gaze of the embers (mazeon)

Soirée d’anniversaire de la colocation, en ce poisson d’avril, vous décidez débuter le mois de la meilleure des façons avec une soirée mémorable. Beaucoup de beau monde à cette soirée et certaines personnes que tu vas devoir freiner. Déjà la soeur de Bourbon, molo, elle est encore in love de toi il parait, puis Rose avec qui ça chafouine parfois, Mila on n’en parle pas et Maze encore moins. Ouais, t’aimes vraiment te mettre dans des situations particulièrement difficile, surtout quand tu vois ta dernière ex arriver dans cette robe qui vient te rappeler la nuit dernière. Tu prends chaud et fuis avant perdre totalement le contrôle après l’avoir salué et murmuré à l’oreille que tu la détestais de jouer autant avec toi et ta retenue. La soirée se poursuit, jusqu’à ce que tu prennes un appel d’Alix ta soeur et t’écartes des invités pour aller sur la terrasse et y rester un peu par la suite toujours avec ta bière à la main. ❝ Tu fuis la foule ou tu cherchais à t’isoler avec moi ? Dis tu à Maze qui apparait elle aussi au balcon.

J’étais loin d’être entièrement à mon aise au milieu de tout ce monde. Si j’étais une grande fêtarde dans l’âme, ce soir, vous aviez prévu un cocktail explosif. Réunissant toutes les personnes qui comptaient pour vous, les relations s’emmêlaient les unes aux autres, pour le meilleur, comme pour le pire. À sentir des regards sur moi, je profitais de te savoir à l’écart pour t’y rejoindre. Comme aujourd’hui, c’était ton jour, j’avais fait exprès cette nuit de mettre un ensemble de lingerie qui s’accordait à ma robe de ce soir, pour te provoquer. Il paraissait que dans une demi-mesure, tu adorais autant que tu détestais cette petite part de ma personnalité, que tu rencontrais rarement. Je te rejoignais sur la terrasse, refermant la porte derrière moi. — Je ne voudrais pas déroger à notre truc. Je disais en ancrant mon regard dans le tien. — On s’isole à chacune de nos soirées communes quand tu y penses, le bal de l’année dernière, halloween, la soirée Rubix cube et… Maintenant. Je laissais mes yeux glisser le long de ta silhouette, avant de tourner sur moi-même en m’approchant un peu de toi. — Ma surprise te plaît j’espère ?

Assis sur l’un des fauteuils, tu la regardes venir te rejoindre et prétexter qu’elle doit honorer cette tradition que vous avez mis en place sans vous en rendre compte. Des retrouvailles à l’abri des regards, dans cette bulle qui à chaque fois vous enveloppe tout entièrement. Téléphone que tu viens ranger dans l'une des poches de ton jean, tu repenses à tous ces évènements. ❝ C’est vrai … je n’avais même pas remarqué. Mais c’est une tradition qui mérite d’être maintenue tu as raison. Et voilà que tu reprends chaud. Ce n’est pas possible, cette soirée va avoir raison de toi. Trop de tentations qui viennent jouer avec tes nerfs. Les yeux qui n’arrivent pas à se décoller de sa silhouette, de ses formes mises en valeur par cette robe qui te rappelle une douce nuit endiablée. ❝ J’adore ! Regard qui se décolle d’elle finalement tu guettes si l’on peut vous voir de l’intérieur. Ok;, vous êtes tranquilles. ❝ Viens par là. Main que tu tends en sa direction, tu lui indiques par tes gestes de venir te rejoindre.

Malgré nous, cette complicité nous poussait l’un vers l’autre, que ce soit avant, pendant ou après notre relation de couple. J’étais attirée, physiquement et émotionnellement à toi, encore aujourd’hui. Peut-être qu’en t’ayant livré les plus grands secrets de ma vie, ça me poussait à vouloir encore chérir cette part de moi, et donc de nous, que tu détiendrais toujours. Je te regardais, confortablement installé, répondant à ta réponse par une évidence qui me frappait. — Deal. Je te souriais et te regardant. L’année de plus, t’allais bien et je cherchais à raviver un peu tes souvenirs de la nuit dernière, légèrement sadique. Je me mordais l’intérieur de la joue quand je te voyais observer vers l’intérieur et me tendre la main. Je glissais ma main dans la tienne pour te rejoindre, chuchotant doucement : — T’as envie de jouer avec le feu ? Mon pouce glissait doucement contre ta joue, avant de le passer sur ta lèvre inférieure. — Celle-là tu ne me l’arraches pas hein ?

C’est peut-être malgré vous que vous vous rencontrez au début, mais finalement vous persistez à vouloir maintenir tout ça. En y réfléchissant, ça montre à quel point vous êtes connectés l’un à l’autre et que vous avez du mal à dépasser tout ça, et ça même après votre rupture.T’as toujours eu du mal à prendre tes distances avec tes anciennes relations, mais Maze semble dépasser les autres et atteindre un niveau que tu n’aurais pas pensé. Main que tu viens tendre en sa direction, t’attends avec un large sourire, fossettes au visage, qu’elle vienne te la tenir pour l’attirer vers toi. ❝ T’as initier ça, je n’y peux rien. Regarde toi, comment résister à ses appelles de phares. dis-tu doucement alors qu’elle vient te rejoindre, la prenant par la taille la laisser venir s’asseoir sur tes cuisses. Coeur qui s’emballe, sourire en coin, lueur dans les yeux tu la regardes avec plein d’envie. ❝ A contre coeur, je ne vais pas avoir le choix que de te dire, non. Il va falloir être sage et oui… ❝ Mais rien ne m’empêche de faire ça. Menton que tu viens attraper entre tes doigts, tu poses tes lèvres sur les siennes.

Je n’arrivais pas à aller à l’encontre de cette envie de t’accaparer un petit moment. C’était ton jour et égoïstement, je voulais être encore différente à tes yeux. Tu l’étais encore pour moi, même si je tentais de lutter contre mes sentiments à ton égard. Boum, boum. Mon cœur s’affolait quand je posais ma paume dans la tienne. Réaction à ce lien invisible que je chérissais encore. Réaction naturelle de mon corps qui répondait au tien. — Je voulais te couper le souffle et aussi te célébrer de la plus discrète des manières pour ta journée. Que j’avouais en me laissant guider par tes mains qui entouraient ma taille, sans te quitter des yeux, et m’installer sur et contre toi. Je soufflais alors le chaud, par pure séduction. — Je te taquine. Et je ne pouvais m’empêcher de sourire, en détaillant chaque trait de ton visage, pendue à tes lèvres. Puis tu prenais mon visage avec tendresse, pour capturer mes lèvres. J’y répondais avec la même douceur, laissant ma main glisser contre ta nuque, le rendant plus passionné. Je grognais presque contre tes lèvres, avouant : — Tu sais que c’est dur de te résister ? Je fermais un instant les yeux, avant de prendre un peu de distance, sans pour autant cesser de prodiguer des papouilles dans ta nuque, jusqu’à la naissance de tes cheveux. — Regarde dans quel état tu me mets. Et de ma main libre, je déposais ta main contre mon cœur.

❝ On peut dire que c’est mission réussie et pas qu’un peu. T’es magnifique, enfin comme toujours, ça ne change pas. Elle n’est pas que jolie, non elle est plus que ça, et tu penses qu’elle le sait avec toutes ses fois où tu lui dis. Maze est cette personne qui manque de confiance, qui a besoin qu’on la galvanise de temps en temps. Et c’est à croire qu’elle en gagne un peu plus chaque jour. ❝ Je sais oui. dis-tu avec un sourire en coin qui vient creuser une de tes fossettes, regard enjôleur. Vous vous abandonnez comme souvent à cette envie qui brûle en vous, lèvres qui se retrouvent, elle assise sur toi, les mains qui se perdent le long de ses formes. ❝ Tu crois que c’est plus évident avec toi ? Oh que non, c’est loin de l’être. T’as tout le temps envie de la prendre dans tes bras, la serrer contre toi pour l’embrasser, l’enlacer tendrement ou plus sauvagement. Oui dans le fond rien n’a changé. ❝ Calme toi, tu vas frôler l’arrêt cardiaque. Respire, tout va bien se passer. Mèche que tu viens remettre derrière son arrière dégageant son visage d’une mèche de cheveux. ❝ En tout cas, j’aime beaucoup ce cadeau que tu m’as fait. C’est certainement le meilleur.

Je sentais mon visage s’empourprer à tes mots, les billes azurées s’ancrant dans les tiennes. Je me sentais plus que belle au travers de ton regard, et même quand tu m’avais redécouverte avec quelques kilos en moins. Je passais doucement la pulpe de mon pouce sur ta fossette, fixant ensuite ton beau sourire. On succombait à l’envie, profitant de l’unique écart que nous pouvions avoir ce soir. Je secouais la tête de haut en bas, amusée. — Oui. Mais comme pour contredire mes propres propos, je glissais ta main sur mon cœur, pour te révéler les émotions que tu me procurais. — La faute à qui hein ? Te pointant du menton, le sourire aux lèvres. — Par cadeau, tu veux évoquer ma présence à la soirée, le fait que je sois venue jusqu’à toi sur ce balcon, ou au murmure que je t’ai offert cette nuit ? Je profitais de cette pause loin des autres, venant poser ma tête contre ton épaule, déposant tendrement mes lèvres dans ton cou. — J’avais un vrai cadeau pour toi, mais je me suis ravisée avant de venir ici.

Non, ce n’est pas de ta faute, tu n’es qu’innocence. Celui qui n’est responsable en rien. C’est évident non ? Peut-être pas tant que ça dans le fond. Vous vous cherchez sans cesse tous les deux, replongeant dans ce qui vous a animé pendant quelques mois. Et malgré votre séparation, décision que tu as prise, il est difficile de dépasser tout ce qui vous traverse. Dépasser ces émotions qui sont si positives. ❝ A toi. dis-tu alors que tu viens secouer la tête à la positive, comme pour la convaincre davantage, tandis que tu sais parfaitement que les fautes sont partagées. ❝ Le tout, ça me semble être une excellente réponse, non ? Tu n’es pas d’accord avec moi ? Il y a tant de choses que tu aimes chez elle et que t’apprécies plus qu’elle ne peut le penser. Frissons qui parcourent ton épiderme, sa tête posée contre ton épaule, lèvres dans ta nuque, tu viens caresser son bas dos et l’une de ses cuisses, sans arrière pensée. ❝ Pourquoi tu l’as fait ? J’ai envie de savoir désormais.

Il était indéniable que malgré tout, la connexion était bel et bien présente. Pour ma part, je savais qu’avec les sentiments que j’éprouvais à ton égard, il m’était difficile de ne pas profiter de ce genre de moment. Quand nous étions comme ça, j’oubliais parfois que tu n’avais pas su chérir mon cœur que je t’avais offert de la bonne manière et pourtant… Tu l’affolais toujours autant. Je faisais une petite moue, parce qu’on pouvait jouer à ce petit jeu longtemps. — Disons que c’est moi alors, mais… Tu n'émets aucune volonté pour y résister. Pour mon plus grand bonheur. — Si, mais j’apprécie que tu aimes chacune de ces attentions. Ma tête contre ton épaule, je me délectais de la sensation de tes mains sur moi, comme si tout était enfin à sa place. — Mmh… L’un parce que je n’ai pas envie de te porter la poisse et l’autre parce qu’il ne retrace pas que nos bons moments. Avouais-je dans un murmure, en glissant ma main sur ta chemise, pour mieux t’étreindre.