Je n'étais pas contente que Matteo reste tard au travail. Il le sait et avec Adrian, on est venu le chercher dans les locaux de l'agence. J'ai pris un air détaché parce que je ne voulais pas accabler Matteo, il en a conscience alors je ne veux pas insister. Et encore moins devant Adrian, je n'ai pas envie de ça. Je ne voulais pas que Matteo se perde dans ce travail, qu'il passe à côté de sa vie alors qu'il en a encore la possibilité. Petite-amie ou non, je serais venue ! Et puis... je repense trop à ma conversation avec Matteo. Nos messages, ce demi-aveu qui est pendu à mes lèvres. Quand j'ai fini par passer mentalement l'éponge sur cet accro au travail, j'ai repensé à ce qu'il m'a dit. Ces sentiments réciproques. Le désir de vivre ensemble. J'en ai envie à chaque fois qu'on en parlait mais j'osais pas, de peur que ça me semble trop rapide. Et de le faire fuir encore plus. Mais depuis combien de temps on se connait ? Pas 1 mois, ni 2 mois. Je dirais presque 9 mois maintenant, Matteo n'est pas un inconnu ! Toutes ses pensées cogitent dans ma tête et j'ai du mal à me concentrer quand on sort de l'agence, que je conduis ma voiture alors qu'il est à côté de moi, que mes doigts caressent les siens par intermittence... On a récupéré nos pizzas sur le retour et la soirée s'est déroulée sans fausse note. Il vient le moment où le petit doit aller dormir. Le film est terminé et c'est le moment de se reposer. Je dépose un baiser sur la joue de mon fils. -- Passes une bonne nuit mon coeur. Je le regarde se diriger vers Matteo pour lui dire bonne nuit. Mon petit coeur tambourine en les voyant tous les deux. C'est eux ma vie, alors ?

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Quand j'échange des sms avec Venus, je sais bien qu'elle va râler si je lui dis que je bosse. Pourtant, il faut être honnête, même sur ce genre de chose. Elle m'envoit alors des smiley en colère, ce qui me fait tire et m'annonce qu'elle vient me chercher avec Adrian. J'accepte, je n'ai pas le choix. De toute façon, elle serait capable de m'embarquer sur la chaise, si il le faut. Je range donc mes affaires et grimpe dans sa voiture. Elle me raconte sa journée avec son fils, nous récupérons les pizzas que nous allons manger chez elle. La soirée se passe à merveille, j'aime vraiment ces moments avec elle et le petit. Je sais que nous devons aussi parler, car elle comme moi voulons nous dire des choses mais pas par sms. Non, c'est nulle par message, surtout que ce sont des choses importante. Le film terminé, il est l'heure pour Adrian de dormir et donc, d'aller au lit. Elle embrasse son fils sur la joue et alors que je m'attend à ce qu'il regagne sa chambre, Adrian se dirige vers moi. Oh non, c'est trou mignon. "Bonne nuit petit gars", dis-je en le serrant dans mes bras. Je le regarde partie, offre un grand sourire fier à Venus. "Tu as vu, hein ?", je lui demande, tout content car dans le fond, ce n'est pas rien. "On va parler dans le lit ou tu veux encore regarder la tv ?", je lui propose en la regardant.

@Venus Löfberg

Je suis ravie qu'il n'ait pas râlé de ma venue avec le petit, qu'il se laisse sortir. Je comprenais qu'il ait besoin d'avancer dans son travail mais je refusais qu'il s'oublie pour autant. La soirée se déroule calmement même si j'ai envie de m'enfoncer dans ses bras toute la soirée. Mais je cogite, je ne peux pas m'en empêcher. Je suis nerveuse de ce presqu'aveux que je lui ai fait. Il me dit que c'est réciproque mais me l'a-t-il déjà dit ouvertement ? Non. Alors je n'ai pas osé non plus. Je regarde Adrian aller dormir. Matteo m'arrache un petit rire lorsqu'il est content qu'Adrian soit venu vers lui. -- On dirait qu'il t'aime bien, oui ! ça a toujours été mon inquiétude. Qu'Adrian s'attache trop à l'homme que je fréquente et que ça se termine, nous brisant à tous les deux notre coeur. Je n'ai pas ce sentiment, présentement. Je crois en Matteo car il a été là jusqu'au bout. Malgré ce que j'ai pu lui faire. Matteo lance tout de même la discussion. A vrai dire, la tension augmente encore d'un cran. -- Si on va dans la chambre, on va faire l'amour avant de nous endormir. On aura pas eu la chance de discuter. Je nous connais, on va faiblir. Je me sais faible pour lui, en tout cas. Je me sens rougir et me cache derrière ma longue chevelure. -- Tu commences ? je m'enfonce dans le creux du canapé, je le fixe avec le coeur qui tambourine bien trop fort dans ma poitrine.

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J'ai tellement de choses à faire, que parfois, je reste des heures au travail même après fermeture. Le pire, c'est qu'il m'arrive de ramener le boulot à la maison, du moins quand je suis seul. Venus et Adrian viennent me récupérer, pour me sortir le nez du boulot. Je suis content qu'ils soient là tout les deux et je ne discute pas leurs dires. Même si j'avais essayé, Vee m'aurait fait ses gros yeux. Nous passons une bonne soirée tous les trois, à manger des pizzas, puis vient l'heure pour le petit garçon de se coucher. Il m'offre un câlin, ce qui me fait littéralement fondre sur place, j'en fais même un commentaire à Venus. "Je l'espère oui, en tout cas de mon côté, c'est le cas", dis-je fier en regardant la belle brune. Maintenant que nous sommes seuls, je lui propose que nous parlions et lui laisse le choix entre parler dans le salon ou dans la chambre. "Tu as si peux confiance en nous ?", je lui demande en rigolant, mais je sais très bien qu'elle a raison. "On va rester là dans ce cas", je réplique en me rapprochant de ma petite-amie. "Tu veux ?...ok", mais par où commencer ?. J'ai le coeur qui bat vite et en soit, on a des gros sujets à aborder. "Alors par où commencer....", je commence par dire en passant ma main sur ma nuque. "....je suis content que tu n'ai pas lâché l'affaire...avec moi je veux dire...", je commence avec un petit rire. "...parce que grâce à ça, on en est là aujourd'hui. Je sais que tu t'en veux toujours, mais j'aimerais que tu arrêtes, parce que....", je souffle un coup, puis reprend, "...je suis amoureux de toi Vee et même si nous avons eu des hauts et des bas, je sais que tu es la femme de ma vie", je sourire tendrement en posant ma main sur sa joue. "Je t'aime Vee, vraiment. Tu me rend heureux et je  le suis encore plus quand je suis avec toi et le petit. Je t'aime et je veux vivre avec toi ! Ça fait environ 9 mois qu'on se connaît, qu'on passe énormément de temps ensemble. J'ai prit goût à t'avoir avec moi et quand tu n'es pas là, c'est tout simplement vide", je finis par dire, sentant mes joues rougir.

@Venus Löfberg

Cette interlude avec Adrian commence à s'estomper. Je sais qu'on doit s'ouvrir mais j'ai besoin qu'il le fasse en premier. Même si je stressais un peu, cela ne m'empêche pas de rire lorsqu'il réagit à ma réponse. Non, pas dans la chambre ! En effet, on va craquer. Même si ce n'est pas la vue du lit qui va me donner envie, mais l'idée d'avoir Matteo rien qu'à moi. J'entends mon propre coeur dans ma tête lorsqu'il s'approche. Il se lance ! Bordel ! Il va le faire ? Je suis pendue à ses lèvres. Je tente d'assimiler chaque mot qu'il me dit. Et accepter aussi les vérités. Oui, ça me marquera ce que j'ai fait. Parce qu'à l'époque, je sais que j'aurais pu céder à Matteo s'il avait choisi de se battrer malgré la décision que j'avais prise. Sérieusement, faire à manger pour un homme qui n'était pas mon petit ami, je suis quel genre de personne ? Je voulais Matteo, je le sais. Je me dis que je me rendais pas compte à quel point. Cette réflexion se dissipe quand il continue de s'avouer à moi. La femme de sa vie. Les trois petits mots. J'ai l'impression d'être une jeune adolescente qui reçoit sa première déclaration d'amour ! Il me veut ! et pas qu'un peu. Qu'on soit ensemble, chez lui ou chez moi. Je ne peux pas retenir les larmes qui ont menacées rapidement. -- C'est dur de ne pas m'en vouloir de ce que j'ai fait. Je pourrais jamais te lâcher, tu as toujours su me faire sentir bien. Ce n'est pas linéaire et c'est si bon. Sans parler de ce que je ressentais tout comme lui. Son absence, même une nuit, qui crée un vide ! Je me rapproche de Matteo, mon front se posant contre le sien et mes mains qui s'agrippent à lui. -- Le temps passe si vite. Neuf mois ... C'est vrai... je ris nerveusement. Tout ce que je veux, c'est possible de l'accepter. Ce n'est pas une relation qui date d'hier. -- Je ne saurais même pas te dire depuis quand, mais je t'aime aussi, Matteo. Et... faisons le, mon amour. Restons ensemble chaque nuit. installons nous. Matteo, Adrian et moi. Je réduis ce qui restait de distance entre nos visages pour l'embrasser. Un baiser passionné et humide de larmes. De la joie, assurément ! Je me blottis dans les bras de mon compagnon, ne voulant plus me séparer de lui.

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Je regarde le petit bonhomme partir dans sa chambre, fais quelques commentaires avec Venus. L'heure de la grande discussion arrive et elle me demande de me lancer en premier. Par où commencer ? Que dire ?. Je viens prendre place à ses côtés, souffle un bon coup et me lance. Je vais être honnête avec elle, en espérant ne pas la faire fuir. Je sens battre mon coeur à vive allure dans ma poitrine, mais je ne m'arrête pas. Autant y aller à fond, après tout, nous savions que nous allions parlé de sujets sérieux. Notre début de relation n'a pas été facile entre Venus et moi, nous sommes passés de nuits torrides, à se plaire, à ce qu'elle me fasse mal. Elle en avait choisi un autre et il était hors de question que je me batte, après tout, pourquoi se battre quand tu n'es pas le premier choix ?. Au final, c'est Vee qui s'est battue pour nous deux, pour me garder dans sa vie et aujourd'hui, je suis fier de dire qu'elle est ma petite-amie. Je l'aime, je la veux pour toujours et à jamais, elle est ma femme, celle avec qui j'ai envie de vivre. Les gens peuvent dire que c'est tôt dans notre relation, certes c'est vrai, mais en soit avec la brune on se connaît depuis des mois. Ma main qui caresse sa joue, des larmes coulent sur son visage. De mon pouce, j'essuie rapidement ces dernières de mon pouce. A son tour, Vee prend la parole pour m'ouvrir son coeur. "C'est le passé bébé, je t'ai pardonné alors pardonne toi", dis-je en lui offrant un sourire réconfortant. La belle se rapproche, pose son front contre le mien. Mon bras autour de ses épaules pour l'avoir encore plus contre moi, ma main de libre vient de poser sur sa cuisse. "Neuf moi, j'avoue que c'est passé super vite", je ris en y repensant. Elle finit par me dire à son tour les fameux petits mots, avouant elle aussi son envie de vivre avec moi. Juste nous deux et le petit Adrian. "Je t'aime mon amour", dis-je entre deux baisers qu'elle m'offre, avant de prolonger un énième pour le rendre bien plus fougeux, plein de passion. "Tu préfère que l'un de nous emménage chez l'autre ou qu'on se trouve autre chose ?", je lui demande en l'attirant contre moi, la serrant fort dans mes bras. J'adore ma villa, le luxe et le calme qu'elle m'offre, mais je sais que ces petites choses peuvent lui faire peur et je veux qu'elle se sente bien. "En vrai, peu importe, je suis heureux qu'on vive ensemble d'ici quelque temps", dis-je en venant lui voler un baiser.

@Venus Löfberg

Je sais que je parviendrais à oublier le mal que j'ai pu faire à Matteo. C'était un mauvais départ alors qu'au fond de moi, j'avais énormément hésité à ce moment là. Une part de moi voulait déjà Matteo. Et le garder dans ma vie, me battre pour qu'il me pardonne m'a permis d'avancer. Et qu'il m'ait déjà pardonné, c'est le début de ma guérison, je le sais. Parce qu'il me rends heureuse ! Je ne vois pas le temps passé avec lui dans ma vie et ça me fait du bien d'être avec un homme qui sait ce qu'il veut. Qui m'aime et ça, jusqu'au bout. Je vibre à l'entendre me dire encore qu'il m'aime. Tout me semble encore plus réel. J'aime ça !  Même l'idée de vivre ensemble ne me déplait pas. Il me manque quand il n'est pas là et venir chez lui, c'est restreint car je ne peux pas laisser mon fils de côté. Je l'aime aussi très fort et c'est ma priorité. Sauf que je doute de la suffisance de mon appartement pour trois personnes. Et sa villa... elle me semble trop luxueuse face à l'éducation que je veux donner à Adrian. -- Je pense qu'on devrait trouver autre chose. Ta villa, c'est trop pour Adrian, je n'ai pas envie qu'il ... baigne dans le luxe. ça ne fait pas des hommes toujours aussi charmants que toi. Je me retiens de souligner qu'il a de son père, malgré tout. Matteo ne semble pas chagriner du choix. Tant qu'on est ensemble, c'est le principal. Je caresse le bord de sa chemise tout en me laissant guider par son baiser. Bon sang... ça va mal finir s'il m'embrasse comme ça. Maintenant que les sentiments ont été annoncés ouvertement, que notre désir d'être ensemble est encore plus fort. Il n'a pas conscience de mon attirance pour lui, je crois !! Je me pince la lèvre, en le regardant droit dans les yeux. -- Ce sera peut-être l'occasion de chercher ensemble ?  Une maison plus... familial ? C'est ce que nous sommes après tout. Une famille ! D'y penser, je sens que mon coeur va me lâcher. L'étreinte de mon petit-ami, les confessions et nos projets de vie. ça me fait tourner la tête. A tel point que j'ai besoin de court-circuiter cela par le plus bel échappatoire. Je plaque mes lèvres sur celles de Matteo, l'attirant à moi à tel point que mon dos vient toucher le mur derrière moi. -- Embrasses moi, mon amour. mon homme. je provoque avec mes sentiments, les envoyant à Matteo sans aucun filtre. c'était trop excitant !

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