tu sais l'effet que les compliments ont sur elle. les tiens comme ceux des autres. elle rougit facilement, et t'es le genre a en abuser. surtout avec elle. un perfect, évidemment; t'en attendais pas moins d'elle. depuis le temps que vous partagez des soirées à deux. elle devrait limite être incollable sur ta vie. tes goûts. en c'qui concerne la bouffe en tout cas. et encore, cela va bien plus au delà. avant, seule riv et sienna te connaissaient à la perfection. maintenant, nico n'est pas loin d'en savoir autant que ta soeur et ta meilleure amie. ― après, tu prends pas de grands risques. j'suis pas difficile; sourire qui s'affiche, tandis que tu files un bout de ta pizza à wilba, donnant des coups de pattes timides sur ton poignet. une bouchée pour toi, une bouchée pour wilba, une bouchée pour hector... arques un sourcil, puis les poussent gentiment. faut pas abuser non plus. déjà qu'ils se sentent tous les deux chanceux et chanceuse d'avoir un bout d'ta pizza. ya qu'avec les animaux que tu partages toi ― allez, c'est bon, allez voir nico. regardez l'bon jambon.. que tu leurs dis en montrant nico d'un signe de tête qui s'bat avec son morceau de jambon. se-xyyy. quant à toi, tu t'plains d'avoir trop vite mangé. dos posé contre le dossier, le regard braqué sur elle ― j'ai plus d'place pour d'la pizza, mais toujours pour des bonbons. et normalement, si tout va bien, j'suis pas censé revenir. dans ta tête c'est déjà acté tout ça. à moins qu'un autre décès ait lieu rapidement, mais t'espères pas ? il n'y aurait pas d'autres raisons pour lesquelles tu resterais ou reviendrait ici ― si elle bosse pas, c'est ma mère qui m'amène j'pense. il est vers 18h. sienna s'est aussi proposée. mais si jamais les deux peuvent pas, j'dis pas non pour que tu me déposes. c'est toujours mieux que d'prendre un taxi. au moins, j'aurais quelqu'un avec moi pour attendre... tu te racles la gorge, prends une grande inspiration puis viens t'étirer ― et j'compte sur toi pour venir me voir là bas. pointes ton index vers elle, tel un ordre. puis finalement, tu viens lui toucher l'bout du nez pour mettre une pointe d'humour au geste. n'empêche que ça reste un ordre.

Non, question nourriture, il n’est pas difficile. C’est peut-être l’un des seuls points où il ne va pas batailler et tout remettre en question. Même si c’est de mauvaise qualité, il mangera. L’estomac parlera à sa place, il ne faut pas s’en faire pour lui. Il est même partageur… attendez, pardon ? Il partage des bouts de sa pizza ? Mais qu’est-ce qui lui prend ? Regard sur le côté, tu te tournes comme pour protéger ce morceau avec qui tu te débats. Oh, tu ne galères pas autant pour ensuite leur donner gentiment le morceau. Hors de question. ❝ Je ne les regarde pas, c’est ça le secret pour ne pas craquer. Ce sont des affamés et ça même quand ils ont le ventre plein. Il ne leur en fallait pas plus pour que les deux loustiques viennent à toi et posent leur tête de chaque côté de toi. Bah voilà, maintenant ils veulent leur friandise. Pizza poussée, tu en prends quelques bouts pour leur en donner et leur indiques de filer de là. Ok, on ne peut faire plus clair. Coeur qui se déchire, tu gardes la face, secoues la tête affirmativement, tu te lèves pour retourner en cuisine et chercher son dû. ❝ Je m’en doutais, il y a toujours de la place pour ceux-là. Paquet que tu viens jeter entre ses mains, tu reprends place sur le canapé en tailleur. ❝ Ok, ça marche. dis-tu avec un petit sourire avant de regarder ce doigt qui se veut être menaçant, avant d’écraser le bout de ton nez, toujours tes noisettes qui le suivent jusqu’à loucher. Petit souffle amusé, tu pousses doucement son index. ❝ Je crois que ça va demander encore quelques temps avant de retourner là bas … mais un jour oui. En attendant, tu m’appelleras monsieur l’européen. Non, tu n’es pas prête d’y remettre les pieds. Financièrement, tu ne t’en crois pas encore capable, et psychologiquement encore moins. L’Italie c’est grand, mais pas assez et tu le sais. Tu n’as pas envie de repenser, revivre ce cauchemar que tu as vécu.

les boules de poils savent bien y faire. l'pêché mignon de rocky, c'est les frites. frites que tu détestes partager de base. mais avec lui, c'est pas pareil; remarquez, vu le plat que tu te fais à chaque fois.. tu peux bien lui en donner une ou deux. puis, il a apprit à adorer les lasagnes aussi. malheureusement. ce chien, c'est toi; il boufferait de tout. même les asperges, il en raffole; totalement repus, tu te laisses tomber dans l'canapé. lui proposes de te venir te voir bientôt en italie. et biensur, tu captes pourquoi elle se sent pas de revenir pour le moment ― ouais je vois. d'ailleurs, pour détendre l'atmosphère, sans vraiment penser aux conséquences de ta 'super' anecdote à venir, tu lâches en pouffant ― d'ailleurs, j'ai fais une 'nico' moi aussi... puis tu te stoppes, te rendant compte trop tard que ça pourrait n'pas passer. c'pas un super souvenir. mais eh, tu parles toujours avant de réfléchir toi.

Un jour tu iras le voir, enfin si vous vous parlez toujours. C’est pas comme si vous avez réellement tenu le coup sur même pas quatre mois. La vie fait qu’avec la distance et les occupations de chacun, vous perdez le contact malgré vous. Et c’est peut-être aussi ce que vous chercher pour aller de l’avant, chacun à sa petite vie. Petit sourir à l’entendre pouffer de rire à son anecdote qu’il ne termine pas, t’attends la suite … toujours rien. ❝ Et ? Vas-y raconte, ça avait l’air quelque chose d’assez comique, même si je ne vois pas ce que ça veut dire faire une “nico”. Nez qui se retrousse sous ce sourir, t’attends la suite.

tu t'sens limite con. t'aurais pu en 'rire' avec elle si la finalité n'avait pas été aussi dramatique pour elle. d'un signe de main, tu lui fais signe de lâcher l'affaire ― ouais nan, laisse tomber, c'pas si drôle en fait... j'sais même plus ce que j'voulais dire. faire une 'nico'. coucher avec un homme marié. s'en rendre compte trop tard. un peu ce que t'as fais ya quelques jours avec ta nouvelle voisine. et maintenant, savoir que son mari veut ta peau. c'pas comme ci t'en avais quelque chose à foutre toi, mais nico... ça a été compliqué pour elle. puis, tu lui tends l'paquet de bonbons pour passer vite à autre chose ― 'sont supers bons. j'partage avec toi, tiens.

Sourcils que tu viens froncer, tu ne comprends pas vraiment ce revirement de situation. Lui qui rigolait rien qu’en pensant à son anecdote, là il se ravise ? ❝ Hm … ok, ça semblait quelque chose d’assez comique. Tu ne vas pas insister pour autant, il ne veut pas en parler c’est que finalement ça devait pas être très drôle, ou qu’il y a un moment gênant dans toute cette histoire. Il fait peut-être bien de ne rien dire au final, enfin c’est pas comme si tu allais le juger. Tu sais ce que c’est de mettre les deux pieds dans le plat. ❝ C’est gentil, mais crois moi si je les aimais je les aurai déjà mangé depuis un moment. Légère grimace, une épaule se lève vers le ciel. ❝ Je ne les ai pas gardé uniquement pour te faire plaisir, la gourmandise aurait parlé depuis belle lurette sinon.

hausses simplement les épaules ― pour pas que je m'en souvienne, c'est que ça devait être pourri.... par contre, tes talents d'acteurs sont à revoir lockhart. elle a forcement du l'remarquer. c'qui est bien sur ce coup, c'est que nico c'est pas le genre à insister et ça te vas comme ça. vous auriez pu en rire tous les deux, du fait que vous êtes fait berner tout ça, mais elle reste encore trauma de cette histoire apparemment. t'as compris qu'elle faisait allusion à ça quand elle t'as fait comprendre sa réticence à aller en italie. enfin bref, on n'peut pas rire de tout avec tout le monde. tu peux comprendre que ce soit ça avec elle. bonbon que tu viens mettre finalement en bouche, puis hauses les épaules ― t'sais pas ce que tu rates. tu devrais te taire maintenant. ça vaudrait mieux pour tout le monde. mais c'est pas toi ça. tu poursuis ― et du coup ? il s'passe quoi dans ta vie en ce moment ? et cette question, c'est assez général. mais ça vise surtout sa vie personnelle, amoureuse tout ça. mais est c'que tu veux vraiment savoir au fond ? pas sur.

❝ Certainement oui… Arrière de la tête que tu viens gratter, tu ne comprends pas ce revirement de situation, mais pour autant tu laisses tomber, comme toujours. A quoi bon insister ? S’il voulait véritablement partager ça avec toi, il l’aurait fait depuis bien longtemps sans avoir à revenir sur cette anecdote qui restera un mystère pour toi. ❝ Sois content qu’il ait survécu et de l’avoir rien que pour toi. Et puis j’ai mieux que ça, un bouquet rempli de bonbons variés. J’en mangerai peut-être tout à l’heure dans mon lit en regardant un épisode avant de m’endormir devant. Tu t’y vois déjà. Mieux qu’un bouquet de mariée, tous deux étant éphémères sauf que celui-ci tu ne le jetteras pas par-dessus tes épaules. Tu le garderas rien que pour toi. ❝ Je pense t’avoir tout dit. C’est déjà beaucoup entre un nouveau travail, une nouvelle colocataire et un nouveau chat. Ah je commence un nouveau sport et je m’entraîne pour le marathon. Une vie bien chargée … je devrai peut-être lever un peu le pied … dis-tu alors que tu viens terminer ton petit monologue en baissant le ton, te parlant à toi-même.

le sourire qui s'élargie lorsqu'elle parle du bouquet que tu lui a offert en arrivant. t'allais quand même pas venir les mains vides. et tu connais tellement la brune, que t'as pas hésité une seule seconde à lui prendre ça ― normalement, ya tout c'que t'aimes.. mais vraiment. t'as pas pris des trucs qu'elle pourrait aimer, non. t'as pris des trucs qu'elle raffole en temps général. hausses les sourcils, puis prends une grosse poignée de petits bonbons pour les mettre dans ta bouche ― une vie bien chargée ouais.. pas le temps pour faire des rencontres du coup ? ça n'peut pas paraitre indiscret. c'est une question comme une autre. et pourtant, t'hésites à mettre les pieds dans le plat .

Tête que tu viens rentrer dans l’une de tes épaules, sourire de satisfaction au visage, tu es pleinement consciente de tout ce qu’il y a dans ce bouquet confectionné avec soin. Avant d’en manger un à peine le cadeau entre les mains, tes noisettes s’étaient longuement attardé dessus, le détaillant soigneusement. ❝ J’ai bien vu oui. Merci, tu sais toujours autant me faire plaisir. Ce n’est pas bien compliqué en même temps. De la simplicité, de l’attention. C’est un peu ton mode de vie, et il n’y a qu’à voir tout ce qu’il y a eu de nouveau chez toi ou simplement dans tes occupations. Alors est-ce que tu laisses de la place à de nouvelles rencontres ? Tu n’as jamais vraiment su comment t’y prendre dans ça. Ok, tu aurais pu renouveler l’expérience de Love is blind, mais t’en as pas été capable. Tu as tenté une appli de rencontre, mais en dehors de regarder trois quatre profils, d’en refuser quelques uns et d’en aimer un, rien de plus. Ce n’est pas toi, et tu n’es pas prête. Tu t’engages pleinement ou pas. ❝ Pas vraiment, par manque de temps … On n’est pas obligé de parler de ça. Je préfère que tu me montres où tu vis et ce que tu fais toi. Tu ne retourneras pas la question, non pas par désintérêt par ce qu’il fait, mais pas pur égoïsme, obstruant ce qui pourrait te blesser.❝ Tu ne m’as jamais envoyé de photos de chez toi. Par contre de toi, j’en ai de quoi faire un album photos. Rire qui résonne dans la pièce, il est vrai que le jeune homme aime bien qu’on le contemple.