le plus dur est derrière toi. ou presque. l'enterrement passé, il fallait maintenant que tu t'occupes de la salle. de TA salle. ton père n'était plus là. il fallait le remplacer. ça gamberge un peu trop dans ta tête. dire que tu dors peu serait mentir. tu ne dors quasi pas depuis l'annonce du décès de ton père. va falloir gérer et malgré le fait que t'essayes de garder la face devant les autres, tu doutes. quel poids sur tes épaules. à croire que ton père te lances un putain de défi. il se joue de toi. ça l'fait kiffer de là haut de te voir galérer autant. de perdre la face petit à petit. bref, ce soir, t'as pas envie de penser à ça. t'aurais pu lui dire de bouger quelque part, mais t'as besoin de tranquillité. tu veux pas voir de monde ce soir. à part elle. pour le coup, si sa coloc pouvait passer sa soirée ailleurs, tu dis pas non. t'aurais peut-être du lui dire de te rejoindre au penthouse, mais ya ton ex qui y vit avec ta soeur maintenant. ok, chelou tout ça. rien que d'y penser, tu te dis qu'il serait bien qu'un truc normal s'passe un peu. parce que là, tout part en couilles. t'arrives devant chez elle, sonne à l'interphone et te rends jusqu'à sa porte. tu connais le chemin par coeur. bon, ça fait pas non plus des années que t'es parti. la porte s'ouvre, et tu découvres ton pote hector et même meilleur pote d'un soirée d'il y a quelques petites années maintenant, qui a pas oublié ton odeur apparemment. sourcils qui se haussent, tu viens rapidement l'caresser, ne cachant pas l'énorme bouquet garnis d'cochonneries que tu tenais dans l'autre main ― salut mon po... et à c'moment là, t'as le chat qui débarque, dressant son dos, te soufflant dessus ― qu'est c'qui lui prend à lui ? regard qui s'pose enfin sur nico et encore une fois, tu ne peux pas nier l'effet que ça te fais de la voir devant toi. comme tu l'as ressenti hier à l'enterrement. tu désignes le chat de ton index, amusé d'le voir se vénère ― on dirait moi quand ya des gens que j'connais pas qui rentrent chez moi.. c'est à peu près l'image ouais.

Moment particulièrement redouté, tu quittes finalement le travail pour rentrer chez toi, sortir les animaux dans le jardin pendant que tu commandes des pizzas pour tout à l’heure et files sous la douche afin d’enlever comme toujours ses résidus de peinture. Maze n’est pas là, elle prend soin de rentrer le plus tard possible, l’ayant avertie de la présence d’Iwan pour son avant dernière soirée à Boston. Ouais … voilà qu’en l’espace de deux jours vous vous êtes vu. Toi qui avait dit fuir à tout prix, les circonstances font que tu ne pouvais te défiler et lui refuser une soirée en sa compagnie. Et quand bien même, entre ce que tu dis et ce que tu fais, impossible de lui refuser quoi que ce soit. Difficile de garder des distances quand seulement l’espace le fait ou que lui-même l’impose. Fin prête, n’ayant pas de nouvelle, tu te décides d’aller faire une petite balade avec Wilba et Hector pour récupérer les pizzas, prendre un passage un ice tea au citron et revenir chez toi. Timing presque trop parfait, tu mets les pizzas au four pour conserver leur chaleur, la bouteille au frigo et voilà que la présence du brun retentit à ta porte d’entrée. Longue inspiration, tu viens lui ouvrir suivi d’Hector qui s’extase toujours autant par la venue de quelqu’un. Et voilà, l’amour est toujours au rendez-vous entre le jeune homme et la petite boule de poils. On ne peut pas en dire autant de Dobby qui passe par là et hérisse ses poils… Ce n’est pas possible, jamais ça va bien se passer avec ce chat. ❝ C’est Dobby… on s’y habitue avec le temps.. Mouais, pas plus que ça, tu es toujours autant triste de voir qu’il ne t’accepte pas. Regard qui se pose de nouveau sur le brun, tu retrousses ton nez en souriant. ❝ Je devrai m’informer, Iwan c’est peut-être son deuxième prénom. C’est pour moi le bouquet ? Immédiatement, tu repères les bonbons et cette habitude que vous avez de venir avec les confiseries les plus appréciées chez l’autre. Porte que tu viens refermer derrière lui, tu viens l’enlacer et déposer un baiser sur l’une de ses joues une fois qu’il est debout. ❝ Comment tu vas ? Ce qui peut-être une question banale et au contraire remplie de véritables inquiétudes.

eye contact de quelques secondes avec le chat. tu lui fais comprendre que toi aussi t'es comme lui. t'aimes pas les inconnus. plisses le regard, puis arques un sourcil ― fais pas le malin. j'ai connu cet endroit avant toi. que tu dis en pénétrant dans l'appart. le sourire qui vient s'braquer sur tes lèvres quand on regard se poses de nouveau sur l'hôte ― j'crois que je vais bien l'aimer lui. t'auras pas le temps d'apprendre à le connaitre puisse que t'es censé repartir après demain. puis tu regardes au dessus de son épaule, faisant semblant de chercher quelqu'un du regard ― non, c'était pour ta coloc, mais vu qu'elle est pas là... tiens. petit sourire malicieux qui s'ancre petit à petit sur tes lippes. tu viens retirer ta veste puis l'accroche au porte manteau. évidemment que c'est pour elle. avec tout ce qu'elle aime dedans. t'es pas parti assez longtemps pour oublier ce qu'elle aime. et quand bien même tu serais parti longtemps, t'aurais pas oublié non plus. mains qui viennent se poser dans les poches arrières de ton jean. t'hausses les épaules ― on dira que ça va. pour ce soir.. c'est dur en ce moment. tu peux plus le nier. mais t'as pas envie de penser à toutes ces merdes qui s'passent autour de toi. pas maintenant. c'est limite la course avec dobby. sans que tu le saches, tu viens t'asseoir à l'endroit où il tape ses meilleures siestes. au moment d'sauter sur le canapé, toi tu t'y assois, et le chat n'a juste qu'une seule envie c'est de te faire comprendre que t'es pas au bon endroit, mais c'est wilba qui arrive en courant vers toi. le husky saute sur le canapé, se collant à toi pour avoir des caresses sous le regard dégouté de dobby qui n'a pas pu en découdre avec toi ― pauvre chienne. ton père t'as abandonné. c'est moche ça. regard qui se pose sur nico, arques les sourcils ― j'étais obligé de passer par ici avant de repartir. ça me manque nos soirées pizzas. et pour être plus que sincère, tu pourrais dire qu'elle t'as aussi manqué, mais pour l'coup, vaut mieux le garder pour toi.

Petit rire soufflé, tu regardes la scène entre les deux coqs de service. ❝ Assagis le, t’as raison ça ne lui fera pas trop de mal. La bête sauvage qui prend des leçons par monsieur grincheux, ce n’est peut-être pas la meilleure des idées. Lèvres qui viennent se surélever en coin, tu aurais dû te douter que ça allait matcher d’un côté, mais pas sûr que ça perdure s’il vient à le griffer. ❝ On en reparlera plus tard lorsque vous aurez fait plus ample connaissance. Sourire que tu viens ravaler croyant naïvement qu’il vient offrir des bonbons à Maze et toi rien de plus que sa présence. Ok, elle pourrait amplement suffir, mais ce n’est pas sympathique de mettre l’eau à la bouche d’une personne pour finalement se confondre en excuse d’un mépris. OK … t’es trop crédule parfois, tu récupères le cadeau et ne perds pas de temps pour l’observer de plus prêt, cherchant soigneusement celui que tu vas manger en premier. ❝ Merci beaucoup, c’est gentil … oh je l’adore celui-là. dis-tu alors tu viens enfourner un bonbon dans ta bouche. On dirait que tu n’as pas mangé depuis belle lurette. ❝ Ok, on n’en parlera pas, promis. J’ai même rien dit. Mains d’une innocente, tu fais celle qui n’a pas évoqué tout ce par quoi il traverse actuellement. C’est difficile, toi qui te soucie énormément pour lui. Ah … là il fait un mauvais choix, à prendre la place du nouveau roi de l’appartement. Dobby n’apprécie pas vraiment que l’on vienne sur le canapé, et toi, tu as tout simplement capitulé face à ce chat, le laissant faire, mais il ne sait pas qui il a en face. Niveau caractère, ça se vaut entre les deux, mais heureusement Wilba vient couper ce combat de regard. ❝ A moi aussi. Léger haussement de lèvres en un coin, tu retournes à la cuisine pour aller récupérer cette boisson qu’il aime tant et deux verres, tout en posant le bouquet de bonbons sur le comptoir de la cuisine. Tu n’as pas vraiment envie de parler de ce qui vous manque, y a rien à y faire, ce n’est pas comme si vous pouvez y remédier. ❝ Et Rocky, comment il va ? Il est resté à Palerme ? Je suis certaine qu’il a encore bien profité depuis la dernière fois.

tu ne quittes pas le félin du regard. ou presque pas. t'as compris que, pour nico, c'était peine perdue avec lui. c'est dommage. peut-être qu'avec un peu plus de patience, elle arrivera à tisser un lien avec lui ― c'est un truc de fou. t'as vraiment pas d'chance d'être tombée sur lui. les siamois de ta tante étaient de vraies petites pestes aussi. mais pestes comme leur maitresse. là, c'est pas le cas ― on dit que les animaux sont le reflet de leur maitre ou maitresse... un petit pique lancé, l'humeur taquine qui te prends. un instant de silence, et tu lèves les yeux vers nico. faut s'poser les bonnes questions. tu reprends un vrai plaisir à venir la titiller. la preuve que non, puisse que lorsqu'on regarde rocky, on voit bien qu'il n'a rien à voir avec toi. un vrai pataud, qui pète toute la journée, qui ne pense qu'à manger et qui déteste faire du sport... bon, pour le coup, ya un peu de toi là dedans. l'envie de manger, tout le temps. pas le fait de péter toute la journée. le sourire satisfait qui se braque sur tes lippes quand elle attrape un bonbon pour venir le manger. tu sais à cent pour cent, que t'as tapé dans le mille avec tout ce qu'il y a dedans. la remercie d'un bref signe de tête quand elle lève ses mains dans les airs, prenant un air innocent. elle n'a rien dit. ne dira rien. et d'ailleurs, qu'est ce qu'elle devrait dire mh ? décidément, rarement un pas de travers nico. à croire qu'elle te connait vraiment trop bien. quitte la pièce puis revient avec de quoi boire ― ouais j'ai pas voulu le prendre. trop galère avec le transport. pour une semaine ça servait à rien. je l'ai laissé à mon boss qui a aussi un zoo chez lui. donc c'est cool. j'sais qu'il est bien. [...] très bon choix d'boisson. souris en voyant la bouteille qu'elle a ramenée. rocky, tu l'aurais pas laissé à n'importe qui. verres servis, tu viens lever le tien, évitant d'le renverser sur wilba qui ne décollait pas de toi ― à la notre.. que tu glisses tout en venant poser ton regard dans le sien.

❝ Je savais qu’il avait des difficultés avec le contact humain, mais les animaux ça passe plus ou moins bien. Je pensais que ça allait s’arranger avec le temps … on dirait que trois mois c’est pas suffisant. Ce n’est pas grave, je vais faire preuve de patience. A quoi bon forcer les choses ? De toute façon, il t’attaque s’il n’est pas d’accord avec toi, donc aucun intérêt. Si ça s’arrange tant mieux, sinon tant pis il aura au moins un endroit chaud et rempli d’amour, de bienveillance. Noisettes que tu viens plisser, tu le “foudroies” de tes yeux. ❝ C’est pas vrai ça et j’espère pas pour toi que c’est le cas. Petit clin d'œil, tu fais allusion à son petit pépère qui se moque des bonnes convenances et préfère se prélasser que de se bouger. Il te cherche, il te trouve. Bon, ça ne marche pas tout le temps, au contraire, tu tombes régulièrement dans le panneau. Toi tu ne marches pas tu cours, mais à la longue tu as appris à la cerner. T’as souvent mis les pieds dans le même plat. Et tu en feras encore quelques fracas. Revenue avec de quoi vous hydrater, tu viens servir deux verres. Tu petit sourire, tu lèves une épaule, sachant parfaitement ce que tu devais prendre pour ravir le jeune homme. ❝ Je paris que tu fais quelques visio pour prendre de ses nouvelles. Il est tout aussi gaga que toi de son animal. C’est un peu un rassemblement d’animaux là. Wilba collé à Iwan, Hector qui se ramène pensant avoir un petit quelque chose, Dobby qui foudroie plus loin du regard, manque plus que Bugs qui dort dans un coin. Verre que tu viens dresser, pour percuter sans savoir pourquoi le verre du brun, tu te décomposes un peu sous son regard… ❝ Oui … T’étais sensée garder la face Nico, rappelle toi tout ce que vous vous êtes dit avec Maze. ❝ Tu ne m’en voudras pas, j’ai déjà commandé les pizzas, elles sont dans le four pour rester au chaud. J’ai pris une grande pour ton estomac et j’espère ne pas m’être planté. Faut surtout qu’elle soit à la hauteur de celle que tu manges désormais.

trois mois. mais oui c'est vrai, trois mois. tu marques un temps de pause, l'air totalement ailleurs. puis, tu resecends sur terre. une fois que c'est bien monté au cerveau. ― et si ce chat c'était ma réincarnation. tu l'as pris quand j'suis parti. t'avais besoin d'un iwan lockhart près de toi. faut pas te plaindre s'il est comme ça. t'as presque l'impression de m'avoir avec toi. ok, t'es parti loin là. ta réincarnation, carrément. et faut pas oublier que t'es loin d'être aussi méchant avec nico que l'est dobby. non, en fait, c'est pas une bonne comparaison. le rire qui éclate légèrement quand elle réagit à ton petit pique. s'il devait être le reflet de quelqu'un, ce serait surement pas d'elle. par contre, wilba si. et tu ne manques pas de lui faire savoir ― non, moi je dis que l'animal qui te ressembles le plus ici c'est wilba. déjà parce que c'est une femelle, et puis, regarde comment elle me colle pour que j'lui donne à bouffer. elle sent les pizzas arriver. ah oui, c'est vrai que nico t'as déjà collé pour que tu lui donnes un truc dans la bouche. bon, no comment. heureusement pour elle, elle ne sait pas lire dans les pensées. autant, ça aurait été drôle cette fois, autant parfois, ça t'aurait embêter qu'elle puisse le faire ― j'ai pas eu le temps. il me manque quand même le gros. mais je respire beaucoup mieux la nuit depuis que j'suis ici. on se demande pourquoi.. hauses les sourcils puis prend le verre en main, voulant trinquer avec elle. à votre soirée. une soirée qui ne se reproduira pas avant longtemps sans doute. elle vient claquer son verre contre le sien, sans forcement être réceptive au reste. ok. pas la peine de poursuivre sur ce chemin. ça servait à rien de tenter de le faire d'ailleurs. tu te racles la gorge, boit une gorgée puis hausses les épaules ― j'vois pas pourquoi je t'en voudrais; t'as bien fais. j'ai faim ça tombe bien. et eux aussi. léger signe de tête en direction des animaux de compagnie vous encerclant ― wilba va pas trop te manquer ? après tout, tu t'en occupes plus que zed... ça va être dur pour elle de s'en séparer, sans aucun doute. mais comme toi, zed avait comprit que l'avenir poru lui était bien loin de boston.

Qu’est-ce qu’il est en train de te raconter là au juste ? Sa réincarnation ? Comme si quelqu’un pouvait le remplacer. Tout est unique : lui comme votre relation. Il part un peu loin dans ses explications là. Tu ne peux t’empêcher de rire. ❝ J’ai pas l’impression de t’avoir avec moi. Sauf si tu me détestes et là je ne comprends vraiment plus rien. Ce chat c’est Satan, voilà sa réincarnation, tu en es persuadée, mais ce n’est pas grave tu l’aimes malgré tout, juste tu prends beaucoup de recul sur tout ça. Il faut savoir se détacher de bien des choses, où jamais tu ne tiendrais. Ah visiblement c’est fête ce soir, il a réellement besoin de lâcher prise et t’es son public numéro un. Mine faussement choquée, tu détournes dramatiquement la tête pour en jouer davantage. ❝ Je t’ai pris une fois par le bras pour pouvoir aller me faire des marshmallow avec crackers. J’ai quand même du savoir vivre monsieur… ok, y a peut-être un peu de ressemblance… mais je te colle pas, j’utilise mes yeux de biche, c’est pas totalement pareil. Faut un peu l’admettre, tu viens toujours lui faire ce petit regard pour avoir ce que tu veux. Bon y a eu de nombreux échecs, mais ça a fonctionné sur le long terme. Il te refusait presque rien. Rire qui s’échappe de nouveau entre tes lips, il t’a vraiment manqué, ça ne fait aucun doute. ❝ Profite en alors, deux nuits de pur oxygène. Il déchantera sans vraiment le faire, il l’aime trop Rocky pour lui en vouloir. Après avoir trinqué à tu ne sais quoi, tu viens finalement te lever pour aller chercher les pizzas encore chaudes. ❝ Je m’y ferai … ce n’est pas comme si j’avais véritablement le choix. Un départ de plus. On pourrait dire que tu t’y habitueras, mais c’est difficile. T’aimes trop pour pouvoir t’y faire à un départ. Surtout que cela signifiera le départ définitif de Zed et t’es prête de devoir faire face à un départ encore si important. ❝ Elle manquera beaucoup à Hector et Bugs aussi. J’espère seulement qu’ils ne seront pas tristes. C’est particulièrement difficile pour eux d’être séparés. Enfin, on n’aura pas trop le choix. Elle reste avec nous seulement parce que c’est trop compliqué pour Zed de l’avoir au campus. Pizzas dans les mains, tu viens les poser sur la table basse. ❝ Enfin, on en est pas encore là, hein. Caresses que tu viens adresser à l’animal, tu viens reprendre place sur le canapé. ❝ Allez ouvre, j’espère que je ne me suis pas trompée.

ouais non, c'pas le bon exemple. dobby c'est un peu toi avec les gens que tu connais pas ou que t'aimes pas. elle peut s'estimer heureuse qu'avec elle, tu ne sois que.... douceur éhé. t'essayes de te remémorer le fameux moment où elle t'as demandé ces fameux marshmallows aux crackers. la comparaison est pas mal quand même, avec quelques différences. elle t'colles pas comme le fait wilba, et surtout... wow, elle a pas son haleine. tête qui se penche vers la boule de poils en grimaçant ― j'sais pas ce que t'as mangé wilba, mais wow, t'empestes. tournes la tête vers nico puis poursuis ― tu lui donnes quoi à manger à ce chien ? c'est le mal aimé lui hein ? bon suffit de dire des conneries iwan. n'empêche, ça fait du bien de décompresser un peu et de laisser tes problèmes derrière toi. pour le moment du moins ― bon, en tout cas, j'peux pas dire, mais niveau regard, tu les bats tous. et c'est pas à wilba que tu t'adresses mais bien à leur maitresse. combien de fois elle t'as fais ses yeux de biches... combien de fois t'as craqué ? un peu trop. quelques phrases échangées sur rocky et ses pets qui t'manquent ( pas ). puis tu lui demandes si wilba ne vas pas lui manquer puis tout en l'écoutant, ton regard se focus vite sur les pizzas qu'elle pose devant toi. l'odeur alléchante qui parvient à tes narines t'ouvre encore plus l'appetit que tu l'avais déjà. tu n'manques d'ailleurs pas d'ouvrir la pizza devant ton nez. paumes des mains qui se frottent énergiquement entre elles ― j'vais la dévorer. en plein dans le mille. mais eh, depuis le temps qu'on bouffe des pizzas ensemble, c'est l'avantage. j'aurais été choqué de voir que tu m'as prise une pizza à l'ananas. et le pire c'est que t'en a déjà mangé, et que t'as aimé. mais c'est pas ce que tu préfères. largement pas. après t'es pas difficile, tu manges de tout. et tu viens dévorer une première part ― il fait parti d'mon top 3 des meilleurs repas que j'ai mangé depuis que j'suis revenu. parce que jeudi soir, ma mère avait fait des nems maisons, une tuerie... et la mère de sienna nous a fait dix milles plats lundi.. mais cette pizza.... top 3 direct ! puis tu te laisses tomber, dos contre le canapé, main sur ton ventre ― j'crois que j'ai mangé trop vite... au moins t'as l'appetit c'est déjà ça.

❝ Arrête, elle mange bien et je les aime tous autant. Voix d’innocente, tu fronces les sourcils comme si ce n’était pas bien de dire ça à haute voix, que ça pouvait froisser l’animal. Surtout qu’il y a une certaine part de mensonge, Bugs étant sans aucun doute loin devant tout le monde, mais il prend beaucoup de place. T’y peux rien. Et allez, tu voilà que tu te mets à rougir de manière incontrôlable. Les compliments ont toujours eu un effet sur toi, mais les siens c’est presque dévastateur. ❝ Il y a un certain entraînement. dis-tu alors que tu te caches à moitié avec tes cheveux bouclés et ton épaule. Allez fini de se confondre et de ne plus savoir où tu en es, passons aux choses sérieuses avec ces pizzas qui viennent allécher vos papilles, l’odeur se propageant en dehors de leur boite. ❝ Tu peux être certain que là où je les ai prises, il n’en font pas. Je crois même que c’est un blasphème pour eux d’en faire. Mais je suis contente d’avoir fait un perfect. T’ignores quand est-ce que vous avez véritablement commencé à vous voir en dehors de ton amitié avec Kian, et quand est-ce que vous vous êtes véritablement rapproché jusqu’à vous voir exclusivement. Bon ce mot n’a de sens uniquement parce que vous redoutez la compréhension et l’acceptation de ton ami et donc de son frère. Désormais, ce n’est plus un secret, vous avez seulement omis quelques détails sur l’évolution de votre relation, qui à vos yeux ne regardent que vous. Enfin, on te demande, tu aurais été au clair sur ce que tu ressens, sans entrer sur la réciprocité. Ce n’était pas à toi de le faire et ça vous appartenait. Petit rire soufflé, t’es contente de le voir dévorer son plan sans perdre une seconde alors que tu viens plus apprécier cet instant de ton côté. Tu le regardes engloutir ses parts l’une après l’autre, alors que t’en ai toujours à ta deuxième, te battant avec ton jambon sec pour éviter de le prendre tout entier. ❝ Tu crois ? Regard rieur, tu regardes ça boite vide et dérive sur la tienne toujours pleine à moitié. ❝ Mais je préfère te voir comme ça. Je ne me fais pas de souci. Pourquoi s’en faire ? Tout va bien vous avez dit. Tout est beau et rose dans sa vie. Oui, oui. ❝ Hm, j’ai le … dégluti au lieu de parler. ❝ Pardon … ton paquet de bonbons. Mais je ne sais pas si je le garde pour une véritable prochaine fois que tu rentres. On dira que c’est une raison de plus pour revenir. Où il peut rester, ne jamais repartir. C’est mieux, non ? Tout ce qui l’avait pousser à fuir n’existe plus. Enfin, tu sais qu’il reste encore cette responsabilité immense de cette salle, mais il s’y accomodera, lui qui a toujours voulu l’avoir. ❝ Il est à quelle heure ton avion jeudi ? Le ton plus sérieux, toi qui redoutais son retour, redoute davantage son départ. Tu n’es pas certaine qu’il revienne vraiment. Il a beau aimer plus que tout sa soeur, tu n’es pas convaincue que ses propres démons soient partis. ❝ Si personne ne s’est encore proposé pour t’emmener, et j’en doute, je suis là. Pizza non terminée, tu abandonnes pour venir t’asseoir et tailleur sur le canapé et replonger ton regard dans le sien. T’espères qu’il lira à quel point tu le fais uniquement pour lui, que tu refuses un départ de plus.