous direz pas combien de fois…