Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Little Criminal ou Cynthia et j'ai 16 années de vie. Déjà? Eh oui!. Je suis canadienne et j'ai connu le forum grâce à mon intelligence et mon goût pour l'aventure de la jungle .  J'suis juste follement amoureuse du forum (je suis possessive, donc DON'T TOUCH) alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Mila Kunis comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par -doit regarder qui les a fait-. Je fais environ 300 (et plus) mots par RP et mon personnage est un personnage inventé

Mot de la fin ? ▲ I'M FAMOUS, GUYS (or not).
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Dans la vie, il faut savoir plaire aux autres. Plaire pour bien paraître. Plaire pour avoir l’attention. Plaire pour être le meilleur de tous. Et je suis la meilleure. C’est ce que j’ai appris grâce à mon père. Cet homme qui a décidé de faire de moi sa fille, même s’il est loin d’être mon procréateur. J’appartenais autrefois à une famille inconnue. Père ne veut pas me faire connaître mes véritables origines. Il dit que ce serait me rabaisser à un niveau très peu digne du nom des « Lheon ». Parfois, les insultes qu’il profère à propos de la fierté de la famille s’adressent surtout à son frère, le père adoptif de mon «cousin» et ma «cousine». Héphaïstos et Hestia. Il faut croire que cette famille vénère les prénoms provenant de la mythologie grecque. Original, n’est-ce pas? C’est plutôt flatteur, cependant, de savoir que l’on porte le nom d’une divinité grecque.

« Père, je me rends chez Héphaïstos et Hestia, est-ce que cela vous convient? » Mon père n'osait même pas regarder, bien trop plongé dans ce qu'il avait à faire pour son travail. Celui qui nous rapportait toute cette fortune, comme il aimait si bien me le rappeler. « Ouais, ça va. Met une robe, attache tes cheveux, reste droite en marchant, et n'oublie pas qu'il ne faut pas parler à Lheon. Lheon, c'était son frère. Il le surnommait de cette manière (par son nom de famille) lorsqu'ils étaient en froid, et c'était souvent le cas. Parce que « Petit Lheon » était son petit frère et qu'il n'avait pas eu l'immense chance de percer dans le monde du travail comme l'avait fait mon père, et qu'il n'avait pas autant de moyens que nous. Pour mon père, c'était une véritable honte. Pourtant, je l'aimais bien, Oncle Lheon, moi. Et Héphaïstos et Hestia aussi. « Ne vous en faites pas, père. Je ne lui adressai même pas un regard. Je reviendrai avant le couvre-feu. » Bien sûr que je lui parlerais, à Oncle Lheon. Et puis quoi encore? Déjà à onze ans, je commençais à avoir des allures de rebelle. Mais mon père, trop concentré sur son boulot, n'arrivait même pas à craindre réellement ce que je pourrais devenir bientôt, puisqu'il ne voyait pas cette étincelle de lionne que j'avais dans le regard.

Je l'avais bien dit, que mon père ne verrait pas venir mon côté de rebelle refoulée. Il ne l'a pas vu, et ne le remarque pas encore. Parce que mes résultats scolaires n'en sont pas affectés, ma réputation de petite fille à papa en public non plus, donc tout va bien, selon lui. Si seulement il savait... Il ferait une attaque bien vite. Mais bon, je vis bien comme je veux vivre, non? J'ai fait mes preuves, en passant par les obstacles, les difficultés, les peines, et la souffrance, alors pourquoi y renoncer? J'aime tellement ça. Sentir l'adrénaline qui me monte au coeur, à la tête, chaque fois que je dois courir, courir à en perdre le souffle, comme si ma vie en dépendait. C'est tellement...bon! Merde. Et puis, en plus de ça, j’ai droit de connaître l'amour. Ce n’est pas parce que je suis délinquante que je n’y ai pas droit, n’est-ce pas? En effet, j'ai trouvé LE garçon parfait. Celui qui sait que je suis une gosse de riche, et qui ne me juge pas par rapport à ça. Celui qui m'a toujours aimée, et qui me promet de toujours m'aimer.

Il me prit par la main, me regardant droit dans les yeux, entrelaçant ses doigts entre les miens. « Styx, concentre-toi. Concentre-toi à fond. Je t'interdis d'avoir des remords. C'est pas parce que c'est l'entreprise de ton père cette fois qu'il faut que tu recules. Styx, regarde-moi. Regarde-moi dans les yeux. C'est toi qui mène la bataille. Je sais qu'on va y arriver. Que tu vas y arriver. Je t'aime. Mais concentre-toi. Je vais te demander ta main lorsque ce sera terminé. Mais avant, concentre-toi, Styx. » J'avais 18 ans à cet instant là. 18 ans et prête à cambrioler la riche entreprise de mon père si cupide. Je n'avais pas peur, mais j'avais peur à la fois. Des émotions contraires n'étaient jamais quelque chose de bien dans une situation comme celle-là. Parce que je pouvais m'effondrer, et me faire attraper, mais trahir mes amis, aussi. Et c'était pas bien. De toute façon, la demande en mariage assez directe de Damien me donna ce boost qui me manquait. J'voulais pas qu'on me demande en mariage de façon «gniagnia». J’étais pas née pour être princesse. J’étais née pour être aventureuse. Leadeuse. J’étais née pour qu’on me remarque par ce que je fais, et non par la façon dont je m’habille et comment je marche.

Mais j’ai eu ce moment de faiblesse que tout délinquant finit bien par avoir un jour. Tout avait été parfait, mais je m’étais arrêtée une fraction de seconde après avoir tout terminé, juste avant que l’on doive se sauver. J’avais entendu les sirènes des voitures de police, je m’en souviens comme si c’était hier : Damien était venu me rattraper pour me sortir de mes pensées lointaines, afin que je prenne fuite, mais c’est lui qui y a laissé sa peau. En Grèce, les policiers ne sont pas vraiment gentils, il faut dire. Pas de procès : ils tirent directement. Damien y est passé. Il m’avait promis que tout se passerait bien. Qu’on se marierait après. Mais tout est de ma faute, j’ai tout foiré. Et je l’ai perdu. Il est mort sous mes yeux pendant qu’on courait pour fuir la mort. J’y ai échappé, mais pas lui. J’ai vu ses yeux se fermer sous une souffrance énorme. J’ai pu voir ses lèvres s’entrouvrir pour un dernier soupir, une dernière respiration parce qu’il cherchait à survivre. Mais il est loin d’avoir survécu… Et ça, c’est une vraie souffrance pour moi. C’est un évènement qui m’endurcira le cœur très certainement et qui me fera me reprendre en mains, si je peux dire cela comme ça. Enfin, me reprendre en mains est une bien grande expression, après tout…

La mort de Damien, cet amour de ma vie, m’a beaucoup changée, je dois dire. Moi qui aurais été une future épouse, rebelle comme son mari, était maintenant vouée à l’échec et à la débauche. En réalité, le déménagement m’a permis non seulement de fuir la mort de mon ex-fiancé qui me resterait à jamais gravée sur la confiance, mais de fuir les autorités grecques qui ne cesseraient leurs recherches pour me retrouver moi et mes copains. Bien qu’ils ne sachent pas qui nous étions, il valait bien prendre la fuite. C’est pourquoi immédiatement après tous ces évènements, je pris la fuite pour les États-Unis. Mon «cousin» adoptif, que je considérais comme un petit frère depuis toujours, m’avait rejointe quelques années après avec sa sœur, Hestia. Je me sentais déjà mieux, ici. Je changeais du tout au tout, quoi qu’en réalité, pas tant que ça : les études étaient toujours aussi importantes pour moi, ce pourquoi avec mes notes très élevées, je n’eus pas de mal à entrer à Harvard. D’ailleurs, mon père qui ne se doutait de rien par rapport à mes crimes commis en compagnie de ma bande de potes m’envoya de l’argent de quoi payer mes études et vivre convenablement. Rapidement, je devins une croqueuse d’hommes. Je pouvais décider de me dénicher un jeune homme séduisant un certain soir pour ne pas terminer la nuit seule. J’avais commencé à fumer comme une vraie cheminée, on me fit même découvrir les plaisirs réguliers de la drogue et des joints mélangés à l’alcool. Quel bon effet! Le mal de crâne qui suivait dans la journée après ne m’anéantissaient jamais. Je n’avais toujours pas froid aux yeux. J’étais garce, peut-être avec certains et certaines, je ne me laissais jamais abattre pour rien, mais j’avais mes faiblesses que personne ne connaissais. Ma plus grande faiblesse, même si je m’amusais à l’exploiter grandement, c’était les hommes. Je devais taire mes sentiments vis-à-vis d’eux, ne pas m’attacher, pour ne pas refaire les mêmes bêtises qu’auparavant : qui sait si l’amour n’entraîne pas la mort, à la fin? Harvard fut pour moi un endroit de liberté et de libération. J’étais libre de faire ce qui m’enchantait, comme je le souhaitais, sans m’attacher à qui que ce soit, sans penser à mon défunt bien-aimé. Je pouvais sortir fréquemment, faire ma rebelle, faire ma désirable. J’aimais qu’on me désire, j’aimais me montrer, comme j’avais toujours aimé le faire. Mais là, c’était dans la cour des grands. La cour de ceux qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et de ceux qui ont peur. Moi, je ne faisais ni partie de la première catégorie, ni de la deuxième. J’étais à part. J’étais exceptionnelle, magnifique, belle, charmante et charmeuse. Je savais que j’avais tout pour moi. J’aimais avoir de l’argent et en profiter. Et j’en profitais. À moi les garçons, les fêtes, la belle vie. Je ne me priverais jamais de rien pour obtenir ce que je voulais et oublier ce qui me faisait horreur. Un point c’est tout.