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I LOVE HARVARD
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    ALICE ROXANNA LEWIS BLACKBURN ►Brittany Robertson
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    A. Roxanna L. Blackburn
    fiche; terminée


    C'est le 7 septembre 1991 à Phoenix, Arizona, que la famille Lewis (Blackburn) m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Roxanna Alice. Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis Hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale Moyenne. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en danse classique, moderne, et tous les types de danse que je puisse pratiquer depuis maintenant Deux années je travail comme serveuse dans un bar pour financer mon logement, et donne des cours de danse aux enfants. Et pour terminer, je fais partie des Eliot House.

    Études
    Roxanna ne vit que pour la danse. Depuis toute jeune, soit depuis l'âge de six ans, elle maitrise les pirouettes et les écarts, et invente même parfois des chorégraphies. Sa démarche est gracieuse, douce, intemporelle. Elle sait exactement ce qu'elle fait lorsqu'une musique commence et qu'elle doit danser dessus, même sans la connaître ni l'avoir jamais entendue auparavant. Son domaine de prédilection est la danse classique, même si, pendant longtemps, elle a pratiqué un tout autre genre de danse, à l'époque de ses mauvaises frasques à Cambridge. Elle pratique notamment la valse, salsa, tango, danse classique, moderne jazz, hip hop (mais cette dernière avec modération, car ce n'est pas trop son genre). A l'université, elle aime sortir avec ses amis les plus proches, et surtout, pour s'assurer que personne ne s'occupe d'elle, elle joue les agences matrimoniales. Elle adore arranger des couples !


    Caractère
    Roxanna possède un esprit assez simple, elle aime l’art, comme beaucoup de jeunes femmes de son âge, et en dehors de la danse, sa véritable passion, elle adore tout particulièrement écouter les mélodies jouées au piano. Elle a d’ailleurs créé de nombreuses chansons avec le piano de la fac, qu'elle n'ose faire écouter à personne. En dehors de la musique, elle excelle plus particulièrement dans le domaine du dessin, elle aime passer du temps à dessiner, peindre, crayonner tout simplement les choses qui l'entourent. Durant son temps libre, elle apprend la guitare, seule, histoire d'occuper ses nuits et ses moments de solitude. Roxanna est bien loin d'être une virtuose, certes, mais elle s'en sort chaque jour un peu mieux. Sa voix a toujours été magnifique, mais, étant timide de ce côté là, la danseuse n'aime pas trop exposer son talent musical.
    La jeune femme ayant un grand sens de la famille et de l'amitié, chose dont elle a manqué pendant longtemps, elle affectionne le fait de passer du temps en compagnie des siens, autrement dit sa meilleure amie, Holly, jusqu'à sa disparition, et ses quelques amis, c'est d'ailleurs pour cela qu'il est très rare de la voir traîner chez elle, elle est tout le temps dehors, collée à ses amis les plus proches . Autre détail important dans ses hobbies, la natation. L'eau est toujours l'endroit où elle se réfugie lorsqu'il s'agit de décompresser, de se couper du monde et d'oublier tout ce qui l'entoure. Alors, elle se sent apaisée, calme, et oublie tous les tracas qui peuvent la prendre lorsqu'elle passe ses journées à courir partout.


    Everyone Has Their Own Story

    Chapter One : I was born in the middle of nothing


    "Cela doit bien faire un an que je n'ai pas écrit. Par écrire, je veux dire poser sur papier mes émotions, mes pensées, mes sentiments les plus profonds. Et aujourd'hui je ressens de nouveau ce besoin de me libérer de ce poids que j'ai sur les épaules, avec tout ce qui se passe en ce moment en ville. Sincèrement, je pensais en avoir fini avec les problèmes, je pensais que, passée la majorité depuis peu, je démarrais la vie sous un jour nouveau à New York, la ville de tous les espoirs. Hélas, les choses n'arrivent jamais comme on les attend, j'aurais du le savoir depuis le temps, avec l'expérience que j'ai eue dans ces vingt et une années de merde. Quand est-ce que tout à commencé ? Je serais tentée de vous dire, le sept septembre de l'année mille neuf cent quatre vingt dix, quand je suis née, à Phoenix, en Arizona. J'aurais du prévoir que j'aurais une vie de merde, rien qu'en provoquant la mort de ma mère à ma naissance. Voyez vous, elle était déjà malade quand elle est tombée enceinte. Mais elle a refusé d'écouter mon père, qui lui conseillait fermement l'avortement avant que je ne lui ôte la vie. Elle, bien sur, n'en a fait qu'à sa tête, et cela lui a coûté la vie. Enfin bref, c'est donc ce jour là que je suis née, au grand désespoir de mon père, qui à partir de ma naissance s'enfonça progressivement dans l'alcool et la drogue. J'étais encore une petite fille, trop jeune pour comprendre les raisons pour lesquelles il rentrait si tard, et se comportait étrangement. La seule chance qui fait que je sois encore en vie aujourd'hui je pense, enfin, si on peut appeler ça vivre, c'est le fait que ma grand mère ait vécu sous notre toit jusqu'à mes dix-sept ans. Elle a vu la chute progressive de mon géniteur, et a toujours tout fait pour m'en préserver. Je crois que, au monde, il n'y a pas plus admirable femme. Toujours calme, sure d'elle, sachant trouver le moindre mot pour m'apaiser lorsque j'avais peur de mon père. Souvent, étant petite fille, je lui posait des questions sur ma mère, pour savoir comment elle était à mon âge, si elle était sage, si … Si je pouvais devenir comme elle, même sans avoir connu ma mère, qui aurait sans aucun doute aussi formidable que ma grand mère. Celle ci me raconta que maman était une excellente danseuse. Le lendemain, excitée comme une puce, agrippée à la main de la vieille dame, je m'inscrivais au cours de danse. J'avais alors six ans. C'était mon échappatoire, ma seule raison de vivre, en dehors de ma grand mère évidemment. J'enchaînais les concours, les médailles d'or, je faisais la fierté de ma grand mère, en l'honneur de sa fille, ma mère.

    Chapter Two : Unlucky childhood

    Seulement, les choses, bien évidemment, ne pouvaient pas se poursuivre sur cette route. Mon paternel commença à devenir de plus en plus violent, de plus en plus désagréable. Un soir, alors que j'avais dix ans, il me poussa jusqu'aux larmes, en disant que je n'étais qu'une erreur, et que sans ma naissance, aujourd'hui, il vivrait encore paisiblement avec maman. J'ai commencé, lentement, à m'enfoncer dans la culpabilité et le blâme de moi-même. Ma grand mère avait beau m'assurer fermement le contraire, les choses étaient claires : Ma mère est partie, morte, par ma faute, et mon père s'est enfoncé dans ce merdier par ma seule et unique faute également. Sans moi, leur vie aurait été, qui sait, peut-être idyllique. Mois après mois, je commençais à ne vivre que pour la danse, mais je ne me nourrissais plus suffisamment, et perdais progressivement de la force, jusqu'à ne plus être capable de danser correctement. Moi qui rêvais d'intégrer les plus grandes écoles de danse de l'état, je voyais mon idéal s'envoler. Comment lutter contre la fatalité ? Tous ces désirs se sont envolés, ils ont disparu comme par magie au profit d'un flot de regrets inépuisable. Chaque jour qui passait était un jour de plus loin de tout, comme si j'avais été condamnée à l'exil, un exil forcé et interminable, depuis que je savais la vérité sur ma personne. Je rentrais tard de l'école, les joues creuses, l'expression décomposée, et mon père, une bouteille à la main comme si elle y étais greffée depuis ma naissance, me sermonnait, me hurlait dessus, m'insultait de tous les noms. Le jour de mes quatorze ans, en guise de « joyeux anniversaire », il tenta de me lever la main dessus parce que j'avais eu une mauvaise note. Fort heureusement, mamie était toujours là pour me protéger, pour empêcher ce salaud de s'en prendre à moi. Seulement, cela ne faisait qu'entretenir la rage que j'éprouvais envers moi même. J'ai commencé à me scarifier, appréciant la sensation d'une lame sur mes poignets. Un soir, ça ne suffisait plus, et j'ai carrément été fouiller dans l'armoire à pharmacie. Un coup de chance que ce soit ma grand mère qui m'ait retrouvée étalée sur le sol de la salle de bain. Si ça avait été mon père, il en aurait sûrement profité pour m'achever. Quoi qu'il en soit, on m'emmena à l'hôpital de toute urgence, et sur place ma grand mère découvrit avec horreur les traces sur mes poignets, et ma maigreur à mourir que je cachais depuis des années sous des tee-shirts amples. A partir de là, je fut placée en cellule psychiatrique le temps que je redevienne à peu près normale... Je suis sortie peu après mes dix sept ans. En arrivant chez moi, ma grand mère n'était plus là. Décédée pendant mon internement, on ne m'avait pas laissé l'autorisation même d'assister à son enterrement. Soit disant que cela m'aurait trop affectée psychologiquement. Je leur en ai voulu, et leur en veut toujours. Mais, à bien y réfléchir, peut-être bien qu'ils m'ont sauvée la vie en me gardant si longtemps dans cette prison pour les fous. Ce n'était certainement pas pire que la vie chez moi sans ma grand mère sous notre toit. A partir du moment ou j'ai de nouveau posé mes valises dans la maison, j'ai su que je signais officiellement mon arrêt de mort. Le géniteur, lui, était toujours là, guettant la moindre occasion pour me lever la main dessus. Pendant des mois, sans défenses, il me frappa, et me menaça de mort si je prévenais la police. Je m'enfermais dans ma chambre, en larmes, priant pour avoir la vie sauve au moins jusqu'au lendemain. Alors, j'essayais de me persuader qu'un jour j'aurais la force (enfin) de tout envoyer balader, de partir et d'attraper cette lueur de bonheur qui n'existait que dans les chimères de mon sommeil. Un soir, à peine rentrée du lycée, il m'attendait déjà pour recevoir ma volée de la journée. Je m'en suis sortie avec un coquard et une coupure sur le bras, car il m'avait poussée contre le coin aiguisé d'un meuble. Furieuse, ne supportant plus cette situation, j'ai attendu qu'il s'endorme le soir pour quitter la maison une valise à la main et errer toute la nuit, çà et là dans la ville avant d'aller passer la nuit à l'hôtel. Quand je suis passée par chez moi en me dirigeant vers l'hôtel, j'ai vu avec effarement les pompiers qui éteignait ma maison, en flammes. Sur un brancard, empaqueté dans un sac noir, ils transportaient un corps. Celui de mon père. Puis, soudain, me revint en tête ce que j'avais fait avant de partir de la maison : Allumer les bougies dans le salon. A tout les coups, j'avais provoqué l'incendie. En panique, ne sachant plus quoi faire, j'ai pris ma valise, sauté dans ma voiture, et conduit sans m'arrêter, les larmes ruisselant sur mon visage. Mais dans le fond, j'éprouvais une immense satisfaction : Celle d'avoir tué l'homme qui, dix-sept années durant, m'avait pourri l'existence.

    Chapter Three : You can change your identity but you cannot change your past.

    Changement d'identité, de vie, je suis arrivée à Cambridge en changeant de nom. Alice Lewis ? Inconnue au bataillon. Désormais, je me nommais Alice Roxanna Blackburn, juste appelée Roxanna, dix sept ans, native du Minnesota. J'avais eu juste assez d'argent pour me payer un changement total de vie. Nouvelle carte d'identité, passeport, tout. Mais plus un rond. C'est donc naturellement que j'ai cherché un emploi pour survivre. Mais la vie à Cambridge n'est pas comme dans les films. Je me suis rapidement fait recruter par un sale type, et naïve, je me suis laissée enrôler dans le strip tease avant même d'avoir l'occasion de toucher les portes de l'université. J'ai été logée dans la boite jusqu'à ce que ma paie me permette de m'acheter un appartement miteux, dans lequel je me logeais jusqu'au soir. Je ne voulais connaître personne, ne voulais parler à personne. Je bossais, je dansais – bien que ce ne soit pas vraiment le genre de danse que je voulais faire - mais je dansais au moins. Je dansais, et je séduisais les hommes. Belle façon de perdre sa virginité, hein ? Je n'ai jamais connu les belles scènes romantiques comme dans les films. Dans ce type de job, les hommes sont violents, obéissant à des pulsions qui ne m'inspiraient que dégoût. Mais à la longue, on s'y faisait. Je pense que ça aurait pu durer comme ça longtemps. Jusqu'à un soir, quand j'avais dix-neuf ans, en sortant de la boite, je me promenais dans la ruelle quand j'ai vu un des habitués de la boite, en train de parler plutôt crûment et de faire des avances un peu trop violentes à une fille, un peu plus jeune que moi. Et elle bossait certainement pas avec moi. J'ai débarqué, chopé le type par le col, et plaqué contre le mur opposé à celui ou il se trouvait. A voix basse, un air mesquin plaqué sur le visage, j'ai simplement dit « Je ne pense pas que Shiloh apprécie ce que tu fais sur les murs de son territoire. » Un regard noir, mais aussi apeuré. Qui était Shiloh ? Mon patron, et un type plutôt con, faut l'avouer. Mais vous pouvez être sur que s'il cause du tort à sa mine d'or, il tuera tout ce qui bouge. Pestant contre moi, le type s'est barré, et j'ai récupérée la jeune fille contre moi, visiblement à la fois apeurée et surprise. J'ai su trouver un bobard pour expliquer le fait qu'il m'ait écoutée, mais peu rassurée à l'idée de la laisser seule (l'autre idiot aurait pu revenir une fois moi partie), je l'ai raccompagnée chez elle. Premier contact humain en deux ans, autant vous dire que j'étais plutôt sauvage, mais elle semblait plutôt compréhensive. Le temps du chemin, elle me dit s'appeler Holly Enora James, et avoir 17 ans. Soit un an de moins que moi. Bizarrement, malgré ma façon plutôt sèche de répondre à ses questions (par des mensonges évidemment), elle s'attacha à moi, et me proposa quelques sorties. J'acceptais toujours quand c'était de jour. Et, au fur et à mesure, Holly est parvenue à briser un peu ma carapace, m'aidant à retrouver la jeune fille que j'étais auparavant, sans blessures. Je lui ai parlé de ma passion pour la danse, que je tenais de ma mère. Mais dès qu'elle voulait en savoir plus sur ma famille, je devenais muette. Chose qu'elle respectait.

    Chapter Four : It wasn't enough

    Auparavant, je me protégeais, je me cachais, je me fuyais, je fuyais les autres, mais dans le fond, je savais rien n'est jamais fini, tant qu'on fuit. Depuis que je passais du temps avec Holly, je n'aimais plus ma façon de vivre, l'individualisme, l'isolation. Mais je ne pouvais pas me permettre d'abandonner mon travail. La vérité, c'est que j'avais peur de changer. Je gardais mes distances malgré tout avec Holly. Un jour, la jeune fille me proposa de sortir au cinéma. Le soir. Immédiatement, catégorique, j'ai refusé, ayant un brusque mouvement de recul, qui interloqua la jeune fille. Alors, à mon insu, le lendemain soir, elle me suivit jusqu'à la boite de Shiloh. C'est à deux heures du matin, en sortant, que je l'ai trouvée, m'attendant, furieuse. J'ai tracé sans même la regarder. Elle m'a suivie. « Rentres chez toi, Holly. » - « Alors c'est ça, ta passion ? Tu comptes vivre longtemps comme ça ? Maintenant tout s'éclaire concernant le jour de notre rencontre. Pourquoi ce connard t'as écoutée. C'est un de tes clients ? Putain Roxanna, t'as même pas dix huit piges ! »[/b][/color] - « J'ai dit rentres chez toi. Ce ne sont pas tes affaires. Occupes toi de toi, je m'occupe de moi. » J'avais dit ça d'un ton sec, m'arrêtant brutalement d'avancer. Mais Holly ne démordait pas. Arrivée sur le pas de ma porte, elle se planta devant moi, déterminée. « Si je te vois retourner là bas, Alice Roxanna Blackburn, je te dénonces au flic. T'es mineure, tu sais à quoi t'attendre. Tu préfères quoi : Quitter ce truc dans la merde, ou démissionner tout simplement ? » - « Tu sais pas de quoi tu parles. » Mon regard s'assombrit, et Holly me prit par les épaules. « Roxanna, ta passion c'est la danse, mais pas dans ces conditions ! Ecoutes, si tu arrêtes d'aller là bas, je te paie des études dans l'école de danse de Cambridge, à Harvard ils font un programme de danse très connu! Une vraie école, pour devenir une professionnelle. » Elle avait dit cela dans le but de m'encourager, mais, hélas, tête de mule, je me suis plongée dans une colère noire, et l'ai écartée de mon chemin en criant avant de refermer ma porte sur son nez : « On ne m’achète pas ! »

    Chapter Five : Everything falls and I build a new life

    Les jours suivant, je me suis enfuie avec ma voiture pour être sûre de ne pas recroiser Holly. J'ai quitté la ville un moment, perturbée par sa proposition. Je ne savais plus quoi faire, comment agir. Et si tout simplement je l'écoutais et allais dans cette école ? C'était absurde. Une semaine plus tard, je suis revenue au travail, et ait été accueillie par un Shiloh tout sauf joyeux. Mécontent de mon absence, et n'observant aucun motif valable, je me suis pris une gifle en pleine tête, m'accordant une jolie marque sur la joue. Quand je suis sortie, au coin de la rue, j'ai vu Holly qui m'attendait. Elle avait quand même pas guetté ma sortie tous les jours cette semaine ? Sans prêter attention à elle, cachant ma marque derrière mes cheveux blonds, elle a tout de même réussi à me suivre jusque chez moi, pour me sermonner, et réitérer sa proposition, que j'ai refusée fermement. « Qu'est-ce que tu y gagnes ? C'est par fierté que tu fais ça ? Tu trouves pas que ta fierté en prend sacrément un coup quand ton propre patron te tabasse ? Tu vas aller où avec ça ? A partir de maintenant tu vas arrêter tes conneries et accepter l'inscription dans cette école. J'ai les moyens de t'offrir un meilleur avenir et je ne vais pas rester assise comme une conne à te regarder passer à côté de ta vie par orgueil ! » Après cela, je me suis levée, et lui ai balancé tout ce que j'avais sur le cœur, les larmes aux yeux. La dispute s'étala sur des heures, durant lesquelles je lui ai confié les grandes lignes de mon passé, le fait que je ne méritais pas la danse, et que la merde dans laquelle je m'étais plongée, il n'y avait que ça que je méritais réellement. Elle répliqua que c'était ma famille qui m'avait infligée tout ça et non pas l'inverse. Après de longues heures de débat, je finit par accepter, ravalant difficilement ma fierté. Aujourd'hui, je crois que je lui serais éternellement reconnaissante de m'avoir réappris à vivre. A l'école de danse de Harvard, je me suis libérée de toute cette frustration accumulée au fil des années. Je revivais, réellement. Petit à petit, Holly m'a socialisée, en me présentant certaines personnes. Je suis rapidement devenue connue à la fac, libérée de mes angoisses, je devenais beaucoup plus agréable à vivre. Mais c'était sans compter sur les problèmes de drogue de ma meilleure amie. Elle succomba à une overdose, sans même que je puisse la sauver. Elle était en vacances de Noël chez ses parents à ce moment là. Dévastée, j'avais l'impression d'avoir perdu le seul être ici bas qui m'importait. Plus qu'une amie, en me sortant de la merde dans laquelle je m'était fourrée, Holly était devenue une sœur. Je n'ai même pas été conviée à son enterrement. Voir les cours continuer, normalement, me rendait folle de rage. Je m'enfonçait dans la dépression petit à petit, jusqu'à ce que, dans un accès de colère et de tristesse, j'ai roulé dans m'arrêter, vite, tellement vite que j'ai eu un accident. Je suis rentrée dans un arbre, ma voiture fumait, et je me suis laissée sombrer dans l'inconscience, sans même tenter de m'échapper. Je désirais mourir. J'en avais assez de cette vie de souffrance et de pertes. Seulement, le destin me fit croiser la route d'un autre homme, Soliman. Quand je me suis éveillée de ma torpeur, réanimée, échappée de la mort, cet étudiant était penché au dessus de moi. Ses yeux bleus brillaient d'un éclat de peur, et de soulagement lorsqu'il me vit émerger. Alors, je me suis redressée, et j'ai fondu en larmes dans ses bras. Il m'a étreinte, sans même me demander le pourquoi du comment. Il savait que ce n'était pas le moment.
    Depuis, j'ai repris les cours, et je fais même des cours de yoga pour me détendre. Lorsque j'ai atteint mes 20 ans, j'ai reçu tout mon héritage venu de ma grand mère et de ma mère, je ne sais pas comment. Cela m'a permis de financer mes études, néanmoins je fais attention à mes dépenses, et ai tout de même trouvé un job de professeur de danse dans une petite école, et de serveuse dans un snack de la ville. Je vois souvent Soliman, très souvent même. On est proches, et il me protège beaucoup, sans doute de peur que je ne refasse une bêtise. Sauf que moi, Alice Roxanna Lewis Blackburn, je me battrais face à la vie à présent. Pour devenir une grande danseuse. Pas seulement pour moi, mais aussi pour tous ceux qui se sont battus pour m'aider à poursuivre mon rêve. Et je ne me laisse plus marcher les pieds. Je me méfie également de ceux qui veulent devenir mes amis, car je sais qu'ils veulent m'utiliser pour ma notoriété et mes moyens financiers.

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    ↬ PSEUDO/PRÉNOM - Dreamy / Mélanie ♥
    ↬ ÂGE - 18 ans
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    ↬ TES IMPRESSIONS - Le design est magnifique, le staff à l'air organisé ... Moi qui suis en général perplexe face aux universités, j'adhère !
    ↬ CRÉDIT(S) - Avatar : Cyrine, Gif : Tumblr, Icon : Unknown
    ↬ AVATAR - Brittany (Brit) Robertson
    ↬ LE MOT DE LA FIN - Hakuna Matata !

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    Bienvenue :)
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    Merci beaucoup :bow2:
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    Britt, elle est trop belle :cute:
    bienvenue & amuse toi bien ALICE ROXANNA LEWIS BLACKBURN ►Brittany Robertson 2727399354
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    BRITT' ROBERTSON ALICE ROXANNA LEWIS BLACKBURN ►Brittany Robertson 4205929361 elle est canon, Blondie *o* bref, bienvenuuuue !
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    Lien du postDim 29 Jan - 0:30
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    Alexandra Chandooooo ALICE ROXANNA LEWIS BLACKBURN ►Brittany Robertson 3338944726 J'adore cette petite bouille aussi, c'est mon actrice du moment avec ma jolie Brittany *-*

    Et Dougie, oh ça faisait longtemps que je l'avais pas vu sur un forum 0.0

    Merci à vous deux en tout cas ALICE ROXANNA LEWIS BLACKBURN ►Brittany Robertson 1001568715
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    Bienvenue. BRITT je l'aime trop !
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    Britt *.*
    Il me faut un lien avec elle ALICE ROXANNA LEWIS BLACKBURN ►Brittany Robertson 1001568715
    Bienvenue !
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    Welcooome !
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    Merci beaucoup *-* Et pourtant beaucoup me disent ne pas la connaitre ma Brit ALICE ROXANNA LEWIS BLACKBURN ►Brittany Robertson 73120010

    La subliiime Nina ♥️ Dès que je suis validée, on voit pour un lien, obligé :D
    Mercii !
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