Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Marinouchou et j'ai 19 ans. Je suis Canadienne et j'ai connu le forum grâce à ma soeur.  Comme j'ai maintenant le temps et que j'ai une idée de personnage qui m'intéresse vraiment alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Alexandra Daddario comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart. Je fais environ 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Merci à ceux qui ont voté pour m'aider à choisir mon avatar.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

« L'enfance, c'est l'envers de la vieillesse: c'est ne rien savoir et pouvoir tout faire. »

C’est le 2 janvier 1993 que tout commença. Cette histoire n’est pas racontée dans les livres. Elle aurait pu pourtant. Elle ressemble étrangement à une histoire du nom de Cendrillon à quelques détails près. Cette jeune fille, ou plutôt ces jeunes filles, n’étaient pas des princesses.  Cette journée-là, la famille Joly vit son rêve exaucer. M. Joly, un homme charmant qui travaillait dans une usine de béton et Mme Joly, une femme de chambre pour le palais, vivaient avec très peu de moyen. Ils avaient tout juste assez d’argent pour vivre. Pourtant, ils s’en sortaient assez bien et vivaient heureux comme cela. Tout ce qui manquait à leur bonheur était un enfant. Ils en voulaient seulement un. Le Seigneur entendit leur prière car la dame se retrouva enceinte de jumelle. Ils en avaient demandé un, ils allaient en avoir deux si tout ce passait bien.
Comme de fait, tout se passa à merveille. Mme Joly mit au monde deux magnifiques petites filles. Ils étaient tellement heureux. C’était le 2 janvier 1993 et leurs enfants étaient nées. Les deux fillettes étaient en santé. Tout était parfait pour la famille Joly. Alors que les petites avaient quelques jours, M. Joly retourna au travail. Il ne pouvait pas se permettre de manquer des jours de travail puisqu’il avait besoin d’argent pour nourrir ses deux perles-là. Leur mère, quant à elle, pris un mois de congé puis retourna au travail. Ne pouvant pas se permettre de payer une gardienne, elle amenait les filles avec elle. Adélaïde et sa sœur ont donc été en contact avec la princesse, la reine et le roi dès leur plus jeune âge. Leur mère faisait du ménage alors que les fillettes se faisaient garder par la nounou de la princesse avec cette dernière.
Jusqu’à leur 6 ans, tout se déroula à merveille pour la famille Joly. Malheureusement pour eux, tout cela changea brusquement. Lors d’un soir où il mouillait, Adélaïde et sa sœur demandèrent pour aller jouer avec la princesse. Leurs parents acceptèrent et les conduisirent en voiture. Sur le chemin du retour, leurs parents firent un face à face avec une autre voiture. Cette accident fut fatale pour les deux. Ce soir-là, personne ne vint chercher les deux demoiselles qui s’étaient endormies avec la princesse.
Ce ne fut que le lendemain, le 14 mai 1999 que les fillettes furent mises au courant de ce qui s’était produit la nuit dernière. Adélaïde fut anéanti par la désastreuse nouvelle. Qu’allait-elle devenir? Et sa sœur? Elle n’avait aucune envie d’être séparée de sa sœur en se faisant adopter. Allait-elle se faire adopter? Elle avait quand même six ans. Les couples voulaient des bébés, pas des fillettes de six ans.
Dans cette malchance, les filles furent quand même chanceuse. Leur mère ayant fait un très bon travail dans le palais et la princesse adorant les deux petites, le roi et la reine décidèrent de garder les deux petites filles. Ils ne les adoptèrent pas. Ils les gardèrent seulement sous leur toit.
Jusqu’à leur douze ans, les petites étaient nourries, habillées et logées gratuitement. Elles n’avaient pas autant de luxe que la princesse, en fait, elles avaient le stricte minimum.

« Le fruit le plus agréable et le plus utile au monde est la reconnaissance.  »
À l’âge de douze ans, les filles étaient en mesure d’effectuer certaines tâches ménagères, comme l’avait fait leur mère auparavant. La reine les mit au ménage pendant quelques années. Adélaïde arrivait tout de même à s’éclipser pour aller se promener à l’extérieur. Elle aimait beaucoup l’environnement du château, c’était magnifique. Malgré ces petites absences de quelques heures, Adélaïde réussissait toujours à effectuer les tâches qui lui étaient demandées.
C’est grâce à cela qu’à quinze ans, les jumelles furent nommées dame de cours de la princesse. C’était à la demande de la princesse bien sûr. Adélaïde s’entendait très bien avec elle. Elle n’oubliait jamais par contre que c’était une princesse et qu’elle, elle était la fille d’un ouvrier et d’une femme de ménage. Elle devait respect à la princesse. Même si elle l’aimait, ça l’énervait de toujours devoir faire les petites courbettes devant tout le monde alors qu’en privé, elle n’avait pas à les faire. Être dame de cours impliquait qu’elle devait aider la princesse dans ses décisions, qu’elle devait l’accompagner partout où celle-ci allait. Les deux jumelles ne se plaignirent pas de ce nouveaux modes de vie. En fait, Adé était même heureuse de son nouveau titre et surtout de la garde-robe qui venait avec. Elle était vu en présence de la princesse. Elle ne devait pas être habillée n’importe comment. Au fil des années, elle réussit même à faire impliquer le roi et la reine dans une orphelinat. Elle vantait ce que ça pourrait faire comprendre au peuple que la royauté investisse dans cette orphelinat délabrée. Le peuple allait savoir qu’il comptait pour eux. En réalité, Adélaïde voulait seulement aider les enfants. Elle a d’ailleurs commencé à donner des cours aux enfants de l’orphelinat. Des cours en tout genre. Une journée, c’était de la peinture. L’autre, du sport. Elle adorait vraiment les enfants et surtout, leur apprendre de nouvelles choses.
Alors qu’elle était seulement en présence de sa sœur jumelle, Adé lui parla de son désir d’enseigner aux enfants. Elle lui parla d’Harvard car elle avait fait quelques recherches. Sa sœur l’arrêta net en lui disant qu’elle ne pouvait pas partir après tout ce que la reine, le roi et la princesse avaient fait pour elles. Elle ne pouvait pas réaliser ses rêves comme bon lui semblait. Adélaïde avait l’habitude de faire ce qu’on lui demandait. Mais cette fois-ci, elle avait vraiment envie de faire quelque chose pour elle au lieu de pour les autres.

« Il y a deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas réaliser ses rêves, l'autre est de les réaliser...  »

Juste avant de quitter le palais dans la nuit, Adélaïde écrivit une lettre à la princesse pour s’excuser de partir à l’improviste mais qu’elle devait aller réaliser son rêve. Une fois que la lettre fut déposée devant la porte de la chambre de la princesse, Adé retourna à sa chambre où ses valises étaient déjà prêtes. Sans le vouloir, elle réveilla sa sœur. Celle-ci se mit à paniquer lorsqu’elle comprit ce qu’Adélaïde était en train de faire. Celle-ci lui demanda même de la suivre mais elle refusa catégoriquement.
Avec seul regret de quitter sa sœur et la princesse, Adélaïde partit pour l’Amérique. Elle arriva sans connaître personne, sans aucun moyen de communication, sans aucune place où rester. Elle s’installa donc dans un hôtel pendant quelques jours et y décrocha même un job en tant que femme de chambre. Avec l’argent que cela lui donnait, elle convaincu le propriétaire de la laisser vivre dans une chambre de l’hôtel. Elle avait donc sa petite place à elle dans la ville de Cambridge. L’hôtel était tout près de l’université. Elle allait donc pouvoir marcher pour y aller.
Lorsqu’elle eut finalement accès à internet, elle envoya aussitôt un message à sa sœur pour savoir comment allaient les choses pour elle. Sa sœur lui répondit que la princesse était très fâchée. D’ailleurs, elle explosait sur elle étant donné qu’elle était restée. Elle lui disait ensuite qu’elle avait toujours été sa préférée des deux.  Ça blessa légèrement Adélaïde. Tout ça s’était derrière elle. Elle avait passé de dame de cours à étudiante.
Elle s’investit dans ces cours et s’amusa avec les autres étudiants. Elle ne manquait jamais l’occasion de raconter à sa sœur ce qu’elle vivait en espérant la convaincre de venir la rejoindre. À sa grande surprise, sa sœur accepta finalement un an plus tard. Adélaïde qui avait fait sa première année seule allait faire sa deuxième avec sa sœur. C’est donc ainsi que les jumelles Joly furent de nouveau réuni et qu’elles étudièrent à Harvard.